• il y a 2 ans

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Éducation
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00:00:00 [Générique]
00:00:24 Bonsoir à tous, bienvenue dans cette nouvelle émission des Incorrectibles, une première sur cette chaîne YouTube,
00:00:30 puisqu'il s'agira d'un débat sur le sujet le plus sensible du moment, la guerre entre Israël et le Hamas,
00:00:37 et bien entendu au-delà d'un débat sur les relations entre Israël et la Palestine, ce fameux conflit israélo-palestinien
00:00:44 qui semble aujourd'hui plus grave qu'il ne l'a jamais été. Alors un débat très sensible, je le disais, entre deux personnalités
00:00:50 que tout oppose sur le sujet et qui ont pourtant, malgré tout, accepté de débattre ensemble, et je les en remercie.
00:00:57 Alors je vais d'entrée bien les présenter. Tout d'abord à ma droite, il est journaliste, auteur, belge, il est fondateur de la chaîne YouTube
00:01:06 InvestigAction, sur laquelle d'ailleurs il a créé une playlist intitulée "Télé-Palestine". Il est un ardent défenseur de la Palestine,
00:01:14 et il vient d'ailleurs de signer un ouvrage qui s'intitule "Ukraine, la guerre des images, 50 exemples de désinformation".
00:01:21 Michel Collomb, bonsoir. - Bonsoir. - Merci d'avoir accepté de participer à ce débat. Et puis à ma gauche, il est journaliste, lanceur d'alerte,
00:01:29 et il est fondateur de la chaîne YouTube "Touche pas à mon flic". Il était d'ailleurs en Palestine, il y a quelques semaines encore,
00:01:36 d'où il est revenu avec un reportage qui est visible sur sa chaîne justement YouTube. Il est franco-israélien, et il est lui un ardent défenseur d'Israël.
00:01:45 Bruno Attal, bonsoir. - Bonsoir. - Alors je vous propose à tous les deux, pour entrer tout de suite dans le vif du sujet, de vous poser une question
00:01:52 assez simple. Tout d'abord, j'aimerais vous demander, à vous deux, votre réaction à cette fameuse attaque du 7 octobre, quand vous l'avez apprise.
00:02:02 Est-ce que d'abord, vous avez été choqué ? Qu'est-ce que vous avez pensé de ces scènes d'enlèvement, de meurtre de civils ? Est-ce que ça vous a touché ?
00:02:11 Est-ce que d'une manière générale, la guerre ou des idées politiques peuvent justifier de telles violences ? Michel Collomb.
00:02:18 - Eh bien, merci de m'avoir invité. Je voudrais proposer à mon partenaire dans le débat, vu que c'est un sujet très sensible et que les gens qui nous regardent
00:02:29 vont rechercher la vérité, essayer de comprendre, de faire le débat le plus correctement possible, sans insultes, sans attaques personnelles,
00:02:39 en partant à la recherche des faits. Ma réaction a été que c'est pas ce qui s'est passé le 7 octobre. Ce n'est qu'une conséquence, c'est un chapitre dans quelque chose
00:02:54 qui dure depuis 75 ans. - D'accord, mais sur le 7 octobre... - Donc il y a évidemment une riposte à une agression coloniale qui dure depuis très longtemps.
00:03:08 Israël occupe une terre de plus en plus qui lui appartient pas. Ils chassent les populations de ces territoires. Ils leur rendent la vie impossible.
00:03:19 On détruit des maisons. Je veux dire en toute période, pas seulement ces jours-ci, en toute période. On détruit des maisons, on arrache des oliviers séculaires,
00:03:31 on met des enfants en prison, on les tue. On a déjà fait de multiples bombardements et destructions. Donc il est normal, quelque part, que les gens qui sont agressés
00:03:42 comme ça en permanence réagissent, se défendent. Je rappelle que le droit international et la charte de l'ONU reconnaissent qu'un peuple qui est occupé,
00:03:52 qui est agressé sur son territoire, a le droit de choisir les moyens par lesquels il se défend, par lesquels il répond à cette occupation.
00:04:01 Et donc il faut constater que les palestiniens ont tout essayé. Ils ont négocié, ils ont fait des propositions, ils ont fait des marches pacifiques.
00:04:08 On leur tirait dessus. Les enfants étaient face à des chars. On leur tirait dessus, on les tuait. Ils ont tout essayé. Donc à un moment donné,
00:04:15 quand le colonisé répond à la violence du colonisateur en employant ce qu'il estime être son droit, je trouve que c'est normal.
00:04:24 – Mais vous êtes personnaliste, la question que je vous posais.
00:04:26 – Et je trouve que, comme beaucoup de personnalités israéliennes l'ont dit maintenant, au fond c'est Netanyahou qui est responsable de tout ce qui arrive.
00:04:33 De la violence des deux côtés, c'est lui.
00:04:35 – D'accord Michel, on va y venir au débat sur le fond, mais je vous demandais tout simplement, vous, à titre personnel,
00:04:40 votre réaction quand vous avez appris cette attaque, ça ne vous a pas touché ?
00:04:43 – Évidemment que ça me touche tout le temps. Vous savez, moi, je suis allé en Irak, qui a été agressé par les États-Unis.
00:04:52 Je suis allé en Yougoslavie, qui a été bombardée. Des bombes venaient de votre pays, de mon pays.
00:04:56 J'ai vu sur place ce que ça donnait comme résultat. J'ai vu une infirmière qui se précipite à un hôpital pour sauver des gens.
00:05:04 Elles allaient bombarder, on bombardait les secours, amputés. J'ai été en Libye pendant les bombardements.
00:05:09 J'ai vu des enfants, comme les vôtres peut-être, traînés dans la poussière, comme ça, réduits à l'état de viande.
00:05:16 J'ai été au Venezuela, j'ai été dans une série de pays, voir la guerre. Évidemment que ça me révolte, ça me bouleverse.
00:05:24 Donc, comme tout le monde, la question à se poser c'est, d'où ça vient ? Quelles sont les causes ?
00:05:29 Alors ça, on va y venir après. Bruno, as-tu d'abord une réaction au propos de Michel Collomb, et puis à titre personnel, après cette attaque du 7 octobre ?
00:05:36 Pour avoir accepté cette invitation, j'ai forcément réfléchi. Je pense que beaucoup de monde a refusé.
00:05:43 Ça, je le confirme.
00:05:45 Voilà. Parce que monsieur... J'ai vu des vidéos de monsieur chez Tadei. Vous savez, on reprochait à Tadei de donner une minute pour les Juifs et une minute pour les Nazis.
00:05:54 On commence déjà ce débat. Je m'aperçois qu'effectivement, on vient de donner deux minutes aux Nazis. Donc on va donner maintenant deux minutes aux Juifs.
00:06:02 Je vous ai demandé de ne pas insulter les gens et de ne pas me traiter de Nazi.
00:06:07 C'est un compliment pour vous. Et donc, juste pour vous dire, cher monsieur...
00:06:10 Non, je ne suis absolument pas d'accord. On ne peut pas faire un débat comme ça. Je vous ai demandé de ne pas insulter.
00:06:15 Moi, je ne vous ai pas coupé.
00:06:16 Je ne vous ai pas insulté.
00:06:17 Vous avez insulté 1400...
00:06:18 Je ne suis pas d'accord de débattre en me faisant traiter de Nazi à 2 millions.
00:06:21 Vous avez insulté 1400 Israéliens. Coupez...
00:06:22 Ça n'est pas du journalisme. Ça n'est pas du débat.
00:06:24 Coupez en deux, monsieur.
00:06:25 Ça n'est pas du débat et ça n'est pas du journalisme.
00:06:26 Vous venez de faire de l'apologie...
00:06:27 Je me tourne vers monsieur Morillo.
00:06:28 Vous coupez la parole.
00:06:29 Si le débat se passe comme ça, c'est terminé.
00:06:31 Vous venez de faire l'apologie...
00:06:32 C'est terminé.
00:06:33 Non, non, attendez. Vous venez de faire l'apologie, monsieur du terrorisme.
00:06:35 Monsieur, j'ai toujours combattu le nazisme. Je n'accepte pas vos insultes.
00:06:38 Non, non, le nazisme et l'islamisme, c'est pareil.
00:06:40 Vous commencez déjà par des insultes répugnantes.
00:06:42 Non, attendez, moi je n'ai pas coupé ce monsieur quand il faisait l'apologie du terrorisme.
00:06:45 Non, non, mais c'est tout.
00:06:46 Ce n'est pas une insulte.
00:06:47 Retirez ce que vous avez dit.
00:06:48 Je ne le retire pas parce que vous en êtes...
00:06:49 Le débat est terminé.
00:06:50 Vous êtes bien pire. Bon débarras.
00:06:51 Le débat est terminé, monsieur.
00:06:52 Si vous n'avez pas les coronettes...
00:06:53 On ne peut pas insulter les gens de nazis scandaleux, menteurs.
00:06:57 Fuyez, si vous avez peur de débats, cher monsieur.
00:06:59 Parce qu'aujourd'hui, vous avez un interlocuteur.
00:07:01 Quand vous êtes devant votre salle, sur votre site internet,
00:07:04 vous n'avez pas de personnes qui vous renvoient dans les cordes.
00:07:06 Alors là, maintenant que vous avez une personne qui vous renvoie dans les cordes,
00:07:08 vous venez d'insulter 1400 victimes, des enfants, des bébés qui ont été coupés en deux.
00:07:13 Vous avez dit, on reprendra la phrase, "c'est normal".
00:07:16 "C'est normal", vous venez de dire, monsieur.
00:07:18 Qu'aurait dit un nazi ? Il aurait dit "c'est normal".
00:07:20 Vous déformez ce que j'ai dit.
00:07:22 Non, pas dit ça.
00:07:23 Non, mais attendez, vous ne suivez pas.
00:07:25 Ce n'est pas un débat, ça.
00:07:27 Vous êtes des gens de nazis, ce n'est pas un débat.
00:07:29 Non, mais là, ils ne vous traitent plus de nazis et ils s'opposent à vous sur la réformation.
00:07:33 Je ne retire pas ce qu'il a dit, ça n'est pas un débat.
00:07:36 Ensuite, secondo, les palestiniens, comment ?
00:07:40 D'abord, de trouver...
00:07:42 Voyez, je vais vous donner un exemple.
00:07:44 Si des Israéliens avaient fait ça, il y a des extrémistes aussi chez les Israéliens,
00:07:49 et ils auraient coupé en deux des palestiniens, ils auraient brûlé, mais jamais je n'aurais...
00:07:55 Vous déformez le propos, vous mentez.
00:07:57 Jamais je n'aurais dit que c'était normal.
00:07:59 Là, vous mentez, je n'ai pas dit ça.
00:08:00 Jamais je n'aurais trouvé une excuse en disant "oui, mais".
00:08:03 Jamais je n'aurais dit "oui, mais c'est la conséquence de".
00:08:06 Monsieur, le terrorisme, il n'y a pas de "oui, mais".
00:08:09 Le terrorisme vient d'Israël, monsieur.
00:08:12 Couper des enfants en deux, les brûler, ouvrir et ventrer le ventre des femmes de 1 400 civils, monsieur.
00:08:19 C'est un crime contre l'humanité.
00:08:21 Donc, maintenant, de justifier ça en vous disant "c'est normal, ce n'est qu'une conséquence",
00:08:26 je savais à qui j'avais affaire.
00:08:28 Vous avez très bien commencé le débat.
00:08:30 On va pouvoir continuer maintenant, si vous voulez.
00:08:32 Alors, justement, puisqu'on parle de querelles de mots,
00:08:34 puisque, en effet, c'est vrai que je vous demande vraiment, encore une fois, Bruno Natal,
00:08:37 de ne pas invectiver votre interlocuteur,
00:08:40 mais, en effet, les mots, leur importance, vous avez raison de le souligner,
00:08:43 Michel Collomb, et il y en a un, justement, qui a beaucoup interpellé.
00:08:46 Je m'excuse, on va tirer ceci au clair.
00:08:49 Premièrement, ce n'est pas du journalisme de commencer par insulter le nazi.
00:08:56 Deuxièmement, on vient de déformer mes propos.
00:09:00 Je m'excuse, je ne vais pas me laisser faire.
00:09:03 On vient de déformer mes propos.
00:09:05 Je n'ai pas dit que les morts des enfants,
00:09:08 et les atrocités qui ont été commises,
00:09:10 et éventuellement les dérapages, c'est normal.
00:09:12 J'ai dit qu'il est normal qu'il y ait une riposte,
00:09:16 qu'il y ait une attaque contre Israël,
00:09:19 qui ne cesse pas d'attaquer depuis très longtemps,
00:09:22 et de faire beaucoup de choses, de poser en front de nous.
00:09:24 C'est la réponse à ma question que vous posez, au passage.
00:09:26 J'ai dit que c'est normal et qu'il faut comprendre les causes.
00:09:30 Que des enfants souffrent et soient tués,
00:09:33 je n'ai jamais dit que c'est normal, et je ne pense pas,
00:09:35 dans aucun camp qu'il soit.
00:09:37 Donc, il faut arrêter, vraiment, et c'est à vous, M. Moriot,
00:09:42 à faire en sorte que ce débat ne dérape pas,
00:09:44 parce qu'on ne peut pas continuer à se faire déformer les propos,
00:09:48 à se faire traiter, je vais aller jusqu'au bout.
00:09:50 Je vais aller jusqu'au bout, on n'en sortira pas sinon.
00:09:52 Ce n'est pas vous qui allez donner le débat non plus, M. Collomb.
00:09:54 On va remettre les choses au clair.
00:09:56 J'ai entendu, c'est le mot d'un débat.
00:09:59 Vous avez bien conscience que vous êtes sur un sujet extrêmement sensible,
00:10:04 et que vous allez forcément vous opposer de manière,
00:10:07 je l'espère courtoise, mais de manière virulente.
00:10:10 Donc, il faut accepter la contradiction aussi.
00:10:12 Je ne l'ai pas insulté, M., je ne l'ai pas donné d'objectif.
00:10:14 Quand on me traite de nazi, je ne l'accepte pas.
00:10:16 Je ne fais pas l'apologie du terrorisme,
00:10:18 ni les propos de l'un, ni les propos de l'autre.
00:10:20 Je vous demande en effet, je l'ai rappelé deux fois à M. Attal,
00:10:23 s'il vous plaît, je vous demande Bruno Attal de ne pas traiter
00:10:25 et ne pas insulter votre interlocuteur.
00:10:27 Maintenant, M. Attal a le droit d'avoir une interprétation de vos propos
00:10:30 qui ne vous satisfasse pas, et il faut l'accepter, c'est le propre d'un débat.
00:10:33 En tout cas, maintenant, j'aimerais s'il vous plaît, l'un et l'autre,
00:10:35 je vous demande s'il vous plaît, ce n'est pas l'un et l'autre qui donne le débat,
00:10:37 donc je vous demande juste l'un et l'autre de répondre déjà à mes questions,
00:10:40 puisque la première question que je vous posais, M. Collomb,
00:10:42 c'était une réaction personnelle à ce qui s'était passé.
00:10:44 Alors maintenant, on va parler des mots, puisque les mots ont leur importance.
00:10:46 Cette attaque, comment est-ce que vous la qualifiez l'un et l'autre ?
00:10:50 Est-ce qu'on peut parler d'attaque terroriste, comme le font la plupart des médias occidentaux ?
00:10:54 Ou est-ce que vous pensez, comme une certaine Danielle Obono,
00:10:58 la députée de la France Insoumise, le Hamas est un mouvement de résistance ?
00:11:01 Est-ce que vous avez du mal à employer ce mot, terrorisme ?
00:11:04 Je vous pose la question à tous les deux, sans aucun parti pris.
00:11:06 M. Collomb, s'il vous plaît, vous avez la parole.
00:11:09 Est-ce qu'un peuple qui est occupé par une puissance coloniale a le droit ou non de résister ?
00:11:17 C'est ça la question.
00:11:19 D'après l'ONU, oui.
00:11:21 C'est pas la question que je vous pose.
00:11:23 D'après le droit international, oui.
00:11:25 Alors, qualifier la résistance de terroriste, ça c'est ce que font les États-Unis,
00:11:29 mais ils l'ont dit un peu tout le temps.
00:11:31 Ils ont tout le monde traité leurs ennemis de terroristes, et Israël aussi.
00:11:35 Il faut remonter au point de départ.
00:11:37 Israël prend le territoire des Palestiniens,
00:11:39 il les bombarde tous les deux ou trois ans.
00:11:41 Ma question est assez simple.
00:11:43 C'est du terrorisme.
00:11:45 Pourquoi posez-vous la question seulement sur le Hamas ?
00:11:48 Pourquoi ? J'ai pas dit qu'on allait pas parler de la suite, des origines de ce conflit.
00:11:52 Je vous pose une question qui me paraît assez simple.
00:11:54 Est-ce que pour vous, et j'entendrai votre réponse, quelle qu'elle soit,
00:11:57 est-ce que cette attaque est pour vous terroriste ?
00:11:59 Oui ou non, ça me paraît...
00:12:01 Vous avez été très sensible au mot qu'a employé M. Attal quand il a parlé de nazis.
00:12:05 Je vous demande simplement, voilà, est-ce que cette attaque est pour vous terroriste ?
00:12:09 Qu'est-ce qui s'est passé avant cette attaque ?
00:12:11 Vous ne voulez pas répondre à cette question ?
00:12:13 Si, je vais répondre.
00:12:14 Mais vous faites les questions, je fais mes réponses.
00:12:16 Qu'est-ce qui s'est passé avant cette attaque ?
00:12:19 Qu'est-ce qui s'est passé ?
