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00:00 Aujourd'hui je vais rencontrer Baptiste, un boxeur olympique français qui est installé à New York pour s'entraîner.
00:04 On s'est rejoint dans une salle mythique de New York au Gleason Boxing Gym.
00:08 - Salut on va dans les films, comme dans les films.
00:10 Cette salle a été le centre d'entraînement de légendes comme Jack Lamotta, Mohamed Ali et Roberto Duran.
00:16 D'autres champions comme Mike Tyson, Floog Mayweather y sont passés.
00:20 Au total 136 champions du monde se sont entraînés dans cette salle, c'est complètement fou.
00:25 Cette salle est chargée d'histoire, on imagine les heures d'entraînement, de doutes, de remises en question de ces champions pour devenir ce qu'ils sont devenus.
00:32 Ce lieu emblématique de la boxe mondiale a attiré les productions hollywoodiennes.
00:36 Martin Scorsese a filmé des scènes du film Raging Bull entre ses murs.
00:40 Et même Clint Eastwood est venu ici pour le film Million Dollar Baby.
00:44 Ici ce que vous voyez c'est juste les gants de Mohamed Ali, bien que ça.
00:47 Assez parlé, il était temps de passer à l'entraînement.
00:50 Bon les boxeurs, soyez indulgents, c'était mon premier sparring.
00:53 Baptiste m'a d'abord expliqué les bases de la boxe, mais il y avait une question qui me trottait dans la tête depuis le début.
00:58 Pourquoi il est venu ici ?
01:00 J'avais envie de passer pro, je pensais professionnel, moi je boxais en France.
01:03 Et les Etats-Unis ça me faisait rêver depuis que j'étais gosse, depuis que je suis gamin.
01:07 Donc je me suis dit "Allez pourquoi pas réaliser ce rêve".
01:10 J'ai travaillé, j'ai mis des sous-côtés, j'ai démarché des sponsors.
01:14 Et me voilà ici aujourd'hui, je suis en train de réaliser mon rêve, c'est fou, j'adore, c'est trop bien.
01:19 Comme je vous l'ai dit, actuellement il est boxeur olympique, mais je me suis demandé pourquoi il souhaite passer professionnel.
01:25 C'est toujours la même chose.
01:26 En vrai, je commençais à avoir fait le tour, j'ai affronté les meilleurs.
01:29 Il y avait des conditions qui étaient difficiles pour moi pendant l'entraînement.
01:32 Je viens de la campagne, je suis un peu en fond de la campagne.
01:34 Donc je devais faire 2h30 de route pour avoir des bons sparrings.
01:39 Ça devenait compliqué, je me suis dit "il faut que je me professionnalise".
01:42 J'ai eu une opportunité, on m'a fait une proposition de passer professionnel avec un manager, un promoteur.
01:48 Je me suis dit "si je le fais, je le fais à 100%".
01:50 Dans tous les domaines, il y a des grosses différences entre les Etats-Unis et la France.
01:54 Baptiste nous a expliqué les différences pour la boxe.
01:56 La différence qu'il y a avec la France, c'est qu'il y a des salles partout ici.
02:00 Chaque quartier, il y a des salles avec du très très haut niveau.
02:04 J'ai jamais mis les gants avec des mecs aussi bons en France, quoi que.
02:08 Il y a quand même de très bons boxeurs en France.
02:09 Le problème c'est qu'ils n'ont pas assez de sous-vide.
02:11 Les salles, c'est associatif.
02:13 Ils s'opèrent 3 fois dans la semaine, max.
02:15 Ici c'est du matin au soir.
02:17 Après ça, il a souhaité adresser un message aux boxeurs français.
02:20 Continuez, il faut juste venir ici.
02:23 Vous n'avez rien à envie aux Américains, croyez-moi, en termes de niveau.
02:26 Il y a des pépites en France, des très pépites.
02:28 Il manque ce suivi, il manque cet engouement et puis il y a aussi du public.
02:31 Après un sparring de 3 fois 3 minutes, les gants paraissaient hyper lourds.
02:35 J'étais complètement cuit.
02:37 Je suis mort.
02:38 Et après ça, on a fait un circuit cardio explosivité pour vraiment me finir.
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