7 - Rapport d'activité : Interventions (5-6)
Rapport d'activité : Interventions (5-6)
5e partie des interventions sur le rapport d’activité des délégations des Unions territoriales de retraités (UTR), des Unions régionales de retraités (URR) et des Unions fédérales de retraités (UFR).
5e partie des interventions sur le rapport d’activité des délégations des Unions territoriales de retraités (UTR), des Unions régionales de retraités (URR) et des Unions fédérales de retraités (UFR).
Transcript
00:00 (Applaudissements)
00:06 Marie-Françoise Groset pour l'UTR du Rhône
00:09 et Philippe Manac du Finistère se préparent.
00:14 -Bonjour.
00:16 La mandature qui vient de s'écouler a été marquée
00:20 par 2 ans de Covid pendant lesquels nous,
00:22 les structures CFDT, avons dû maintenir à flot
00:26 notre fonctionnement démocratique
00:28 et maintenir le tissu relationnel entre les adhérents.
00:32 L'importance et la force de nos actions en ont été réduites
00:36 et notre résultat revendicatif est en demi-teinte.
00:40 Nous avons assuré une grande partie de nos mandats,
00:43 mais sur 2 grands axes revendicatifs,
00:45 nous avons piétiné.
00:47 Le pouvoir d'achat de nos pensions a perdu autour de 2 %
00:51 et la loi Grandage a été abandonnée.
00:54 Certes, nous avons affaire à un exécutif
00:57 particulièrement sourd à nos revendications,
01:00 pingre avec notre pouvoir d'achat et généreux avec les entreprises,
01:04 et par ailleurs, généreux avec de multiples rapports
01:08 sur la perte d'autonomie,
01:10 mais très court sur son financement,
01:12 et une loi créant le 5e risque, mais sans moyens.
01:16 Nous devrons nous montrer à l'avenir plus offensifs
01:19 sur ces 2 axes revendicatifs légitimes.
01:23 Cependant, par le débat démocratique
01:26 qui est notre moteur, notre ADN,
01:28 nous pourrions améliorer notre cahier revendicatif.
01:32 Pour le service Réponse à la carte,
01:34 nous proposons la mise en place d'une formation permanente
01:38 et d'un réseau de soutien des référents retraite,
01:41 ainsi qu'une évaluation qualitative de ce service.
01:45 Par ailleurs, les choix de la commission des résolutions
01:48 nous semblent discutables.
01:50 Nous aurions souhaité que soit retenue au débat
01:53 la question que nous avons posée sur les pensions
01:56 de celles et ceux qui ont eu des carrières hachées.
01:59 Nous sommes, pour le système par répartition,
02:03 dans un cadre contributif, dit bismarckien,
02:07 et le lien entre cotisation et niveau de pension
02:10 doit être maintenu.
02:12 Mais est-il si difficile d'entendre
02:15 que les titulaires de grosses pensions
02:17 puissent être solidaires de ceux qui en ont moins ?
02:20 L'amélioration du MICO et de l'ASPA ne peuvent pas tout.
02:23 De même, notre proposition de porter au compte
02:26 des salaires réévalués suivant la moyenne des salaires
02:30 et non des prix au moment de la liquidation de la pension,
02:34 cette proposition a été refusée au motif "alourdit le texte".
02:38 Nous aurions souhaité le débat, voire l'intégration directe.
02:43 De même, réfléchir ici, en commun,
02:46 sur l'obligation alimentaire à l'entrée en EHPAD,
02:50 supprimée partiellement dans certains départements,
02:53 aurait été impossible.
02:55 Plusieurs de nos amendements ont ainsi été rejetés.
02:59 Pourquoi ne pas ouvrir plus de thèmes au débat
03:01 pendant le Congrès ?
03:02 C'est le cas au Congrès fédéral.
03:04 Quatre thèmes n'est-ce pas insuffisant ?
03:07 De plus, ils sont loin d'être les plus importants,
03:10 à notre point de vue.
03:12 Nous aurions pu aborder la question de la fracture numérique
03:16 en allant plus loin,
03:17 et puis la politique d'exonération des cotisations sociales
03:20 qui se généralise et met en péril notre système.
03:24 Et puis encore, le débat sur la cotisation
03:27 qui pourrait déboucher sur une situation, disons, explosive.
03:31 Pour terminer, je voudrais aborder trois points.
03:34 Le premier concerne nos relations, nous, retraités du Rhône,
03:37 avec les actifs.
03:38 Elles ne sont pas toujours au beau fixe.
03:41 Nos camarades retraités EDF-GDF ont un grand différent
03:45 avec la FCE sur la question de la CAS,
03:48 qu'ils ont en commun avec les actifs.
03:51 Ceux-ci sont les seuls habilités
03:53 à décider de l'orientation à l'intérieur de la CAS.
03:57 Ils sont, en quelque sorte, les tuteurs des retraités,
04:00 traités ainsi en mineurs.
04:01 Dans un autre domaine,
04:03 la refonte de l'Interpro dans le Rhône
04:05 a parfois heurté les retraités actifs dans les UEL.
04:12 Ces relations ne sont pas à la hauteur
04:14 de la bienveillance de Laurent Berger sur ce sujet.