00:12:21 C'est pas à moi de répondre, monsieur. C'est moi qui vous pose des questions.
00:12:23 Je vous demande juste... C'est pas à moi qui suis interviewé.
00:12:25 Ce qui s'est passé, c'est que, pendant des semaines,
00:12:29 Netanyahou a fait des provocations et des attaques
00:12:32 sur le lieu saint pour les musulmans.
00:12:35 C'est quelque chose que personne n'admet.
00:12:37 Le pape François a déjà, dans des circonstances précédentes,
00:12:41 dit que c'était insupportable d'insulter les gens dans leur foi.
00:12:45 Il a fait une série de provocations.
00:12:47 Et on sait quand même que M. Netanyahou était extrêmement contesté,
00:12:50 en Israël même, dans une société très, très divisée,
00:12:53 pour plusieurs raisons, dont la corruption,
00:12:56 et qu'il avait quelque part besoin de provocations,
00:13:00 d'un conflit, voire d'une guerre, pour s'en sortir.
00:13:03 On le sait, ça.
00:13:05 Donc, je pense que, quand une puissance coloniale,
00:13:08 qui, pour moi, pratique la terreur depuis longtemps,
00:13:11 je rappelle la Nakba, je rappelle 1967,
00:13:14 je rappelle les gens qui ont été chassés par la terreur,
00:13:16 il n'y a pas d'autre mot.
00:13:18 Beaucoup d'Israéliens disent comme moi,
00:13:20 qui ont été chassés par la terreur de leur maison,
00:13:22 de leur village, de leur terre.
00:13:24 Si vous ripostez, c'est de la résistance.
00:13:27 Il peut y avoir, dans la résistance,
00:13:30 et on l'a dit dans une interview de Ziad Mehdou,
00:13:32 qui vient d'être publiée sur Télé Palestine,
00:13:34 que vous avez mentionnée, il peut y avoir des dérapages,
00:13:37 il peut y avoir des choses qui sont commises,
00:13:39 et qui sont à réprouver.
00:13:41 J'ai deux remarques là-dessus.
00:13:43 La première, comme le montre l'Ukraine, la guerre des images,
00:13:46 c'est qu'on doit faire très, très attention sur les images.
00:13:49 Une image, en soi, ne dit pas la vérité.
00:13:51 Elle peut avoir été déformée,
00:13:53 ça peut s'être passé à un autre moment,
00:13:55 à un autre contexte, et ça ne montre pas forcément
00:13:57 ce que le commentaire dit.
00:13:59 Sur ce livre, que je vous invite à lire,
00:14:01 que j'invite chacun à discuter,
00:14:03 j'arrive, j'arrive,
00:14:05 est-ce que vous êtes d'accord qu'on peut manipuler sur les images,
00:14:08 et donc est-ce que vous le trouvez normal
00:14:10 que je vous dise, vous parlez de terrorisme,
00:14:12 je dis vérifions d'abord les faits.
00:14:14 On nous a parlé de 40 bébés décapités, d'accord ?
00:14:17 Ça c'est évidemment effrayant.
00:14:19 Ça a fait la une dans la presse anglo-saxonne.
00:14:22 Biden a dit c'est impossible, vous mentez en risque,
00:14:24 40 bébés décapités, c'est complètement faux.
00:14:27 Dans mon bouquin, il y a des dizaines d'exemples de ce genre.
00:14:30 Sur Israël et la Palestine, il y en a déjà eu beaucoup avant.
00:14:33 Donc je vous dis, un, vérifions les images,
00:14:37 deux, je ne dis pas que tout est faux,
00:14:39 je dis que ça prend un peu du temps de vérifier,
00:14:41 il faut être prudent.
00:14:43 Donc les attaques prédits, vérifiées, et a priori actées de part et d'autre,
00:14:46 ces enlèvements, ces meurtres, ces assassinats,
00:14:50 ils ne sont pas évidents pour vous ?
00:14:53 Vous parlez d'enlèvements et de prises d'otages.
00:14:55 Que fait Israël en enfermant les Gazawitz
00:15:00 dans un camp de concentration à ciel ouvert
00:15:02 où les conditions sont intenables et poussent au désespoir ?
00:15:05 Que fait Israël en mettant des gens en prison
00:15:10 pour leurs opinions politiques,
00:15:12 depuis des dizaines d'années parfois, sans jugement,
00:15:15 et même des enfants en prison sans jugement ?
00:15:17 Est-ce que c'est oui ou non de la prise d'otages,
00:15:20 et pour moi du terrorisme ?
00:15:21 Je peux répondre.
00:15:23 Je regrette juste que vous n'ayez pas répondu à ma question qui était simple.
00:15:26 On y vient, vous avez dit qu'on a une heure et demie, on y vient.
00:15:28 Je ne suis pas d'accord qu'on commence par poser la question en disant
00:15:34 "les résistants sont des terroristes, les condamnez-vous".
00:15:37 Donc le Hamas c'est un mouvement de résistance pour vous ?
00:15:39 Oui, le Hamas c'est un mouvement de résistance.
00:15:41 J'ai parlé de la vie, maintenant on a du négationnisme
00:15:44 et de l'apologie du terrorisme.
00:15:47 Donc vous cumulez toutes les tards, cher monsieur.
00:15:50 Alors maintenant, d'aller jusqu'à contester ce qui est arrivé,
00:15:56 c'est-à-dire, ça doit être une maladie en vous, vraiment, mais horrible,
00:16:00 je n'aimerais pas être vous, franchement,
00:16:03 de parler de Gaza qui serait une prison à ciel ouvert.
00:16:07 Et les Égyptiens alors ?
00:16:09 Il n'y a pas une porte vers l'Égypte ?
00:16:11 Vous en dites quoi des Égyptiens, cher monsieur ?
00:16:14 Vous pouvez répondre à ma question ?
00:16:16 Une prison, il y a deux portes.
00:16:18 Il y a la porte qui va en Égypte et la porte qui va en Israël.
00:16:20 Israël veut fermer cette porte, parce que vous avez le Hamas,
00:16:23 parce qu'ils viennent dans les kibbouts égorger les gens,
00:16:26 parce qu'on leur a cette terre, en 2005, avec des gens comme vous,
00:16:33 Israël s'est dit "Allez, on va déplacer 10 000 Juifs
00:16:37 et on va leur donner leur autonomie, on va partir".
00:16:41 La première chose qu'ils ont fait c'est quoi ?
00:16:44 Les Gazaouis ont voté pour le Hamas,
00:16:46 ils ont tiré des coups de Kalachnikov en l'air,
00:16:48 et ensuite ils ont imposé la charia,
00:16:51 ils manipulent leur peuple, ils décapitent,
00:16:54 ils égorgent, ils défenestrent leur population.
00:16:58 Le problème des Palestiniens, c'est pas Israël,
00:17:01 c'est le Hamas à Gaza.
00:17:04 Le problème des Palestiniens, c'est pas Israël en Cisjordanie,
00:17:07 c'est le Fatah, monsieur.
00:17:09 Donc je sais que vous êtes omnubilés par les Juifs ou par Israël,
00:17:13 mais ceux qui font du mal au peuple palestinien,
00:17:16 vous dites que c'est un territoire occupé.
00:17:18 Non mais il a déroulé.
00:17:20 Monsieur, vous dites que c'est un territoire occupé.
00:17:23 Combien y a-t-il de Juifs ou d'Israéliens à Gaza, monsieur ?
00:17:27 Combien ? Zéro.
00:17:29 Vrai ou pas vrai ?
00:17:30 Donc on n'occupe pas.
00:17:32 On se protège des terroristes.
00:17:34 Qui a construit l'usine de dessalement ?
00:17:37 Qui a construit tant de choses à Gaza pour que les Gazaouis puissent vivre ?
00:17:41 Les Israéliens.
00:17:43 Qui, pendant le Covid, a accueilli les Gazaouis malades ?
00:17:46 Les Israéliens.
00:17:48 Donc vous essayez de...
00:17:50 D'abord, on est partis vraiment sur quelque chose de...
00:17:53 Et j'espère...
00:17:54 Ce qui est dommage, c'est que ça va être compliqué pour moi,
00:17:56 parce qu'en effet, je suis posé là aussi une question assez simple à vous aussi,
00:17:58 c'était sur la qualification de ces attaques, le terrorisme et ce qu'est le Hamas.
00:18:03 Oui, effectivement, mais c'est vrai que comme il a sauté,
00:18:05 donc du coup j'ai peut-être voulu avancer trop vite,
00:18:07 mais oui, bien sûr que je condamne.
00:18:09 Mon Dieu, si des Juifs, des Français, des Belges avaient fait ça,
00:18:13 mais mon Dieu, il n'y aura pas le moindre doute sur l'horreur.
00:18:17 Et c'est le même principe, ce monsieur a le même principe
00:18:20 que n'importe quel extrémisme.
00:18:23 Mais c'est vrai, est-ce qu'on peut aujourd'hui être pro-palestinien, Bruno Hattal ?
00:18:27 Est-ce qu'on peut défendre la cause de la Palestine sans être excédentisémitisme ?
00:18:30 Évidemment, mais tout simplement quand on ne connaît pas le conflit
00:18:32 ou quand on écoute ce genre de personnes.
00:18:34 C'est-à-dire qu'on pense que le peuple palestinien est opprimé par Israël.
00:18:38 Vous savez combien il y a d'Arabes israéliens en Israël ?
00:18:41 Il y en a 2 millions.
00:18:43 Il y a 2 millions d'Arabes israéliens qui ont le droit d'être homosexuels,
00:18:46 qui siègent à la Cour suprême,
00:18:48 qui sont médecins, qui sont avocats,
00:18:51 qui sont dans l'armée israélienne.
00:18:53 Et ce qu'ils sont malheureux, ce sont les Arabes,
00:18:56 les plus libres du Moyen-Orient.
00:18:58 Donc c'est pour ça que quand vous écoutez ce genre de monsieur,
00:19:01 vous pensez qu'Israël fait du mal au peuple palestinien.
00:19:04 Alors je voulais poser des questions, il va vous répondre, Michel Collomb.
00:19:07 Combien de Juifs à Gaza ?
00:19:09 Je suis très étonné d'apprendre qu'Israël est une puissance humanitaire
00:19:14 qui se tente bien aux Palestiniens.
00:19:16 Tout à fait.
00:19:18 Il y a d'abord une première mise au point.
00:19:20 Ce n'est pas une question juive ou arabe, ok ?
00:19:24 Énormément de Juifs disent, comme moi,
00:19:29 qu'Israël est une puissance coloniale.
00:19:31 Parce qu'on a une démocratie.
00:19:33 Je ne vous ai pas interrompu.
00:19:35 Je répète.
00:19:37 Énormément de Juifs disent, comme moi,
00:19:40 qu'Israël est une puissance coloniale
00:19:43 qui pratique l'apartheid,
00:19:45 qui opprime les Palestiniens
00:19:47 et qu'il faut y mettre fin.
00:19:49 Énormément.
00:19:50 Ce n'est donc absolument pas une question de religion.
00:19:52 Nous n'allons pas sur ce terrain.
00:19:54 Dans le livre "Israël, parlons-en" que j'ai fait en 2010,
00:19:58 ce sont 20-30 retiens avec des spécialistes et des experts venus de partout,
00:20:03 il y a au moins 7 Juifs qui parlent là-dedans
00:20:06 et qui disent exactement la même chose que moi.
00:20:08 Donc, évacuons.
00:20:10 Ce qui est...
00:20:11 Ça ne veut rien dire.
00:20:12 Ce n'est pas une question de religion,
00:20:14 c'est une question de colonialisme.
00:20:16 J'ai eu un débat notamment avec un Juif palestinien,
00:20:19 Ilana Levy, sur ce livre, malheureusement décédée depuis.
00:20:22 Il disait exactement la même chose que moi.
00:20:25 Ce n'est pas une guerre de religion.
00:20:27 Ça, les États-Unis et Netanyahou voudraient le faire croire.
00:20:30 C'est une guerre coloniale,
00:20:32 c'est une occupation d'un territoire qui ne vous appartient pas, tout simplement.
00:20:36 Maintenant, ce qui est très très important,
00:20:38 c'est que, M. Moriaux, vous voulez qu'on parle uniquement de ce qui se passe aujourd'hui.
00:20:43 Mais mettez-vous un peu à la place, un instant, des Palestiniens.
00:20:47 Vous avez une belle maison,
00:20:49 vous avez un beau...
00:20:51 Il n'y a pas de journaliste neutre.
00:20:53 Mettez-vous un instant à la place des Palestiniens.
00:20:55 Vous avez une belle maison,
00:20:58 un jardin,
00:21:00 une belle installation,
00:21:02 votre famille est tranquille,
00:21:04 vous cultivez vos terres.
00:21:06 Et tout d'un coup, il y a des gens qui disent
00:21:09 "Moi, mes ancêtres habitaient ici il y a 2000 ans,
00:21:12 et Dieu a dit que ça m'appartient,
00:21:15 et toi tu vas dans l'abri du jardin là-bas,
00:21:18 et si tu en sors, je te traite d'être un russe.
00:21:20 Est-ce que vous accepteriez ?"
00:21:21 Non. Aucun être humain n'accepterait.
00:21:23 Or, c'est ça qui se passe.
00:21:25 On ne peut pas comprendre la réaction de maintenant sur le Hamas.
00:21:29 Et j'insiste, il n'y a pas que le Hamas.
00:21:31 Il y a cinq autres mouvements de résistance palestinien
00:21:34 qui ont participé aux affrontements avec Israël aussi.
00:21:37 L'autorité palestinienne, pourtant en très grande contradiction avec le Hamas,
00:21:42 a soutenu aussi les autres mouvements.
00:21:44 Je voudrais dire une chose.
00:21:45 On vient de faire comme si le problème venait seulement du Hamas.
00:21:48 Mais quand le Hamas n'existait pas, le problème était le même.
00:21:51 On a attaqué Arafat, on l'a diabolisé.
00:21:56 On a attaqué les marxistes complètement laïcs, pas du tout religieux.
00:21:59 Les palestiniens ont toujours été traités de terroristes
00:22:02 parce qu'Israël et ceux qui le soutiennent, malheureusement,
00:22:06 n'acceptent pas qu'il y ait une résistance.
00:22:08 Donc, on entend ce que vous dites, c'est que vous ne condamnez pas
00:22:09 les actes qui se sont déroulés le 7 octobre, si je résume.
00:22:12 Toute résistance a été traitée de terroriste.
00:22:16 Pourquoi, M. Moriaux, vous voulez qu'on discute seulement sur aujourd'hui,
00:22:20 alors que, vous m'avez dit que...
00:22:23 Mais on peut parler d'aujourd'hui et du passé.
00:22:25 Je ne peux pas comprendre aujourd'hui...
00:22:27 Mais j'ai bien l'intention de le faire.
00:22:28 Je vous ai posé une question.
00:22:29 Si on vous met dans l'abri de jardin et qu'on vous a interdit d'en sortir,
00:22:31 que faites-vous ?
00:22:32 Non, non, mais j'ai entendu la question que vous m'avez posée.
00:22:33 Non, mais moi, je ne réponds pas encore une fois.
00:22:34 Ce n'est pas moi qui suis...
00:22:35 D'accord, mais vous êtes bien d'accord qu'on ne peut pas...
00:22:38 Si vous, vous êtes dans votre abri de jardin,
00:22:40 et tout d'un coup, vous venez de voir l'occident de votre maison...
00:22:43 S'il vous plaît, on ne s'attend pas.
00:22:44 Et si on prend seulement la photo de ce moment-là,
00:22:46 vous allez dire que ce n'est pas juste.
00:22:48 Je vous montre que je n'ai pas ce qui s'est fait avant.
00:22:49 Si j'acceptais de vous donner la parole,
00:22:50 ce qui n'est pas le cas de nombreux médias en France,
00:22:53 vous pourriez au moins m'accorder acte de cela.
00:22:55 Vous voyez, c'est que je vous laisse parler et exposer votres opinions.
00:22:59 Je vous suis très reconnaissant.
00:23:01 C'est juste pour cela.
00:23:02 Donc, c'était la seule petite mise au point que je voulais faire.
00:23:04 Bruno Attal, vous répondez à Michel Collomb, s'il vous plaît.
00:23:08 Tout est faux du début à la fin.
00:23:10 Sur le territoire, alors.
00:23:11 C'est vrai que...
00:23:12 Sur le territoire.
00:23:13 On va engager une discussion autour de la question si sensible de l'appartenance du territoire.
00:23:17 Pour ce monsieur, on peut éventrer des femmes.
00:23:20 Vous voyez, par exemple, Jean Moulin qui était un résistant,
00:23:22 jamais aurait tué des bébés, vous voyez.
00:23:24 Donc, Jean Moulin doit se retourner dans sa tombe.
00:23:26 Quand je pose la question, combien y a-t-il de colons à Gaza ?
00:23:29 Monsieur ne répond pas.
00:23:31 C'est-à-dire qu'il n'y a aucun juif à Gaza.
00:23:33 Par contre, des musulmans en Israël, il y en a deux millions.
00:23:36 Donc, l'appartheid, il est là-bas.
00:23:38 Moi, je suis parti à Jéricho.
00:23:40 Vous regarderez sur l'émission que j'ai tournée,
00:23:42 où vous avez une grande pancarte qui dit "les Israéliens interdits".
00:23:45 Mais les juifs israéliens.
00:23:47 Donc, l'appartheid, il est là-bas.
00:23:49 Quand ce monsieur nous dit que les juifs ont volé cette terre...
00:23:52 Voilà, sur le territoire, parce que c'est une question, en effet,
00:23:54 qui est la plus importante.
