Présents sur scène : Kévin CASTELAIN en CAP Paysagiste, Pacôme LENOIR, directrice de la MECS Notre Maison, Quentin BORDAS, moniteur éducateur, Sébastien CORDIER, palefrenier autoentrepreneur, Arnaud PENNETIER, directeur de l’IME Cazala et du SESSAD d’Agen, Jérôme GAVLAK, chef de service.
MECS Notre Maison :
Kévin CASTELAIN, 19 ans : Double vulnérabilité MECS/IME
Montage professionnel mixte en vue d’un CAP Paysagiste
Scolarité : CFA en Milieu Ordinaire à La Réole et contrat d’apprentissage depuis septembre 2022.
IME Cazala et SESSAD Confluent :
Sébastien Cordier 20 ans, issu de la protection de l’enfance a été accompagné par l’IME de CAZALA depuis ses 12 ans puis par le SESSAD du Confluent. Il a obtenu son CAP de palefrenier/soigneur en apprentissage avec le CFA de Villeréal, puis son BP toujours avec le CFA de Villeréal. Titulaire du permis de conduire, il a depuis créé sa propre société en qualité d’autoentrepreneur. Activité qu’il exerce toujours à ce jour avec des clients particuliers ou centre équestres du département.
MECS Notre Maison :
Kévin CASTELAIN, 19 ans : Double vulnérabilité MECS/IME
Montage professionnel mixte en vue d’un CAP Paysagiste
Scolarité : CFA en Milieu Ordinaire à La Réole et contrat d’apprentissage depuis septembre 2022.
IME Cazala et SESSAD Confluent :
Sébastien Cordier 20 ans, issu de la protection de l’enfance a été accompagné par l’IME de CAZALA depuis ses 12 ans puis par le SESSAD du Confluent. Il a obtenu son CAP de palefrenier/soigneur en apprentissage avec le CFA de Villeréal, puis son BP toujours avec le CFA de Villeréal. Titulaire du permis de conduire, il a depuis créé sa propre société en qualité d’autoentrepreneur. Activité qu’il exerce toujours à ce jour avec des clients particuliers ou centre équestres du département.
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ÉducationTranscription
00:00 On va commencer avec Kevin Castelin qui a fait un CAP paysagiste, c'est ça ? Bonjour Kevin, ça va ? Pas tendu du tout ? Bon ça va moi aussi. On joue pas au Ni Ou Ni non ? Allez on vous écoute.
00:23 Je suis un médecin de maison et je suis en contrat d'apprentissage jardinier paysagiste du côté de Mangosi. Je suis à l'état de Mangosi et je suis au CFA de la Réol et je me suis battu pour la voir parce que je sais plus quoi dire.
00:49 Pas grave, on peut applaudir déjà le parcours. C'est toujours compliqué de prendre un micro devant des gens et de parler. Il y a que moi qui suis très bavard qui y arrive. C'est pour ça que Madame de Vertin m'a demandé d'être là.
01:05 Madame Paco le Noir qui est à côté de toi, pas comme le Noir qui est à côté de toi, la directrice peut te donner un coup de main. Avec l'accord de Kevin, je vais me permettre de poursuivre. Ce qui a été compliqué pour Kevin, ce qui est remarquable, si je peux me permettre, c'est que par rapport à son parcours, il a la possibilité de suivre une scolarité normale en milieu ouvert à travers le CFA et de faire son stage en entreprise en ESAT.
01:31 Je profite de ce micro pour remercier Quentin Bordas qui représente l'équipe des professionnels de l'AMEX parce que c'est un dispositif innovant qu'il a fallu monter de façon dynamique. C'est assez particulier de monter ce type de profil mix.
01:49 Pour autant, nous sommes complètement dans l'individualisation des parcours et des besoins et Kevin avait la possibilité à la fois de suivre un parcours en CFA et avec une adaptation en ESAT sur lequel je crois que tu te retrouves bien. Tu veux redire un mot ?
02:08 Oui, parce que le dispositif est très intéressant. Je crois beaucoup en l'apprentissage. Moi-même, j'ai enseigné pendant 29 ans, dont 25 en apprentissage dans un gros CFA.
02:26 J'avais été également vice-présidente de la région et j'avais boosté aussi l'apprentissage pour les jeunes en situation de handicap parce que c'était pour moi un vecteur d'emploi, une véritable réponse positive pour ces jeunes-là.
