Logistique, ecommerce, tri des déchets et lutte contre les discriminations dans les IA au programme de ce Territoire Eco #7

  • l’année dernière
Pour son septième numéro, Territoire Eco s’attaque au sujet de la livraison du dernier kilomètre. Acheter sur Internet est devenu un réflexe pour de nombreux Français qui ignorent souvent tout de la logistique nécessaire pour recevoir en temps et en heure leur commande. Un sujet que connaît bien Gaëlle Dauger, directrice générale d’Easypara, le site Internet de parapharmacie azuréen qui gère 650.000 colis par an.

Après le Journal de l’Eco qui passe en revue l’actualité économique marquante du mois d’octobre, la séquence En Coulisse vous fera faire la connaissance de Rob’Inn, un robot chargé de valoriser les déchets issus du bois d’ameublement sur la plateforme de tri de Veolia à Villeneuve-Loubet.

Lors du Pitch, dernière séquence de l’émission, l’anthropologue et entrepreneure Daphné Marnat montrera combien la solution développée à Sophia Antipolis au sein de sa startup Unbias permet de lutter contre le sexisme, les idées reçues et autres discriminations présentes dans les intelligences artificielles.

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00:00 [Musique]
00:12 Bonjour et bienvenue dans ce studio vidéo du groupe Nice Matin pour cette septième édition de notre émission Territoire Éco.
00:18 Territoire Éco, vous le savez, c'est chaque mois une émission dédiée à l'écosystème azuréen en partenariat avec l'UPE06 et nos confrères de la Tribune Côte d'Azur.
00:26 Comme chaque mois, j'ai le plaisir d'être accompagné par Karine Wenger, chef du service économie du groupe Nice Matin,
00:31 et par Isabelle Ozias, notre consoeur et rédactrice en chef de la Tribune Côte d'Azur. Bonjour à toutes les deux.
00:36 Pour débuter ce numéro 7 de Territoire Éco, vous le savez, c'est la tradition, nous commençons par la grande interview.
00:42 [Musique]
00:49 En 2023, le e-commerce représente en France près d'un milliard de colis par an.
00:54 Un nombre impressionnant de paquets qui, tous les jours, partent en camion des entrepôts pour être livrés le plus vite possible à leur destinataire.
01:01 Cela sous-entend malheureusement quelques contraintes, notamment des émissions de CO2 dues à ce transport,
01:06 mais également une consommation des emballages en carton, sans compter les nombreux retours d'articles défectueux ou invendus.
01:13 D'un point de vue environnemental, le e-commerce peut mieux faire.
01:16 Pour parler de ce sujet, nous recevons sur ce plateau Gaëlle Dauger. Bonjour Gaëlle.
01:20 Bonjour.
01:21 Vous êtes la directrice générale d'Easypara, le site de parapharmacies 100% azuréen, qui génère le plus gros trafic en France.
01:28 Vous avez géré, je crois, plus de 650 000 colis en 2022.
01:32 Et vous êtes également la trésorière du club E-commerce 06 et Monaco.
01:37 On va peut-être commencer par le commencement. Présentez-nous un petit peu rapidement.
01:40 Qu'est-ce que Easypara exactement ? À quoi vous servez ? Qu'est-ce que vous faites ?
01:45 Easypara.fr vient des leaders de la parapharmacie en France et on distribue des produits de parapharmacie, des compléments alimentaires, des produits vétérinaires.
01:54 On a aussi des produits professionnels de coiffure. On a même un salon de coiffure physique à Nice.
01:59 C'est 30 000 marques, 30 000 produits, 1 000 marques, 60 collaborateurs. Et effectivement, l'année dernière, plus de 650 000 colis expédiés.
02:09 Date de création de l'entreprise ? 2007.
02:11 2007. Karine, Isabelle, c'était à vous.
02:14 Gaëlle, vous connaissez bien les problèmes de logistique puisque Easypara, le site dont vous êtes la directrice générale, est le plus important en France en termes de trafic naturel.
02:23 Alors, quel est selon vous le problème numéro 1 du e-commerce ?
02:27 Alors, il y a beaucoup de choses, mais je dirais que la plus grosse difficulté, c'est vraiment le transport.
02:33 Parce que vous maîtrisez votre chaîne de valeur jusqu'à ce que vous remettiez votre colis au transporteur.
02:39 Et donc, la difficulté, c'est que le client, il veut sa commande. Mais à partir du moment où il y a un problème, quand tout se passe bien, tout le monde est content.
02:47 Mais s'il y a un problème, ça veut dire que le colis a été retardé, il a été mis dans un autre point relais, il n'a pas été livré à la bonne adresse, il a été jeté par-dessus le portail, etc.
02:55 En fait, le client, il vous incrimine, vous. Mais finalement, vous n'y pouvez pas grand-chose.
03:02 Et quand on regarde les avis sur le site d'Easypara, 99% des avis où les gens ne sont pas contents, c'est un problème de transport.
03:11 Est-ce que dans le même esprit, quand on est comme ça tributaire de la livraison, est-ce que le fait de livrer plus vert, c'est aussi une préoccupation ?