00:23:56 Vous savez pourquoi j'ai une longueur d'avance ?
00:23:58 Les arabes qui sont en Israël sont traités comme citoyens de seconde zone.
00:24:01 Oui, ils sont jugés à la croix.
00:24:03 Ils n'ont pas d'ordre suprême, ils sont médecins.
00:24:05 Et le fait même de dire qu'Israël est un État juif, c'est une proclamation raciste.
00:24:08 Parce que normalement, un État démocratique est l'État de tous ses citoyens,
00:24:12 et il n'y a pas de citoyens de première classe ou de deuxième classe.
00:24:15 Si en France, on vous disait "la France est l'État des catholiques,
00:24:19 et les autres, ils ont moins de droits", vous diriez "c'est scandaleux".
00:24:22 C'est ça que fait Israël.
00:24:24 Donc, il faut pas me dire que Israël est très gentil avec les Arabes.
00:24:27 Une entache sur la question du territoire.
00:24:29 Ce monsieur ment du début à la fin.
00:24:32 La Palestine était sous protectorat anglais.
00:24:36 Comment on appelait un juif, avant que l'État d'Israël soit créé en 1948,
00:24:43 un juif qui habitait en Palestine, comment on l'appelait ?
00:24:46 Monsieur ?
00:24:48 Je ne suis pas... Vous n'êtes pas le professeur ?
00:24:51 Non, mais je vous pose une question, monsieur.
00:24:53 Vous pouvez répondre à mes questions.
00:24:55 Déjà, combien il y a de juifs à Gaza, monsieur ?
00:24:57 Vous dites qu'on colonise.
00:24:59 Pour coloniser, il faut y être. Combien il y a-t-il de juifs à Gaza, monsieur ?
00:25:02 La question est un peu idiote.
00:25:04 Oui, mais c'est normal.
00:25:06 La question est idiote parce que j'ai un contradicteur qui est au niveau.
00:25:11 Au fil des étapes, quand les Israéliens...
00:25:15 Il faut quand même remarquer la première chose.
00:25:17 Je vais répondre, si vous me laissez faire.
00:25:20 Il faut quand même regarder, et je vais me permettre de le montrer à la caméra,
00:25:24 comment ça se passe entre Israël et Palestine.
00:25:28 Parce que ça, ça dit déjà beaucoup.
00:25:30 Je vais continuer à le chercher.
00:25:37 Bon, écoutez, on est là sur la question.
00:25:39 De toute façon, il ne répond pas.
00:25:41 Comment on appelait un juif qui habitait en Palestine ?
00:25:44 On appelait ça un palestinien.
00:25:46 C'est une histoire de sémantique.
00:25:48 Ces gens-là vous disent qu'il y avait des palestiniens.
00:25:51 Oui, le drapeau palestinien, c'était une étoile de David.
00:25:54 L'équipe de foot de Palestine, c'était des juifs.
00:25:57 Donc, il y avait des juifs sur cette terre.
00:25:59 Ensuite, le protecteur anglais a dit
00:26:02 "On va partager la terre en deux avec les juifs et les arabes."
00:26:05 Qu'ont fait les juifs ?
00:26:06 On dit "Bon, ben oui, bien sûr, on va partager, il n'y a pas de problème."
00:26:11 Les arabes ont refusé.
00:26:13 Ils ont fait quoi ?
00:26:15 Ils ont fait la guerre.
00:26:16 Ils ont attaqué les juifs qui avaient du matériel de paysans pour se battre.
00:26:22 Et ils gagnent la guerre.
00:26:24 Désolé d'avoir gagné la guerre, monsieur.
00:26:27 Donc, il y a ceux qui sont partis, ceux qui sont restés.
00:26:30 Ceux qui sont restés sont aujourd'hui les arabes israéliens,
00:26:32 encore une fois, les arabes les plus libres du Moyen-Orient.
00:26:35 Quand ce monsieur dit qu'on a pris la terre, c'est faux.
00:26:38 Et je voudrais juste vous citer votre idole, monsieur Yasser Arafat.
00:26:42 Je vais vous le citer comme ça.
00:26:44 Vous regarderez sur mon compte Twitter, si vous ne croyez pas, parce que j'ai la vidéo.
00:26:49 Yasser Arafat vous dit "Nous avons créé le peuple de palestiniens.
00:26:54 Nous étions des réfugiés sans patrie."
00:26:57 Le peuple palestinien n'a jamais existé.
00:27:00 Les palestiniens sont des égyptiens, des syriens.
00:27:03 Donc, il n'a pas existé.
00:27:05 Mais nous, on était prêts, les juifs étaient prêts à vivre avec nos frères musulmans.
00:27:10 Ça ne posait pas de problème.
00:27:11 Et quand ce monsieur ne veut surtout pas aller sur le côté de la religion,
00:27:14 c'est parce que ce n'est pas une guerre de territoire.
00:27:16 S'Israël avait été musulman, on ne parlerait pas d'Israël.
00:27:20 C'est parce que c'est un État avec des juifs, tout simplement.
00:27:24 Alors Michel Coulombe vous répond.
00:27:25 Alors, ça ne s'est pas passé du tout comme ça.
00:27:28 Ce que monsieur Attal dit, c'est du révisionnisme historique, c'est du négationnisme de la réalité.
00:27:32 Il y a beaucoup d'historiens et j'invite tout le monde à nous lire.
00:27:37 Ici, on voit...
00:27:41 Ah, une fake news encore.
00:27:43 L'évolution... Je ne vous ai pas interrompu.
00:27:45 Si, vous m'avez interrompu.
00:27:46 On peut tomber par contre.
00:27:47 Je vous montre la Palestine avant.
00:27:51 Il y avait, je pense, 4 ou 5 % de juifs avant.
00:27:54 Oui, on se faisait exterminer.
00:27:55 Les décisions de 1947-1948.
00:27:57 Ensuite, Israël reçoit une partie du territoire.
00:28:01 Ce ne sont pas les juifs qui habitaient là qui reçoivent les territoires.
00:28:04 Ce sont des juifs émigrés, venus essentiellement d'Europe, de Pologne, de Russie, d'Europe occidentale, un peu du Maroc aussi.
00:28:11 Donc, ce ne sont pas des juifs qui vivaient là qui ont reçu le partage du territoire.
00:28:15 Ils sont émigrés là.
00:28:17 Et ils n'avaient pas de droit sur cette terre.
00:28:19 Ils pouvaient être accueillis, mais ils n'avaient pas le droit de dire "c'est à nous et ce n'est pas à vous".
00:28:23 Des Palestiniens.
00:28:24 Ensuite, je ne vous ai pas interrompu.
00:28:25 Ensuite, Israël, en 1967, prend une grande partie du territoire.
00:28:30 Et maintenant, ça devient des petits confettis où on rend la vie des gens impossible.
00:28:34 Israël, ça partira à qui alors ?
00:28:36 Je vous réponds sur ce point.
00:28:38 Il est faux de dire qu'Israël fait le bien des Arabes.
00:28:42 En réalité, Israël a...
00:28:44 l'ambition de prendre tout le territoire de la Palestine et même plus loin.
00:28:51 Ils n'ont jamais reconnu qu'elle serait leur frontière.
00:28:55 Ils veulent coloniser aussi au Liban, en Jordanie, en Égypte et partout.
00:28:59 Et la manière dont ça s'est passé, il y a deux choses à remarquer.
00:29:04 Premièrement, la Grande-Bretagne, les États-Unis, la France, donnent à des émigrés juifs
00:29:13 un pays qui ne leur appartient pas.
00:29:17 C'est comme si vous, M. Moriot, vous disiez
00:29:21 "Je donne la Belgique à des gens qui ont des problèmes en Corse ou en Bretagne."
00:29:27 Ou vous auriez préféré que ce soit attribué à un autre territoire.
00:29:29 On avait même parlé, je crois, de l'Ukraine à une époque, si je ne me trompe pas.
00:29:32 On a parlé de l'Ouganda aussi, je crois, oui.
00:29:34 Donc c'est ça, vous auriez juste préféré que ce soit un autre territoire.
00:29:37 Je vais continuer à répondre là-dessus, mais vous ouvrez une discussion intéressante
00:29:40 sur ce que voulait le mouvement sioniste et quand c'est né.
00:29:43 Comme vous le savez, ça a commencé avec Herzl en 1895, au Congrès à Bâle.
00:29:48 Et effectivement, pour eux, c'était une colonisation.
00:29:53 Ils envisageaient différents endroits.
00:29:56 On a parlé de l'Ouganda, l'Argentine, etc.
00:29:58 Donc c'était du colonialisme dans leur idée.
00:30:01 Après, les Britanniques ont trouvé très intéressant
00:30:07 qu'ils aillent là, parce que pour les Britanniques,
00:30:12 la Palestine et l'Égypte, c'était le canal de Suez, c'était la route de l'Inde,
00:30:17 c'était la route de leur empire colonial.
00:30:19 Donc c'était très important d'avoir des gens, des colons là-bas sur place.
00:30:23 Ce qui est intéressant, donc ils n'avaient pas le droit de donner une terre qui ne leur appartenait pas.
00:30:28 Et ce n'était pas aux Palestiniens à subir la perte de leur territoire.
00:30:32 Est-ce que c'est légitime selon vous ?
00:30:34 Ce qui est intéressant à voir, c'est que monsieur a dit que ça s'est passé d'une façon très gentille.
00:30:42 Les Juifs ont fait ça très bien, ils voulaient s'installer, voilà.
00:30:47 Ils étaient gentils et c'est les méchants arabes qui n'ont pas voulu les accueillir.
00:30:50 Vous avez un livre que nous avons édité d'un chercheur britannique qui s'appelle Thomas Suarez,
00:30:56 "Comment le terrorisme a créé Israël", que je vous remettrai tout de suite après l'entretien,
00:31:01 que je vous invite à lire.
00:31:03 C'est très intéressant parce qu'il a pris les archives britanniques,
00:31:06 les archives des mouvements terroristes irgounes et l'autre de l'époque des années 30 jusqu'à 47-48,
00:31:14 donc avant la proclamation d'Israël, et il montre qu'il y a eu environ 700 attentats qui ont été commis,
00:31:20 qui ont frappé essentiellement des civils, dont des femmes et des enfants,
00:31:24 par des mouvements de Shamir et de Begin, qui sont devenus après premiers ministres en Israël.
00:31:30 Donc c'était des attentats contre des palestiniens, contre des britanniques et même contre des juifs
00:31:35 qui n'étaient pas d'accord avec eux.
00:31:36 Donc vous considérez la présence juive comme une colonisation si je comprends bien.
00:31:38 Non, il y avait des juifs avant qui existaient et qui n'avaient pas de problème et qui étaient je pense une minorité.
00:31:44 Qui les habitent dans la Palestine ?
00:31:46 Le temps de parole il n'est pas équilibré du tout.
00:31:48 Il est en train de dire que les juifs étaient là en Palestine avant...
00:31:53 Je vous pose la question, je vous demande juste à tous les deux.
00:31:55 Oui, vous avez juste à ouvrir la Bible cher monsieur.
00:31:57 Alors voilà, vous voyez, on est au fond du problème.
00:32:01 Les gens comme Ben-Gurion, etc., qui ont fondé l'État d'Israël en 1948,
00:32:07 ils n'étaient pas du tout dans l'idée religieuse, d'ailleurs ils n'étaient pas très croyants à mon avis,
00:32:12 ils n'étaient pas du tout dans l'idée religieuse, on doit mener une guerre de religion et des choses comme ça.
00:32:18 Il faut lire leur texte, c'est des choses qu'on va publier, d'ailleurs j'encourage les gens à lire ce que disait vraiment Ben-Gurion
00:32:24 et tous ceux qui ont fondé Israël, il disait "on doit aller occuper là, bien sûr les Palestiniens ne vont pas être d'accord,
00:32:33 c'est leur terre, on ferait comme eux c'est normal, mais on va les chasser par la force".
00:32:37 Ça Ben-Gurion le dit plusieurs fois dans des textes qui ne sont pas contestés mais qui ne sont jamais dans les médias.
00:32:44 Et tous les autres dirigeants d'Israël aussi...
00:32:46 Ah pardon, je n'ai pas d'accord avec cette analyse.
00:32:47 Non mais ce sont des citations, j'en ai ici un itinéraire.
00:32:50 Oui, oui, bien sûr, il a une attaque.
00:32:51 Si vous voulez, on les ajoutera dans votre émission pour que les gens puissent vérifier avec leur...
00:32:55 Vous répondez à Bruno Attal et à Ben-Gurion.
00:32:56 Je viens de dire ça, on va les coloniser, les Palestiniens ne seront pas d'accord et on va les chasser par la violence et petit à petit.
00:33:01 Et quand Ben-Gurion a reçu la moitié de la Palestine, il a dit "on a fait semblant à l'ONU qu'on était d'accord,
00:33:07 mais en réalité on prend ça et on n'est pas d'accord sur le reste et on va continuer à attaquer".
00:33:11 Donc moi j'appelle ça du terrorisme colonial.
00:33:14 Bruno Attal vous répondez.
00:33:15 Alors, déjà pour vous... juste pour vous dire, parce que comme vous ne répondez pas à mes questions,
00:33:19 donc je vais continuer à vous en poser, est-ce que vous saviez qu'en 1975 Israël était...
00:33:24 Je pense que c'est vous qui venez d'esquiver tout ce que je viens de dire.
00:33:26 Vous répondez à rien du tout et vous vous réfugiez sur une autre question.
00:33:30 Vous me coupez, vous me coupez, ben vous me coupez.
00:33:31 Vous ne répondez pas à personne, monsieur, vous ne coupez personne, il paraît.
00:33:33 Mais vous vous inquiétez qu'on ne répond pas, c'est vous qui refusez de répondre.
00:33:35 Alors, 1975, est-ce que vous saviez que 1975 Israël était trois fois plus grand, trois fois et demi plus grand que maintenant ?
00:33:41 Vous le saviez ou pas ? Vous le saviez, monsieur ?
00:33:44 Mais c'est faux, vous mentez.
00:33:45 Elle était...
00:33:46 Vous vous inquiétez à ce que j'ai dit au lieu de partir en pensant sur autre chose.
00:33:49 Ecoutez, monsieur, vous ne cherchez absolument pas la vérité.
00:33:51 Quand les Arabes vont encore...
00:33:52 Quand on vous cite Benyamin Hollande, on n'est pas à refuser de répondre.
00:33:58 On laisse la démocratie.
00:33:59 Non, mais il répond ce qu'il veut, comme vous d'ailleurs.
00:34:01 Donc, en gros, quand les Arabes ont encore attaqué Israël, parce qu'ils ont attaqué Israël trois fois,
00:34:07 pour indépendance et six jours, et quand ils ont attaqué, encore une fois on a gagné, on s'excuse, on gagne les guerres, monsieur.
00:34:13 On est le seul peuple, quand on gagne les guerres, on doit rendre tous les territoires, nous.
00:34:16 On est les seuls.
00:34:17 Donc, que fait Israël ?
00:34:19 Elle voit que l'Égypte veut vraiment faire la paix.
00:34:22 Que fait Israël ?
00:34:24 Elle rend trois fois le territoire, jusqu'au canal de Suez.
00:34:28 C'est-à-dire que cette guerre a permis à Israël d'avoir trois fois le territoire d'aujourd'hui.
00:34:34 Mais pour la paix, pour avoir la paix avec ses voisins, elle a rendu jusqu'au canal de Suez,
00:34:40 le mont Sinai, qui est pourtant important pour les Juifs, en disant "on rend trois fois la taille d'Israël".
00:34:45 Ce qui veut bien dire qu'Israël veut bien faire la paix.
00:34:48 Et ce que je voulais aussi, parce que tout le monde ne connaît pas exactement l'histoire d'Israël,
00:34:51 mais il faudrait peut-être montrer comment ces gens travaillent.
00:34:56 Moi, je suis connu aujourd'hui parce que je débunkais les vidéos des racailles et des islamo-gauchistes sur les policiers.
00:35:04 Et pourquoi j'avais un coup d'avance ?
00:35:06 Parce que c'est ce que font les palestiniens, les pro-palestiniens et les islamo-gauchistes depuis 30 ou 40 ans.
00:35:12 C'est-à-dire, regardez, c'est exactement le même mode opératoire.
00:35:17 La victimisation. Ils sont tout le temps victimes. Ils agressent, ils tuent, mais ils sont tout le temps victimes.
00:35:24 Remarquez...
00:35:25 - Là, ce n'est pas tout à fait le débat.
00:35:27 - Non mais si, parce que... - Monsieur Morieux, je m'excuse, mais vous avez...
00:35:29 - Parce que c'est exactement la même chose, c'est-à-dire que c'est le même mode...
00:35:31 - ... un raciste qui provoque les musulmans en répugnant...
00:35:33 - Vous le traitez de nazi, vous le traitez de raciste, vous ne pouvez pas non plus...
00:35:36 - C'est le même mode opératoire.
00:35:38 - Je vois les choses qu'il dit.
00:35:40 - C'est le même mode opératoire, c'est-à-dire...
00:35:42 - Le traité de raciste, vous voyez, je suis en opposition à ce qu'il vous a dit au début.
00:35:45 - Vous acceptez ce genre de déclaration ?
00:35:47 - La parole du paro n'interpelle la blanche au commun.
00:35:49 - Vous trouvez qu'on a le droit d'insulter les musulmans comme ça ?
00:35:51 - Pourquoi ? Quels musulmans j'insulte ?
00:35:53 Mais les musulmans, c'est mes amis, je vois...
00:35:55 Ah, racailles, pour vous, racailles, ça veut dire musulmans, c'est ça ?