02:41 Et je voulais savoir dans la mesure où le jeune Kevin est à la fois dans un ESAT et à la fois en apprentissage, qui est l'employeur ? Pour le coup, c'est l'ESAT. Comment ça se passe dans le contrat de travail ?
02:53 C'est un contrat de travail en tant qu'apprenti.
02:56 On va donner la parole à Quentin Bordas qui va décrypter tout cela pour nous.
03:00 Je vais appuyer un peu plus les éléments. En fait, c'est un contrat d'apprentissage qui a été signé avec l'ESAT. À ce jour, il n'est pas travailleur ESAT, il est juste en contrat d'apprentissage.
03:10 L'objectif à la fin de sa scolarité, c'est d'avoir son diplôme, c'est très bien parti pour. C'est de pouvoir après intégrer l'ESAT et ils sont en train de travailler un projet d'insertion au milieu ordinaire depuis l'ESAT.
03:21 Donc, si vous voulez, ça a été un montage qui a été réalisé avec les différentes équipes et partenaires. La rémunération, c'est l'ESAT avec le CFA.
03:32 Reprenez le micro, madame, s'il vous plaît, madame la ministre.
03:36 Dans la mesure où l'apprentissage, c'est aussi un contrat de travail. Le jeune est en situation de formation, mais c'est un salarié.
03:57 Il faut savoir qui était l'employeur. Donc, en fait, c'est l'ESAT qui est employeur. Et bien sûr, le jeune, pour toute la partie théorique, etc., c'est au CFA.
04:06 Et la partie, j'allais dire, peut-être pratique, etc., se fait aussi au sein de l'ESAT.
04:11 Exactement. Mais ça a été compliqué pour lui puisqu'il a eu plusieurs propositions. En fait, pour ça, il s'est battu pour avoir ce contrat d'apprentissage.
04:19 Parce que nous, les éducateurs, on était un peu sur les freins de cet entre-deux milieu ordinaire et milieu protégé.
04:24 Et il s'est vraiment battu. Il a eu beaucoup de propositions. Et c'est le CFA qui a beaucoup poussé aussi, notamment avec les ATE de Mongosie, pour pouvoir l'embaucher et lui faire faire sa formation, comme il avait initialement projeté.
04:35 Bravo ! Oui. Bravo, d'accord.
04:38 (Applaudissements)
04:43 La chaîne de commandement de la NGI vient de se déclencher. Madame De Vert m'a fait signe. Je suis allé au consigne. Et nous avons appelé Andréa Noni, qui est l'ex-directeur de la maison d'enfants à caractère social.
04:54 Et c'est pas pour ça qu'on l'appelle. Voilà. Emmanuel Lardi, tu n'as qu'à te planter devant tout le monde. Allez-y, Madame De Vert.
04:59 En même temps, il a en effet les deux cascades aujourd'hui. Néanmoins, je voulais qu'on parle de l'expérience que nous avons menée au niveau du centre ressources de Liémon-de-Fongrave,
05:08 où vous avez entendu parler des accompagnants haut titre des jeunes. Et c'est vrai qu'on a développé, je dirais, une nouvelle compétence qu'on n'a pas encore modélisée.
05:19 C'est justement d'accompagner des jeunes et moins jeunes, d'ailleurs des travailleurs des ATH ou des jeunes qui ne sont pas au sein de l'IME, des équipes qui sont à l'extérieur de l'IME,
05:28 pour permettre à des personnes en situation de handicap d'accéder, je dirais, à un contrat d'apprentissage et d'être accompagnées par l'équipe de Liémon-de-Fongrave,
05:37 qui a cette expertise de l'accompagnement et qui permet de consolider, je dirais, la réussite, je dirais, de ce parcours par leur expertise, justement, auprès de l'employeur.
05:50 Donc je voulais que M. André-Emilie en l'évoque parce que c'est quelque chose qu'on a expérimenté. On n'a pas réussi encore à se faire reconnaître dans cette action.
05:59 C'est vrai que la loi ayant évolué, puisqu'on peut maintenant être aussi bien, je dirais, à l'ESAT que chez un employeur, ça nous permet aussi d'envisager les choses autrement.
06:11 Ça, c'est vrai, c'est une véritable évolution extrêmement favorable pour ce type d'accompagnement. M. André-Emilie, c'est pour ça que je vous ai appelé.