03:22 Alors, oui, c'est une préoccupation. En tant que e-commerçant, on expédie, vous l'aviez dit, beaucoup de colis.
03:28 Donc, on se doit de faire attention. Donc, Easypara, on est engagé dans une démarche RSE sur plein de niveaux.
03:34 Et au niveau du transport, c'est un peu utopique, ce transport vert, parce qu'aujourd'hui, le consommateur, il veut un transport vert, mais il veut aussi sa commande demain.
03:44 Et on ne va pas se mentir, un transport vert en électrique ou à vélo, on est à plus de 1 000 km de Paris quand on est à Nice, votre commande, elle n'arrivera pas demain.
03:54 Donc, en fait, il faut trouver le juste milieu. Donc, les transporteurs font des efforts, etc. Mais on ne peut pas tout avoir.
04:01 C'est-à-dire que je ne peux pas avoir un transport vert, je ne peux pas avoir ma commande demain. Ça, ce n'est pas possible.
04:05 Est-ce que c'est quand même quelque chose qui rentre dans les mœurs du côté des transporteurs avec qui vous travaillez ?
04:09 Alors, des transporteurs, je pense que oui, ils font des efforts forts sur leur empreinte carbone. On le voit. Il y en a plein qui utilisent de l'électrique.
04:18 Il y a moins de transport aérien. On essaie de faire plus de routiers, etc. Mais je pense qu'il y a un vrai décalage entre l'attente du consommateur et la réalité.
04:28 Encore une fois, on ne peut pas avoir sa commande demain en transport vert, 100 % vert. Ça n'existe pas. Ce n'est pas de monotopique.
04:35 D'autant que le consommateur est peut-être assez mal habitué avec des géants du commerce tels qu'Amazon qui proposent la livraison parfois d'un jour au lendemain même ou le dimanche jusqu'à 22h.
04:45 Et justement, ils parlent de la livraison gratuite. Est-ce qu'elle est vraiment gratuite ? Et vous, comment vous arrivez à gérer ça ?
04:52 Et surtout, quand on pense à l'augmentation des prix des matières premières comme le carton qui a vraiment flambé ces derniers mois.
04:59 Alors, je pense que les produits sont plus chers. Il y a du service sur Amazon. C'est ce qu'on achète.
05:07 Je donne un exemple. J'ai regardé avant de venir pour être sûre de ne pas me dire de bêtises. Par exemple, une créaline en lot de 2 vendue 27,90€ sur Amazon, c'est vendu 19,90€ chez nous.
05:18 Donc, vous l'achetez plus cher, mais effectivement, dedans, vous avez votre transport pour lequel vous aurez demain, vous serez peut-être livré à 22h et vous avez votre emballage.
05:27 Donc, les géants, ils vendent aussi plus cher. C'est-à-dire que le transport n'est jamais gratuit. Ça n'existe pas. Il faut bien trouver la commission quelque part.
05:37 Et vous, justement, comment gérer ?
05:39 Nous, on ne vend pas au même prix, mais du coup, on a un franc-côte-port qui est plus élevé qu'Amazon. Amazon, c'est déjà le premier produit sur…
05:46 Alors, ce n'est pas que nous. Tous les distributeurs font la même chose que nous. On a un franc-côte-port qui est plus élevé, mais on peut aussi avoir à la commande demain.
05:53 Mais il faut mettre un petit peu plus de produits dans votre panier.
05:55 Et comment vous gérez aussi l'augmentation des matières premières comme le carton ?
06:00 Malheureusement, comme tout, l'augmentation des matières preneures, on est obligé de l'impacter sur…
06:06 Elle se répercute chez le client.
06:07 Bien sûr. Il n'y a pas le choix. C'est pour tout pareil.
06:10 Vous margez un peu moins ou vous répercutez tout ?
06:12 Alors déjà, on est… On a une politique de prix assez bas. Donc, renier sur notre marge, ça serait très compliqué.
06:21 Et puis, il y a l'augmentation des tarifs. Au 1er janvier arrive… Au 1er mars arrive les augmentations de tarifs.
06:26 Et quand vous avez un produit qui augmente de 15 %, il est impossible pour un distributeur de prendre à sa charge cette marge. C'est impossible.
06:34 C'est sur toutes les gammes de produits ou il y a des produits qui ont subi vraiment une grosse inflation et d'autres un peu moins ?
06:40 En 2023, tous les produits ont beaucoup augmenté. Et puis, il y a eu énormément de ruptures, que ce soit sur les contenants, les bouchons. Il y a eu énormément de problématiques cette année.
06:50 On va revenir à la problématique transport avec celle du dernier kilomètre. Comment vous, vous le gérez ? Est-ce que c'est vous qui le gérez ? Est-ce que c'est les transporteurs à qui vous confiez vos colis ?
07:01 Alors ça, c'est encore quelque chose dont le consommateur n'a absolument pas conscience. C'est-à-dire que nous, on traite avec des transporteurs.
07:08 Et en local, ce sont des transporteurs locaux qui gèrent ça. Donc, ils sous-traitent le dernier kilomètre.
07:13 Et les difficultés, justement, c'est ce que je disais, c'est qu'en fonction du sérieux ou pas de cette agence locale, vous avez un colis, par exemple, pour un transporteur qui livre normalement à domicile.