04:17 Le deuxième est notre différent persistant avec l'UCR
04:21 sur la question de l'unité syndicale.
04:23 -Il nous reste une minute.
04:24 -Nous ne croyons pas qu'il faut en rester seulement
04:27 à des rencontres avec les syndicats réformistes.
04:29 Et le magnifique mouvement social que nous venons de vivre
04:32 le démontre.
04:33 Et nous pourrions citer la résolution confédérale,
04:36 qui donne raison en étant plus ouverte que celle de l'UCR.
04:40 Le troisième point, et j'en termine,
04:43 concerne la réforme des structures proposées par l'UCR
04:45 au point 3-2.
04:47 Nous avouons ne pas comprendre grand-chose au texte
04:50 et être troublés par cette volonté d'imposer par le haut
04:54 des fonctionnements de structures que nous ne connaissons pas.
04:57 Dans notre UTR, les SSR et les ULR coexistent,
05:01 sans frontières entre elles,
05:03 avec une démocratie respectée
05:05 et une égale participation à la vie de l'UTR.
05:08 Tous les militants oeuvrent à l'intérêt de la CFDT,
05:11 chacun dans sa pratique.
05:13 Nous espérons que raison sera gardée
05:15 contre cette volonté normalisatrice excessive.
05:18 Nous ne souhaitons pas entrer dans un conflit sur cette question.
05:22 C'est d'ailleurs la raison qui nous a poussés à déposer
05:25 un recours d'amendement sur ce sujet
05:27 auprès du bureau de l'UCL.
05:29 Je vous remercie.
05:30 (Applaudissements)
05:33 -Bien. Merci.
05:35 Avant de passer aux collègues du ministère,
05:40 il y a les intervenants
05:44 des Charentes-Maritimes,
05:46 des Bouches-du-Rhône et de l'Île-et-Vinaine.
05:49 A la pause, vous vous retrouverez à côté du pupitre
05:53 pour qu'on puisse faire une photo
05:54 pour le retraité militant, je suppose.
05:57 Donc c'est Jean-Pierre Druel qui sera à la manoeuvre.
06:02 Et quand nous sortirons à la pause,
06:04 sortez avec les gilets CFDT.
06:08 (Rires)
06:10 -La parole est à Philippe Manac pour le Finistère.
06:13 -Philippe Manac. -J'ai bien compris,
06:15 c'est un chœur à deux voix.
06:16 -C'est un chœur à deux voix.
06:17 Et je vous présente Martine Blondeau,
06:20 que certains connaissent.
06:23 Bonjour.
06:24 Oui, le bonjour pour reconnaître le travail accompli
06:28 durant le mandat précédent
06:30 et surtout saluer la ténacité
06:33 des membres de la commission exécutive.
06:36 Ils ont su passer la période exécrable de la pandémie
06:40 et tenir la barre du navire confédéral
06:42 malgré la perte de 2 membres de son équipage.
06:47 Une pensée pour eux.
06:49 Voilà, c'est fini pour le rapport d'activité pour Finistère.
06:54 D'autres routières compléteront.
06:58 Pardon.
06:59 Nous, nous visons l'avenir.
07:01 Pourquoi venir à deux ?
07:04 Parce que la parité peut et doit se généraliser
07:08 dans notre fonctionnement
07:10 et le syndicat CFDT des retraités du Finistère
07:15 souhaite travailler en binôme
07:17 et le meilleur endroit pour en faire publicité,
07:21 c'est cette tribune.
07:22 J'ai bien dit syndicat CFDT des retraités,
07:28 car c'est une appellation, disons, commerciale,
07:33 adoptée en congrès départemental il y a déjà 6 ans.
07:38 Tout en gardant nos statuts d'union territoriale.
07:43 Et je peux vous dire,
07:44 pour les relations avec les autres syndicats,
07:46 ça nous simplifie la vie.
07:48 En Bretagne, on félicite peu,
07:53 mais toujours avec le coeur et on râle beaucoup.
07:56 Les félicitations ont été faites.
07:59 Passons à ce qui nous chagrine.
08:01 Et c'est moi qui ai la partie la plus méchante.
08:03 (Rires)
08:07 Nous aurions souhaité une écriture plus revendicative
08:11 dans le rapport d'orientation.
08:13 Un rapport d'orientation, c'est une route bien tracée
08:16 qui doit servir de guide à l'ensemble
08:18 des unions territoriales,
08:19 et ces unions valident le choix par leur vote.
08:22 Il faut sortir des propositions et porter des revendications.
08:26 Revendications même vis-à-vis de la Confédération CFDT.
08:29 Dire que tel point est du ressort de la Confédération,
08:32 c'est refuser aux retraités de revendiquer
08:35 ou alors seulement dans les couloirs de Bolivar.
08:37 Assumons toutes nos revendications.
08:39 Quand un futur retraité nous demande
08:41 à quoi ça sert d'être syndiqué CFDT à la retraite,
08:44 le rapport d'orientation doit nous permettre
08:46 de lui apporter la réponse.
08:48 Prenons l'exemple de l'Agir Carco.
08:50 C'est comme qui dirait les cotisations
08:51 de certains d'entre nous.
08:53 Osera-t-on revendiquer pour un retraité
08:55 une place CFDT à son conseil d'administration ?