06:19 Très bien. Rapidement, effectivement, on est vraiment passé du modèle de l'IM-Pro vers, en tout cas, un fonctionnement de type CFA spécialisé,
06:27 c'est-à-dire, effectivement, pouvoir envisager d'accompagner dans le cadre de la formation et de l'apprentissage des jeunes qui,
06:36 comme une réponse supplémentaire, finalement, complémentaire, puisqu'il y a des jeunes qui ne peuvent pas prétendre, en tout cas, être en CFA classique,
06:43 donc, effectivement, des titres professionnels, en tout cas, qui ont été travaillés depuis plusieurs années sur fonds graves.
06:49 Et cette idée, effectivement, aussi, en tout cas, dans une extension de projet, aussi, de parler véritablement aussi la possibilité, en tout cas, d'envisager une véritable GPEC
07:00 pour les travailleurs en situation de handicap, des ATH, en tout cas, puisque ça peut s'agir aussi de la formation continue, en tout cas, de personnes en situation de handicap.
07:10 GPEC ?
07:11 Voilà, GPEC, Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, en tout cas, des travailleurs, des jeunes travailleurs en situation de handicap,
07:18 qui peuvent continuer, en fait, de se former, voilà, donc, soit dans le cadre d'une formation initiale, mais aussi la formation continue.
07:25 Donc, c'est aussi, en tout cas, un modèle à développer, en tout cas, de, voilà, puisque, voilà, l'IME, au jour d'aujourd'hui, en tout cas, n'est pas une voie de garage, finalement.
07:35 On est vraiment sur cette idée, en tout cas, de pouvoir, en tout cas, accompagner et être plus près des projets, des personnes accompagnées.
07:43 Et là, on a une véritable expérience et expertise, puisqu'on a pu le faire sur, dans plusieurs situations, et ça fonctionne remarquablement bien. Merci.
07:52 [Applaudissements]
07:58 Je voulais juste terminer la présentation de Kevin, pour dire qu'il a eu l'opportunité d'évoluer, de grandir, dans le cadre de la Maison d'Enfants en Caractère Social,
08:07 qui est le seul dispositif social, en fait, de la GUE, dont, pour l'instant, alors, c'est pas faux.
08:14 Oui, c'est pas faux, madame, parce que nous ne sommes pas que dans le Lothégain, nous sommes aussi dans les Landes, et nous aurons une MECS, monsieur...
08:22 Marc Alias, debout.
08:25 Debout, monsieur Marc Alias. Double vulnérabilité, justement, pour des personnes vulnérables, en situation de protection, en situation de handicap, voilà.
08:34 [Applaudissements]
08:36 En tout cas, dans le 47, donc, pour le Conseil départemental, que je voulais saluer.
08:41 Merci. Alors, nous avons un deuxième parcours dans cette table ronde, c'est celui de Sébastien Cordier.
08:48 D'ailleurs, là, je dois dire que j'étais un peu fasciné, moi, en lisant le CV.
08:52 Sébastien, vous êtes palefronier, et vous êtes auto-entrepreneur.
08:56 Donc, si j'ai un cheval dont il faut s'occuper, qui n'arrivera jamais, parce que je suis terrorisé devant les chevaux, enfin, c'est à vous qu'il faut s'adresser.
09:04 Oui.
09:05 Allez, on vous écoute. Le micro, bien contre le menton.
09:08 Alors, moi, j'ai été placé à l'âge de mes 4 mois, enfin, de l'accueil.
09:13 Je tiens à le préciser parce qu'elle m'a beaucoup aidé dans cette aventure-là.
09:17 J'ai été dans une toute petite école, quand j'étais petit, à l'âge de mes 10 ans, par là, où il y avait 15 élèves, à peu près.
09:29 Et après, on a fait une demande pour que je sois à l'IME, puisque je n'arrivais pas trop à suivre.
09:36 Et du coup, on a eu la réponse. Donc, j'ai été à l'IME de Kadala. Je suis resté pendant 3, 4 ans, je crois, ou comme ça, je ne sais plus trop.
09:48 Peu importe. La durée réelle, peu importe. C'est un accompagnement pour apporter ses fruits.
09:53 Oui. Et après, j'ai été dans la MFR de Barbast pour faire des stages, parce que je ne savais pas trop ce que je voulais faire avant.
