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00:00 Bonjour à tous et bienvenue dans notre émission l'invité du jour.
00:17 Je suis Prency Ngaberé.
00:19 Aujourd'hui nous avons le plaisir de recevoir un monsieur très impliqué au sein de sa
00:23 communauté.
00:24 J'ai nommé monsieur Sani Izifu Zakari.
00:27 Bonjour monsieur, pouvez-vous vous présenter ?
00:30 Bonjour, bonjour Prency.
00:32 Alors tout d'abord, merci d'avoir accepté notre invitation.
00:35 Merci aussi, c'est moi qui vous remercie et toute la maison.
00:38 Je vous remercie aussi.
00:40 Merci.
00:41 Dans un premier temps, je vais vous demander de bien vouloir vous présenter et présenter
00:45 votre poste.
00:46 D'accord, je suis Sani Izifu Zakari.
00:50 Aujourd'hui, en tant que délégué de la diaspora togolaise, j'ai reçu votre invitation
00:58 que j'honore, qui me fait chaud au cœur d'être avec vous aujourd'hui.
01:04 Merci.
01:05 Avec plaisir.
01:06 Alors tout d'abord, j'aimerais savoir pourquoi avez-vous décidé de vous impliquer dans
01:10 cet organisme ?
01:12 J'ai vu que l'État togolais à un moment donné a cherché à rattraper un fossé qui
01:17 était entre l'État togolais et la diaspora, parce que d'autres pays l'ont déjà fait.
01:23 Le HCTE qui est maintenant un organe fédérateur, un organe de mobilisateur, le délégué devient
01:34 maintenant une interface, un interlocuteur.
01:37 Donc voilà pourquoi, depuis que ce processus de HCTE a été lancé depuis 2014, j'ai
01:49 été enthousiasmé, j'ai été fort intéressé parce que je trouve qu'il y a beaucoup de
01:52 choses tout autour de cet organe fédérateur.
01:57 J'ai osé et ce n'est pas anodin, j'ai eu à gagner avec un grand score, 72%.
02:05 Avec mon adversaire qui est en même temps une soeur et une compatriote.
02:12 Et voilà depuis un an maintenant que j'ai pris ce rôle, cette mission, et je sais que
02:21 ce n'est pas facile.
02:23 Je comprends bien.
02:25 Donc d'après vous dire, j'entends que vous êtes vraiment fier et que vous êtes vraiment
02:30 honoré de pouvoir justement représenter la communauté togolaise en Belgique et dans
02:34 le Benelux.
02:35 Par tous ces dires, pouvez-vous nous dire exactement qu'est-ce que vous faites, quels
02:40 sont les mouvements que vous faites, les exploits jusqu'à présent réalisés en tant que
02:44 délégué du Benelux ?
02:46 Depuis que j'ai pris le règne du délégué, devant moi ne fût-ce que trois semaines passées,
02:57 on vient de perdre un compatriote, Péa Sonam, et tout récemment aussi ici à Bruxelles.
03:09 Celui qui vient de perdre à Verviers, me tient à cœur, pourquoi ? Parce que c'était
03:15 un Togolais sans-papiers.
03:16 Il est venu en Belgique il y a deux ans passé, et heureusement qu'il faisait partie d'une
03:26 association togolaise de Verviers.
03:29 Donc, lors qu'on l'a trouvé mort dans sa chambre, qui peut se présenter devant les
03:37 autorités belges pour récupérer le corps.
03:39 Donc, j'ai eu un coup de fil d'un compatriote, je suis parti avec un frère de Verviers que
03:48 je salue de passage, M.
03:51 Mbasa, et on a pris la démarche pour aller vers la commune, se présenter, comme quoi
03:59 voilà nous sommes les référents.
04:01 Il n'y avait pas de mutuel, il n'y avait pas d'assurance de décès.
04:06 Même si on doit lui enterrer ici, il faut dégager des fonds.
04:13 Ou soit si on doit le rapatrier, il faut aussi dégager des fonds.
04:17 Donc, en du coup, avec ce que je peux faire, on a mobilisé les associations, la communauté
04:28 togolaise.
04:29 Dans un délai de une semaine, vous vous imaginez, on a mobilisé 6500 euros.