08:58 Les décisions de gestion seront ainsi mieux comprises
09:02 par les retraités et les salariés,
09:04 les producteurs et les consommateurs à la même table.
09:07 Pour limiter les pertes de pouvoir d'achat
09:09 trop importantes en cas d'inflation,
09:12 revendiquons les revendications
09:13 des montants des retraites de base
09:15 et des retraites complémentaires
09:16 sans attendre l'échéance habituelle.
09:20 Dans la communication, le moindre mot
09:22 peut prendre une importance
09:23 et l'ordre de présentation aussi.
09:25 Il faudra bien un jour mettre en avant la bientraitance
09:29 plutôt que la maltraitance.
09:31 On le doit bien à nos collègues santé sociaux territoriaux.
09:34 Parler de la qualité de vie à domicile
09:37 avant de parler de l'hébergement en établissement.
09:40 Parler de la défense des femmes, pas que des femmes retraitées.
09:44 Toutes ces petites choses ont été relevées
09:45 par nos militantes et militants
09:47 et suscitent chez eux des interrogations.
09:51 Tous ces points méritent échanges, débats,
09:56 voire un vote sur une résolution plus politique.
10:01 De même, au risque de déplaire à certains,
10:03 notre développement passe par des revendications de base.
10:07 Qu'attendent-nous en priorité,
10:08 et j'insiste sur le mot "priorité",
10:11 un adhérent potentiel pour devenir un adhérent réel ?
10:16 C'est simple, le pouvoir d'achat
10:19 et le financement d'une complémentaire santé.
10:22 Et plus tard, viendront les conditions du bien vieillir.
10:27 Notre développement ne se fait pas en EHPAD,
10:29 mais auprès des futurs retraités.
10:33 Il est évident que l'on ne remet pas en cause le travail effectué,
10:37 mais n'oublions pas d'être attractifs.
10:40 Si on cherche une identité en s'appelant syndicat,
10:44 plutôt qu'union territoriale,
10:46 et faire ainsi moins d'associations dans ce combat...
10:49 -Vous avez moins d'une minute pour conclure.
10:51 -Assumons la visibilité de nos revendications
10:55 vers les futurs plus jeunes d'entre nous.
10:58 Et nous terminons par ce petit proverbe.
11:02 (Propos en allemand traduits en français)
11:05 (...)
11:12 -Pour ceux qui ne lisent pas le breton dans le texte,
11:15 "Fardeau, bien fait, est à demi porté,
11:17 "il n'est travail que l'on ne puisse abréger
11:19 "en le prenant par le bon goût."
11:21 Par le bon goût, pardon.
11:23 (Rires)
11:25 -Merci de votre écoute.
11:26 (Applaudissements)
11:28 -Nous n'avons pas les sous-titres, on est désolés.
11:32 Donc Sylvie Géant des Vosges se prépare
11:37 et vient intervenir,
11:39 et Michel Offret de la Fédération de l'Armement
11:44 et des arsenaux de l'Etat se prépare pour lui succéder.
11:48 (...)
11:51 Sylvie Géant.
11:53 (...)
12:09 Et après Michel Offret de la FAE,
12:11 ce sera Jeanne-Maurie De Lyser.
12:14 (...)
12:20 -Bonjour.
12:21 (Rires)
12:22 Bonjour, mes camarades, comme le dit souvent Laurent.
12:29 C'est un joli nom, camarade
12:33 C'est un joli nom, tu sais
12:37 Camarade, c'est toi, c'est moi, c'est nous.
12:41 Camarade, c'est la cève d'été.
12:44 La cève d'été qui parle démocratie.
12:47 Cette cève d'été, à l'UTR des Vosges,
12:50 nous l'aimons.
12:51 Nous l'aimons car elle est le fruit de la pensée collective.
12:56 Nous l'aimons parce qu'elle est ce que nous sommes,
12:59 des citoyens engagés,
13:01 des militants qui continuent, malgré leur âge,
13:04 à porter haut et fort
13:06 les orientations et les revendications de la cève d'été.
13:11 A l'UTR des Vosges,
13:13 on ne parle pas que de notre dernier T-Denson,
13:17 de notre dernier appareil auditif,
13:19 voire de nos fuites urinaires.
13:23 (Rires)
13:25 On parle, bien sûr, de la place des aînés dans notre société,
13:31 de la revalorisation de nos retraites,
13:34 du maintien à domicile, de la loi Grand âge,
13:37 de la perte d'autonomie,
13:39 de la gestion scandaleuse des EHPAD privés.
13:42 On parle du droit à une fin de vie libre et choisie.
13:47 On parle de toutes ces grandes promesses gouvernementales
13:50 non tenues lors du 1er règne du président Macron.
13:55 On parle surtout de l'appauvrissement
13:57 de notre système de santé
13:59 et des problèmes des déserts médicaux.
14:01 On ne fait pas qu'en parler, on agit.
14:05 Suite à l'enquête sur l'accès aux soins
14:07 proposés aux adhérents de l'UTR,
14:09 suite à l'occupation de la maison de santé à Epinal,
14:13 nous avons rencontré préfets, ARS,
14:16 directeurs d'hôpitaux, députés, sénateurs.
14:20 Un scoop. Ils partagent tous le même constat.