07:26 S'ils sont sur le dernier kilomètre, l'agence qui a été prise, ils ne sont pas très regardants. Ils ont un taux de mise en relais de 70 %, alors que c'est censé être de la livraison à domicile.
07:38 Qui trinque ? C'est le consommateur. Et c'est ma responsabilité de l'entreprise, alors que finalement, on n'y peut pas grand-chose.
07:46 Pourquoi, dès lors, ne pas contractualiser vous-même et en direct un prestataire pour le dernier kilomètre ?
07:50 Vous pourriez très bien avoir un transporteur qui amène sur une plateforme et ensuite un autre transporteur avec qui vous gérez. Vous traitez vous directement sur le dernier kilomètre. C'est pas possible, ça ?
07:58 C'est ingérable. Il y a beaucoup trop d'acteurs locaux. Vous imaginez, on livre en France, mais pas que. Aussi à l'international, c'est impossible de faire ça.
08:05 La vente à lignes a explosé durant l'épidémie de Covid. Est-ce que vous pourriez nous dire quelles sont aujourd'hui les grandes tendances du e-commerce ?
08:15 Vous en avez un peu parlé. Aujourd'hui, on a un monde économique qui est compliqué. Donc on voit aujourd'hui dans le comportement du consommateur, il n'a jamais été aussi attentif aux promotions.
08:28 Le prix, ça a toujours été un prérequis sur Internet. Mais là aujourd'hui, on voit bien, par exemple, ce mois-ci, les gens attendent Black Friday. Ils attendent vraiment le lot. Ils sont très attentifs.
08:39 Puis on voit les comportements. Au mois de septembre, les gens étaient très focalisés. La rentrée, les activités sportives, etc. On a eu un début octobre assez correct.
08:47 Mais là, on voit de manière générale, on a discuté avec d'autres e-commerceurs via le club e-commerce, et ils ont un peu la même problématique que nous.
08:53 Donc sans cesse, vous remettre en question ?
08:55 C'est le propre e-commerce. Je dis très souvent que le e-commerce, c'est un puissantiage qui est vrai aujourd'hui, ne le sera pas forcément demain.
09:01 Justement, pour se remettre en question, comment vous démarquez-vous chez Easypara ?
09:06 Chez Easypara, on fait de la santé, de la beauté, du bien-être. Ce qu'on souhaite, c'est apporter le plus de conseils possibles à nos consommateurs.
09:15 On a notamment un outil d'IA qui permet de faire, via une photo, d'identifier une routine qu'il faudrait vous proposer.
09:27 C'est vraiment toujours apporter du service parce que finalement, on ne se voit pas, on est digitalisés.
09:32 Donc, c'est de créer une relation avec nos consommateurs, notamment par exemple sur les réseaux sociaux, ou via l'e-mailing, ou via notre site sur différents supports.
09:40 C'est la même clientèle sur le volet Internet qu'en boutique ?
09:45 Oui, je crois qu'aujourd'hui, il faut arrêter de se dire qu'il y a une opposition entre les deux.
09:50 Aujourd'hui, ça dépend de ce que vous faites dans une journée.
09:52 Aujourd'hui, le consommateur en fait en fonction de son besoin. Est-ce que c'est un besoin immédiat ? Est-ce que c'est un peu plus long ?
09:57 En fonction de où est-ce qu'il est, où se situe la conversation qu'il a.
10:01 C'est un parcours qu'un consommateur peut acheter aujourd'hui en boutique, demain sur Internet, et continuer comme ça.
10:07 On voit de plus en plus les entreprises qui avant, qui ont un site Internet et une boutique, qui avaient des cartes fidélité dissociées.
10:14 Maintenant, ça n'existe plus.
10:17 Vous disiez tout à l'heure que vous étudiez l'intelligence artificielle pour proposer de nouveaux services.
10:22 C'est un outil que vous développez en interne, ou vous passez par un autre en externe pour le proposer ?
10:30 On s'est associés à une grande marque de cosmétiques pour le proposer.
10:33 De distributeur, vous ajoutez une nouvelle corde à votre arc en proposant désormais ou bientôt une gamme de compléments alimentaires.
10:43 Vous pouvez nous en dire un peu plus ?
10:44 Oui, effectivement. C'est une avant-première. Ça sort bientôt. Ce sera la marque Parakea.
10:48 Ça vient du fait qu'on est très axés sur la santé, vraiment le conseil.
10:53 L'idée, c'était d'apporter, vraiment comme on a un peu de crédit, d'apporter à nos consommateurs un produit qui est bien choisi.
10:59 Ce sont des produits qui sont naturels et bio. Pour l'instant, il y a 60 références qui vont apparaître.
11:05 C'est une fabrication française. C'est un circuit court qui est fabriqué dans le Vercors.
11:10 Ce sont des produits qui sont recyclables.
11:12 C'était vraiment l'idée d'apporter toujours ce soin, ce conseil qu'on aime prodiguer à nos clients.
11:18 Ce choix des compléments alimentaires, c'est parce que vous êtes sur la Côte d'Azur.
11:22 On sait qu'il y a l'idée de cluster sur la métropole.
