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Tous les mardis, de 17h à 17h30, LCP-Assemblée nationale prolonge la séance des Questions au Gouvernement en invitant des députés pour analyser les échanges intervenus dans l'hémicycle.

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00:00 Et c'est la fin des questions au gouvernement. On refait les cagues sur LCP, on refait les questions au gouvernement.
00:06 On va revenir sur les temps forts de cette séance avec la condamnation des actes antisémites par Elisabeth Borne
00:12 et la réaffirmation de la constitutionnalisation de l'IVG annoncée ce week-end par le Président de la République.
00:18 On va en parler avec nos invités en plateau, avec Elsa Mondingava, Stéphanie Despierre qui se trouve salle des 4 colonnes
00:24 et puis on retrouvera Marco Pommier sur les marches du Palais Bourbon. Je vous présente mon face à face.
00:31 Carolina Abadie, bonjour. Députée Renaissance de l'Isère. Et Joël Mélin, bonjour.
00:36 Vous êtes députée Rassemblement National des Bouches-du-Rhône.
00:39 Alors Stéphanie Despierre, vous êtes salle des 4 colonnes, vous avez suivi cette séance de questions au gouvernement depuis les tribunes
00:47 et vous retenez bien évidemment l'hommage qui a été rendu par les députés aux familles d'otages présentes cet après-midi à l'Assemblée Nationale.
00:55 Oui, après avoir été reçues à la mi-journée par des députés de plusieurs groupes à l'invitation du groupe LR,
01:01 des familles d'otages français ont assisté aux questions au gouvernement.
01:05 Alors la présidente de l'Assemblée les a saluées et a rendu d'abord hommage aux 35 compatriotes tués en Israël, puis aux 9 détenus en otage.
01:13 Tous les députés de tous les bancs se sont levés, ils se sont retournés pour faire face à ces proches de familles qui étaient au-dessus d'eux dans une loge.
01:22 Et il y a eu une longue ovation debout, les familles, on l'a vu, étaient très émues.
01:27 Ils saluaient, ils faisaient des signes de remerciement de la main et puis une femme a laissé couler ses larmes.
01:33 C'était un moment émouvant. Je ne doute pas que le gouvernement fera tout son possible pour obtenir la libération de vos proches.
01:40 A conclut Yael Broun-Kivé.
01:42 Alors il y a eu bien sûr cette communion dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, mais c'était quand même une séance particulièrement sous tension.
01:48 Oui, une séance marquée par des invectives d'un banc à l'autre, d'un côté à l'autre de l'hémicycle à chaque fois qu'il était question du conflit entre Israël et le Hamas.
01:57 Plusieurs réponses de ministres ont été quasiment couvertes par le bruit des échanges entre les députés, alors entre ceux de Renaissance et les Insoumis.
02:09 Côté Les Républicains, Meyrabib criait "MENSONGE" à chaque fois qu'un élu de la NUPES se prenait la parole.
02:14 On entendait aussi "COMPLICE" à destination des Insoumis.
02:18 Et puis les députés de la France Insoumise, eux, se sont mis à crier en boucle "Cessez le feu, cessez le feu" lorsque la secrétaire d'Etat aux Affaires Européennes s'exprimait.
02:26 Bref, une séance sous tension.
02:28 Merci Stéphanie Despierre pour ce compte rendu.
02:30 Joël Mélin, s'il y avait une forme de communion pour rendre hommage aux familles d'otages,
02:36 on ne peut pas vraiment parler d'union nationale dans l'ensemble de l'Assemblée ?
02:40 Ça a été un moment particulièrement fort.
02:43 Je pense que ma collègue l'a vécu de cette même manière.
02:46 La longueur de l'ovation était un vrai discours qu'on leur a fait en fin de compte.
02:50 On n'avait même pas besoin de parler.
02:52 C'était tellement à l'unisson, ça a été tellement puissant.
02:55 Au-delà du fait que c'était émouvance, il y avait un vrai langage dans tout ça.
02:59 Et là, oui, pendant un instant, une bonne minute largement, tous les députés ont dit la même chose.