14:24 Mais ce n'est pas pour cela qu'ils changent de cap.
14:26 Bien au contraire.
14:28 Fermeture des hôpitaux de proximité,
14:31 fermeture des services d'urgence.
14:33 On ne trouve plus de médecins, on ferme des lits,
14:36 mais Alwaris nous interroge et ne fait qu'aggraver
14:38 la situation sur notre territoire.
14:40 Cuite du patient.
14:42 Le risque de voir la situation,
14:45 de voir ces médecins intérimaires partir vers le privé
14:48 ne semble pas les interpeller.
14:51 Peut-être tout simplement, répond-il à leur propre souhait,
14:55 mettre en place une médecine à deux vitesses,
14:58 le privé pour les riches,
15:00 l'hôpital public saturé pour les pauvres.
15:04 Alors oui, à l'ETR des Vosges,
15:06 nous revendiquons l'égalité d'accès aux soins
15:09 partout et pour tous.
15:11 La réponse de nos politiques semble se tourner
15:14 vers la télémédecine, la téléconsultation.
15:18 Ca existe et ça peut être utile dans certaines conditions
15:22 pour certaines consultations très cadrées
15:24 qui relèvent plutôt de la synthèse de résultats,
15:27 mais surtout pas là où le geste clinique est essentiel.
15:32 Réagissons-nous, réagissez-vous.
15:34 Bientôt, grâce aux télécabines installées
15:37 dans les centres commerciaux,
15:39 vous pourrez bénéficier d'une téléconsultation
15:42 en allant remplir votre chariot.
15:44 Quel progrès !
15:47 Mesdames, mesdames,
15:49 grâce au conseil guidé du Dr Robaud,
15:52 vous pourrez poser un diagnostic
15:54 sur la petite grosseur découverte sur votre sein.
15:58 Enfin, messieurs, félicitations.
16:00 Vous pourrez faire votre propre toucher rectal
16:03 et mesurer la grosseur de votre prostate.
16:06 Ne laissons pas de grâce
16:10 les officines privées s'emparer de ce marché.
16:14 Télémédecine ou télémagouille,
16:17 comment pouvons-nous envisager
16:19 que l'amélioration des soins,
16:21 soit en l'occurrence la détérioration des soins,
16:25 aient cela bienveillir sur notre territoire ?
16:28 -Il te reste une minute pour ta consultation.
16:31 -De grâce, ne limitons pas l'exercice médical
16:34 à un diagnostic sur écran.
16:36 Ne réduisons pas le rôle du médecin à un rôle de Dr Robaud.
16:39 Quel lien restera-t-il demain entre le patient et le médecin ?
16:42 Quelle part d'humanité ?
16:44 Quid du médecin qui pense nos plaies et surtout nos maux ?
16:47 Celui qui, dans son art de pratiquer la médecine,
16:49 et ce n'est pas qu'une science, sait, en nous examinant
16:52 et en nous observant, découvrir notre désarroi
16:54 et nous accompagner sur le chemin de la guérison.
16:57 Le chemin de la guérison, notre planète en a plus que besoin.
16:59 Pour la sauver, notre réponse est le pacte du pouvoir de vivre.
17:02 Nous pourrions penser qu'on n'est pas concernés
17:05 que c'est l'affaire des jeunes de construire,
17:07 reconstruire le monde de demain
17:08 et de changer notre modèle de société
17:10 qui met notre humanité en péril.
17:12 Ce serait se tromper et ce serait fort regrettable.
17:14 Comment pourrions-nous regarder et supporter ce monde
17:17 qui génère autant d'inégalités et d'injustices,
17:20 aussi peu d'espoir pour nos enfants et petits-enfants ?
17:23 Enfants, mes camarades, comment ne pas se mobiliser
17:26 devant l'injustice de cette réforme ?
17:29 Après 20 ans de lutte acharnée pour défendre les carrières longues,
17:32 comment ne pas se mobiliser contre ces réformes
17:35 qui ne parlent pas de l'emploi seigneur
17:36 et qui fait fi des mesures sur l'impédibilité
17:38 si difficilement obtenues par François Chirac ?
17:43 -Et tu es invité à conclure avant la clôture du micro.
17:46 -Je conclue, je conclue, je conclue
17:49 de 1964 jusqu'à aujourd'hui avec Eugène Descamps
17:52 et de mon maire Jean Gaspard,
17:54 Nicole Netta, François Chirac, Laurent Berger.
17:58 Nous avons renforcé le syndicalisme
18:01 par nos choix et nos actes,
18:03 en nous engageant pour chacun et en agissant pour tous.
18:06 Nous serons demain avec Marie-Lise Léon,
18:09 ceux qui seront régulièrement tournés vers l'avenir.
18:11 Syndicalistes un jour, syndicalistes toujours !
18:14 (Applaudissements)
18:27 -Bon, la parole est à Michel Offray de la FAE.
18:31 (Rires)
18:34 Se prépare Jeanne-Maurie de Liserre.
18:38 (Rires)
18:41 Et fier chef d'or de la Mayenne.
18:44 (Propos inaudibles)
18:49 -Bonjour à toutes et tous.
18:52 L'Union fédérale des retraités des établissements
18:54 et arsenaux de l'Etat et ses sections
18:57 vous adressent leurs salutations.