11:27 Les compléments alimentaires, c'est de se dire qu'aujourd'hui, on est sur ce soin intérieur-extérieur.
11:33 On voit beaucoup d'autres modèles, le modèle américain qui a un système de santé différent d'une autre.
11:39 On n'est pas sur comment je fais pour me soigner. On est sur comment je fais pour être en bonne santé.
11:44 On voit avec l'effet du Covid où les gens se sont jetés sur les compléments alimentaires.
11:49 Aujourd'hui, il y a vraiment cette appétence.
11:51 Aujourd'hui, c'était d'apporter, de continuer à appuyer cette démarche de nos clients.
11:57 C'est bien de se soigner extérieur, mais il faut aussi se soigner intérieur.
12:00 On voit de plus en plus de produits qui sont déremboursés.
12:02 On est venu avec le Covid à dire que je dois être en forme pour ne pas tomber malade.
12:07 D'autres pistes de développement ?
12:09 On l'a dit, l'e-commerce, on ne s'arrête jamais.
12:12 Il y a des pistes de développement, on en a tout le temps.
12:14 Là, on vient de lancer les podcasts.
12:17 Ça s'appelle "Consultes". C'est d'accompagner les modes du quotidien.
12:22 Ce n'est pas toujours très glamour, parce que parfois, c'est compliqué de verbaliser des choses.
12:27 On va traiter de thématiques peu glamour.
12:30 Ça va être la mauvaise haleine, les dysfonctionnements érectiles, les ballonnements.
12:35 C'est aussi des attentes des consommateurs.
12:38 On voit les volumes de recherche qui sont très élevés.
12:40 L'idée, c'est aussi d'apporter une réponse sur ces sujets-là.
12:43 Vous faites combien de chiffres d'affaires annuels ?
12:45 L'année dernière, on a fait 42 millions d'euros de chiffres d'affaires.
12:48 Et vous employez combien de personnes ?
12:50 On a 60 personnes. Merveilleux collaborateurs.
12:52 On n'en doute pas.
12:54 Pour terminer, une question de sémantique.
12:56 Une jolie société que vous venez de nous présenter,
12:58 mais qui a pris un risque il y a un an en raccourcissant son nom de départ,
13:01 qui était Easypara Pharmacie.
13:03 Vous êtes devenue Easypara.fr.
13:05 Exactement.
13:06 Quel est le retour que vous faites de ce changement de nom ?
13:09 Je suis contente d'en parler aujourd'hui, et pas à l'époque.
13:13 Effectivement, on a fait deux choses à ce moment-là.
13:15 On a changé de nom et on a changé de plateforme.
13:18 Google n'aime pas trop ça.
13:21 Aujourd'hui, c'est Google qui régit notre référencement,
13:24 qu'il soit naturel ou payant.
13:25 On s'est retrouvés dans les méandres d'Internet.
13:28 Il a fallu faire en sorte d'avoir les bons scénarios techniques
13:35 pour retrouver devant de la page.
13:38 Et c'est chose faite.
13:39 On est plutôt aujourd'hui très contents.
13:40 Après, on a changé de nom parce que Easypara Pharmacia International,
13:42 ça n'existe pas.
13:44 Et comme on est positionnés en Italie, en Espagne,
13:46 le PH, ça n'existe pas.
13:49 L'identité internationale.
13:50 Exactement, l'identité internationale.
13:51 Et sur les réseaux sociaux, c'était trop long.
13:53 Donc, en fait, on s'appelait déjà Easypara.
13:55 Et puis, on n'a pas vraiment perdu trop de notre identité.
13:58 Para, je pense que c'est clair à peu près pour tout le monde.
14:02 En effet.
14:03 Merci beaucoup, Gaëlle Dauger, d'être venue sur le plateau.
14:06 Restez avec nous si vous le souhaitez.
14:07 Nous allons passer maintenant à notre rubrique suivante mensuelle
14:10 qui présente la vie des entreprises et de l'actualité économique.
14:12 Vous pourrez intervenir si vous le souhaitez,
14:14 en fonction des informations que nous donneront Isabelle et Karine.
14:17 Je place maintenant au journal de l'éco.
14:18 Alors, Karine, Isabelle, comme tous les mois,
14:27 vous nous présentez un peu ce qui a fait l'actualité
14:29 des dernières semaines de l'écosystème azuréen.
14:33 Et on commence avec la vie des entreprises.
14:35 Et on va commencer par un succès, celui d'IBT.
14:37 Ça a été le premier salon 100% industriel
14:40 avec toutes les filières de l'industrie azuréenne rassemblées.
14:43 Pour la première fois, métallurgie, chimie, BTP, parfumerie.
14:47 Donc, ça vous constrainait aussi.
14:49 Et enfin, numérique, la première édition, ce 12 octobre,
14:52 qui s'est déroulé à l'Alliance Riviera,
14:54 a rassemblé près de 4000 visiteurs.
14:57 Et ce n'est pas si mal pour un galop d'essais.
14:59 Une deuxième édition est déjà dans les starting blocks
15:02 avec nos industriels réunis.
15:05 2 millions d'euros, c'est la somme levée par Freg
15:09 auprès de Ixo Private Equity.