04:36 Quand on a téléphoné à sa maman, puisqu'il a déjà perdu son père, la maman a décidé
04:43 qu'on rapatrie le corps.
04:44 Vous voyez des actions sociales comme ça, complexité.
04:51 Et en même temps, j'appelle à nous compatriotes, quelle que soit votre situation ici, il ne
04:58 faut pas que des cas comme ça se multiplient.
05:00 Chacun doit faire un effort de se faire affilier à une assurance de décès.
05:06 Ça ne coûte pas cher, même si on est sans papier, on peut le faire.
05:11 Il suffit d'avoir sa carte d'identité ou ne fiscler la carte consulaire.
05:15 Vous voyez, donc pour des actions comme ça, en parlant de la carte consulaire, il y a
05:24 des Togolais que je connais qui sont venus vers moi.
05:28 La commune veut les régulariser.
05:30 C'est des gens qui ont pris la mer, ils sont venus, dépris de tout, mais vide.
05:39 Ils ont fait la demande d'asile, entre guillemets, mais non, ils ont fait ça.
05:45 Les autorités belges ont inscrit ça au niveau de l'assurance des étrangers.
05:50 Au cours de leur parcours d'intégration, à un moment donné, il vous faut une pièce
05:57 d'identité.
05:58 C'est gens qui viennent vers moi, je vais vers le consul à l'ambassade ici.
06:07 Dieu merci, nous avons une équipe à l'ambassade qui nous respecte.
06:14 Notre chargé d'affaires actuellement, M.
06:17 Fandjounaou Lussien et son équipe magnifique.
06:20 Il suffit de mon témoignage, la personne reçoit la carte consulaire.
06:28 Bien sûr, plus l'acte de naissance et le certificat de nationalité de la personne
06:36 pour qu'elle puisse aller avoir ce qui est droit.
06:39 On a réglé des cas comme ça, même des passeports.
06:44 Avant, l'ambassade ne reçoit personne seulement parce que vous avez amené l'acte de naissance
06:53 et la nationalité.
06:54 Non, maintenant, avec l'intervention du délégué, vous êtes accompagné, on vous
07:00 écoute, on reçoit vos doléances et puis maintenant, ils envoient tout au niveau du
07:08 service à l'OME pour maintenant en savoir.
07:14 Depuis un an, on a postulé quatre dossiers qui ont été positifs, deux sont en attente
07:23 pour les passeports.
07:24 Je plaide pour que les autorités puissent continuer à nous donner l'opportunité
07:32 de résoudre la situation de nos compatriotes ici.
07:37 Je vous en remercie.
07:38 Avec plaisir.
07:39 J'aimerais revenir sur le fait que, effectivement, vous avez bien raison, il est important de
07:45 bien avoir une assurance d'essai, qu'on soit afro-descendant ou tout citoyen.
07:50 Cela permettra d'éviter aux familles de devoir s'inquiéter financièrement.
07:55 Mais le mouvement que la patrie togolaise a fait est un très très beau geste et pour
08:00 cela je remercie vraiment toutes les personnes autour de vous.
08:03 Je vous remercie d'avoir pris en considération le décès de ce jeune homme.
08:08 Merci beaucoup.
08:09 Avec plaisir.
08:10 En dehors de ça, est-ce que vous pouvez nous dire comment la patrie, comment la diaspora
08:16 togolaise perçoit les mouvements que vous faites, les missions et les actions de tous
08:21 les jours ?
08:22 Oui, bon, ça commence.
08:26 Avant moi, il y a eu la première mandature.
08:32 Donc, ça fait déjà quatre ans maintenant que le Haut Conseil de Togolais de la diaspora
08:39 existe.
08:40 Par le passage, je salue mes deux mentors, à l'occurrence Roland Thomy et ma soeur
08:52 Erika Rendes, n'est-ce pas ? La chance que moi j'ai eue est qu'à leur mandature,
08:59 j'ai eu le temps de les accompagner.
09:01 Donc, j'ai vu les alnias et malheureusement aussi pour leur mandat, il y a eu aussi la
09:08 Covid qui est passée par là.
09:10 Donc, de là maintenant, on a eu à expliquer, on a eu à y détourner.
09:16 Au moment où je les accompagnais aussi, ça m'a permis aussi de connaître en même
09:22 temps dans le Benelux les leaders des associations.
