• l’année dernière
Movember est l'occasion, tout au long du mois de novembre, de briser les tabous autour des maladies masculines, comme le cancer de la prostate, le plus fréquent chez l'homme. Un dépistage est alors nécessaire à partir de 50 ans. David Barriol, urologue à Aix-en-Provence, nous explique quels sont les réflexes à avoir pour que la maladie soit détectée à temps. 

Category

🗞
News
Transcription
00:00 et l'occasion d'évoquer ces maladies masculines pour essayer de faire tomber ces tabous.
00:04 Quand on parle du cancer de la prostate, on commence à s'inquiéter à partir de l'âge de 50 ans.
00:13 45 ans, pour ceux qui ont des antécédents familiaux, le risque de cancer de prostate est très faible avant cet âge-là.
00:19 À un stade précoce, il n'y a absolument aucun symptôme, aucune symptomatologie qui puisse alerter le patient.
00:25 Seule une prévention, on va voir son urologue à partir de 50 ans, qui fera un examen clinique,
00:32 donc le toucher rectal, et prescrira une prise de sang.
00:35 Évidemment, comme pour tout cancer, il y a des comportements à éviter,
00:40 par exemple la prise de poids, la consommation excessive de laitage ou de viande rouge en particulier.
00:48 Conseiller de la pratique du sport, une hygiène alimentaire équilibrée,
00:53 avec consommation de fruits et légumes.
00:55 Il y a également, chez grand nombre d'hommes, encore une réticence à voir son urologue pour un examen très simple,
01:02 qui est le toucher rectal.
01:03 Atteinte à la pudeur, une certaine gêne, une certaine discrétion quand les hommes sont touchés par cette maladie.
01:10 J'encourage et je recommande vivement tous les hommes, après 50 ans, à rencontrer un urologue.
01:15 C'est un cancer qui se traite bien.
01:18 [MUSIQUE]