15:11 Alors, c'est la spécialiste des solutions de gestion en eau pluviale.
15:16 Elle est basée à Sofia Antipolis et elle fêtera ses 10 ans l'année prochaine.
15:19 Et elle poursuit donc, grâce à cette levée, sa politique d'innovation.
15:23 Elle annonce, grâce à ce nouvel apport, un plan de croissance très ambitieux
15:27 avec un objectif d'épasser les 10 millions de chiffres d'affaires dès 2026.
15:32 Et on va rester dans la tech.
15:34 Cet automne, on a fêté partout en France les 10 ans de la French Tech.
15:37 Ça a été l'occasion pour la team azuréenne de compter ses troupes.
15:41 350 start-up adhérentes via les 4 associations piliers
15:46 de la French Tech d'Azur, New Start-up, Télécom Valley, Canizop
15:51 et le Club des Entrepreneurs de Grâce.
15:53 L'ambition perdure, les présidents, eux, changent.
15:56 On attend dans les prochains jours l'élection des nouveaux patrons
15:59 de la tech azuréenne et en coulisses,
16:01 on murmure qu'on attendrait plutôt des patronnes.
16:04 Ah, ça c'est une bonne nouvelle.
16:07 On reste dans la dermatologie avec Cutis Innovation.
16:10 C'est une biotech spécialisée dans la médecine régénérative de la peau.
16:14 Cette filiale de la Suisse, Cutis AG, a eu le jour il y a 2 ans sur la côte d'Azur,
16:21 plus précisément au bioparc de Sofia Antipolis.
16:23 Parce qu'elle y a trouvé un écosystème dynamique qui répond à ses besoins
16:28 et avec qui elle a noué des collaborations,
16:31 alors que ce soit avec le CHU de Nice,
16:33 où travaille l'un des spécialistes mondiaux de la repigmentation,
16:37 ou avec des entreprises locales.
16:38 On peut citer notamment le laboratoire IPSA,
16:41 dont on avait parlé la dernière fois avec le sponsor de l'équipe de rubis des Tonga,
16:48 ou encore l'entreprise helvético-israélienne Space Pharma.
16:52 Cutis Innovation a profité de ces laboratoires spatiaux miniaturisés
16:57 pour observer les effets de l'espace sur les cellules de la peau
17:00 et les résultats pourraient ouvrir de nouvelles voies dans la cicatrisation et le vieillissement cutané.
17:06 Bien, bien, on reste à Sofia.
17:08 On reste à Sofia, on change un petit peu de secteur avec Videtix,
17:10 qui décidément a le vent en poupe.
17:12 Ces dernières semaines, la spécialiste de l'analyse vidéo passée à la moulinette de l'intelligence artificielle
17:17 est revenue la semaine dernière d'une mission en Côte d'Ivoire avec une excellente nouvelle.
17:23 Devant l'intérêt suscité par sa techno, une filiale Videtix West Africa est désormais envisagée.
17:31 Une autre bonne nouvelle pour la Sophie Politaine,
17:33 Videtix a été sélectionnée pour représenter la Côte d'Azur au French Tech Rise.
17:38 C'est un gros concours d'innovation à Paris.
17:41 Elle récompense les innovations les plus tendances et surtout pour l'équipe d'Alan Fairback,
17:48 c'est un voyage à la capitale dans une impressionnante galaxie d'investisseurs.
17:53 De quoi étoffer son réseau de potentiels financeurs.
17:56 Et c'est le timing parfait pour Videtix.
17:59 Qui est Bob Carina ?
18:01 Bob, il faut surtout penser à Bob parce que c'est la boussole des boss,
18:05 plus particulièrement des femmes dirigeantes.
18:08 Bob est un site internet gratuit lancé à l'occasion d'Octobre Rose par le Medef Sud,
18:13 l'AG2R et la Ligue contre le cancer.
18:16 Il s'adresse aux chefs-feux d'entreprises atteintes d'un cancer du sein.
18:20 Pourquoi ? Parce qu'elles sont victimes d'une double peine.
18:23 Elles doivent à la fois gérer leur maladie et aussi leur entreprise.
18:27 Donc Bob se veut une boussole qui guide les dirigeantes tout au long de leur parcours de soins.
18:33 Pardon Christian.
18:36 De Solarkloss on connaissait les voiles habillées de panneaux photovoltaïques souples
18:41 pour assurer l'autosuffisance énergétique en mer.
18:44 La mandolossienne réfléchit aujourd'hui à une application sur les façades d'immeubles
18:49 via le même procédé, donc toujours tout en souplesse.
18:52 Solarkloss s'était déjà illustré hors secteur maritime
18:55 en équipant notamment des camions blindés sous marque Volvo Trucks.
19:00 Une déclinaison immobilière lui ouvrirait en grand les portes d'un marché quasi infini.
19:06 On reste dans l'énergie solaire.
19:08 Avec TSE. Alors TSE c'est la chronique de Third Step Energy.
19:12 C'est la sophie politaine qui avait réalisé une méga levée de 130 millions d'euros en début d'année.
19:17 Elle annonce désormais la signature de deux nouveaux contrats
19:21 pour l'installation et l'exploitation de centrales solaires.