00:35:57 - Effectivement, votre vocabulaire, il est un peu triqué, cher monsieur.
00:36:00 - Non, mais vous parlez des banlieues, là.
00:36:02 - Non, je parle des banlieues, c'est-à-dire...
00:36:04 Oui, mais ce que je veux dire, c'est que c'est exactement le même mode opératoire.
00:36:06 Il y a de l'islamophobie, on a été colonisés, comment...
00:36:11 On ne veut pas nous laisser travailler...
00:36:13 - Vous n'avez rien répondu à la fondation d'Israël et au fait qu'ils ont volé les territoires
00:36:18 et que c'était leur programme et que leurs dirigeants l'ont toujours annoncé.
00:36:22 Vous n'avez rien répondu parce que vous savez que c'est vrai.
00:36:25 - C'est une fœcusse, puisque à la base, Israël, quand même, le mot Israël, le mot Palestine,
00:36:34 ce sont des mots juifs, cher monsieur, ce sont des mots juifs.
00:36:37 Jusqu'au Jourdain, monsieur, ce sont des mots juifs.
00:36:39 - Vous voulez dire que les Juifs doivent chasser les Arabes, là ?
00:36:42 - On ne chasse pas, monsieur, on a accepté le partage.
00:36:44 - Et la LAC basse, 750 000 clandestiniens chassés.
00:36:47 - Monsieur, monsieur, ceux qui ont voulu rester, les 2 millions qui sont encore en Israël
00:36:52 et qui pour rien au monde partiraient d'Israël pour vivre sous la coupe,
00:36:57 soit du FATA qui détourne le pognon, qui donne de l'argent aux familles de terroristes,
00:37:03 jamais ils iraient vivre non plus sous la coupe du Hamas, non, ils préfèrent vivre en démocratie.
00:37:08 Donc on peut vivre sur ce territoire.
00:37:10 - Vous crier la question qui a été posée par la fondation d'Israël.
00:37:13 - Il faudrait savoir. - Mais il refuse de répondre.
00:37:15 - C'est quoi la question ? - Il refuse de répondre.
00:37:17 - La question est que l'Israël a volé le territoire qui ne lui appartenait pas.
00:37:21 - Il faut absolument faire le bien, c'est du blabla.
00:37:23 - Pour assister à cette évaluation de vol de territoire, monsieur Michel Collomb,
00:37:27 il faut que beaucoup de personnes hostiles à Israël le disent.
00:37:30 - Mais tout simplement c'est parce qu'ils ont fait un roman national.
00:37:34 - Vous avez fait un roman national ?
00:37:36 - Pour voler un territoire, il faut bien qu'il appartienne à quelqu'un.
00:37:40 Quand il était sous protectorat anglais, il appartenait à qui ?
00:37:42 Est-ce qu'il y a eu un pays qui s'appelle la Palestine, cher monsieur ?
00:37:45 - Ce n'est pas la question. - Mais c'est la question que je vous pose.
00:37:49 - Pour voler un territoire, il faut bien qu'il existe.
00:37:53 La Palestine n'a jamais existé. - Ce n'est pas la question.
00:37:56 - Il y a si rare un peu de vous qui vous le dit, monsieur, vous avez inventé toute cette histoire.
00:37:59 - Je vais vous répondre à ce que vous dites qui est un mensonge.
00:38:02 Si la Belgique a été fondée en 1830, avant ça, il y avait des gens qui étaient belges
00:38:08 et qui habitaient cette région. Jules César en parle d'ailleurs,
00:38:12 de tous les peuples de la Gaule, les Belges sont les plus braves.
00:38:15 Donc il y avait des gens là. L'État belge, après différentes occupations impériales,
00:38:20 a été fondé en 1830. Est-ce que ça veut dire que si des gens viennent dire
00:38:26 "Nous, on était les Gaulois ici il y a 2000 ans, Dieu a dit que c'est chez nous"
00:38:30 parce que c'est ça votre discours, c'est Dieu qui vous donne le droit de faire tous ces crimes.
00:38:33 - Je ne crois pas en Dieu. - Si des Gaulois viennent et disent
00:38:36 "Nous, on était ici et maintenant les Belges, vous allez dehors"
00:38:39 Mais M. Moriot, on est quand même dans un roman, on ne peut pas accepter de raconter des choses pareilles
00:38:45 - Mais ce n'est pas de dehors, c'est de vivre ensemble. - qui justifie le rôle de l'Homme qui nie l'Histoire.
00:38:49 On est quand même aujourd'hui au XXIème siècle, un État moderne, il n'est pas basé sur
00:38:56 "Dieu a dit que vous avez le droit d'être là et que les autres doivent partir".
00:38:59 Ça c'est complètement scandaleux une conception pareille.
00:39:02 - Mais c'est faux ! - Si on fait ça et qu'on fait ça,
00:39:04 étant donné qu'il y a 6000 nationalités pour environ 200 pays dans le monde,
00:39:09 on est parti pour la guerre sans fin, tous ceux qui étaient là avant vont venir chasser ceux qui en sont maintenant
00:39:13 et raconter des imbécilités comme ce qu'on vient d'entendre.
00:39:16 On doit essayer d'être un petit peu sérieux dans la discussion.
00:39:19 On ne peut pas dire "un État, il est basé sur la volonté de Dieu, il y a 2000 ans, tous les autres doivent partir".
00:39:25 - Moi je n'ai jamais dit ça. - Non ! Un État pour moi, dans la démocratie,
00:39:28 c'est tous les gens qui sont là maintenant, y compris tous les Palestiniens qui ont été chassés par vous,
00:39:33 ils ont le droit de revenir et les Juifs aussi, ils ont le droit de rester.
00:39:37 Simplement, on doit dans la démocratie dire "un homme, une femme, une voix".
00:39:42 Quelle que soit sa culture, son origine, sa religion, ses convictions politiques,
00:39:46 ça c'est la démocratie et pas les histoires de sornettes qu'on vient d'entendre.
00:39:49 - Mais ce n'est pas le cas, monsieur, ce n'est pas le cas. Les Arabes Israéliens ne votent pas.
00:39:52 Monsieur, les Arabes Israéliens ne votent pas.
00:39:54 - Les Palestiniens que vous avez chassés n'ont pas le droit de voter.
00:39:59 - Mais évidemment ! - Ils ont été chassés d'Israël.
00:40:01 - Mais ils ne vivent pas en Israël.
00:40:03 - Parce que vous les avez chassés par la violence, ils demandent à rentrer,
00:40:07 ils abordent toujours, quand ils sont dans des camps à réfugiés, ils ont une clé
00:40:11 qui symbolise leur volonté de revenir.
00:40:13 Les Palestiniens veulent revenir et vous les en empêchez par la violence.
00:40:17 Je reviens au même exemple. - Regardez, il n'y a plus qui parle de toute façon.
00:40:21 - Si on faisait ça en Belgique et qu'on disait "vous allez dans la cabane de Jardin, maintenant c'est à nous",
00:40:26 mais c'est de la violence, ce n'est pas de la démocratie.
00:40:29 - Je vais vous reprouver encore qu'il s'agit d'une guerre de religion,
00:40:34 parce que, encore une fois, s'Israël avait été musulmane,
00:40:37 les territoires c'est n'importe quoi, tout ça c'est des mensonges.
00:40:40 Les Juifs étaient prêts à vivre, et encore une fois, ils vivent avec 2 millions de musulmans
00:40:44 qui vivent en Israël et qui ont exactement les mêmes droits que les Israéliens.
00:40:48 Ce monsieur est un menteur. Il voudrait que les Palestiniens qui vivent en dehors d'Israël,
00:40:54 donc qui ne sont pas en Israël... - Qui ont été chassés par vous.
00:40:57 - Qui vivent en Israël... - Qui ont été chassés violemment par vous.
00:40:59 - Ah bon ? Parce que ceux qui habitent à Iriko par exemple ?
00:41:01 - La Nakba c'est une grande violence, oui, c'est le terrorisme.
00:41:03 C'est le premier terrorisme, la Nakba. - Ils sont partis...
00:41:05 - C'est toujours ça que vous voulez évacuer. - Ils sont partis...
00:41:07 - Et ça a été dit... - Oh mais alors vous voulez répondre ou pas ?
00:41:10 - On va le laisser finir et puis on va revenir.
00:41:12 - La plupart des musulmans qui sont partis d'Israël, c'est quand les pays arabes ont dit "on va attaquer Israël,
00:41:17 donc partez, parce qu'on va mettre les Arabes à la mer".
00:41:21 - Mensonge. - De toute façon, ou ils coupent, ou ils disent...
00:41:24 Vous êtes un fasciste, cher monsieur, parce que vous ne laissez pas parler les gens.
00:41:27 - Venons jouer aux insultes, nous ne nous occupons plus d'ailleurs.
00:41:30 - Moi ce que je voudrais dire, c'est que...
00:41:32 Pourquoi ce monsieur veut nous parler tout le temps de territoire ?
00:41:35 Tout simplement, c'est parce qu'il ment.
00:41:37 Il ment d'abord sur les faits, mais...
00:41:39 - Ben dis-nous, pourquoi vous sur les faits ?
00:41:41 - Regardez, Zoher Morseine, vous savez qui c'est Zoher Morseine ou pas ?
00:41:44 - Vous n'allez pas jouer au professeur qui pose des questions.
00:41:47 - Alors Zoher Morseine, c'était l'adjoint de Yasser Arafat.
00:41:49 - Qu'est-ce que vous avez à dire ? Je ne suis pas votre élève.
00:41:51 - Donc ils le disent eux-mêmes.
00:41:53 Donc c'est l'un des dirigeants de l'OLP, Organisation de la Libération de la Palestine.
00:41:57 Groupe terroriste qui a suivi aussi les Français.
00:41:59 Le peuple palestinien n'existe pas.
00:42:01 Encore un qui le dit. Il n'existe pas le peuple.
00:42:04 La création d'un État palestinien n'est qu'un moyen de poursuivre notre lutte contre l'État d'Israël pour l'unité arabe.
00:42:12 C'est eux qui le disent.
00:42:15 Ils le disent, ils n'ont rien à faire des territoires.
00:42:17 Vous avez 52 pays musulmans.
00:42:20 Vous avez quelques mètres carrés pour les juifs.
00:42:23 - Mais les juifs sont bienvenus, ils doivent pas partir.
00:42:26 - Oui, les juifs... Aujourd'hui, aujourd'hui, aujourd'hui...
00:42:29 - C'est vous qui essayez de faire peur avec ce roman.
00:42:31 - Donc, vous avez 52 pays musulmans.
00:42:34 Ils sont 2 milliards.
00:42:36 Ils ont des millions de mètres carrés à eux.
00:42:39 Eh ben non. Je peux vous dire, c'est simple.
00:42:42 Quand Israël s'est retiré de Gaza, on pensait qu'on allait avoir la paix.
00:42:45 C'est ce qu'on nous a demandé. On nous a demandé, on s'est dit, retirez-vous de Gaza, vous aurez la paix.
00:42:49 - Et vous les bombardez tout le temps, ça c'est la paix.
00:42:51 - Pourquoi on les bombarde ?
00:42:53 Regardez, combien de tirs de roquettes par an sur Israël ?
00:42:56 Parce que les gens pensent que les tirs de roquettes, c'est que maintenant.
00:42:59 Il y a à peu près 2-3 000 tirs de roquettes sur Israël par an.
00:43:02 De la bande de Gaza.
00:43:04 Vous avez aussi, ils creusent des tunnels pour aller égorger des familles.
00:43:08 - Je signale qu'ils tirent des roquettes sur les villes dont on les a chassées par la violence.
00:43:12 - Ce sont... - A Jekyllon et toutes ces villes-là, on les a chassées par la violence.
00:43:15 - Ils ne sont plus dans l'humanité.
00:43:17 Voilà, tous ces terroristes ne sont plus dans l'humanité, ce ne sont plus des humains.
00:43:20 Ce sont des animaux humains, c'est-à-dire qu'ils sont capables.
00:43:23 Il n'y a plus de... - Voilà, les animaux, vous voyez, on est dans le...
00:43:26 - Il n'y a que la haine. - Il y a souvent des déclarations comme ça.
00:43:28 - Oui mais c'est un véritable. - Les palestiniens sont des animaux.
00:43:31 - Je n'ai pas dit les palestiniens, je n'ai pas dit les palestiniens, j'ai dit le Hamas.
00:43:34 - Ceci est le discours des nazis et des racistes qui traitent de "unter-mansion".
00:43:37 - Mais nous on le traite des nazis aussi.
00:43:39 - C'est un discours qui a été utilisé que leurs ennemis sont des animaux et qu'on doit tout faire.
00:43:43 - Et pourquoi ce conflit vous intéresse, cher antisémite ?
00:43:45 - C'est exactement la même chose que ce qu'a dit Golda Meir et d'autres dirigeants israéliens.
00:43:48 C'est quand même incroyable de traiter les palestiniens d'animaux.
00:43:51 - Je n'ai pas dit les palestiniens, j'ai dit le Hamas.
00:43:53 Mais bon, de toute façon, vous écoutez ce que vous voulez.
00:43:55 Mais pourquoi vous intéressez tant au conflit israélo-palestinien, cher monsieur ?
00:43:58 Il y a tellement de guerres, tellement de musulmans qui sont opprimés par d'autres musulmans.
00:44:01 Pourquoi Israël ? Pourquoi on ne parle que d'Israël ?
00:44:03 Dites-le moi, cher monsieur. Parce que vous êtes un antisémite, vous avez la haine du juif, cher monsieur.
00:44:07 - Répondez à cette accusation. Est-ce que vous êtes antisémite, Michel Collomb ?
00:44:10 Parce que c'est une accusation qu'on porte beaucoup.
00:44:12 - Aux antisémites.
00:44:13 - Qu'on entend beaucoup, en tout cas, apportée à des gens qui...
00:44:15 - J'ai un bouquin et j'étique.
00:44:16 - Qui trompent la politique d'Israël.
00:44:17 - Non mais...
00:44:18 - Comme tous les racistes, j'ai deux amis noirs, donc je ne suis pas raciste.
00:44:21 - Non, non, mais, Bruno Natal, c'est vrai que c'est une question que je posais.
00:44:23 Et autant à vous, Bruno Natal.
00:44:24 Est-ce qu'on peut aujourd'hui être pro-palestinien sans être taxé d'antisémite ?
00:44:27 C'est une vraie question.
00:44:28 - Mais évidemment, évidemment, évidemment.
00:44:30 - Est-ce qu'on peut critiquer la politique d'Israël, critiquer la politique d'Eitan Yahou,
00:44:33 sans être immédiatement taxé d'anti-juif ?
00:44:37 - Vous avez un ambulancier palestinien, lors des attaques terroristes du Hamas,
00:44:42 qui est parti risquer sa vie et qui a sauvé des juifs.
00:44:44 C'est notre frère. C'est notre frère musulman.
00:44:47 Les musulmans qui sont à la course du prêtre, ce sont nos frères.
00:44:50 - Les personnes antisémites dont Jean-Luc Mélenchon est aussi raciste...
00:44:52 - Qui répondent juste à cette question. Pourquoi est-il intéressé par ce conflit ?
00:44:55 Pourquoi tous les harasses du monde sont intéressés par ce conflit ?
00:44:59 - Non mais Bruno Natal, prends votre place.
00:45:01 - Parce qu'ils sont antisémites.
00:45:02 - Vous avez déjà trois questions que vous avez posées.
00:45:03 - Vous avez des milliers de morts tous les jours,
00:45:05 des milliers de morts de musulmans qui tuent d'opposés de vous.
00:45:07 - Non mais c'est vrai, parce que vous posez même les questions entre vous.
00:45:09 - Non mais elle est pertinente. Elle est pertinente cette question.
00:45:12 - En effet, à titre personnel, je ne vois pas tellement d'insultes dans cette question.
00:45:14 C'est vrai. Pourquoi vous intéressez à ce sujet ? C'est vrai.
00:45:17 - Le Yémen avec 25 000 morts.
00:45:18 - Non mais Bruno Natal, s'il vous plaît.
00:45:20 - C'est vrai que la question n'est pas forcément insultante.
00:45:22 - On va répondre.
00:45:23 - Sur la question de l'intérêt à ce conflit.
00:45:24 - On va répondre.
00:45:25 - Et sur l'accusation d'antisémitisme.
00:45:27 - On va répondre.
00:45:28 - Ça, là, c'est moi qui la pose.
00:45:30 - Il y a plusieurs éléments.
00:45:34 Ça fait plus de 30 ans que je m'intéresse, je fais des recherches
00:45:41 et je publie des livres sur les stratégies de guerre des États-Unis et de ce genre de puissance.
00:45:46 Parce qu'au fond, c'est une guerre des États-Unis, n'est-ce pas, ici ?
00:45:49 Et sur les stratégies de désinformation, ce que j'ai appelé les médias mensonges.
00:45:53 Ça a commencé sur l'Irak, première guerre du Golfe, avec l'affaire des couveuses,
00:46:00 l'affaire de la marée noire, toute une série de choses que j'ai exposées dans mes livres.
00:46:03 Ça a continué sur la Yougoslavie.
00:46:06 J'ai fait en 2011 un livre "Libye, autant et médias mensonges".
00:46:10 J'en ai fait sur le Venezuela, j'en ai fait sur l'Ukraine.
00:46:13 - C'est quand même sur ce conflit que vous êtes le plus politique.
00:46:15 - C'est ma spécialité, la stratégie de guerre et de désinformation.
00:46:20 - Et les Palestiniens, c'est vous qui l'avez créé.