19:00 La mandature qui se termine n'a pas été un long fleuve tranquille.
19:05 Pendant 2 ans, nous avons été confrontés
19:08 à la pandémie due au Covid-19.
19:12 Les différents confinements ont mis à mal notre matière
19:15 de fonctionner.
19:18 Il a fallu innover pour pouvoir organiser nos réunions
19:22 et essayer de maintenir un lien avec nos adhérents.
19:27 Les techniques liées à Internet nous ont permis de se réunir
19:31 par le biais d'audioconférences ou de visioconférences.
19:37 Le télétravail s'est aussi imposé
19:39 comme une nouvelle forme d'organisation du travail.
19:43 Cette situation n'a pas été sans poser des problèmes
19:46 à certains de nos responsables de section.
19:50 Comme si cela ne suffisait pas, depuis le 24 février 2022,
19:56 la guerre est de retour en Europe.
20:00 L'agression de la Russie contre l'Ukraine
20:02 est sans contexte l'événement le plus grave
20:05 survenu en Europe depuis 1945.
20:09 Les visées impériales de Poutine,
20:12 déguisées en opérations spéciales
20:13 contre les supposés fascistes ukrainiens,
20:17 nécessitent notre solidarité sans faille avec l'Ukraine.
20:21 (Applaudissements)
20:29 Elle nous oblige à repenser notre défense
20:32 autant que possible dans un cadre européen,
20:35 bien loin de l'euphorie et de l'insouciance des années
20:39 qui ont suivi la chute du mur de Berlin.
20:42 Cette guerre n'est pas sans conséquence
20:46 sur la situation économique mondiale.
20:49 L'inflation qui a fait son retour à l'automne 2021
20:53 s'est aggravée avec le conflit russo-ukrainien.
20:57 Dans ce contexte, notre pouvoir d'achat
21:00 a été mis à mal par la flambée des prix
21:02 des denrées alimentaires,
21:04 de l'énergie et des matières premières.
21:08 Le pouvoir politique a pris certaines mesures
21:11 pour limiter cet envolé des prix,
21:14 chaque énergie, chaque alimentaire.
21:16 Le gouvernement, dans sa grande bonté,
21:22 a octroyé une revalorisation de nos pensions.
21:28 4 % l'été dernier et 0,8 % en janvier.
21:32 Mais je suis désolé de vous le dire, mes camarades,
21:35 que cela ne fait pas le compte avec une inflation à 6 %.
21:40 Je veux aussi interpeller le Congrès sur le développement
21:44 et profiter de la présence du secrétaire national
21:46 en charge du dossier retraite
21:48 pour poser les questions suivantes.
21:51 Est-il normal et statutaire que des retraités
21:54 soient toujours dans le fichier
21:56 des sections syndicales d'entreprise ?
21:58 Pourquoi certaines UTR refusent-elles
22:08 la création de sections syndicales de retraités
22:10 sur leur territoire ?
22:12 Chaque adhérent CFDT salarié n'a-t-il pas le droit
22:19 de bénéficier de la formation adhérent CFDT
22:21 bientôt en retraite ?
22:25 J'ai pourtant apprécié les réunions
22:27 des responsables développement animées de façon magistrale
22:30 par Hervé Via, secrétaire national.
22:34 Les échanges ont permis de partager nos expériences
22:39 ainsi que nos difficultés à transférer les salariés
22:42 partant à la retraite.
22:45 Il faudrait une plaquette unique à proposer lors des congrès
22:48 et des assemblées générales de syndicats de salariés.
22:51 Il te reste une minute.
22:54 Notre UFR voudrait savoir où en est la loi Grantage.
22:58 Cette loi est-elle ou sera-t-elle l'arlésienne
23:03 de notre cahier revendicatif ?
23:05 Pouvons-nous peser pour que les décisions soient prises ?
23:10 Je suis très inquiet au sujet de son financement.
23:14 Il nous faudra bien solder les comptes,
23:17 du quoi qu'il en coûte, des mesures prises
23:19 lors de la pandémie Covid.
23:23 Je ne peux terminer mon intervention
23:25 sans avoir une pensée pour Marie-Solange Petit,
23:28 qui nous a accompagnés pendant plusieurs années.
23:30 Je voudrais aussi remercier la commission exécutive sur temps
23:35 pour le travail accompli, même si tout ne fut pas parfait.
23:39 Je vous remercie pour l'écoute.
23:42 Bon congrès.
23:43 (Applaudissements)
23:48 -Bien. Nous avons le temps de passer 2 intervenants.
23:54 Donc Jeanne-Maurie de l'Hiver
23:56 et Pierre Chédor de la Mayenne se préparent.
24:00 -Bonjour.
24:12 Alors, même si l'UTR38 a une activité syndicale diversifiée dense,
24:17 ce n'est pas de celle-ci dont je vais vous parler,
24:19 mais l'UTR38 a souhaité témoigner de son mode de fonctionnement.
24:25 Et pour dire que ce mode de fonctionnement
24:28 s'appuyait sur le regroupement au sein des ULR,
24:31 des adhérents directs et aussi des adhérents des SSR.
24:35 Et l'UTR38 fonctionne sur ces schémas
24:40 depuis plusieurs années.