10:01 La MFR ?
10:02 Maison familiale et rurale.
10:04 Toujours à Barbast.
10:06 Et du coup, j'ai fait un stage en restauration, en service en salle. J'ai dit "c'est bien, mais ce n'est pas ça que je veux faire".
10:16 J'en ai fait toujours un dans le même restaurant, mais en cuisine. J'ai un patron que je connaissais, donc ce n'était plus de façon pour moi.
10:25 Et du coup, je lui ai dit que ce n'était pas ça non plus que je voulais faire, vu que ma passion, moi, c'était le cheval.
10:32 Ça a toujours été le cheval. Et je lui ai dit "pourquoi pas faire un stage de danse ?"
10:38 Est-ce que vous êtes au courant que cette passion, vous la partagez avec quelqu'un autour de cette table ?
10:43 Avec deux.
10:44 Ah oui, deux. Votre directeur, mais également avec Mme De Vert, qui est passionnée d'équitation et qui élève également des chevaux.
10:54 Ah oui, il y a un vieil client.
10:56 Il est bon client aussi, le directeur.
11:01 Oui, le directeur aussi est bon client. Mais pardon, du coup, je vous ai coupé la parole, je suis désolé.
11:05 C'est pas grave.
11:06 Coupé dans votre élan. C'est pas grave, ça va ?
11:08 Non, ça va.
11:09 Bon, je ne vais pas prendre un coup de fer à cheval, ça va.
11:10 Non.
11:11 Est-ce que vous voulez que M. Pelletier complète votre parcours, ou vous aviez encore quelque chose que vous souhaitiez terminer ?
11:17 Non, c'est bon, je t'ai oublié.
11:18 Oui, allez-y.
11:19 Du coup, j'ai été à l'investir de Nord-Est, j'ai fait un autre stage, comme je le disais, dans un centre équestre.
11:31 Je suis resté pendant un moment. J'ai fini tous mes stages dedans, ça s'est super bien passé.
11:38 Le patron était content, je le connaissais aussi parce que c'est mon moniteur d'équitation.
11:43 Et suite à ça, après je lui ai demandé de faire un...
11:47 Vous compétissez également, vous faites du saut d'obstacle, ça, vous ?
11:49 Oui, j'ai fait des concours internes sur lesquels je suis arrivé premier de la catégorie, premier concours.
11:54 Et alors, on applaudit pas ?
11:56 Ben oui, bien sûr.
11:57 Je disais, cher Emmanuel, vous, vous avez peur, lui non.
12:06 Oui, voilà. J'ai pas peur que de ça, si vous saviez.
12:13 Vous savez, il faut savoir aussi, j'ai oublié de le dire avant, mais j'ai...
12:18 Enfin, ma famille m'accueille, qui a été là aussi pour moi.
12:21 On avait des chevaux aussi quand j'étais petit.
12:23 J'ai été déclaré autiste, parce que ben, j'ai... c'était... voilà.
12:27 Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que pour me ramener à la vie, parce que...
12:32 Ben, quand j'étais petit, j'étais sur le point de mourir.
12:35 Donc du coup, ils se sont mis à plusieurs avec les médecins, tout, pour essayer de me ramener à la vie.
12:40 Ils ont... ils m'ont fait faire... ben, caresser le cheval, tout autour du cheval, on a fait de l'équithérapie.
12:47 Et ça s'est bien passé.
12:50 Ça a été très aidant.
12:51 Oui.
12:52 Et en fait, tout le métier que je fais là actuellement, et pour revenir sur les stages,
12:59 ben, j'ai... j'ai fini tous mes stages, j'ai fait un apprentissage pendant deux ans,
13:06 en tant que CAP, par le premier soigneur, à Villereal, dans le nord de l'Haute-Garonne.
13:11 Ben, ça s'est bien passé, je l'ai eu avec mention, chose que je ne pensais pas avoir.
13:16 [Applaudissements]
13:20 Alors, nous, c'est notre tourniquet.
13:22 Ben, après, Villereal m'a proposé une nouvelle formation en BPA.
13:27 C'est la même chose qu'un CAP, avec plus de connaissances sur le cheval.
13:31 Et moi, j'ai dit "non, non, non, je ne veux pas le faire, je ne suis pas prêt".