03:05 Ça a été vraiment un moment important à tenir aujourd'hui.
03:07 Vous parleriez d'union nationale, Caroline Abadie ?
03:10 Je pense que c'est un moment d'humanité.
03:12 On a des Français qui sont en haut des tribunes et qui sont venus, je pense,
03:17 écouter nos questions qui ne sont pas toujours non plus à la hauteur des événements en termes de dignité.
03:23 Il s'agissait quand même de leur témoigner à tous notre soutien.
03:27 Je pense qu'ils l'ont senti, en tout cas je l'espère qu'ils l'ont senti.
03:31 On va retrouver à présent Agnès Firmin-Lebaudot, qui est secrétaire ministre déléguée chargée de l'organisation territoriale et des professions de santé.
03:40 Elle vient tout juste de sortir de l'hémicycle de l'Assemblée nationale et elle est au micro de Marco Pommier.
03:45 Oui, Brigitte Agnès Firmin-Lebaudot, je m'adresse à la pharmacienne que vous êtes.
03:51 Quand on va dans une officine en ce moment, il manque des médicaments.
03:54 Parfois, près de 4000 produits seraient en rupture ou en risque de rupture.
03:58 Comment ça s'explique ?
03:59 Le phénomène de rupture des médicaments, de pénurie de certains médicaments est un phénomène mondial qui est multifactoriel,
04:07 qui résulte à une surconsommation pendant la crise sanitaire, qui réside aussi à une consommation mondiale.
04:13 La Chine est devenue un très gros consommateur de médicaments et puis parfois aussi à des industriels qui gèrent en flux tendu le stock.
04:21 Il suffit d'un problème d'approvisionnement pour qu'un médicament puisse, sur une chaîne complète, ne plus être fabriqué.
04:28 Face à ça, le gouvernement, le ministre Aurélien Rousseau, aux côtés de l'Agence nationale de sécurité du médicament,
04:35 a une feuille de route qui permet de mettre, j'allais dire, en tension tous les acteurs.
04:40 Les industriels, avec ce que le président de la République a annoncé, une réindustrialisation, notamment par exemple pour le paracétamol.
04:48 Une meilleure peut-être régulation de la distribution lorsque les médicaments sont en tension.
04:53 C'est le cas de la moxiciline, par exemple, lorsqu'il est en tension.
04:56 Les pharmaciens ne peuvent s'approvisionner qu'auprès des grossistes répartiteurs.
05:00 Et puis un conseil aux pharmaciens, j'allais dire, de gérer là aussi en flux tendu.
05:05 Et puis aussi expliquer à nos concitoyens qu'il ne sur-stockent pas les médicaments et qu'ils ne consomment ce dont ils ont besoin.
05:11 Et donc concrètement, quand est-ce que l'on pourra voir une évolution ?
05:15 Écoutez, tout ça, c'est un peu compliqué.
05:17 Réindustrialiser chez nous des molécules, ça prend un peu de temps.
05:22 C'est l'objectif qui est fixé à la fois au niveau national, mais aussi au niveau européen,
05:27 parce que ce sujet se traite au niveau européen.
05:29 Et c'est, je le dis, une meilleure régulation lorsqu'il y a une tension.
05:33 Il y a une liste de 450 médicaments qui sont vraiment subis de très près
05:37 pour qu'ils arrivent au bon endroit auprès du patient.
05:40 Autre sujet, la constitutionnalisation de l'IVG.
05:43 Ce sera pour 2024, a dit la Première ministre.
05:46 Pourquoi c'est nécessaire, d'après vous, de constitutionnaliser l'IVG,
05:49 alors qu'à droite et au Rassemblement national,
05:51 certains disent que ce droit n'est pas menacé en France ?
05:54 Écoutez, il suffit de regarder ce qui se passe à l'étranger.
05:57 La Première ministre a appelé à un devoir de vigilance.
06:01 Et moi, je suis intimement convaincue qu'elle a raison.
06:04 Le 8 mars dernier, le président de la République,
06:06 lors de l'hommage à Gisèle Hamy, avait dit que ce droit devait s'inscrire dans le marbre.
