Brigitte Macron et Mika étaient les invités de 22h Max pour évoquer leur combat commun contre le harcèlement scolaire.
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00:00 Moi je pense qu'il faut que les enfants entendent leurs droits.
00:04 Il faut aussi qu'ils entendent leurs devoirs.
00:06 Et je pense qu'il faut leur dire.
00:07 D'une manière ou d'une autre, il faut en débattre, il faut en parler.
00:10 Et ce ne sont pas des courgnants de bienveillance, il ne s'agit certainement pas de ça.
00:14 Mais bon, ça fait partie du jeu.
00:16 Mais c'est très important d'entendre.
00:19 Même chose pour les réseaux.
00:20 Il faut qu'ils entendent ce qu'ils doivent mettre, ne pas mettre, pourquoi ils se mettent en danger, etc.
00:24 On pense toujours qu'eux.
00:25 Alors je prends le même exemple que Gabriel Attal au Danemark.
00:28 Au Danemark, c'est hyper symbale.
00:30 Le matin, l'enfant arrive, il a plein d'émoticônes.
00:33 Il rentre dans la classe, il choisit l'émoticône qui correspond à son humeur du jour.
00:37 Et il met ça sur sa table.
00:38 Et le prof commence à l'interroger, non pas sur le cours, mais "comment vas-tu ?"
00:43 Et on gagne un temps fou.
00:46 On ne perd pas de temps quand on fait ça.
00:48 Et tout de suite, ça délit quelque chose.
00:51 Je trouve que ta mère, elle est extraordinaire d'avoir fait ça.
00:53 Il ne faut surtout pas que les parents fassent ça.
00:55 Surtout pas.
00:56 Mais le fait qu'elle l'ait fait, c'est une preuve d'amour immense.
01:01 Elle t'a mis, elle aurait pu te mettre aussi en difficulté.
01:04 Mais nous, parfois, les parents, quand ce sont nos enfants qui sont impactés,
01:07 on est capable de tout.
01:08 Il faut savoir aussi ne pas le faire.
01:10 Il faut réagir avec mesure.
01:12 C'est ce que vous dites.
01:13 Mais quand ce sont nos enfants, c'est parfois difficile.
01:15 Juste une chose, quand vous parlez de la bienveillance, de l'empathie, du Danemark,
01:18 vous en parliez déjà il y a 5 ou 6 ans.
01:21 Ça veut dire qu'on a perdu ce temps-là aussi.
01:23 Alors là, on commence à trouver des éléments de langage.
01:26 Parce que les professeurs, parfois, on est un peu déconcerté.
01:28 On ne sait pas quoi dire à nos élèves, comment le dire.
01:30 Si on sait ce que l'on a à dire, ça va aller très bien.
01:34 Et je pense qu'il faut mettre en place des éléments de langage.
01:36 C'est ce que fait en ce moment Gabriel Attal.
01:39 Et je trouve ça très bien.
01:39 À partir du moment où on a un conducteur, on sait où aller et comment y aller.
01:43 Et donc les parents sont embarqués dans ce projet, les professeurs, les élèves,
01:47 tout le monde.
01:48 On est tous sur le paquebot.