24:42 En 2007, déjà, le Conseil...
24:45 Pardon. En 2007, le Conseil était composé de 2 collèges.
24:48 Il y avait un 1er collège dont les membres étaient des SSR
24:53 avec des titulaires et des suppléants qui étaient désignés,
24:56 et un 2d collège qui était composé de membres des ULR,
25:01 mais élus.
25:02 Puis, au fil des congrès, les évolutions sont arrivées.
25:06 Depuis le congrès extraordinaire de Voiron en octobre 2014,
25:11 tous les membres du Bureau sont élus,
25:14 qu'ils soient SSR ou ULR.
25:16 Et les ULR ont effectivement intégré les ULR,
25:21 et les ULR équilibrent à leur sein
25:23 les candidatures SSR et celles des adhérents directs.
25:28 Les cotisations de tous les adhérents
25:31 sont depuis lors encaissées par l'UTR
25:34 dans le respect de la charte de la cotisation syndicale CFTT
25:40 et des protocoles tripartites.
25:42 Avec cette structuration,
25:45 le conseil syndical est devenu une instance de consultation
25:50 et d'échange entre les militants.
25:53 Il est composé, depuis ces années-là,
25:56 de représentants des ULR, des SSR, des commissions permanentes,
26:01 selon les modalités fixées par les textes statutaires.
26:04 Enfin, les textes de l'ULR.
26:06 À ce jour, l'UTR comprend 920 adhérents,
26:11 434 adhérents de 8 SSR,
26:14 qui sont presque aussi nombreux
26:16 que les 486 adhérents directs des 7 ULR.
26:21 Les retraités sont confrontés à des problématiques communes,
26:25 quelles que soient leur origine syndicale ou professionnelle.
26:29 Ces préoccupations logement, santé, autonomie, transport,
26:34 fracture numérique, niveau des pensions,
26:37 basse pension, impactent tous les adhérents.
26:41 Il en découle naturellement
26:43 que les réflexions et les actions de proximité
26:46 menées sur les territoires
26:48 résultent d'un travail commun au sein de nos ULR.
26:52 En outre, ce mode de fonctionnement
26:55 ne nuit en rien aux attentes des adhérents des SSR,
26:59 qui restent liés par une forte connivence professionnelle,
27:04 et en effet, ils peuvent continuer au sein de réunions SSR
27:09 à se retrouver dans un cadre proche
27:12 de celui qu'ils connaissaient dans leur milieu professionnel.
27:15 Nous pouvons témoigner dans l'ISER
27:18 que cette organisation interne
27:20 que nous connaissons depuis bientôt 10 ans,
27:23 tout en étant efficace, plus efficace,
27:26 correspond à la réalité d'un syndicalisme retraité d'aujourd'hui,
27:31 un syndicalisme dynamique et ouvert,
27:34 comme le préconise le projet de résolution générale
27:37 de ce congrès.
27:39 Voilà. Et en conclusion, je dirais que l'UTR38
27:43 votera favorablement au rapport d'activité.
27:46 (Applaudissements)
27:51 -Merci.
27:52 Donc Pierre Chédor de la Mayenne
27:56 et puis Chantal Proy de la Seine-et-Marne
28:01 peuvent se préparer,
28:02 mais on verra si le temps sera disponible
28:06 pour son intervention, sinon elle reviendra après la pause.
28:10 -L'exercice de relecture des 4 ans écoulés
28:17 est quelquefois compliqué pour des militants
28:19 qui ne maîtrisent pas toutes les coutumes
28:22 dans un paysage déjà bien installé,
28:25 notamment avec des tournures de phrases
28:26 qui peuvent sembler comme autant d'injonctions
28:29 dans un texte assez récitatif et consensuel.
28:33 Il nous a semblé que le texte manquait de réalisme
28:36 quant au vécu de nos concitoyens,
28:38 notamment sur la place de la santé mentale.
28:42 On constate un taux de suicide inquiétant chez les retraités.
28:46 La Covid n'a rien arrangé,
28:48 puisque le taux est monté jusqu'à un tiers des décès
28:51 pour les plus de 65 ans.
28:54 La transformation des EHPAD en lieu de privation de liberté,
28:59 le scandale hors PA et les faits divers récents
29:01 ont mis en évidence la nécessité d'élargir
29:06 notre plateforme revendicative
29:07 et notre prise en charge sur la santé mentale.
29:11 La CFDT retraitée doit avoir des revendications originales
29:14 et novatrices, connues et reconnues,
29:16 et nous ne devons plus nous contenter d'une dénonciation,
29:19 d'un manque de moyens bien réel, ici comme ailleurs.
29:25 Comme beaucoup trop d'autres départements,
29:27 la Mayenne souffre de faillites du système médical,
29:31 souvent construites par les acteurs du monde médical eux-mêmes
29:35 et enterrinées par les représentants politiques
29:38 depuis plus de 20 ans.
29:40 Aujourd'hui, tout le monde dénonce
29:42 ses recherches de rationalité et de gains financiers à court terme.
29:47 Aujourd'hui, tout le monde se lance
29:49 dans la solution incantatoire de type Biacca-Faucon,
29:53 mais personne ne remet en cause
29:55 sa conception même de désert médical.