06:10 Je crois que nous le devons tout d'abord au courage de Simone Veil,
06:14 qui il y a plusieurs années maintenant s'est battue dans l'hémicycle pour ce droit.
06:18 D'accès à l'IVG pour les femmes.
06:21 Et puis, il suffit de regarder ce qui se passe aux Etats-Unis,
06:24 mais parfois même tout proche de nous, en Pologne ou en Hongrie,
06:27 pour se dire que ce droit peut être menacé.
06:29 Donc, nous le devons aux générations futures.
06:32 Donc, l'inscription dans la Constitution permet cette garantie.
06:36 Merci beaucoup, Agnès Furemin-Lebaudot. Merci à vous.
06:39 Et effectivement, la Première ministre a réaffirmé cette constitutionnalisation de l'IVG,
06:44 annoncée ce week-end par le président de la République.
06:47 Elisabeth Borne répondait à une question de la députée Renaissance, Marie-Pierre Rix.
06:52 On l'écoute.
06:53 Si ce droit est aujourd'hui défendu sur la quasi-totalité des bancs de cet hémicycle,
06:59 nous avons un devoir de vigilance.
07:01 Vous l'avez rappelé, la décision de la Cour suprême des Etats-Unis l'année dernière
07:06 a rappelé que le droit à l'avortement pouvait être menacé, même dans une grande démocratie.
07:12 Ce devoir de vigilance, nous le partageons.
07:15 Le 8 mars dernier, en rendant l'hommage de la nation à Gisèle Halimi,
07:20 le président de la République s'est engagé à inscrire le droit à l'IVG dans le marbre de la Constitution.
07:26 Certains affirment qu'il n'y a pas urgence pour le droit des femmes.
07:29 Je crois au contraire qu'il y a toujours urgence à se battre,
07:33 toujours urgence à veiller aux libertés des femmes.
07:36 C'est pourquoi, pour toutes les femmes, avec le président de la République,
07:40 nous souhaitons que ce droit soit inscrit dans la Constitution en 2024.
07:45 Marie-Pierre Rixin, députée Renaissance de l'Essonne,
07:48 se trouve actuellement en salle des Quatre Colonnes, aux côtés d'Elsa Mondagava.
07:52 Pourtant, on a entendu le président du groupe Les Républicains, Olivier Marlex,
07:55 Marine Le Pen, présidente du groupe RN, dire qu'en France, il n'est pas vraiment menacé, ce droit.
08:00 Vous, vous dites que c'est pour ça qu'il faut qu'il soit dans la Constitution ?
08:03 Oui, il faut le constitutionnaliser. Pourquoi ?
08:05 Parce que la loi peut le défaire.
08:08 Nous l'avons vu notamment aux Etats-Unis, où aujourd'hui,
08:11 le droit à l'avortement n'est plus un droit fédéral.
08:14 Et le constitutionnaliser, le mettre dans le marbre de la Constitution,
08:17 c'est en effet le protéger d'une part, et rappeler au monde entier
08:21 à quel point la France est aujourd'hui attachée au droit à l'avortement.
08:24 Des associations disent "Attention, ça ne suffit pas, ce que les femmes veulent,
08:27 c'est pouvoir avoir accès à l'avortement dans des délais raisonnables,
08:31 avec des médecins bien formés pour les épauler".
08:34 Ça, ça ne va pas changer parce qu'on le met dans la Constitution.
08:37 Les deux marchent ensemble. Il faut à la fois le protéger juridiquement
08:41 pour les générations futures, nous leur devons, et il faut en effet,
08:44 dès aujourd'hui, pour les femmes dans notre pays, faire en sorte
08:48 que le droit à l'IVG soit accessible, que cet accès soit facilité.
08:53 Ce qui n'est en effet pas toujours le cas, en particulier sur certains territoires,
08:56 je pense par exemple aux zones rurales, et il faut aujourd'hui
08:59 que nous travaillons notamment avec les agences régionales de santé
09:02 pour faire en sorte que cet accès soit à la fois facilité
09:05 et que les femmes aient la liberté pleine et entière
09:08 de pouvoir disposer de leur corps.