00:46:23 - Je pense qu'Israël fait la guerre, que les Palestiniens souffrent vraiment énormément de tout ça
00:46:29 et que c'est tout simplement en devoir de solidarité avec tous les peuples agressés et opprimés.
00:46:36 - Et vous avez fait des accusations optimistes.
00:46:38 - Sur le Venezuela, sur le Congo, sur le Niger.
00:46:43 Si vous regardez un instant honnêtement notre site, vous voyez qu'il y a beaucoup...
00:46:48 En fait, tous les pays colonisés ou agressés sont abordés, sont analysés.
00:46:55 Maintenant, évidemment, c'est une actualité, donc on en parle beaucoup et ça va arriver.
00:47:00 - Alors, sur l'accusation. - Première question.
00:47:02 Deuxièmement, antisémite, je répète... - Est-ce que vous l'êtes ou pas ?
00:47:07 - J'ai publié un livre qui se rappelle "Israël, parlons-en"
00:47:11 dans lequel je donne toute ma critique avec des faits et des analyses.
00:47:15 Je rappelle que 7 Juifs sont interviewés, ils sont la majorité en fait, dans les auteurs de ce livre
00:47:23 et ils n'ont pas de problème à publier chez un antisémite, n'importe quoi.
00:47:28 - Donc vous réfutez, mais c'est intéressant de clarifier cette position.
00:47:32 - Je rappelle que... - Vous réfutez les accusations.
00:47:34 - Je rappelle que... En fait...
00:47:40 - Est-ce que vous pourriez manifester ? - Non, mais...
00:47:42 - Vous faites la réponse à ces questions. - J'étais en train de répondre, vous m'avez fait perdre le fil, mais je vais le retrouver.
00:47:47 Je rappelle que ce livre "Israël, parlons-en", dont on parle ici,
00:47:53 il n'y a aucun dirigeant du lobby sioniste qui a accepté d'en débattre publiquement. Aucun.
00:48:01 Aucun qui a pu trouver une ligne dans ce livre d'antisémites.
00:48:07 Je rappelle que j'ai eu des débats chez Tadei avec M. Golnadel et d'autres porte-paroles du lobby sioniste.
00:48:18 Je rappelle que quand vous m'avez demandé hier ou avant-hier,
00:48:22 "On vous accuse d'antisémites et de beaucoup d'autres inhabilités,
00:48:27 est-ce que vous accepteriez de débattre avec les gens qui vous accusent ?"
00:48:31 Je vous ai dit oui. Je vous ai même proposé des noms.
00:48:34 Peut-être que vous n'aurez pas envie de dire les noms des gens qui ont refusé.
00:48:38 - Ils ont tous refusé. - Ou bien vous les dites. Voilà.
00:48:40 Donc on peut dire qu'un célèbre ancien conseiller de François Mitterrand...
00:48:45 - Je vous reconnais. - On peut dire qu'un célèbre conseiller de François Mitterrand à l'époque,
00:48:51 que des porte-paroles illustres, y compris au barreau du lobby sioniste à Paris,
00:48:58 que des gens qui se disent fact-checkers et qui ne checkent rien du tout...
00:49:02 - Je ne vois pas le rapport avec ma question. - Il répond jamais à la question.
00:49:05 - Le rapport avec ma question, je ne vois pas là. - Il arrive tout de suite.
00:49:08 - Vous faites long parce que c'est un débat d'options. - Il arrive tout de suite.
00:49:11 - Si on ne peut pas faire trop long, c'est une bêtise. - Patience.
00:49:13 Que ces gens-là ont refusé de débattre avec moi.
00:49:17 - Ce qui n'est pas le cas de l'électorat. - Oui, mais je le regrette.
00:49:19 - Si j'étais un antisémite... - Vous regrettez ?
00:49:21 - Je regrette, je regrette. - Je peux terminer là ?
00:49:24 - Non, mais parce que vous ne parlez pour rien dire.
00:49:26 - Est-ce que vous croyez qu'ils auraient tellement peur de venir le montrer à tout le monde ?
00:49:29 - Ce n'est pas de la peur. - Moi, je m'engage, et je le répète,
00:49:32 à publier tout ce qu'ils vont dire sur mon site, mais ils refusent le débat.
00:49:35 - Alors, Michel Collomb a menacé de partir en début de débat, et vous vous regrettez aujourd'hui.
00:49:38 - Mais bien sûr, parce que... - Vous avez accepté par super-fondeur.
00:49:40 - Là, c'est vrai, Bruno Attal, je ne comprends pas.
00:49:42 - Oui, mais je le regrette parce que tous ceux qui ont refusé,
00:49:45 j'ai appelé un ou deux amis qui ont refusé, m'ont dit "Bruno,
00:49:48 tu vas donner de la visibilité à un antisémite qui va venir vendre ses bouquins."
00:49:52 On a l'impression d'être à la bibliothèque d'un antisémite qui veut vendre ses bouquins.
00:49:55 - Comme vous organisez la censure à la télévision française,
00:49:58 on est bien obligés de toucher le public directement.
00:50:01 - Ces gens-là, on les retrouille.
00:50:03 Ces gens-là, on les retrouille pour venir les battre
00:50:06 parce qu'ils savent que je les fais, ils ne peuvent pas montrer.
00:50:09 - Alors maintenant, je vais vous prouver que c'est un antisémite.
00:50:11 Comment on déniche un antisémite ?
00:50:13 - Vous n'avez pas répondu à ma question. - Non, mais il dit réellement...
00:50:15 - J'étais en train. - Non, mais...
00:50:17 - Ce qui se passe ici, la réponse, elle peut être courte.
00:50:20 - Non, mais à chaque... Non, mais...
00:50:22 - Le temps de la parole, les contests ont des outils, a des satisfactions.
00:50:24 - Non, je ne suis pas antisémite.
00:50:26 Personne n'a jamais réussi... - Mais je vais vous le prouver.
00:50:28 - Personne n'a jamais réussi à prouver une phrase de moi qui suis antisémite.
00:50:33 Les seules accusations ont été "il a rencontré un tel,
00:50:36 qui a rencontré un tel, lui est antisémite".
00:50:39 Avec ça, la moitié de la France est antisémite.
00:50:41 - Je vais... - Mais je voudrais expliquer ce qui se passe ici.
00:50:44 - Non, non, mais il n'y a que lui qui parle. Il vient de couper.
00:50:46 - Et pourquoi des gens lancent ça, justement,
00:50:48 - C'est une vérité qu'on discute sur le colonialisme israélien.
00:50:51 C'est un juif israélien... - Oui, j'ai un ami juif,
00:50:53 donc je ne sais pas si c'est militant, le connu, on connaît le truc.
00:50:56 - Un chercheur qui a expliqué dans la propagande d'Israël,
00:51:00 il a donné des citations, ça va vous plaire,
00:51:02 parce que c'est un général israélien, que je vais citer,
00:51:05 donc vous n'allez pas couper.
00:51:07 Le général Dangot, coordinateur de la politique israélienne
00:51:10 dans les territoires occupés, déclare
00:51:13 "La guerre contre la délégitimation", les gens qui critiquent Israël,
00:51:18 "et la guerre contre l'opinion publique,
00:51:20 la guerre contre l'opinion publique n'est pas plus facile
00:51:23 que la guerre qu'on mène sur le champ de bataille,
00:51:26 et c'est une guerre."
00:51:29 - On a entendu, vous n'êtes pas... - Et dans le même texte,
00:51:31 - Vous dites que vous n'êtes pas... - J'ai presque fini,
00:51:33 dans le même texte de Ilan Papé,
00:51:35 il cite un expert, justement, de la stratégie de com' d'Israël,
00:51:38 et ce monsieur dit
00:51:40 "Les gens qui critiquent Israël
00:51:42 doivent être combattus comme dans une guerre.
00:51:45 Ils devraient être ciblés et combattus,
00:51:47 et j'ai presque fini, et non affrontés sur le plan intellectuel,
00:51:50 ça veut dire qu'on ne débat pas, qu'on ne discute pas,
00:51:53 car d'ailleurs monsieur, chaque fois que j'en viens avec des faits,
00:51:55 il parle d'autres choses,
00:51:57 et il faut recourir à tous les moyens encore jamais utilisés auparavant,
00:52:00 c'est-à-dire qu'on calomnie, on salit les gens,
00:52:03 si j'avais quelque chose à me reprocher, on l'aurait mis sur internet,
00:52:06 alors maintenant, on falsifie ma bibliographie,
00:52:08 ma Wikipédia, ma toute une série d'informations,
00:52:11 et donc j'ai répondu à votre question,
00:52:14 ceux qui me traitent d'antisémite, c'est parce qu'ils n'osent pas débattre sur les faits.
00:52:17 - C'est vrai que je vais abonder dans le sens de l'argumentation
00:52:20 de Michel Collomb par rapport à ça en effet,
00:52:22 c'est vrai quand on entend des gens comme Karim Benzema,
00:52:25 des gens comme Eric Cantona,
00:52:27 beaucoup de personnalités, en tout cas,
00:52:29 il y en a quelques-unes,
00:52:31 qui manifestent un soutien uniquement à la Palestine,
00:52:34 et pas en effet aux victimes civiles israéliennes,
00:52:36 est-ce que vous les accusez toutes d'antisémitisme ?
00:52:38 - Non, c'est pas de l'antisémitisme, forcément,
00:52:40 pas forcément, maintenant, je vais revenir à ce que je voulais dire,
00:52:43 pourquoi ce monsieur est antisémite ?
00:52:45 et comment on les niche les antisémites ?
00:52:47 les antisémites, on les niche quand ils reprennent,
00:52:49 souvent, ils ont toujours ce mode opératoire,
00:52:51 ils reprennent des mots de la Shoah,
00:52:54 ça les excite, ça leur fait du bien,
00:52:56 vous voyez par exemple, quand ils parlent de Gaza,
00:52:58 ils parlent de camp de concentration,
00:53:00 c'est quoi un camp de concentration ?
00:53:02 c'est là où on prenait des enfants,
00:53:04 et puis on les jetait dans des fours,
00:53:06 donc, il fait toujours le comparatif avec la Shoah,
00:53:09 ou alors il va faire un comparatif avec l'apartheid,
00:53:12 - Un camp de concentration, c'est pas la même chose qu'un camp d'extermination,
00:53:16 - Non, c'est faux, un camp de concentration,
00:53:19 c'est pas un camp d'extermination,
00:53:21 et beaucoup de juifs israéliens,
00:53:23 ils le connaissent très très bien,
00:53:25 - C'est une prison à ciel ouvert,
00:53:27 je n'ai pas dit qu'on les mettait dans les fours,
00:53:29 - Oui, oui, on a l'impression qu'ils sont des capots,
00:53:33 - C'est faux, c'est faux,
00:53:35 - Je disais que Gaza est un camp de concentration,
00:53:37 - Vous êtes un peu en dehors, cher monsieur,
00:53:39 - Vous coupez les juifs, ce n'est pas un démocrate,
00:53:41 - Ce n'est pas un juif, ce n'est pas un démocrate,
00:53:43 - Est-ce que les juifs israéliens qui disent ça sont antisémites ?
00:53:45 - Justement, je voulais lui faire réagir,
00:53:47 - Mais, mais, mais, encore une fois,
00:53:49 - Si vous ne laissez pas vous répondre,
00:53:51 et que vous considérez que chaque une de vos réponses est une insulte,
00:53:53 on ne va pas vous faire lancer,
00:53:55 - Ce que j'aime bien, c'est que chez l'antisémite,
00:53:57 ça le fait réagir, regardez, il fait un gros plan de la haine,
00:53:59 - Si vous faites une hâte, vous n'êtes pas sur ce terme-là,
00:54:01 - Un comédien, un comédien menteur,
00:54:03 - Un bon nazi,
00:54:05 - Un comédien menteur,
00:54:07 - Et donc, encore une fois, par exemple sur l'apartheid,
00:54:09 pourquoi ils prennent le mot "apartheid" ?
00:54:11 C'est une insulte à ceux qui ont subi l'apartheid, vous voyez ?
00:54:13 Donc, ils prennent des mots,
00:54:15 - Mais les Sud-Africains disent qu'Israël c'est l'apartheid,
00:54:17 - Voilà, vous considérez qu'Israël est un état d'apartheid,
00:54:19 - Mais les Sud-Africains disent qu'Israël c'est l'apartheid,
00:54:21 - Ils le disent eux-mêmes,
00:54:23 - C'est pire, parce que nous, on parlait d'un état d'apartheid,
00:54:25 - Bien sûr, bien sûr,
00:54:27 - Et beaucoup de Juifs le disent,
00:54:29 - Non, mais, Bruno Attal,
00:54:31 - Pourquoi il arrête, il ne cesse pas,
00:54:33 - Bruno Attal, ne me traitez pas d'antisémite,
00:54:35 - Quand je dis la même chose que des Juifs israéliens,
00:54:37 - Vous venez de dire qu'Israël était un état d'apartheid,
00:54:39 - Oui, mais j'aimerais bien l'entendre vous répondre là-dessus,
00:54:41 - Vous avez remarqué, M. Morillon, que c'était un grand discours de violence,
00:54:43 - Non, mais, on ne peut pas parler,
00:54:45 - S'il arrive des choses, en prenant au mot,
00:54:47 - Non, non, non, non,
00:54:49 - Vous êtes aussi responsable, d'accord ?
00:54:51 - Je lui ai demandé,
00:54:53 - Je lui ai demandé justement de rester dans le respect,
00:54:55 - S'il vous plaît, de votre interlocuteur,
00:54:57 - Mais, comment on peut rester ?
00:54:59 - Vous y allez fort aussi, vous ne pouvez pas empêcher,
00:55:01 - Son cinéma, là, sur ce visage qui respire la haine,
00:55:03 - Ce n'est pas un appel à la violence,
00:55:05 - Pourquoi ?
00:55:07 - C'est un appel à la violence de quoi, monsieur ?
00:55:09 - Vous êtes un haineux, vous êtes un haineux,
00:55:11 - A chaque argument qui vous est opposé,
00:55:13 - Vous n'avez pas non plus un visage qui pense comme ça,
00:55:15 - Vous appelez ça une analyse ?
00:55:17 - Non, je l'ai repris, donc s'il vous plaît,
00:55:19 - Sur la question, alors, de la responsabilité de la situation actuelle,
00:55:21 - Parce qu'on ne va pas s'en sortir, donc,
00:55:23 - Sur la question de l'antisémitisme, on a entendu la réponse,
00:55:25 - Il considère qu'il n'est pas antisémite,
00:55:27 - Moi, j'aimerais aimer vous entendre Bruno Attal,
00:55:29 - Sur tous ces gens qui sont d'accord avec Michel Collomb,
00:55:31 - Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est antisémite ?
00:55:33 - Est-ce que Karim Benzema est antisémite ?
00:55:35 - Est-ce que, voyez,
00:55:37 - J'aimerais savoir,
00:55:39 - Que Jean-Luc Mélenchon,
00:55:41 - Je vous annonce que j'ai un procès avec Jean-Luc Mélenchon,
00:55:45 - Qui va certainement au début de l'année prochaine,
00:55:47 - Il y a Yann Baudon, qui tient le même discours que Michel Collomb sur ce plateau,
00:55:49 - C'est-à-dire qu'il considère Jean-Luc Bourdin cette semaine,
00:55:51 - Et c'est vrai d'ailleurs,
00:55:53 - Excusez-moi Michel Collomb,
00:55:55 - Mais le ministre de l'Intérieur,
00:55:57 - M. Darmanin, a dit qu'il allait saisir la justice,
00:55:59 - Pour apologie,
00:56:01 - Du terrorisme.
00:56:03 - Donc ça vous choque ça ?
00:56:05 - Vous pourriez être sous le coup aussi de cette accusation,
00:56:07 - Et de cette poursuite.
00:56:09 - C'est extrêmement choquant,
00:56:11 - Que M. Darmanin,
00:56:13 - Fasse une accusation,
00:56:15 - Parce que vous avez sur ce même terrain que Mme Obono.
00:56:17 - Vous faites bien de poser la question, donc si vous voulez bien je vais y répondre.
00:56:19 - Oui mais bon, encore une fois j'ai sauté ma parole pour autant de paroles.
00:56:21 - Vous avez une évolution,
00:56:23 - Vous avez une évolution,
00:56:25 - Si on calcule le monologue,
00:56:27 - On a l'impression d'être dans un cours de recherche.
00:56:29 - Vous faites bien de poser la question,
00:56:31 - Vous avez une évolution extrêmement dangereuse en France, n'est-ce pas ?
00:56:33 - Les uns peuvent manifester,
00:56:35 - Et les autres risquent d'aller en prison,
00:56:37 - Et Karim Balzema devrait être déçu de sa nationalité.
00:56:39 - Non, vous posez déjà une deuxième et puis une troisième question,
00:56:41 - Vous pouvez passer sur la première si vous voulez bien.
00:56:43 - Parce que c'est très très grave ce qui arrive en France.
00:56:45 - Les uns peuvent manifester,
00:56:47 - Et les autres sont menacés de prison,
00:56:49 - S'ils expriment simplement leur solidarité,
00:56:51 - Avec un peuple dont, je rappelle,
00:56:53 - L'ONU a reconnu le statut de colonisé,
00:56:55 - Voire menace de déchirant de nationalité pour Karim Balzema.
00:56:57 - On est en train de basculer en France,
00:56:59 - Donc si vous êtes dans quelque chose qui ne sera plus la démocratie,
00:57:01 - Alors rien, donc l'ONU,
00:57:03 - Si on est puni pour ses opinions,
00:57:05 - Et pour sa solidarité avec un peuple colonisé,
00:57:07 - Il y a un petit temps de parole encore là pour Bruno Hattal.