19:23 L'un se trouve en Haute-Marne et la seconde dans la Manche.
19:27 Des départements où il n'y a pas beaucoup de soleil mais c'est très bien quand même.
19:30 Mais ça fonctionne bien.
19:31 Pour cela on va revenir chez nous du côté de Montsartout
19:35 Le projet était en gestation depuis trois ans et s'est concrétisé par le dépôt d'un permis de construire.
19:40 Tôt récent, Argila, l'hôtel d'entreprise copiloté par la communauté d'agglomération du Pays de Grâce,
19:45 la mairie de Montsartout et la CCI Nice Côte d'Azur,
19:48 devrait sortir de terre au deuxième trimestre 2026
19:52 sur l'un des derniers terrains disponibles sur cette zone de l'Argila à Montsartout.
19:56 Le projet est estimé à 15 millions d'euros.
19:58 Il proposera 7000 m² de bureaux et d'ateliers.
20:02 Il sera destiné à l'accueil et à l'hébergement de jeunes sociétés
20:07 que ce soit dans le tertiaire, dans l'artisanat ou dans le semi-industriel.
20:12 Beau projet.
20:13 Très beau projet.
20:14 Hazard du calendrier mais l'Inde est à l'honneur avec deux entreprises azuriennes qui lui font les yeux doux.
20:19 Alors elles n'ont rien à voir entre elles les deux entreprises.
20:22 Mais la première est Argeville, la spécialiste moujinoise des parfums, arômes et ingrédients naturels
20:27 qui vient d'ouvrir un centre à Mumbai.
20:29 Et la seconde n'est rien d'autre que le laboratoire de santé animale de Kharos, Virbhakh,
20:34 qui vient de signer un accord pour faire l'acquisition de l'indien Globion,
20:37 j'espère bien prononcer, mais c'est l'expert des vaccins pour les volailles.
20:41 Cette transaction renforce la position de Virbhakh en tant que leader du marché de la santé animale en Inde.
20:46 S'il en était besoin que nos entreprises s'exportent bien.
20:50 Isabelle, Ademouss.
20:51 La traduction n'est pas super facile.
20:53 Ademouss, nouveau directeur de la Banque de France.
20:56 La fumée blanche du côté de Félix Faure, le siège de l'institution.
20:59 Christian Delhomme, en poste depuis 4 ans, a été promis la direction régionale Centre Val-de-Loire.
21:04 Et dans les Alpes-Maritimes, c'est Philippe Billard qui lui succède.
21:08 A noter qu'il y a eu aussi un changement côté direction PACA avec l'arrivée de Denis Loretout.
21:14 Et on a tous besoin d'un petit coup de boost.
21:17 En l'occurrence, celui du fonds porté par l'Union pour l'entreprise des Alpes-Maritimes.
21:23 Boost, le fonds territorial, vise à aider les entreprises dont le chiffre d'affaires se situe entre 1 et 6 millions d'euros.
21:30 L'idée est de les mener sur 5 ans à tripler leur chiffre d'affaires
21:33 en les accompagnant par des opérations de croissance externe avec des tickets compris entre 300 000 et 1 million d'euros.
21:39 Géré par le fonds d'investissement Capital Marseillais Connect Pro,
21:43 Boost a déjà levé 10 millions d'euros auprès d'acteurs bancaires et privés.
21:46 On a déjà mis au pot la Banque Populaire Méditerranée, la Caisse d'Épargne Côte d'Azur,
21:50 le Crédit Agricole, le Provence-Alpes Côte d'Azur, mais aussi des entreprises telles que Transcan,
21:55 que vous connaissez bien Gaël, ou encore Anicourtade.
21:58 Et si vous nous parliez, Carine, maintenant du rachat du mois ?
22:01 Le rachat du mois, ça bouge du côté de Polygone Riviera à Cannes-sur-Mer, propriété d'Unibail Rodamco-Wedsfield.
22:07 Le centre commercial vient d'être racheté par frais pour la somme de 272,3 millions d'euros acte en main.
22:14 Alors Polygone Riviera, c'est un centre commercial de plein air avec 77 000 m²,
22:19 qui dispose d'une offre de plus de 130 enseignes avec des locomotives comme Zara, Plymark, Grandfrais ou encore Lafnac.
22:26 Le site a accueilli plus de 6 millions de visiteurs l'année dernière.
22:30 Nous passons maintenant à vos coups de cœur du mois. Isabelle, le coup de cœur, c'est quoi ?
22:34 Un coup de cœur pour Evolutive Agronomie. Ce sont trois chercheurs de l'INRAE,
22:38 c'est l'Institut National de Recherche Agronomique, qui ont monté leur boîte après un terrible constat,
22:44 tenez-vous bien, un petit verre de 1 mm qui coûte chaque année 13 milliards d'euros à la communauté des agriculteurs européens.
22:51 C'est beaucoup. La recherche sophie-politaine contre-attaque avec son super acarien.
22:56 Même gabarit, mais un petit handicap côté reproduction. L'acarien, il semble-t-il, est un peu mou dans sa libido.