09:10 Merci beaucoup Marie-Pierre Rixa, on en connaît plus pour le calendrier.
09:13 Présentation au Conseil des ministres d'ici la fin de l'année.
09:15 Merci Elsa Monungava. Joël Mélin, on voit ce droit à l'IVG
09:20 qui est menacé dans plusieurs pays, Hongrie, Pologne, Malte, Etats-Unis.
09:24 Est-ce que vous vous dites que c'est une bonne chose
09:26 de le graver dans la Constitution ?
09:28 Nous avons été d'accord pour cette décision lorsqu'elle est venue
09:32 en discussion une première fois déjà dans notre Assemblée.
09:36 Nous disons que la constitutionnalisation n'apportera pas selon nous
09:41 une certitude supplémentaire.
09:44 Notre pays a toujours honoré les femmes comme il le fallait.
09:47 Les femmes qui ont eu des postes importants,
09:50 qui ont pu faire et dire ce qu'elles avaient à dire,
09:52 et y inclus dans la possibilité d'avoir accès à l'IVG.
09:57 Mais pour autant nous nous opposons à rien.
09:59 Certains dans vos rangs étaient contre ce droit à l'IVG.
10:09 Est-ce que ça ne peut pas être remis en question ?
10:12 Pourquoi voulez-vous que ce soit remis en question ?
10:15 C'est peut-être un manque de confiance en l'avenir
10:18 qui fait parler certains politiques aujourd'hui.
10:20 Non, si on a une bonne maîtrise de la politique,
10:23 et si on honore les femmes et on leur donne la place qu'elles doivent avoir,
10:26 il n'y a pas de crainte à avoir là-dessus.
10:28 Après nous ne sommes pas opposés du tout à la constitutionnalisation de ces droits.
10:31 Ça veut dire que l'ensemble du groupe Rassemblement National
10:34 pourrait voter cette constitutionnalisation ?
10:36 Nous verrons la forme du texte et ce qui se passera.
10:39 Ça doit se passer manifestement en congrès.
10:41 Nous verrons à ce moment-là.
10:42 Mais il n'y a aucune raison particulière pour qu'il y ait des refus.
10:45 Aucune raison particulière finalement,
10:47 aucune remise en cause dans le débat public aujourd'hui
10:50 ou à l'Assemblée Nationale sur l'IVG.
10:52 Pourquoi le graver dans la Constitution ?
10:54 Quelle inquiétude avez-vous ?
10:55 Ma collègue Rassemblement National vient de dire
10:57 qu'il y avait des gens qui n'étaient pas pour l'IVG.
10:59 Donc moi je dis qu'il faut...
11:00 Ce n'est pas ce que j'ai dit.
11:01 Ce n'était pas tout à fait ça ?
11:02 Ce n'est pas tout à fait ça, madame, pardon.
11:04 Pas du tout. Je vous ai donc dit.
11:06 J'ai entendu il y a quelques jours, moi, des collègues...
11:08 Il y a une liberté de vote, mais...
11:09 Il y a une liberté de vote, mais ça m'intéresse.
11:11 Aujourd'hui il n'y a pas eu de parole publique pour dire qu'il était...
11:13 Un groupe parlementaire serait pour la constitutionnalisation ?
11:15 Sur les grandes sociétés.
11:16 C'est justement quand on dit qu'on n'a pas besoin de protéger le droit,
11:18 qu'on n'y tient pas plus que ça.
11:20 Désolée, j'y suis attachée et je pense qu'il faut absolument le protéger.
11:22 Regardez le cas de la Pologne.
11:24 La Pologne, dès 1956, protégeait le droit à l'avortement
11:27 en cas de viol, d'inceste et de malformation du fœtus.
11:30 Quelques années plus tard, il rajoutait des conditions sociales,
11:32 la situation familiale.
11:34 Et on se retrouve aujourd'hui avec une interdiction de même avorter
11:38 quand le fœtus est mal formé.
11:39 Ces exemples-là, en Europe, très proches de nous,
11:42 comme aux Etats-Unis, dans une grande démocratie,
11:44 nous démontrent que c'est un droit qui est extrêmement friable
11:47 et qu'il faut absolument protéger.