00:57:09 - Ce monsieur a juste oublié que les manifestations pro-palestiniennes,
00:57:11 - On crie très souvent "mort aux juifs",
00:57:13 - Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:57:15 - Donc forcément,
00:57:17 - Ça s'appelle un trouble à l'ordre public,
00:57:19 - Non mais regardez comment il a fait !
00:57:21 - Et jamais vous avez des sionistes qui disent "mort aux arabes"
00:57:23 - Ah mais regardez c'est carrément un renvoi maintenant,
00:57:25 - Au lieu de condamner "mort aux juifs",
00:57:27 - Mais les autres le font !
00:57:29 - Enseignez-vous un peu,
00:57:31 - Quand je crie dans des écoles,
00:57:33 - Vous laissez vous répondre,
00:57:35 - Je ne peux pas parler,
00:57:37 - Allez-y je vais répondre là-dessus,
00:57:39 - Je suis pour le droit de manifester,
00:57:41 - Maintenant c'est vrai que l'antériorité,
00:57:43 - D'abord, je trouve ça un peu vulgaire,
00:57:45 - C'est-à-dire quand on a 1300-1400 morts,
00:57:47 - C'est quand même indécent de venir parler de la Palestine,
00:57:49 - Voilà, surtout deux jours après,
00:57:51 - Ensuite effectivement,
00:57:53 - Quand les bombardements font des dommages collatéraux,
00:57:55 - Et que toute Israël,
00:57:57 - Et moi le premier je suis meurtri quand je vois des enfants,
00:57:59 - Je suis meurtri,
00:58:01 - Quand je vois des enfants,
00:58:03 - Je suis meurtri,
00:58:05 - Quand je vois des enfants,
00:58:07 - Sur l'hôpital de Gaza,
00:58:09 - Donc vous pensez que c'est un tireur,
00:58:11 - Non mais attendez, il faut arrêter avec "je pense",
00:58:13 - Ne chargons pas du sujet tout le temps,
00:58:15 - Toutes les preuves,
00:58:17 - Toutes les preuves ont été données,
00:58:19 - La manifestation pro-Palestine,
00:58:21 - Donc vous êtes contre le droit,
00:58:23 - Non mais ce n'est pas ça, il y a une antériorité,
00:58:25 - Les gens qui sont désinformés par ce monsieur,
00:58:27 - Et qui veulent protester, il faut qu'ils puissent protester,
00:58:29 - Mais comme il y a une antériorité,
00:58:31 - Il ne faut pas se mettre sur les épaules de ce monsieur,
00:58:33 - Il faut se mettre sur lui et les autres,
00:58:35 - Jean-Luc Mélenchon,
00:58:37 - C'est les mêmes,
00:58:39 - Et vous consciez ?
00:58:41 - Non mais monsieur est pire,
00:58:43 - Lui il fait du révisionniste,
00:58:45 - Il se pose la question,
00:58:47 - Si ils ont été plutôt brûlés,
00:58:49 - Ou si on leur a plutôt coupé la tête,
00:58:51 - Pour lui c'est vraiment important,
00:58:53 - Mais vous racontez n'importe quoi,
00:58:55 - Je n'ai pas dit ça,
00:58:57 - C'est de la déformation ridicule,
00:58:59 - Vous avez quand même un petit peu,
00:59:01 - Vous êtes en train juste d'appeler à la haine,
00:59:03 - En inventant des choses que je n'ai pas dites,
00:59:05 - Vous mentez systématiquement,
00:59:07 - Et vous appelez à la violence, j'en ai marre,
00:59:09 - Maintenant on va répondre sur ce qu'il a dit,
00:59:11 - Qu'il y a des manifestations,
00:59:13 - On va répondre sur la question,
00:59:15 - Que je serais d'accord,
00:59:17 - Avec des manifestants qui crient mort aux juifs,
00:59:19 - C'est de la blague,
00:59:21 - Vous mentez,
00:59:23 - Il n'y a pas eu de tel propos dans les manifestations,
00:59:25 - Michel Collomb ?
00:59:27 - Qu'est-ce que je viens de dire ?
00:59:29 - Vous mentez, que je serais d'accord,
00:59:31 - Est-ce que je peux finir ?
00:59:33 - Il dit que ça n'existe pas,
00:59:35 - Je crois avoir entendu ça aussi,
00:59:37 - Je viens de vous dire,
00:59:39 - Vous savez,
00:59:41 - S'il vous plaît,
00:59:43 - Pourquoi il essaye tout le temps de répéter ?
00:59:45 - S'il vous plaît, allez-y,
00:59:47 - On vient de m'accuser,
00:59:49 - Que je serais d'accord,
00:59:51 - Avec des manifestants qui diraient mort aux juifs,
00:59:53 - Evidemment, non, jamais,
00:59:55 - Il n'y a pas dans mon livre,
00:59:57 - Une ligne là-dessus,
00:59:59 - Et au contraire, j'ai des articles qui combattent l'antisémitisme,
01:00:01 - Comme tous les racismes,
01:00:03 - En réalité,
01:00:05 - Quand je vais, par exemple,
01:00:07 - Parler dans des écoles,
01:00:09 - Quand je vais parler dans des écoles,
01:00:11 - À Bruxelles,
01:00:13 - Vous avez dans des quartiers,
01:00:15 - Beaucoup de familles arabes,
01:00:17 - Vous avez des enfants,
01:00:19 - Et on analyse,
01:00:21 - Les médias,
01:00:23 - L'information, on analyse,
01:00:25 - Les points de vue sur Israël, Palestine,
01:00:27 - Et vous avez, effectivement,
01:00:29 - Des jeunes,
01:00:31 - De 12, 14, 16 ans,
01:00:33 - Je commence toujours par poser des questions,
01:00:35 - Qui disent,
01:00:37 - Ben, les juifs, en Israël, etc.,
01:00:39 - Ils parlent de "les juifs".
01:00:41 - Je laisse un peu parler,
01:00:43 - Et puis, après,
01:00:45 - Les trois minutes,
01:00:47 - Je demande,
01:00:49 - Expliquez-moi, aux élèves,
01:00:51 - La différence entre un juif,
01:00:53 - Un israélien,
01:00:55 - Et un sioniste.
01:00:57 - Et alors, là, on voit dans leurs yeux,
01:00:59 - Tiens, c'est pas la même chose,
01:01:01 - Et il y a, effectivement, une confusion.
01:01:03 - Ils critiquent Israël,
01:01:05 - Et ils disent "les juifs".
01:01:07 - Et donc, j'essaye de faire trouver la définition,
01:01:09 - Et, après un certain temps,
01:01:11 - Je dis,
01:01:13 - Un juif, c'est quelqu'un qui a cette religion,
01:01:15 - Ou cette culture,
01:01:17 - Un israélien, c'est quelqu'un qui a cette nationalité en Israël,
01:01:19 - Et un sioniste, c'est quelqu'un,
01:01:21 - En Israël ou ailleurs,
01:01:23 - Qui trouve que, oui, Israël a le droit,
01:01:25 - Voir le même de le devoir,
01:01:27 - De chasser les palestiniens,
01:01:29 - Et d'occuper le territoire.
01:01:31 - Donc, il y a une grande différence,
01:01:33 - Et je leur dis, vous avez le droit,
01:01:35 - Et moi aussi, d'être en colère contre les sionistes,
01:01:37 - Qui font, effectivement, des crimes.
01:01:39 - Il ne faut pas confondre avec les israéliens,
01:01:41 - Parce qu'ils ne sont pas tous d'accord avec ça,
01:01:43 - Il y en a qui disent exactement comme moi,
01:01:45 - Et certainement pas avec,
01:01:47 - Confondre avec les juifs,
01:01:49 - Parce qu'aux Etats-Unis, par exemple,
01:01:51 - On voit que la jeunesse juive se détourne beaucoup d'Israël.
01:01:53 - Donc, monsieur essaie de faire l'amalgame,
01:01:55 - Pour me présenter comme quelqu'un qui serait raciste anti-juif,
01:01:57 - C'est parce qu'il n'a pas d'argument sur le fond,
01:01:59 - Et je rappelle une chose à laquelle,
01:02:01 - Il a, si vous voulez bien,
01:02:03 - Si j'arrive à parler, s'il vous plaît,
01:02:05 - J'essaie systématiquement de répondre,
01:02:07 - Sur la Nakba, sur le premier moment où ils ont chassé les palestiniens,
01:02:09 - Il a dit,
01:02:11 - "Mais les palestiniens, ils ont voulu partir,
01:02:13 - Parce que ceci ou cela."
01:02:15 - C'est le grand roman des dirigeants sionistes,
01:02:17 - Jusqu'à ce que viennent,
01:02:19 - Ce qu'on a appelé des historiens révisionnistes,
01:02:21 - Comme Ilan Papey, justement,
01:02:23 - Et Benny Morris, qui est un sioniste,
01:02:25 - Mais qui a dit, "Mais notre gouvernement, il ment,
01:02:27 - Quand il dit que les palestiniens sont partis d'eux-mêmes."
01:02:29 - Il a publié un livre,
01:02:31 - J'ai presque fini, avec des cartes,
01:02:33 - Avec les noms, et il a montré village par village,
01:02:35 - Comment les gens ont été chassés par la force,
01:02:37 - Et Benny Morris a dit, "Oui, nous les avons chassés par la force,
01:02:39 - Et nous avons bien fait,
01:02:41 - Parce que, selon lui, c'était la seule manière d'installer Israël."
01:02:43 - Donc, ce monsieur,
01:02:45 - Quand il me prête un discours antisémite,
01:02:47 - Et qu'il nie la violence d'Israël,
01:02:49 - Envers les palestiniens, au départ,
01:02:51 - Il nie aussi les travaux d'historiens sérieux,
01:02:53 - Comme Benny Morris et Ilan Papey.
01:02:55 - Alors, Bruno Matal, vous répondez.
01:02:57 - Et maintenant, il va partir sur autre chose.
01:02:59 - Et vous allez laisser parler.
01:03:01 - La réponse est claire, puisque,
01:03:03 - L'autorité palestinienne,
01:03:05 - Je vous l'ai dit, et je vais vous le redire,
01:03:07 - Elle vous le dit, "Le peuple palestinien,
01:03:09 - N'existe pas."
01:03:11 - C'est l'OLP, monsieur, qui le dit.
01:03:13 - C'est pas moi. Vous savez qu'ils ont dit ça.
01:03:15 - Vous ne répondez pas.
01:03:17 - Non, mais justement, ce que je vous dis,
01:03:19 - Vous ne répondez pas, vous parlez d'autre chose.
01:03:21 - Vous répondez à la création,
01:03:23 - Vous voyez, à chaque fois, il me coupe.
01:03:25 - Mais il ne répond pas. Il ne répond pas à la question.
01:03:27 - Il y a combien de juifs à Gaza ?
01:03:29 - Ah, allez, encore le maître de tel.
01:03:31 - Je vous ai posé une question précise.
01:03:33 - Mais ils ne sont pas prêts à poser des questions.
01:03:35 - C'est la violence.
01:03:37 - C'est vrai, il n'y a pas de fachos.
01:03:39 - Vous ne répondez pas à ses questions, et vous l'accuser ensuite de ne pas répondre aux vôtres.
01:03:41 - Non, non, je ne dis pas de questions, je ne dis pas de rendus.
01:03:43 - Le fascisme, c'est ça.
01:03:45 - C'est de couper systématiquement...
01:03:47 - Oui, sur celle-ci.
01:03:49 - Brunatal, s'il vous plaît, vous terminez là-dessus,
01:03:51 - Vous arrêtez de lui poser des questions.
01:03:53 - Il refuse de répondre sur la violence.
01:03:55 - Vous lui posez des questions, et ensuite vous l'accuser de vous répondre, ça va être compliqué aussi.
01:03:57 - Moi, je dis des faits.
01:03:59 - Est-ce que la Palestine a été un État un jour ?
01:04:01 - Est-ce que la Palestine a été un pays ?
01:04:03 - Là, vous lui posez une question.
01:04:05 - Non, je me pose la question.
01:04:07 - La Palestine n'a jamais été un pays pour être colonisateur.
01:04:09 - Donc on peut les chasser.
01:04:11 - Pour être colonisateur, il faut déjà qu'il y ait un pays.
01:04:13 - Non, non, non.
01:04:15 - Par exemple, la France...
01:04:17 - Non, il faut qu'il y ait des gens, et on les chasse.
01:04:19 - S'il vous plaît, laissez-le répondre.
01:04:21 - Mais regardez, il ne lui manque plus que l'uniforme.
01:04:23 - Alors, après, on le laisse.
01:04:25 - L'esclavage, c'était bien, parce qu'ils n'avaient pas de pays.
01:04:27 - Vous laissez n'importe quoi.
01:04:29 - Ce monsieur est une anguille.
01:04:31 - Tout à l'heure, quand on lui dit "sacrié, mort aux Juifs",
01:04:33 qu'est-ce qu'il vous a répondu ?
01:04:35 Souvenez-vous, heureusement que c'est enregistré.
01:04:37 Il a dit "oui, mais les autres aussi l'ont dit".
01:04:39 Ce monsieur est une anguille.
01:04:41 C'est quoi le principe de l'antisémitisme ?
01:04:43 Ce n'est pas d'arriver et de dire "je suis un antisémite".
01:04:45 - C'est quoi les origines de ce conflit, selon vous ?
01:04:47 Parce que j'aimerais qu'on parte sur une autre direction.
01:04:49 - Moi, je pose la question à n'importe qui.
01:04:51 - Pour vous.
01:04:53 - Mais tout simplement, c'est de l'antisémitisme.
01:04:55 - Pour l'accusation.
01:04:57 - Mais regardez, s'Israël avait été musulman,
01:04:59 il y aurait eu comme ça le protecteur anglais qui dit
01:05:01 "bon, ben voilà, ce peuple qui s'appelle Israël sont des musulmans".
01:05:03 Mais personne n'en parlera ici.
01:05:05 Personne ne saurait où c'est.
01:05:07 Pourquoi ce monsieur s'intéresse à ce conflit ?
01:05:09 - Netanyahou n'a pas de responsabilité dans cette guerre bruno-atale.
01:05:11 - Mais pourquoi on lui a combré...
01:05:13 - Non, non, je vous pose la question.
01:05:15 - Netanyahou est revenu au pouvoir il n'y a que un an.
01:05:17 Ça fait combien de temps que vous pensez qu'il prépare ses attaques ?
01:05:19 Pourquoi mettre ça sur le dos de Netanyahou ?
01:05:21 Enfin, je ne vois pas.
01:05:23 C'est...
01:05:25 - Je vous pose la question.
01:05:27 Beaucoup de gens en ce moment...
01:05:29 - Mais oui, mais avec la désinformation...
01:05:31 - ... ne connaissent pas l'État.
01:05:33 - Netanyahou n'a pas de responsabilité.
01:05:35 - C'est vrai que c'est une question pertinente.
01:05:37 - Mais au nom de quoi...
01:05:39 De toute façon, c'est simple.
01:05:41 Ce monsieur a réussi, c'est-à-dire qu'en entrain...
01:05:43 - Il n'y a pas de responsabilité, Netanyahou ?
01:05:45 - C'est-à-dire qu'il y a des gens du Hamas qui arrivent,
01:05:47 qui ont le ventre des enfants, qui coupent la tête,
01:05:49 et là on dit "ça viendrait peut-être de la responsabilité de l'État".
01:05:51 Non, la responsabilité ça vient des terroristes,
01:05:53 des monstres, des animaux humains.
01:05:55 - Des animaux ?
01:05:57 - Voilà, qui ouvrent le ventre des femmes.
01:05:59 Voilà, ces animaux-là, la responsabilité,
01:06:01 elle ne vient que de eux.
01:06:03 - C'est vrai que ça...
01:06:05 - Parce qu'il n'y a aucune raison que vous tombez dans le panneau,
01:06:07 cher monsieur Bourdieu, que vous arrivez avec des gens comme ça...
01:06:09 - Non, parce que là, vous m'avez dit de tomber dans le panneau.
01:06:11 - Non, mais vous êtes bien... Il n'y a pas de mal.
01:06:13 Vous tombez dans le panneau, c'est-à-dire que vous allez chercher
01:06:15 inconsciemment de trouver un autre responsable que ces monstres.
01:06:17 - Non, je vous pose des questions.
01:06:19 - Non, non.
01:06:21 - Ce sont des monstres, parce que même si vous voulez
01:06:23 vous battre pour le peuple palestinien...
01:06:25 - On entend, il y a une petite musique qui dit, vous le savez très bien Bruno Natal,
01:06:27 qu'Israël, hors-reign, volontairement...
01:06:29 - Oui, extrême droite et machin...
01:06:31 - ...favorisait justement le Hamas pour discréditer l'autorité palestinienne.
01:06:33 Ça, je l'entends, on l'entend.
01:06:35 - Mais le Hamas torture son peuple.
01:06:37 Les Gazaouis,
01:06:39 les Gazaouis,
01:06:41 souffrent. Il y avait une révolution
01:06:43 il y a deux mois, le 31 juillet,
01:06:45 ils se sont fait massacrer par le Hamas.
01:06:47 Mais le vrai problème,
01:06:49 ce sont les extrémistes...
01:06:51 - Sur un autre sujet, sur la défaillance des services de sécurité israéliens...
01:06:53 - Il y a une défaillance énorme.
01:06:55 Je ne pense pas que ce soit le moment.
01:06:57 Encore une fois, on a encore des otages.
01:06:59 On a encore des familles qui souffrent.
01:07:01 On a encore des gens qui y enterrent.
01:07:03 Donc, à chaque moment,
01:07:05 suffit sa peine.