23:02 Alors, Evolutive Agronomie propose le premier projet de ferme d'élevage pour acariens,
23:08 prédateurs de mini-vers sans ajout de pesticides. On appelle ça le biocontrôle.
23:13 Et c'est à Sofia que ça se passe, où depuis plus de 50 ans, on continue à croire aux vertus de la fertilisation croisée.
23:19 Jusqu'où va se nicher l'économie ? Karine, le coup de cœur de la rédaction de Nice Matin, c'est quoi ?
23:24 On ne parlera pas de libido de mon côté. On va parler d'une jeune femme passionnée qui s'appelle Louise Guémard,
23:29 qui revit l'engagement et la monétisation dans l'industrie musicale, avec sa plateforme qui s'appelle Wonderplace.
23:35 C'est un endroit merveilleux. Dans l'industrie musicale, la concurrence est rude. Il est difficile de percer,
23:40 parce que rien que sur Spotify, il y a plus de 60 000 nouveaux morceaux par jour.
23:45 Wonderplace s'appuie sur la blockchain et les NFT pour permettre aux artistes d'améliorer leur visibilité,
23:51 de fidéliser leur fanbase et d'avoir des revenus complémentaires.
23:56 C'est vrai que les utilisateurs de la plateforme peuvent participer à la carrière de leurs artistes chouchous
24:02 en achetant, en collectionnant ou en échangeant ce qu'on appelle les NFT, des souvenirs numériques qui sont extraits de leurs vidéos.
24:09 Parfait. Merci beaucoup, mesdames, pour ce journal de l'écho. Merci beaucoup, Gaëlle Daugé, d'être avec nous.
24:13 J'espère que vous avez appris plein de choses. Énormément.
24:16 Voilà. Écoutez, vous êtes la bienvenue quand vous le souhaitez. Et nous passons à notre rubrique suivante, en coulisses.
24:22 Comme chaque mois, nous vous emmenons maintenant dans les coulisses d'une de nos belles et grandes entreprises azuréennes.
24:27 Et cette fois, Karine, nous allons parler de déchets et d'innovation.
24:30 Oui, nous allons partir à la plateforme de tri et de valorisation de déchets de Veolia à Villeneuve-Loubet.
24:36 Si on en parle, c'est parce qu'elle utilise depuis deux ans un robot qui est unique dans le département
24:41 et qui permet de valoriser jusqu'à 95 % des déchets issus du poids d'ameublement.
24:46 Alors, on regarde tous le reportage réalisé par Franck Fernandez à Villeneuve-Loubet dans les locaux de Veolia.
24:51 La spécificité du centre de tri de Villeneuve-Loubet, c'est la mise en place d'une solution de tri qu'on appelle Robyn.
24:57 Une solution robotisée et une solution performante.
25:01 Nous sommes ici sur le centre de tri Veolia de Villeneuve-Loubet.
25:10 C'est un centre de tri qui, chaque année, réceptionne et tri 110 000 tonnes de déchets,
25:16 donc sur 2,5 hectares, avec 25 employés.
25:19 Nous réceptionnons chaque année différentes typologies de déchets, à la fois de la biomasse, des déchets verts,
25:26 des déchets issus des déchets tri, des déchets électroniques et d'électricité, et également des déchets d'ameublement.
25:32 Et la spécificité du site de Villeneuve-Loubet, c'est qu'il y a des déchets qui sont très différents.
25:37 Et la spécificité du site de Villeneuve-Loubet, c'est que nous avons développé une innovation
25:43 pour traiter ces déchets d'ameublement issus du territoire azuréen.
25:47 Cette solution s'appelle Robyn. Robyn, ça veut dire robot et innovation.
25:52 Donc on se trouve ici dans la cabine de tri Robyn. Donc on voit la zone de réception.
26:01 Donc la pelle sur ce périmètre, elle fait toute la partie pré-tri. On retire toute la fraction de déchets volumineux
26:08 qui n'a pas nécessité de monter sur la chaîne de tri. Ensuite, on a une fraction de bois qu'on va pouvoir charger sur le convoyeur.
26:15 Ce convoyeur amène le déchet jusqu'à la zone Robyn, où Nader va pouvoir prendre la main, notre opérateur,
26:23 pour stopper ce qui va permettre à la machine de pouvoir prendre une photo en trois dimensions,
26:28 qui va être reportée sur le pupitre et à partir de là, il va pouvoir désigner les indésirables qu'il souhaite retirer.
26:35 Et là, le robot se saisit de l'objet qui a été désigné par Nader et relâche le déchet dans la goulotte concernée,
26:44 à savoir que nous avons le refus, le plastique, les métaux et le reste des rembourrés.
26:49 Le flux va continuer d'avancer automatiquement, s'utilisera dans le broyeur et à partir de ce moment,
26:56 un autre convoyeur récupère la matière broyée avant d'être chargée dans des semi-remorques à destination des usines de palmiers.
27:05 Robyn permet d'apporter plusieurs avantages. Le premier, c'est une meilleure qualité de tri.
27:11 Le deuxième avantage, c'est qu'on a un taux de recyclage et de valorisation très important, 95 %.
27:17 Le troisième élément, c'est que cette solution robotisée permet d'améliorer les conditions de travail et la sécurité pour nos collaborateurs.