11:48 Ça ne coûte rien de le protéger.
11:50 Si on y tient, autant le protéger.
11:52 Moi, c'est ma position et c'est exactement la position
11:54 de l'ensemble de mon groupe qui avait posé cette proposition de loi
11:57 d'ailleurs dès le lendemain ou le surlendemain de la décision du...
12:00 Vous parlez de droit, mais si on regarde bien dans le texte,
12:03 ce serait plutôt une liberté d'accès à l'immigré avec une garantie.
12:06 Ce ne serait pas tout à fait un droit.
12:09 Il y a un jeu de sémantique.
12:10 Mais ce droit, aujourd'hui, on le voit bien, peut rapidement disparaître.
12:14 Et autant l'inscrire dans la Constitution,
12:16 cette liberté, effectivement, de disposer de son corps, pourquoi pas ?
12:20 Je n'ai pas la sémantique encore finale en tête,
12:23 puisqu'il y avait plusieurs versions,
12:24 mais le fait est que l'inscrire dans la Constitution
12:27 démontre déjà notre attachement viscéral à cette liberté et à ce droit.
12:31 Et je pense qu'il peut être réversible,
12:34 donc autant le protéger davantage.
12:36 Ce choix sémantique, vous, il vous convient ?
12:38 C'est-à-dire, liberté plutôt que le droit ?
12:40 Nous verrons exactement ce qu'il en est.
12:41 Je crois que la sagesse veut que, jusqu'à la dernière seconde,
12:44 les textes qui nous sont proposés doivent être regardés de près.
12:46 Mais sur le principe, il n'y a aucun problème.
12:48 Marine Le Pen s'est parfaitement exprimée à ce propos.
12:50 Le problème, c'est aussi l'accès,
12:52 c'est ce qu'on disait tout à l'heure avec la députée Marie-Pierre Rixin,
12:55 avec une inégalité sur le territoire pour pouvoir pratiquer ses IVG.
12:59 Tout à fait, et des inégalités aussi au niveau de l'Europe,
13:01 puisqu'on n'est pas tous au même niveau.
13:03 C'est pour ça qu'il y a quelques années,
13:05 le groupe Renaissance avait d'ailleurs étendu le délai de recours à l'IVG
13:09 de 12 à 14 semaines,
13:11 qui n'avait pas fait d'unanimité à ce moment-là dans l'hémicycle.
13:15 Nous nous sommes attachées à l'effectivité de ce droit.
13:19 C'est pour ça qu'on l'avait étendue, mais il y a encore énormément à faire.
13:22 Cette réalité des territoires montre des disparités énormes.
13:26 Oui, malheureusement.
13:28 Elle rentre dans un problème beaucoup plus complexe et beaucoup plus large
13:31 qu'on a débattu largement avec le PLFSS,
13:33 qui est les difficultés d'avoir accès aux soignants,
13:36 à la fois numériquement, qualitativement,
13:38 et à cause des distances.
13:40 C'est un problème général.
13:42 On a eu ce débat sur le PLFSS, aussi bien en commission qu'en séance.
13:45 Manifestement, il y a un vrai problème d'organisation des soins dans notre pays.
13:49 On va réunir le congrès en 2024, c'est ce qu'a dit Elisabeth Born.
13:53 On réunit le congrès uniquement pour constitutionnaliser l'IVG,
13:57 ou il faut en profiter pour réviser la Constitution ?
14:00 Je ne sais pas encore, je ne sais pas vous dire.
14:03 C'est déjà un sujet important, je pense,
14:06 et je pense que celui-ci en lui-même pourrait mériter notre attention à tous.
14:10 S'il y a d'autres sujets qui émergent d'ici là, on les prendra.
14:13 Mais je crois que celui-ci en lui-même justifie la convocation du congrès.
14:18 Et pour ce qui est des soignants, vous savez aussi qu'on avait un problème
14:21 de formation de soignants, qu'on est en train d'essayer de résoudre
14:23 pour répondre sur ce point-là.
14:25 Vous avez raison, il manque des soignants,
14:27 mais on a été comptable d'un héritage.