01:07:07 Donc, je pense que, tôt ou tard,
01:07:09 tout le monde demandera des réponses.
01:07:11 - Et on a les Palestiniens qui ont donné l'ordre d'évacuer,
01:07:13 et puis on les bombarde.
01:07:15 Qu'est-ce qui distingue cette guerre des précédentes ?
01:07:17 Je vous pose cette question à l'un et à l'autre.
01:07:19 Parce que là, on voit en effet qu'il y a eu une étape qui a été franchie.
01:07:21 - Oui, on voit.
01:07:23 C'est une très bonne question.
01:07:25 Il y a une étape qui est franchie.
01:07:27 Il y a une vraie espadade militaire et dans la violence.
01:07:29 - Cette étape, elle est franchie par qui, d'après vous ?
01:07:31 - Écoutez, pour moi...
01:07:33 - Pas le Hamas, le CET.
01:07:35 - Non, on ne va pas tout le temps revenir sur la question
01:07:37 qui est responsable, parce que c'est un ping-pong.
01:07:39 La question que vous posez est très intéressante.
01:07:41 Clairement, il y a une différence.
01:07:43 L'histoire du monde s'accélère.
01:07:45 Je pense qu'il y a un basculement dans les rapports de forces mondiaux.
01:07:47 On a eu toute une période où les États-Unis,
01:07:49 pratiquement la seule superpuissance mondiale,
01:07:51 pouvaient faire la guerre en Libye, en Syrie,
01:07:53 en Irak, en Yougoslavie, en Afghanistan, etc.
01:07:55 avec plus ou moins de succès, d'ailleurs, dans ces occupations.
01:07:57 Et où il y avait guerre de riposte.
01:07:59 Et ils pouvaient aussi imposer
01:08:01 toute une série de pillages des ressources,
01:08:03 de caisses de ressources,
01:08:05 de pétrole, etc.
01:08:07 Et donc, il y a eu une période où
01:08:09 les États-Unis, en fait,
01:08:11 étaient les plus puissants.
01:08:13 De pillages des ressources,
01:08:15 de pillages de la politique économique.
01:08:17 Et vraiment,
01:08:19 les maîtres du monde, hyper arrogants.
01:08:21 Et cette période, elle a
01:08:23 basculé autour de 2011-2013,
01:08:25 avec maintenant
01:08:27 une alliance mondiale
01:08:29 en formation,
01:08:31 qui regroupe évidemment des régimes très différents.
01:08:33 Et il y a à boire et à manger là-dedans.
01:08:35 Mais un ensemble de
01:08:37 pays sont en train de dire maintenant,
01:08:39 stop, c'est fini
01:08:41 avec la politique de la violence des États-Unis.
01:08:43 Il faut construire des relations
01:08:45 plus équilibrées, un monde multipolaire.
01:08:47 Et j'avais annoncé dans
01:08:49 certains articles que ça allait avoir des répercussions
01:08:51 au Moyen-Orient, qu'on voyait
01:08:53 d'ailleurs Netanyahou commencer
01:08:55 à discuter un petit peu avec d'autres
01:08:57 puissances. L'Arabie
01:08:59 saoudite aussi, et vous avez une évolution
01:09:01 très spectaculaire. Et dans plusieurs
01:09:03 régions, on sent que
01:09:05 les États-Unis vacillent de leur trône.
01:09:07 Ce qui rend la période à la fois
01:09:09 fascinante et à la fois dangereuse
01:09:11 parce qu'ils essaient absolument de maintenir
01:09:13 leur domination. Je pense qu'ils
01:09:15 ont provoqué cette guerre en Ukraine, comme je l'ai
01:09:17 dit. Et maintenant, ils soutiennent Netanyahou
01:09:19 pour sa violence. - Alors, qui est le destin de cette guerre
01:09:21 des précédentes, Bruno Attal ? Enfin, ce qui s'est passé ?
01:09:23 Est-ce qu'il y a eu une écarte ? - Bah, c'est...
01:09:25 Bah oui, parce que depuis la Choua,
01:09:27 on n'a pas eu 1 400
01:09:29 civils.
01:09:31 Et surtout, c'est le mode opératoire.
01:09:33 C'est le... - Les États-Unis ont... - S'il vous plaît, s'il vous plaît !
01:09:35 - OK, Michel Collomb.
01:09:37 - Le mode opératoire, c'est le...
01:09:39 Encore une fois, quand je dis que c'est des animaux
01:09:41 ou humains, il faudrait qu'on se retrouve tous
01:09:43 là-dessus en disant "oui".
01:09:45 Et que si ça avait été des juifs qui avaient fait ça,
01:09:47 on les aurait traités pareil.
01:09:49 Et donc, d'avoir des gens
01:09:51 comme ce monsieur ou comme la France Insoumise
01:09:53 qui arrivent à ne pas condamner, à vous dire
01:09:55 "oui, mais..." - Vous avez été choqué par les propos de Daniel
01:09:57 Le Bonneau, qui a dit que c'était pas terroriste ?
01:09:59 - Choqué, mais pas surpris. - Enfin, elle a pas dit
01:10:01 que le Hamas était un mouvement terroriste, justement.
01:10:03 Elle est allée jusqu'à dire, en effet, ce que relève
01:10:05 Michel Collomb, et il est d'accord, c'est que c'est
01:10:07 un mouvement de résistance. - Vous savez, quand...
01:10:09 - C'est l'apologie du terrorisme. - De toute façon,
01:10:11 j'espère qu'elle sera condamnée, j'espère que monsieur aussi.
01:10:13 Mais, bien sûr que c'est de l'apologie, surtout que
01:10:15 c'est quoi le Hamas ? On connaît tous
01:10:17 la charte du Hamas, c'est quoi ?
01:10:19 C'est 100% des terres en Israël,
01:10:21 et on mettra tous les juifs
01:10:23 à la mer. Donc, dans leur charte...
01:10:25 - Ils ont arrêté de l'exister depuis longtemps. Vous mentez, Bruno.
01:10:27 - Dans leur charte, ils veulent
01:10:29 l'extinction d'Israël,
01:10:31 et mettre tous les juifs à la mer. - Mensonge.
01:10:33 - Ils veulent tuer tous les juifs.
01:10:35 - Mensonge, c'est changé.
01:10:37 - Maintenant, c'est plus la mer, maintenant, ils veulent le mettre dans des trous.
01:10:39 - C'est changé. - Donc, du coup,
01:10:41 il faut qu'on soit
01:10:43 unanime, même si on a des points
01:10:45 de désaccord sur Palestine,
01:10:47 et ceci, Israël pourrait faire mieux sur certains points,
01:10:49 pourquoi pas ? Mais,
01:10:51 si on n'arrive pas à se retrouver là-dessus,
01:10:53 c'est-à-dire que notre monde,
01:10:55 il vacille. C'est-à-dire que,
01:10:57 vous savez qu'un terroriste du Hamas,
01:10:59 c'est un gamin qui, depuis tout petit...
01:11:01 - C'est le meilleur de la civilisation, ça, le veau ?
01:11:03 - Évidemment.
01:11:05 Évidemment.
01:11:07 Si, moi, j'avais été né à Gaza,
01:11:09 j'aurais été, certainement, peut-être, un de ces animaux.
01:11:11 Puisque j'aurais été
01:11:13 lobotomisé du cerveau.
01:11:15 Donc, le pire, finalement, c'est même pas eux.
01:11:17 C'est ceux qui ont un cerveau.
01:11:19 C'est ceux qui ont un cerveau, comme Obono, comme Le Mélenchon,
01:11:21 comme ce monsieur, et qui ne condamnent pas
01:11:23 ce que n'importe quel être humain,
01:11:25 encore une fois,
01:11:27 que ce soit des juifs, que ce soit des musulmans,
01:11:29 que ce soit des catholiques, qui en arrivent là.
01:11:31 - C'est vrai que, là, c'est juste, dans un plan purement...
01:11:33 - C'est des monstres.
01:11:35 - Est-ce qu'on ne peut pas, pardon, Michel Collomb,
01:11:37 être à la fois, défendre la cause palestinienne,
01:11:39 tout en condamnant, de manière très claire,
01:11:41 ce qui s'est passé, pardon de le redire,
01:11:43 le 7 octobre dernier ?
01:11:45 Est-ce que, ça ne serait même pas, d'ailleurs,
01:11:47 à votre actif, de pouvoir juste dire
01:11:49 ce qui s'est passé à l'égard de civils israéliens
01:11:51 est inacceptable ?
01:11:53 On ne vous entend pas, c'est juste là-dessus, moi.
01:11:55 Je ne porte pas de jugement, c'est vrai.
01:11:57 - Mais elle le dit, elle le dit.
01:11:59 - Mais elle le dit, c'est des crimes de guerre.
01:12:01 Ça reste dégueulasse.
01:12:03 Mais voyez, sur l'échelle de la monstrosité,
01:12:05 le monsieur est au sommet.
01:12:07 - Bon, alors, une réponse par rapport à ce que vient de dire,
01:12:09 sans agressivité, je crois, Bruno Attal.
01:12:11 - Écoutez, monsieur Morillon, écoutez.
01:12:13 - Sur ça, est-ce que vous pourriez condamner ou pas ?
01:12:15 - Est-ce qu'il y a 3 ou 4 jours,
01:12:17 vous m'auriez dit,
01:12:19 les bébés décapités,
01:12:21 est-ce que vous condamnez ?
01:12:23 Je vous aurais dit, prudence,
01:12:25 vérifions.
01:12:27 - De la même façon, quand vous m'envoyez la bande de Gaza...
01:12:29 - Je suis en train de donner mon avis,
01:12:31 c'est pas le vôtre, mais...
01:12:33 - Vous me connaissez de ne pas donner mon avis tout à l'heure,
01:12:35 donc pour une fois, je le donne aussi.
01:12:37 - Allez, donnez-le alors.
01:12:39 - Vous m'avez envoyé aussi des éléments avant de préparer ce débat
01:12:41 qui ont été, pardon,
01:12:43 autant contestés que celui dont vous me parliez à l'instant.
01:12:45 Donc c'est assez...
01:12:47 - Je vois pas bien de quoi vous parlez.
01:12:49 - L'hôpital de Gaza, vous m'avez dit que c'était Israël,
01:12:51 et puis il se trouve que c'est pas si clair que ça.
01:12:53 - Non, non, non.
01:12:55 - Il aurait l'épreuve devant lui.
01:12:57 - Non, mais sur ça, par exemple.
01:12:59 Les bébés, vous allez m'opposer, les 40 bébés,
01:13:01 moi je vous rétorque l'hôpital de Gaza.
01:13:03 - Bon, on a 3-4 sujets, on va essayer d'être très courts pour apporter quand même des réponses.
01:13:05 - Donc sur l'accusation, sur la condamnation.
01:13:07 - Je vous aurais dit, les bébés décapités,
01:13:09 non, je condamne pas, je vérifie.
01:13:11 C'est complètement bidon.
01:13:13 Il y a beaucoup d'exemples comme ça.
01:13:15 La question de l'hôpital,
01:13:17 je ne sais pas.
01:13:19 J'ai demandé
01:13:21 à un ami qui fait partie de notre groupe
01:13:23 de recherche du collectif TESMedia
01:13:25 de faire des recherches.
01:13:27 - Et vous avez demandé à votre ami de faire des recherches sur l'assassinat
01:13:29 de 270 personnes à la Rêve-Parti ou pas ?
01:13:31 - Vous parlez, vous m'avez encore sur une autre question
01:13:33 mais je n'ai pas répondu à la première.
01:13:35 - C'est intéressant parce que vous choisissez les événements sur lesquels vous demandez des vérifications.
01:13:37 - Non, il répond pas surtout.
01:13:39 - L'assassinat des 270 Israéliens
01:13:41 qui était une manifestation pour la paix.
01:13:43 - Oui, je l'avais demandé aussi et donc on n'a pas écrit.
01:13:45 - C'est vrai que ça va être compliqué.
01:13:47 Vous remettez même en question
01:13:49 la vérité de ce qui s'est passé.
01:13:51 - La choix, c'est vrai ou pas aussi ?
01:13:53 - Non, c'est une question qui se pose.
01:13:55 - Est-ce que la choix, c'est aussi...
01:13:57 - Si vous voulez Bruno Natal, en effet...
01:13:59 - Monsieur, arrêtez de mentir et de lancer des insinuations.
01:14:01 - Allez, vends ton bouquin.
01:14:03 - Non, mais alors s'il vous plaît Bruno...
01:14:05 - Dans ce livre, il y a effectivement...
01:14:07 - Non, vous avez entendu parler de ce livre.
01:14:09 - Vous l'avez montré 50 fois à la caméra.
01:14:11 - Il vous a posé 4 questions différentes.
01:14:13 Et maintenant, il revient avec cet appel.
01:14:15 Dans ce livre, il y a...
01:14:17 - Vous allez sur l'arrêt de partie.
01:14:19 - Non, je vais répondre à ça et puis à vous si vous me laissez répondre.
01:14:21 - J'aimerais que vous me répondiez à moi, c'est moi qui pose des questions.
01:14:23 - Oui, en attendant, il vient de me lancer que je suis un négationniste de la choix.
01:14:25 - Mais vous me lancez tout le temps aussi des questions.
01:14:27 - C'est que t'as un appel à la violence, donc stop.
01:14:29 - Non, mais si vous appelez à...
01:14:31 - Écoutez, si j'avais pu placer une phrase,
01:14:33 on y serait déjà à votre question.
01:14:35 - Non, vous en placez beaucoup depuis le début.
01:14:37 - Si j'avais pu placer une phrase là-dessus,
01:14:39 on y serait déjà à votre question que vous avez posée, que vous oubliez.
01:14:41 - Je peux ? Je peux répondre ?
01:14:43 - Oui, allez-y.
01:14:45 - Je vais le faire très court, si je ne suis pas interrompu.
01:14:47 - Allez-y.
01:14:49 - Dans ce livre, il y a la condamnation,
01:14:51 évidemment, du génocide
01:14:53 contre les juifs en 40-45
01:14:55 par Hitler.
01:14:57 - Mais, tu vas avoir un mais.
01:14:59 - S'il vous plaît, il n'y a pas de mais.
01:15:01 - Non, il n'y a pas de discussion là-dessus.
01:15:03 - Stop, avec vos insinuations qui sont juste un appel à la violence.
01:15:05 - Pourquoi un appel à la violence ?
01:15:07 - Vous êtes responsable de ce que vous avez dit.
01:15:09 - Si vous faites une contradiction de sa part,
01:15:11 vous dites que c'est un appel à la violence,
01:15:13 ça va être compliqué aussi, le débat de passer.
01:15:15 - Il lui suffit de regarder deux minutes,
01:15:17 ici, avant,
01:15:19 et il connaît ma position.
01:15:21 Il est juste en train d'essayer de me salir
01:15:23 parce qu'il a perdu sur le débat.
01:15:25 Je reviens sur vos questions.
01:15:27 Il y en avait déjà trois, je crois.
01:15:29 Il y avait les pubés,
01:15:31 il y avait l'hôpital,
01:15:33 et il y avait la Rev'Party.
01:15:35 - Les trois, s'il vous plaît.
01:15:37 - Je peux faire un passage d'interruption ?
01:15:39 - Rapidement, si c'est possible.
01:15:41 - C'est pas trop long.
01:15:43 - La Rev'Party, j'ai demandé qu'il y ait une enquête, une recherche.
01:15:47 Vous savez, le livre qu'on a fait là,
01:15:49 ça a pris un an pour tout vérifier.
01:15:51 On est petit, on est peu nombreux,
01:15:53 on est censuré à la télévision,
01:15:55 donc on a très peu de moyens,
01:15:57 on ne vit pas de la publicité.
01:15:59 Donc, voilà.
01:16:01 Mais ça prend du temps,
01:16:03 des vérifications sérieuses.
01:16:05 La question de l'hôpital,
01:16:07 j'ai entendu des choses en sens divers.
01:16:09 Je n'ai pas pu faire le travail moi-même
01:16:11 parce que j'étais hier en France
01:16:13 pour une conférence, je voyage.
01:16:15 J'ai demandé, j'ai presque fini,
01:16:17 j'ai demandé de faire une recherche.
01:16:19 J'ai eu des éléments
01:16:21 qui allaient dans un sens.
01:16:23 Effectivement, c'est bien Israël.
01:16:25 J'ai demandé, on vérifie,
01:16:27 on reprend tous les arguments.
01:16:29 J'ai reçu ce matin,
01:16:31 et j'ai transmis à des amis en Belgique
01:16:33 qui discutaient là-dessus,
01:16:35 et je peux vous les transmettre tout de suite
01:16:37 puisque c'est sur mon téléphone,
01:16:39 des arguments qui vont dans les deux sens
01:16:41 et la conclusion pour le moment,
01:16:43 c'est on attend, affaire à suivre.
01:16:45 Alors, moi, ce que je constate,
01:16:47 c'est que dans toutes les guerres,
01:16:49 il y a eu des manipulations d'images
01:16:51 pour obliger les gens à suivre.
01:16:53 Rappelez-vous, les couveuses.
01:16:55 Sur les couveuses, on disait,
01:16:57 "Regardez, Saddam, il a volé
01:16:59 les incubateurs, les couveuses,
01:17:01 condamnant je ne sais pas combien
01:17:03 de bébés à une mort atroce."
01:17:05 J'avais dit dans mon livre,
01:17:07 excusez-moi, c'est bidon, c'est faux,
01:17:09 c'est la fille de l'ambassadeur,
01:17:11 c'est une firme de public relations,
01:17:13 Hélène Auton, c'est une mise en scène.
01:17:15 On devait être prudent et prendre
01:17:17 quelques jours avant de foncer dans le panneau.