29:58 Continuer à parler de désert médical,
30:01 c'est se mettre dans une situation
30:03 de passivité et de suggestion,
30:05 et non pas dans une situation de recherche de solution.
30:09 La CFDT doit abandonner ce terme.
30:13 Non, nos territoires ne sont pas des déserts.
30:16 Il y a des gens qui y vivent, et qui y vivent bien,
30:20 mais ils souffrent de l'abandon de l'Etat,
30:23 ils souffrent d'abandon de l'Etat.
30:25 En tant que retraités, nous sommes un fort utilisateur
30:27 du système de soins et de santé.
30:29 C'est à nous d'affirmer la fierté de nos territoires.
30:34 Un petit mot sur les CPTS, je traduis,
30:38 Communauté pluriprofessionnelle de territoire en santé.
30:42 Et j'insiste sur le mot "communauté",
30:45 qui induit que c'est bien la totalité des acteurs
30:47 de la santé qui doit se réunir,
30:50 notamment les acteurs que sont les citoyens.
30:53 Par commodité, on prend souvent
30:55 les associations de patients ou de malades
30:58 ou, autre version, les élus politiques.
31:01 Or, nous, CFDT retraités,
31:04 avons quelque chose à dire dans ce domaine.
31:06 C'est une question d'aménagement du territoire,
31:09 et la santé est quelque chose de trop sérieux
31:11 pour la laisser aux seuls médicaux.
31:14 Avec d'autres, nous avons à travailler
31:16 sur le concept de représentation des usagers citoyens.
31:20 FEU, la SECO aurait pu être cet outil.
31:24 Gageons que nous construirons quelque chose
31:26 avec le pacte du pouvoir de vivre.
31:29 Enfin, cette intervention en tribune
31:30 ne peut pas échapper à un petit coup de gueule.
31:33 D'autres l'ont fait avant moi,
31:34 donc je me permettrai de le faire aussi.
31:36 Le conseil de l'UTR de la Mayenne n'a pas compris
31:39 le tour de passe-passe sur l'évolution
31:42 de notre statut associatif 1901 en statut syndical.
31:45 D'abord, sur le fond,
31:47 car ce changement de dénomination
31:49 nous amène à perdre notre spécificité dans la politique
31:53 au service des personnes âgées
31:55 et à providre notre raison d'être.
31:57 Ensuite, sur la forme,
31:59 car la promesse de réflexion du Congrès de Bordeaux
32:03 s'est transformée en réflexion
32:04 sur la promesse du Congrès de Bordeaux.
32:08 En l'absence de débat en Congrès,
32:09 c'est une défiance vers le BN de l'UCR
32:11 qui est amenée à s'exprimer, et c'est dommage.
32:15 Autre coup de gueule,
32:16 sur l'évolution du taux de cotisation.
32:19 -Il va rester une minute. -Je te remercie.
32:22 Il nous semble que le BN s'engage dans la même procédure.
32:26 Peut-être devrions-nous vous proposer
32:28 un taux de 0,49,3
32:33 pour que nos propos soient mieux compris.
32:35 (Applaudissements)
32:39 S'il est naturel que la répartition de la cotisation
32:43 soit revisitée, et notamment vers les URI,
32:46 il nous semble indispensable de rester à 0,5
32:50 pour des adhérents qui ont bien compris
32:51 que la fonction défense et recours du syndicalisme
32:54 n'a plus le même sens depuis leur départ en retraite.
32:58 (Applaudissements)
33:03 -Bien.
33:04 Avant la pause, il nous reste juste le temps
33:07 pour Chantal Proy de Seine-et-Marne.
33:10 Et nous passerons...
33:15 -N'oubliez pas d'enfiler vos gilets.
33:18 (Rires)
33:21 -Bonjour, chers camarades.
33:25 5 minutes et c'est la pause et le gilet.
33:28 Donc un peu de patience, s'il vous plaît.
33:31 Alors j'interviens au nom de l'UTRCFDT Seine-et-Marne, S77.
33:36 L'UTRCFDT Seine-et-Marne est fière d'être avec vous aujourd'hui.
33:40 Et merci aux Valentinois de nous accueillir
33:42 pour ce 26e congrès.
33:44 Tout d'abord, nous remercions Laurent Berger et Dominique Fabre
33:48 pour ces années consacrées à la CFDT.
33:50 Avec leurs équipes, ils nous ont donné cette dynamique
33:53 qui nous a emmenées avec force et conviction,
33:56 mais aussi avec lucidité et bienveillance.
34:00 L'UTRCFDT Seine-et-Marne est satisfaite des actions nationales
34:04 menées par la CFDT en particulier ces derniers mois
34:08 et d'arborer la couleur orange.
34:11 Elle est fière de son évolution et de son développement.
34:15 Nous attirons de nouveaux adhérents
34:17 et menons des actions importantes sur notre territoire.
34:20 Donc nous avons l'accueil de nouveaux adhérents
34:23 par les journées d'accueil, des appels téléphoniques,
34:26 contacts ULR, etc.
34:28 La participation aux diverses manifestations
34:30 et actions proposées,
34:32 lettres aux députés, Semaine bleue, CCAS et d'autres.
34:36 La réalisation d'un guide des aides aux personnes âgées.