14:29 - Sauf que M. Macron a été aux manettes financières,
14:32 et il a été ensuite en pleine responsabilité depuis 11 ans.
14:35 - Sur le soin, il n'était pas au pouvoir.
14:39 Peut-être que ça vous semble très long, mais ça ne fait que 6 ans.
14:43 - Il était aux manettes financières, il était à côté du président de l'époque
14:47 en tant que conseiller à l'économie et aux finances,
14:50 il a été ministre des Finances, c'est Bercy qui gère.
14:53 On le sait très bien, d'ailleurs on l'a vu au moment du PLFSS.
14:56 - Vous êtes absolument dans l'exagération.
14:58 - On ne vous mettra pas tout à fait d'accord sur cette politique.
15:01 - Pour la première et la deuxième partie du PLFSS,
15:03 on a eu le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:06 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:09 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:12 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:15 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:18 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
15:21 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:24 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
15:27 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:30 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
15:33 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:36 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:39 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
15:42 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:45 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:48 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
15:51 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
15:54 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
15:57 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:00 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:03 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:06 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:09 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:12 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:15 le ministre de la Santé, le ministre de la Santé,
16:18 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
16:21 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:24 le ministre de la Santé, le ministre de l'Intérieur,
16:27 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
16:30 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:33 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:36 le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Santé,
16:39 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:42 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:45 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:48 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:51 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:54 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
16:57 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:00 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:03 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:06 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:09 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:12 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:15 le ministre de l'Intérieur, le ministre de l'Intérieur,
17:18 au-delà du problème des métiers en tension.
17:20 Il est clair qu'il existe dans le projet encore quatre possibilités de recours
17:25 et on sait maintenant que dans l'ancien texte ou le texte actuel,
17:29 il y en avait au moins six ou sept, je crois, peut-être plus,
17:31 c'est encore beaucoup trop de solutions de recours qui font que
17:34 les tribunaux administratifs de France sont en moyenne engorgés
17:37 de 30 à 40 % de la totalité des dossiers
17:40 pour des recours de demandes d'asile ou de difficultés.
17:44 Et effectivement tout cela ne devrait pas être,
17:46 ça devrait être beaucoup plus simple avec des délais faciles à respecter
17:48 qu'on ne se trouve pas dans des situations où à la limite personne n'est gagnant.
17:52 Les Français vous demandent plus de fermeté,
17:54 est-ce qu'aujourd'hui vous devez durcir votre politique en matière d'immigration ?
18:00 Oui, bien sûr qu'il faut être durcir sur la haine en ligne,
18:05 sur les tags, sur les banderoles qu'on a vues qui sont absolument scandaleuses
18:09 et qui nous renvoient à une histoire qu'on croyait passer
18:12 mais qui se représente à nous visiblement.
18:15 Il a été signalé 6000 cas à Pharos.
18:19 J'en ai fait moi-même la semaine après l'attentat.
18:25 On a eu des interpellations, on a des enquêtes en cours,
18:29 on a une réponse qui est assez immédiate.
18:30 Et pour ceux qui se trouvent aujourd'hui ne pas être Français
18:34 et avoir ce type de comportement, parce que malheureusement
18:36 il y a aussi des enfants de la République qui ont ce type de comportement,
18:40 mais pour ceux qui ne sont pas Français, qui sont en titre de séjour,
18:42 le ministre Gérald Darmanin a bien signalé qu'effectivement
18:46 ils étaient en procédure d'expulsion, de retrait du titre, de mise en cras pour d'autres.
18:52 Et ça c'est quelque chose sur lequel on peut lui faire confiance
18:55 pour avoir pris ce sujet très au sérieux.
18:57 On n'attaque pas les valeurs de la République, surtout dans un moment comme celui-ci.
19:01 Et c'est absolument pas acceptable qu'on attaque des étoiles de David
19:06 aujourd'hui sur nos murs, c'est absolument impensable.
19:10 Qu'est-ce que vous dites aux Français de confession juive
19:14 qui aujourd'hui vivent un peu dans cette terreur, avec ces actes antisémites ?