09:25 Donc, maintenant que je suis délégué, il y a des choses que je partage avec tout le
09:31 monde.
09:32 Au Luxembourg, on a une grosse association qui s'appelle CTL, Communauté Togolaise
09:43 de Luxembourg.
09:44 En Hollande, nous avons une grosse association qui vient de fêter à la fin du mois de
09:49 juillet, 30 ans, vous voyez, qui s'appelle ATH, Association Togolaise de la Hollande.
10:02 Des passages que je salue aussi.
10:05 Et maintenant, il y a aussi des petites associations.
10:09 Il y a aussi ici en Belgique.
10:12 Donc, je partage avec ces gens-là.
10:16 Pour revenir à la question, c'est un peu mitigé.
10:23 Jusqu'à aujourd'hui, je pourrais dire que 60% de la diaspora ont déjà compris
10:36 le pourquoi il faut s'organiser au Conseil des Togolais de la diaspora.
10:40 Et 40% sont quand même réservés.
10:42 Les gens ont des arrières-pensées.
10:45 Moi, je dirais que chacun a le droit, mais pour donner un exemple par rapport à ça,
10:53 le pourquoi il faudrait qu'on puisse arriver à comprendre et s'adhérer à ça, il y
11:01 a eu un recensement de la diaspora.
11:03 Pour ce recensement-là, ce recensement a permis de connaître dans le monde le nombre
11:13 de diasporas.
11:15 Et d'après les résultats, nous sommes à peu près 1 million.
11:22 1 million du 100.
11:24 Donc, quand je dis dans la diaspora, l'Afrique, l'Europe, l'Amérique, l'Asie.
11:31 Donc actuellement, la diaspora constitue la 6e ou la 7e région du Togo.
11:40 Parce que le Togo compte 5 régions.
11:44 Donc, on nous compte maintenant en tant que 6e région du Togo, donc cela veut dire que
11:49 nous avons un plus-value.
11:50 Et dans cette 6e région-là, le recensement a permis de connaître des jeunes talentueux
11:59 comme vous, des gens comme votre directeur, M. Kodjo, qui sont dans la diaspora, des médecins
12:05 spécialistes, des artisans, parce que le Togo cherche à avoir un répertoire de compétences.
12:14 Je pense que pour revenir un peu sur ce que vous avez dit, le rôle que vous avez est
12:19 un support.
12:20 Parce qu'on revient sur ce que vous avez dit justement quand les personnes viennent
12:24 demander, viennent faire une demande d'asile ou autre, vous êtes un support pour la communauté
12:30 togolaise ici en Belgique, en Hollande, en France, dans le Benelux.
12:34 Donc oui, une de vos missions, j'ai vraiment envie de vous mettre en avant, car c'est
12:39 ce que vous faites, vous êtes un support pour la communauté.
12:41 J'ajouterais quelque chose, merci de ces détails.
12:45 Je viens de visiter deux fois un frère dans une prison à Liège, qui s'appelle Lantin.
12:55 Pourquoi on l'a arrêté ? J'ai eu à le visiter, j'ai écouté sa version, mais
13:04 le procureur pour l'encarcer là-bas, c'est que le procureur a dit « ça ne tient pas
13:09 la route ». C'est ça que la communauté togolaise, nous diaspora, doit comprendre.
13:15 Nous sommes venus dans leur pays ou bien en Europe ici, et il ne faut pas oublier aussi
13:23 qu'il y a le système de racisme.
13:25 Et des fois, nos droits sont bafoués.
13:29 Vous voyez, même quand vous êtes avec le papier, il faut lutter avant d'avoir votre
13:36 place.
13:37 Et maintenant, quand vous êtes encore sans papier, c'est autre chose.
13:41 Entre parenthèses, moi que vous voyez maintenant devant vous, j'ai fait dix ans sans papier.
13:47 Dix ans sans papier, donc nous avons connu l'humiliation, le cas du racisme, mais maintenant
13:57 tout est derrière nous.
14:00 Maintenant, j'ai eu mes papiers, je suis naturalisé, la Belgique m'a adopté.
14:08 Est-ce que c'est fini mon boulot, ma famille à la maison ? C'est fini ? L'humanité
14:14 s'arrête là ? Vous voyez, je répète encore, aucun sacrifice n'est plus grand lorsqu'il
14:22 s'agit de la nation.