01:17:19 Et dans les livres que j'ai faits,
01:17:21 il y a eu toute une série d'exemples
01:17:23 en disant, il faut être prudent,
01:17:25 il ne faut pas se laisser emporter.
01:17:27 Il n'y a plus qui parle.
01:17:29 Il parle des calculs, il parle des trois-quarts.
01:17:31 C'est incroyable.
01:17:33 Il a eu raison une fois,
01:17:35 donc il peut dire...
01:17:37 - Je le laisse finir et je le laisse tout de suite avoir.
01:17:39 - Mais ça le dérange.
01:17:41 On montre qu'il faut être prudent.
01:17:43 - Il y a 1400 morts.
01:17:45 Est-ce qu'il y a eu un mort ?
01:17:47 Est-ce que vous condamnez le seul mort ?
01:17:49 - Combien de morts ?
01:17:51 - Vous condamnez le seul mort ?
01:17:53 - Non, s'il vous plaît.
01:17:55 - Incroyable.
01:17:57 - Vous êtes presque au terme de débat.
01:17:59 - La parole n'a pas chaud.
01:18:01 On n'aurait jamais dû donner la parole à un nazi.
01:18:03 Je regrette d'être venu.
01:18:05 J'ai été bête, mais je pensais qu'on pouvait discuter
01:18:07 avec ce genre d'individus.
01:18:09 Mais 1400 morts, ils sont encore chauds.
01:18:11 Il y a encore des otages.
01:18:13 Il faut vérifier.
01:18:15 Ces gens-là sont des malades.
01:18:17 Ils font du mal à la cause palestinienne.
01:18:19 Ce monsieur ne vit que ça, de la haine.
01:18:21 - L'émotion de Moinehat,
01:18:23 on peut l'entendre aussi.
01:18:25 - Combien de fois il a montré ses bouquins ?
01:18:27 Pourquoi il est venu, à votre avis ?
01:18:29 Il vit de ça, de l'antisémitisme,
01:18:31 de la haine.
01:18:33 Il dit qu'il a la cause palestinienne.
01:18:35 C'est quelque chose qui me tient à cœur.
01:18:37 Je peux vous dire que ce monsieur,
01:18:39 quand on lui pose la question,
01:18:41 "Pourquoi la cause palestinienne ?"
01:18:43 "Parce que c'est celle qui vend,
01:18:45 "c'est parce que c'est celle qui va lui faire du pognon."
01:18:47 Pourquoi les yémenites qui se font allumer ?
01:18:49 - Michel Colomb va vous répondre,
01:18:51 parce qu'il a pu lui porter des accusations.
01:18:53 - Non mais attendez, vous rendez-vous dans le bain à chaque fois ?
01:18:55 - Mais on était en train d'avoir...
01:18:57 - Il n'y a que lui qui parle.
01:18:59 Mais si, il vous ferait le calcul.
01:19:01 Il a dû parler les trois quarts du temps,
01:19:03 à débiter en disant que Saddam Hussein est couveuse.
01:19:05 Oui, puis après, comment Saddam Hussein
01:19:07 avec les armes de destruction massive, oui.
01:19:09 Donc il prend un exemple, et après il vous met ça
01:19:11 avec les 1 400 morts d'Israël.
01:19:13 Et nous, on va diffuser ça.
01:19:15 On va diffuser ce monstre.
01:19:17 Mais j'aurais pas dû venir, bien sûr j'aurais pas dû venir.
01:19:19 Mais bon, tant pis, maintenant c'est fait, c'est fait.
01:19:21 Il y aura plus de bouquins, il y aura plus de gens en France
01:19:23 qui vont le suivre, et voilà, il va vivre de la haine.
01:19:25 - Chacun mettra son opinion.
01:19:27 - Oui, mais j'aurais pas dû, mais bon, c'est pas grave,
01:19:29 on fait tous des erreurs.
01:19:31 - Alors, deux choses sur lesquelles je vais répondre,
01:19:33 si vous le permettez.
01:19:35 - Alors c'est vous qui vouliez partir au début,
01:19:37 et maintenant c'est lui qui regrette d'être venu.
01:19:39 - Non, c'est pas partir, c'est que voilà,
01:19:41 il va faire un biais grâce à nous, et ça m'énerve.
01:19:43 - Non mais ce qui est quand même dingue,
01:19:45 parce que vous voyez, je fais sauter tout mon conducteur
01:19:47 que j'avais prévu, ça veut dire, et là je vous pose,
01:19:49 je vais clore ce débat là-dessus.
01:19:51 - Non, je vais répondre à deux choses.
01:19:53 - Non, mais puisque de toute façon, on va arriver au bout,
01:19:55 si vous voulez.
01:19:57 - Non, j'étais accusé, je vais répondre en une minute.
01:19:59 - Mais vous allez profiter de la réponse
01:20:01 que je vais vous permettre d'avoir dans un instant,
01:20:03 et je vous en rajouterai même une,
01:20:05 je vais vous permettre non seulement d'y répondre,
01:20:07 Michel Collomb, et je vais apporter une discussion.
01:20:09 - Si vous allez répondre, c'est bien.
01:20:11 - Mais vous savez, je vous ai à chaque fois apporté la possibilité.
01:20:13 - Ah non, vous avez dit, je vais clore ce débat,
01:20:15 donc j'ai deux choses à dire.
01:20:17 La première chose, c'est que je trouve dommage,
01:20:19 et là je m'adresse tant à vous Bruno Attal
01:20:21 qu'à vous Michel Collomb, c'est que je constate,
01:20:23 et vous allez chacun apporter un mot de conclusion,
01:20:25 finalement, sur ce sujet, et c'est là qu'on a vraiment
01:20:27 franchi une étape, moi je le vois en tant qu'observateur,
01:20:29 c'est qu'il n'y a plus de discussion possible.
01:20:31 - Non, mais pardon, non, non, mais pardon.
01:20:33 - Mais pas avec des gens comme ça.
01:20:35 Non, mais attendez, on parle de 1 400 mois,
01:20:37 il dit, il faut vérifier. Mais pas avec des gens comme ça.
01:20:39 Mais ces gens-là, c'est les judos.
01:20:41 - Mais vous inventez des choses que je n'ai pas dites.
01:20:43 - Et vous dites ça que je n'ai pas dit, comme ça on va clore ce débat.
01:20:45 - Mais vous inventez des choses que je n'ai pas dites.
01:20:47 - Bon alors, Michel Collomb.
01:20:49 - OK, alors.
01:20:51 Sur les 1 400 morts,
01:20:53 je n'ai pas dit qu'ils n'existent pas.
01:20:55 Vous inventez ça.
01:20:57 - Mais vous n'avez pas condamné non plus.
01:20:59 - Ce que j'ai... - Clairement.
01:21:01 Je n'ai pas entendu la condamnation, c'est ça juste.
01:21:03 Là je peux entendre aussi Bruno Attal là-dessus.
01:21:05 - Vous... - Pardon, vous avez interrompu.
01:21:07 - Vous reprenez vos questions, et puis je réponds.
01:21:09 - Oui, mais il ne répond jamais. C'est non-dit.
01:21:11 - Pardon. - Mais quand je ne suis pas coupé,
01:21:13 je pense que je réponds. - Mais non.
01:21:15 Je pense que vous pouvez répondre même quand vous êtes coupé.
01:21:17 - Je l'ai dit, et je l'ai dit
01:21:19 sur Internet, dans une émission
01:21:21 que j'ai faite.
01:21:23 Bien sûr que toutes les morts,
01:21:25 c'est extrêmement triste, que c'est
01:21:27 désolant, et qu'il faut réfléchir
01:21:29 comment ça doit s'arrêter. - Y compris
01:21:31 les civils israéliens.
01:21:33 - Y compris les civils,
01:21:35 quand des civils... - Israéliens.
01:21:37 - Israéliens. Quand des civils
01:21:39 israéliens vont s'installer
01:21:41 dans une ville qui appartenait
01:21:43 aux Palestiniens avant, et qu'ils
01:21:45 chassent les Palestiniens par la
01:21:47 violence militaire, il y a un
01:21:49 problème sur ce que vous entendez par "civil".
01:21:51 On est d'accord ?
01:21:53 Je vais répondre.
01:21:55 Si vous rajoutez plus de questions, ça fera trop.
01:21:57 Monsieur parle
01:21:59 des 1 400 morts israéliens.
01:22:01 Je comprends très bien que ça
01:22:03 le préoccupe, et effectivement, ça mérite
01:22:05 de l'attention.
01:22:07 Pourquoi ne parle-t-il pas
01:22:09 du fait que les Etats-Unis,
01:22:11 dans la soi-disant "guerre contre
01:22:13 le terrorisme" que Bush a déclenchée...
01:22:15 - J'allais y venir, mais je crains que j'ai pas le temps de parler.
01:22:17 - On se rejoint quand même. Dans la guerre
01:22:19 que Bush a déclenchée, soi-disant contre
01:22:21 le terrorisme, ils ont tué au final
01:22:23 6 millions de civils,
01:22:25 en Irak, en Afghanistan, en Libye,
01:22:27 dans toute une série de pays,
01:22:29 en Afghanistan, en Yémen, etc.
01:22:31 6 millions. Donc pour moi, on devrait
01:22:33 parler de ça aussi, et alors
01:22:35 on pourra parler ensemble de toutes les victimes
01:22:37 parce que j'ai dit dans "Destin, est-ce que
01:22:39 vous vous cachez ?" que
01:22:41 moi, je suis désolé pour la souffrance
01:22:43 des juifs en Israël
01:22:45 qui, selon moi, provient de la politique
01:22:47 de Netanyahou et de leur dirigeance.
01:22:49 Ça, c'est la réponse sur un point.
01:22:51 L'autre point que je ne peux pas laisser passer,
01:22:53 c'est que je ferais tout ça pour
01:22:55 gagner de l'argent. C'est scandaleux parce que
01:22:57 dans ma jeunesse, je gagnais
01:22:59 beaucoup d'argent en étant,
01:23:01 en faisant partie de l'élite, qui soutenait
01:23:03 Israël d'ailleurs, et puis
01:23:05 j'ai changé de carrière et j'ai été travaillé
01:23:07 comme ouvrier d'usine pour un...
01:23:09 - Président Mirador. - ...avocat dans ma jeunesse.
01:23:11 Et avocat
01:23:13 dans les affaires et
01:23:15 normalement, j'avais gagné beaucoup d'argent
01:23:17 en suivant les traces de mon père, qui soutenait
01:23:19 Israël. J'ai été
01:23:21 travaillé comme ouvrier en usine au
01:23:23 salaire minimum, j'ai continué à vivre
01:23:25 à ça, et maintenant j'ai une retraite de 1500
01:23:27 euros par mois. Je suis bénévole
01:23:29 dans ce que je fais, et les livres
01:23:31 que nous vendons, parce qu'ils sont censurés
01:23:33 à la télévision, c'est tout ce dont j'en parle, servent
01:23:35 à financer des salaires de jeunes
01:23:37 journalistes et de chercheurs. Donc, ça
01:23:39 fait partie de l'arsenal des gens qui
01:23:41 essayent de me salir, que ce serait pour l'argent.
01:23:43 Si je voulais gagner de l'argent, monsieur,
01:23:45 je raconterais la même chose,
01:23:47 je passerais sur tous les plateaux de télé, et
01:23:49 j'aurais beaucoup d'argent. - Mais ça n'empêche
01:23:51 pas. - Donc, on va arriver au fait d'en gagner de l'argent, n'importe quoi.
01:23:53 - C'est pour faire de l'argent. - Comment voyez l'un et l'autre
01:23:55 la suite de ce conflit ?
01:23:57 Quel doit être le rôle de la France ?
01:23:59 Ça, c'était aussi une dernière question que je voulais
01:24:01 vous poser, si tenter que la France pèse encore,
01:24:03 que sa voix pèse dans le monde.
01:24:05 Vous répondez, Michel Collomb,
01:24:07 et vous conclurez, Bruno Attal, et on terminera là.
01:24:09 - Eh bien, ce qui est dommage
01:24:11 avec la France, c'est que c'est devenu le petit chien
01:24:13 des Etats-Unis.
01:24:15 Il y a une politique des Etats-Unis
01:24:17 qui fait énormément de tort
01:24:19 aux entreprises et aux citoyens
01:24:21 français. On l'a vu dans la
01:24:23 guerre de l'Ukraine. On oblige
01:24:25 à arrêter des relations
01:24:27 énergétiques et économiques.
01:24:29 Chose que les Etats-Unis
01:24:31 voulaient depuis longtemps.
01:24:33 Et les Etats-Unis sont en train
01:24:35 de transformer l'Europe
01:24:37 en une colonie, et la France aussi.
01:24:39 Et dès que les Etats-Unis
01:24:41 disent ce qu'il faut faire sur tel ou tel problème,
01:24:43 en France, on suit.
01:24:45 Pas tout le monde. Vous avez Sarkozy
01:24:47 qui a fait une interview récente
01:24:49 où il allait à contre-courant en disant que
01:24:51 ça commence à bien faire.
01:24:53 Je crois que les Palestiniens,
01:24:55 les Ukrainiens,
01:24:57 les Africains, les Latinos
01:24:59 aussi, sont victimes
01:25:01 de cette politique des Etats-Unis qui veulent
01:25:03 rester les maîtres du monde et qui
01:25:05 utilisent une fois Israël,
01:25:07 une fois Ukraine, une fois c'était la Colombie,
01:25:09 maintenant c'est en train de changer, tel ou tel régime
01:25:11 en Afrique, comme vraiment des
01:25:13 porte-avions pour contrôler des régions et des richesses.
01:25:15 Je pense que le monde, il est en train
01:25:17 de basculer. Les choses que nous
01:25:19 déplorons ici, aujourd'hui,
01:25:21 sont dues à ça.
01:25:23 Et si on veut que tout ça s'arrête
01:25:25 et que nos enfants puissent vivre dans un monde
01:25:27 où il n'y aura plus toutes ces guerres et toutes ces abominations,
01:25:29 il faut mettre en question
01:25:31 cette domination impériale.
01:25:33 Le mot de conclusion vous revient,
01:25:35 puisque en plus Michel Collomb avait commencé ce débat.
01:25:37 Je vous demanderai juste, s'il vous plaît, pas un vite-y.
01:25:39 Sinon, il va vouloir à son tour vous répondre,
01:25:41 ce qui sera éventuellement normal.
01:25:43 Donc, s'il vous plaît, un mot de conclusion,
01:25:45 et si on peut terminer, comme on avait commencé.
01:25:47 Que la France
01:25:49 se condamne à un acte
01:25:51 terroriste, ce n'est pas suivre
01:25:53 les Américains, c'est juste suivre une conscience,
01:25:55 juste être normal.
01:25:57 C'est juste la normalité.
01:25:59 Après, pour en revenir
01:26:01 sur ce débat,
01:26:03 oui, comme
01:26:05 on en avait parlé avant, beaucoup de gens
01:26:07 ont refusé. C'est vrai que j'ai beaucoup appris
01:26:09 aujourd'hui. - S'il vous plaît, s'il vous plaît.
01:26:11 - J'ai beaucoup appris
01:26:13 aujourd'hui. J'ai appris que, oui, on ne peut pas
01:26:15 parler avec tout le monde. J'ai appris que...
01:26:19 - Donc vous n'auriez pas dû parler, d'après vous,
01:26:21 à Amir? - Non, non, parce que si
01:26:23 tant de personnes refusent de parler à ce genre de personnes,
01:26:25 vous savez que... - Ce qui représente beaucoup de gens.
01:26:27 - C'est ce qui est malheureux. - C'est ce qui représente beaucoup de gens.
01:26:29 - Et grâce à cette émission, il y a des gens
01:26:31 qui vont encore plus le suivre. Donc, c'est une
01:26:33 stratégie. Voilà. Après,
01:26:35 voilà, je lui ai aussi le nez dans le caca, donc
01:26:37 ça ne peut pas lui faire de mal. - Les gens peuvent être
01:26:39 sensibles à votre argumentation. - Non, je me dis bien,
01:26:41 mais voilà. En tout cas, tous les pro-palestiniens
01:26:43 qui regardent cette émission, dites-vous que
01:26:45 ne pas condamner des meurtres d'enfants
01:26:47 en disant tout simplement "oui, mais
01:26:49 il faut que je vérifie", c'est pas en service...
01:26:51 - On a écrit qu'on les condamnait. - On va faire passer le débat.
01:26:53 - Mais on a écrit qu'on les condamnait.
01:26:55 - C'est pas en service aux pro-palestiniens. Et si,
01:26:57 voilà, le peuple palestinien, je pense
01:26:59 que les palestiniens, voilà,
01:27:01 condamnent ce qu'a fait le Hamas,
01:27:03 parce que tout le monde me dit "les palestiniens,
01:27:05 c'est pas le Hamas", j'ose
01:27:07 espérer que les palestiniens, c'est pas le Hamas. Voilà.
01:27:09 Mais voilà. J'ai beaucoup appris, en tout cas, aujourd'hui.
01:27:11 Eh bien, ce sera le mot de la fin. Bruno Attal,
01:27:13 Michel Colomb, je vous remercie néanmoins d'avoir accepté l'un et l'autre.
01:27:15 Je me doutais que ça allait être
01:27:17 sensible, virulent,
01:27:19 voire violent dans les mots. J'ai pas été déçu.
01:27:21 Donc, voilà.
01:27:23 On se retrouve, quant à nous, la semaine prochaine
01:27:25 pour un nouveau numéro de Plus Incorrectible.
01:27:27 Bonne soirée. - Bonne soirée.
01:27:29 (Générique)