19:18 Est-ce que tous les policiers qui sont mis sur le terrain pour protéger les lieux de culte,
19:22 les écoles de confession juive, c'est suffisant pour eux ?
19:26 De leur point de vue je pense que c'est beaucoup, c'est une nécessité,
19:31 c'est un peu la moindre des choses, mais ce n'est pas assez.
19:34 Moi pour beaucoup fréquenter mes amis de confession juive de Marseille,
19:38 vous savez que Marseille est quand même une ville où cette communauté est largement représentée,
19:42 ils sont dans la peur, dans la peur extrême, et pas d'aujourd'hui.
19:46 Et là vraiment elle a pris une forme encore plus figurée que d'ordinaire.
19:49 Parce que ce qui s'est passé le 7 octobre est quelque chose qui va au-delà de ce qu'on peut imaginer.
19:56 Mais cet acte était prévu pour ça, pour terroriser.
19:59 Et tous ceux qui n'admettent pas ce mot de terrorisme concernant le Hamas
20:02 sont véritablement des personnes dont on se demande s'ils sont bien de notre société.
20:06 Cyrielle Chatelain, qu'on entendait tout à l'heure, a rappelé l'histoire de votre parti,
20:11 les propos de Jean-Marie Le Pen, qui participe à une forme de banalisation finalement de ces actes-là.
20:17 Qu'est-ce que vous avez envie de lui répondre ?
20:19 Je réponds qu'elle n'a strictement rien compris à ce qui s'est passé,
20:22 et que véritablement en reparler aujourd'hui correspond à une attitude qui est indigne de la réalité de notre mouvement.
20:30 Merci d'avoir répondu à ces questions.
20:33 Je vous propose qu'on écoute à présent Victoria Grenier.
20:35 On va l'écouter et puis on va regarder surtout ses dessins,
20:38 parce qu'elle a croqué la séance, et on la retrouve aux côtés de Stéphanie Despierre.
20:42 Bonjour, alors vous ce qui vous a intéressé, c'est la présence des familles d'otages.
20:46 Oui, tout à fait, on a ressenti une grande émotion en entendant Madame la Présidente Yael Brum-Sivé,
20:54 qui a accueilli la famille des otages parmi nous au sein de l'hémicycle.
21:01 Tous les députés se sont levés et on a senti beaucoup d'émotion dans les yeux des...
21:07 Et alors qu'est-ce que vous vous avez dessiné, qu'est-ce que vous avez retenu ?
21:10 J'ai retenu qu'il y avait beaucoup de... une grande peur qui s'est développée autour de l'antisémitisme au sein des députés,
21:17 chez les députés, notamment chez Constance Legrippe, qui dit que nous avons peur.
21:23 Il y a Elisabeth Born qui essaie de rassurer en disant que rien n'excuse l'antisémitisme et qu'ils sont prêts à ne rien laisser passer.
21:35 Et puis là, vous avez dessiné un député de la France Insoumise, c'est ça, qui crie ?
21:40 Oui, il a crié très fort un "Cessez le feu", et ce qui a engendré beaucoup de brouhaha autour de lui, de la part des autres députés.
21:50 Donc voilà, l'ambiance était très intense aujourd'hui.
21:54 Merci beaucoup.
21:55 Merci à vous.
21:56 Voilà, on a bien reconnu sur ce dessin Elisabeth Born qui s'exprimait au micro,
22:01 et puis aussi ce député de la France Insoumise et Constance Legrippe avec ses longs cheveux blonds.
22:06 Merci en tout cas à Victoria Grenier pour cette planche et pour ce témoignage vu de l'hémicycle.
22:13 Merci Carolina Badi d'avoir été avec nous cet après-midi,
22:17 et à Joël Mélin également d'être venu débattre sur le plateau des questions au gouvernement.
22:21 Merci à Stéphanie Despierre, à Elsa Mondingava et à Marco Pommier qui nous ont accompagnés tout au long de cette émission.
22:28 Merci à vous tous de nous avoir suivis, et rendez-vous bien sûr mardi prochain pour une nouvelle séance de questions au gouvernement, dès 14h sur LCP.
22:35 [Musique]

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