14:23 Bravo.
14:24 Merci.
14:25 Qu'attendez-vous de l'État pour renforcer l'unité de cet organe ?
14:32 Moi j'attends beaucoup.
14:33 Moi j'attends beaucoup.
14:35 Et sur ça même, je dirais notre ministre tutelle, son excellence Robert Dossé, doit
14:48 faire voter une loi parce qu'il y a un an, quand nous étions allumés, il nous a dit
14:57 que pour le moment c'est le Parlement qui doit dire par rapport à notre budget.
15:03 Nous n'avons pas un budget de fonctionnement.
15:05 Oui, moi je peux me sacrifier en tant que bénévole, mais nous sommes en Belgique,
15:12 en Europe, ici, même les bénévoles ont quand même quelque chose, ne fiscent que le bon
15:16 de déplacement.
15:17 Bien sûr.
15:18 Bon, voilà, la mission c'est d'être comme un fédérateur, ce n'est pas comme,
15:26 oui, c'est d'être fédérateur, mobilisateur, amener les associations envers un projet commun.
15:33 Action humanitaire, sociale, n'est-ce pas ? Culturelle, tourisme.
15:42 Moi je dirais qu'il y a cinq armes pour conquérir le monde, mais parmi les cinq armes,
15:54 moi je suis adhérent des quatre armes.
15:57 Vous allez vous développer ?
16:00 Oui, la diplomatie, il faudrait que vous ayez une diplomatie forte pour conquérir le monde.
16:07 Dieu merci, notre ministre de tutelle il joue son rôle.
16:12 Chapeau, n'est-ce pas ? Il faut aussi la technologie.
16:18 Actuellement, nous avons une ministre de technologie au Togo, elle y mérite.
16:23 Il faut la communication, je rentre dans votre domaine, il faut la communication.
16:28 Et quatrième, il faut la culture.
16:32 Nous attendons beaucoup de l'Etat togolais et quand vous regardez les chartes et les
16:39 règlements intérieurs du Haut Conseil des Togolais de la Diaspora, le délégué que
16:46 je suis, en Europe nous sommes 14 délégués, dans le monde nous sommes 48.
16:52 Vous voyez, moi je vais me focaliser dans ma zone de l'Europe.
16:58 Nous pouvons travailler si l'Etat togolais nous donne les moyens avec au moins 10 ministères
17:05 au Togo.
17:06 Je m'explique.
17:07 Le ministre de l'agriculture, mais en Belgique ici, à chaque fois il y a des foires agricoles.
17:16 Les délégués peuvent aller réserver la place à nos agriculteurs de venir faire
17:22 l'exposition.
17:23 Le Togo actuellement dans la sous-région est le premier du Saudia bio pour le promouvoir.
17:30 Par exemple, chaque année, librement, il y a la foire agricole internationale.
17:37 Le ministre du sport, nos athlètes togolais, on peut les inscrire ici à des compétitions,
17:52 à une visibilité.
17:53 C'est des rendez-vous, c'est des coups de fil, c'est des déplacements, une organisation
17:59 tout autour.
18:00 D'accord.
18:01 Le ministre de la justice, le délégué que nous sommes peut travailler avec lui.
18:06 Dans quel sens ? Le Togo compte 13 prisons.
18:11 Et dans la loi législative du Togo, chaque prison possède 5 hectares à son insu.
18:23 On peut dire à chaque délégué, nous sommes 14 dans le pays, fait un don à une prison,
18:33 un tracteur agricole aux prisonniers, d'utiliser ça pour travailler.
18:38 Non seulement ça les apprendra à travailler, pour au moins leur donner suffisamment d'alimentaire.
18:45 Moi j'ai eu malheureusement visiter en 2017, en plein boum démocratique, politique, politicienne,
18:56 à la prison civile du Togo.
18:58 Mais c'était à midi.
18:59 Il faut aller voir ce qu'on leur donne à manger.
19:01 Vous pouvez vous développer ?
19:02 Je trouve que l'aliment de base est limité.
19:11 Et puis il y avait beaucoup de monde.
19:13 J'étais parti juste pour dire bonjour à quelqu'un, visiter.
19:17 Et c'était l'heure de midi quand on partageait à manger.