34:39 Notre participation importante
34:44 dans les manifestations contre la réforme des retraites,
34:47 tant au niveau national que départemental,
34:50 et de la motivation de nos adhérents,
34:52 dont 25 % s'impliquent dans le fonctionnement
34:55 des activités de notre UTR.
34:58 Sur le plan revendicatif,
35:01 concernant les positions sur la réforme des retraites,
35:03 nous partageons les revendications confédérales
35:06 et approuvons, comme l'UCR,
35:08 que le minimum retraite à 1 200 euros est un leurre.
35:12 Mais il reste encore des revendications à mener
35:14 comme la suppression du 1 % de cotisations santé
35:18 prélevées sur les retraites complémentaires
35:19 secteur privé et IRCANTEC, d'autres l'ont déjà dit,
35:23 le tiers payant insuffisamment pris en charge.
35:26 Rappelons que la généralisation du tiers payant
35:29 avait été pensée non seulement comme une mesure sociale,
35:33 mais aussi comme un levier de réculation
35:35 de notre système santé,
35:37 notamment éviter les dépassements d'honoraires des praticiens.
35:41 L'accès à la santé et la lutte contre les déserts médicaux,
35:45 qui doivent être un fait et un droit pour tous,
35:48 rappel du Congrès de Metz et de Bordeaux.
35:51 Ce sont des mesures d'équité que nous souhaitons.
35:54 Sur le développement, avec 17 millions de retraités,
35:58 nous avons un vrai challenge, un vrai défi.
36:02 Ayons tant que faire se peut
36:03 une politique de syndicalisation ambitieuse
36:06 et développons une stratégie de conquête
36:08 sans nous limiter au seul transfert des adhérents salariés,
36:11 dont une bonne partie ne rejoint pas les UTR.
36:14 Nous en parlons souvent.
36:16 Développons une vraie stratégie de conquête et reconquête
36:20 en valorisant nos produits existants,
36:22 comme la complémentaire santé,
36:24 que nous ne mettons pas assez en exergue,
36:26 en ce moment un peu compliquée,
36:27 en améliorant notre communication
36:30 avec les syndicats de salariés
36:33 et en les incitant à bien effectuer les transferts
36:36 lors des départs en retraite,
36:38 en valorisant les formations comme adhérents CFDT
36:41 bientôt en retraite
36:42 et ainsi démontrer l'utilité des retraités syndiqués.
36:46 Nous demandons à l'UCR d'intervenir sur le sujet
36:49 auprès de toutes les fédérations, avec ou sans UFR.
36:54 Nous revendiquons une évolution des outils Opéra et Gazelle,
36:58 notamment sur les données adaptées à nos besoins.
37:01 En effet, l'outil était initialement pensé
37:03 pour les syndicats de salariés,
37:05 ceci afin de faciliter le travail administratif
37:09 demandé aux UTR.
37:10 En effet, le temps consacré par les responsables et les militants
37:14 ne doit pas être essentiellement de faire de l'administration,
37:17 mais plutôt de développer la stratégie de syndicalisation
37:20 et les outils de développement.
37:22 Sur la structuration, nous savons tous
37:25 que les adhérents sont organisés et accueillis dans les UTR,
37:29 qui ont compétence sur leur département de résidence.
37:32 -Il te reste une minute. -D'accord.
37:34 Mais toutes les UTR ne respectent pas cette règle.
37:38 L'UTR 77 attire l'attention du Congrès et de l'UCR
37:41 pour que les initiatives soient prises
37:43 afin de remédier à ce dysfonctionnement.
37:46 Les adhérents doivent être dans les UTR
37:48 qui correspondent à leur département de résidence.
37:50 Nous travaillerons mieux.
37:52 Tout comme il est important de résoudre la situation
37:54 de l'UTR nationale des retraités, Air France.
37:57 Enfin, pour conclure notre intervention,
38:00 nous avons une requête sur la gestion
38:02 des 1 172 amendements du Congrès déposés par les 64 UTR.
38:07 S'agissant d'un congrès d'UTR,
38:08 il aurait été judicieux et surtout plus transparent
38:11 que chacune des 95 UTR reçoive l'ensemble des amendements.
38:15 En effet, d'une part, c'est un partage de réflexion,
38:18 et d'autre part, cela permet de pouvoir comprendre
38:20 quel est le raisonnement UTR sur les rappels.
38:24 L'UTR de Seine-et-Marne votera favorablement
38:26 pour le rapport d'activité,
38:28 et nous vous souhaitons une bonne continuation de congrès.
38:31 (Applaudissements)
38:33 Merci pour votre écoute.
38:35 -Bien.
38:36 Donc, nous allons prendre une pause de 30 minutes.
38:43 Attention, attendez, ne vous précipitez pas.
38:47 La reprise des travaux est à 16h45 précise.
38:53 Il nous reste encore quelques interventions,
38:56 et si on est discipliné et rigoureux,
39:01 on risque de pouvoir faire toutes les interventions.
39:05 Sinon, il y en a qui passeront devant la glace.
39:09 Donc, je vous donne rendez-vous à 16h45,
39:15 et ce sera pour un hommage à nos chers disparus.
39:18 -C'est les Arleves ?
39:20 C'est mieux comme ça ?
39:22 (Rires)
39:23 [Bruits de la foule]