27:26 Intéressante découverte dans les coulisses de Veolia. Merci à Franck Fernandez pour la réalisation de ces images et merci à vous Karine qui l'avait accompagnée.
27:33 On retrouvera d'ailleurs le reportage complet de ces coulisses dans le numéro hebdomadaire du supplément de l'écho de Nice, matin lundi prochain.
27:41 Et c'est déjà l'heure de notre dernière rubrique du mois, le pitch.
27:52 Et pour cette dernière séquence de l'émission, une émission décidément très très féminine, j'en suis ravi.
27:58 Nous accueillons une anthropologue devenue startupeuse, Daphné Marnat. Bonjour Daphné.
28:02 Bonjour. Vous allez avoir une minute trente pour nous expliquer comment Unbias, la startup que vous avez cofondée à Sofia Antipolis,
28:10 avec un data scientiste, lutte contre les biais sexistes dans le langage des intelligences artificielles.
28:16 Un petit chronomètre va s'afficher, il est devant vous. Vous allez regarder la caméra, le chronomètre du coin de l'œil et vous avez une minute trente pour nous convaincre. A vous.
28:25 Alors l'intelligence artificielle est-elle biaisée ? Est-ce qu'elle ne risque pas d'amplifier les problèmes que nous avons déjà liés au sexisme, au racisme ?
28:34 En effet, les modèles d'intelligence artificielle sont entraînés sur des milliards d'exemples.
28:38 Et malheureusement, ces exemples sont pleins de stéréotypes que les modèles apprennent et voire amplifient.
28:44 Du coup, on a des problèmes très concrets liés à ça. Par exemple, ne pas être exposé à certaines offres d'emploi parce que les IA ne considèrent pas que nous rentrons dans les normes.
28:53 Alors face à ce défi, nous avons créé Unbias, la seule solution technique capable de réduire l'intensité des biais dans les modèles d'intelligence artificielle.
29:02 Si vous n'êtes pas data scientiste, mais que vous gérez et créez des gros corpus de texte, nous sommes aussi capables d'aller identifier la phrase qui pourrait heurter les sensibilités.
29:11 Unbias a plusieurs avantages. D'abord, il vous évite les effets discriminatoires de vos modèles.
29:17 Et puis aussi, il vous permet d'être en règle avec la loi, notamment l'IA Act, qui est en train d'être votée au niveau de l'Union européenne.
29:23 Et puis enfin, il vous permet que votre communication soit réellement inclusive.
29:27 Alors, oui, les biais dans l'intelligence artificielle, c'est un problème majeur, mais nous avons la solution.
29:35 Et puis le sexisme, les discriminations liées à l'âge aussi, aux handicaps nous touchent tous.
29:41 Et c'est un problème systémique. Chez Unbias, nous pensons que l'intelligence artificielle peut aussi nous aider à résoudre ce problème pour un monde plus équitable et juste.
29:51 Eh bien, voilà qui est parfait. Vous avez conclu juste avant le gong. Merci beaucoup, Daphné.
29:56 Et alors, je vous souhaite le meilleur pour cette fin d'année, puisque c'est une annonce que nous faisons aujourd'hui.
30:00 Vous le savez, tous les ans, nous remettons les trophées de l'économie lors d'une belle soirée qui réunit tout l'écosystème azurien avec différents trophées et différents prix.
30:07 Et cette année, nous innovons en ajoutant un prix supplémentaire lié à cette émission Territoire Éco qui sera le prix du start-uper de l'année, du pitch de l'année.
30:15 Nous allons donc vous mettre en ligne prochainement sur notre site nicematin.com, tout comme sur le site de nos confrères de la Tribune Côte d'Azur, tribucard.net,
30:23 l'intégralité des pitchs de nos start-upers venus dans nos émissions Territoire Éco. Et vous allez pouvoir voter, bien sûr en nombre, je l'espère,
30:32 pour élire le start-uper qui vous aura le plus convaincu. Et le prix du start-uper et du pitcher de l'année sera remis par Claride Isabelle et moi-même sur la scène de l'Opéra de Nice le 6 décembre.
30:43 Daphné, tout le mal que je vous souhaite, c'est d'être encore avec nous. Ça, vous le serez forcément le 6 décembre.
30:47 Oui, je serai là.
30:48 Je vous en prie. Mais avec le prix entre les mains. En tout cas, on compte sur vous. Suivez bien nos sites Internet. Vous allez bientôt voir arriver ce pitch très intéressant.
30:57 Et on compte sur vous pour voter. C'est la fin de cette émission. Merci infiniment à vous de l'avoir suivi. Merci, Karine. Merci, Isabelle.
31:04 On vous retrouve le mois prochain avec plaisir. Merci, Philippe Bertigny, Sophie Doncet, à la réalisation de cette émission. L'émission Territoire Éco, vous le savez,
31:11 la voir et la revoir sur la chaîne YouTube du groupe Nice Matin, sur nos sites Internet du groupe Nice Matin, sur le site Tribuca.net ainsi que sur nos pages Facebook.
31:20 Et nous vous souhaitons collectivement une excellente journée à tous. À très bientôt.
31:24 (Musique)

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