19:20 Vous voyez ? Donc sur les 13 prisons, les délégués, moi en promenant ici en Belgique,
19:29 il y a des tracteurs agricoles que les fermiers ont abandonnés, ils ont laissés.
19:34 Mais vas-y, achètez ça.
19:36 Non seulement l'achat, ce n'est pas un problème, le transport maritime, ce n'est pas un problème,
19:40 mais c'est la douane.
19:42 Pourquoi douaner un tracteur agricole qui doit aller rester dans le champ ?
19:49 Vous voyez ? Donc nous sommes avec le ministre de la Justice.
19:53 C'est un coup.
19:55 Vers le ministre de commerce, de l'investissement.
20:01 En tant que délégué, si l'État nous donne les moyens, on peut organiser des foires artisanales.
20:07 Appeler nos investisseurs maintenant de venir ici exposer.
20:11 J'ai parlé presque de la même manière avec l'agriculture.
20:17 Le ministre de la protection civile, donc le ministre de la sécurité, des citoyens,
20:26 ça aussi, les délégués peuvent faire quelque chose en faisant des dons.
20:31 Le ministre des affaires sociales.
20:34 Nos hôpitaux n'ont pas beaucoup de choses.
20:39 Parce que quand vous reculez, vous arrivez à Otogo, vous allez maintenant dans des villages,
20:45 dans des préfectures.
20:47 Nous avons ce qu'on appelle les unités de santé périphériques.
20:51 Mais allez-y là-bas pour voir sur quoi adorent les gens.
20:56 L'État togolépé dire bon, les délégués, chaque année, vous avez trois mandats.
21:03 Chaque année, on vous accorde un conteneur de 40 pieds, exhorté de tout axe.
21:11 Moi, que vous voyez ici, à Liège, il y a une fondation qu'on appelle fondation Liège
21:21 tiers monde.
21:23 Il suffit de déposer les doléances.
21:27 Ça peut être des lits d'hôpitaux, ça peut être, je ne sais pas moi, à Charles-le-Roi,
21:35 nous avons nos frères qui ont des associations.
21:37 Donc on va regrouper.
21:38 Que ce soit Luxembourg, Hollande, on va regrouper et chacun fait un don vers une école, un
21:45 hôpital et voilà.
21:47 Mais ici, même si on vous appelle, on vous fait un don, vous allez fuir.
21:54 Laissez ce don.
21:56 Pourquoi?
21:57 Parce qu'il faut mettre de la logistique pour aller ramasser.
21:59 Il faut payer les manutentions pour charger.
22:03 Il faut lever un conteneur.
22:05 Actuellement, un conteneur, je vous parle en conséquence de cause, moi je suis dans
22:09 le logistique, le conteneur c'est 4 500 euros.
22:14 D'accord.
22:15 Mais tout ça, là vous arrivez maintenant à Lomé, les tracasseries de la douane, vous
22:20 allez fuir.
22:21 Le conteneur.
22:22 Donc nous sommes limités.
22:24 Donc quand je vous entends parler, après tous les dires, vous attendez de l'État
22:30 un soutien.
22:31 Un soutien moral, physique et financier surtout.
22:36 Oui.
22:37 Monsieur Izi Foufou Zakari, avez-vous un dernier mot à dire?
22:42 Le mot de fin, je pourrais dire que merci beaucoup d'abord à vous, les médias qui
22:48 nous permettent de s'exprimer.
22:50 Et puis aussi, je souhaiterais que ce qu'on vient de faire comme entretien arrive au
22:57 bon port, qu'on puisse nous attendre, qu'on puisse prendre nos doléances, n'est-ce
23:02 pas?
23:03 L'entretien ici c'était aussi à même temps mon bilan.
23:06 Cet enfant de H7E vient de naître, il a beaucoup de choses à faire dans la diaspora, que
23:15 notre ministre tutelle et les autres ministres nous donnent l'opportunité.
23:21 Bientôt c'est les élections législatives, donc c'est une occasion pour qu'on puisse
23:29 serrer le butiger du Haut Conseil de l'État au Goulestin.
23:33 Cet enfant sera à famille.
23:34 Je vous en remercie.
23:37 Nous arrivons à la fin de cette interview.
23:39 Merci de nous avoir suivis.
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23:45 A bientôt.
23:46 [Musique]
24:01 [Silence]