13:34 Et après, je lui ai dit "bon, ben, quitte à te rêver, je l'ai, c'est bien, je ne l'ai pas tant pis".
13:38 Et au final, ben, je l'ai eu avec mention aussi.
13:40 [Applaudissements]
13:48 Et voilà, après... après, j'ai décidé de...
13:52 enfin, j'ai été embauché à Genècure et de course, en tant que PAF,
13:56 dans le nord du Haute-Garonne, à Castionnesse.
13:59 Et là, ça ne s'est pas très bien passé.
14:02 J'ai vu beaucoup de choses que, ben, en fait, je ne pensais pas avoir.
14:06 Pourtant, j'avais fait des stages, mais ce n'était pas non plus longtemps.
14:09 Bon, on passe, on passe.
14:12 Et donc, maintenant, vous vous êtes mis à la pétrole ?
14:14 Et donc, maintenant, je me suis installé à mon compte, en tant que PAF,
14:17 sur la commune de Lérac.
14:20 Et ben, bravo, ça devait partir loin.
14:22 [Applaudissements]
14:29 Alors, Arnaud Penthier, le directeur.
14:31 Juste pour compléter ce parcours remarquable, simplement pour dire
14:35 qu'effectivement, on voit dans la continuité du parcours précédent
14:38 que lorsqu'on a des porosités entre l'éducation nationale,
14:43 entre le monde de l'apprentissage, entre le monde professionnel,
14:46 on arrive à faire des choses incroyables, à trouver des prestations
14:49 individualisées, personnalisées, et vraiment adaptées à un parcours.
14:52 Et ça permet vraiment de valoriser le parcours de tout un chacun.
14:56 C'est ça, l'inclusion.
14:58 Ça permet vraiment à chacun de trouver sa propre voie,
15:01 qu'il n'y ait pas de freins administratifs, qu'il n'y ait pas de freins ni de barrières.
15:05 Donc, encore bravo à Sébastien. Un peu d'applaudissements pour toi.
15:08 [Applaudissements]
15:11 Et puis, je vais commencer, parce qu'il l'a dit tout à l'heure,
15:14 moi je suis très récent comme directeur du MME, par contre,
15:18 je voudrais quand même qu'on rende hommage à un monsieur qui n'aime pas trop la lumière,
15:22 mais qui a fait valoir ses droits très très simplement.
15:25 Ça se voit un tout petit peu parce qu'il a mis une chemise à fleurs.
15:28 On peut applaudir très fort Olivier Porton.
15:31 [Applaudissements]
15:37 Et lui-même qui a une passion, je crois, parce qu'il a rencontré Stéphanie
15:41 dans le cadre d'un séminaire qu'on avait organisé à la Fédération française des caisses,
15:46 où on a travaillé justement tout ce qui est, je dirais, savoir-être,
15:51 avec l'accompagnement de FFE.
15:55 [Applaudissements]
16:06 Madame la ministre, j'ai l'impression que vous passez une bonne journée,
16:10 j'espère que je ne me trompe pas, mais est-ce que ce n'est pas de mieux en mieux,
16:13 franchement, d'entendre tous ces témoignages ?
16:15 Bien sûr que je passe vraiment, voilà la ministre, je suis à un agréable moment.
16:20 Je trouve les échanges vraiment très intéressants, humainement aussi,
16:25 et très enrichissants, et les parcours en fait sont réussis
16:30 dès lors qu'on est à l'écoute de la personne, c'est-à-dire qu'ils sont
16:35 élaborés avec le ou la jeune, et vraiment très à l'écoute,
16:40 avec beaucoup de bienveillance. Vous avez vu, ils ont du caractère,
16:42 quand ils disent non, c'est non, je ne veux pas faire ça.
16:44 Donc ce n'est pas la peine d'insister.
16:46 Si on veut effectivement faire en sorte que la formation, le parcours se passe bien,
16:51 il faut répondre vraiment aux attentes des personnes.
16:55 Donc voilà, et respecter leurs choix.
16:57 Tout à fait, ça aussi on peut l'applaudir.
16:59 [Applaudissements]
17:01 Dans la série "Je passe une bonne journée", je m'adresse à Nozéline,
17:05 je voulais savoir si ces messieurs passaient une bonne journée également.
17:08 Je ne veux pas me tromper de nom, de prénom, puisque je ne sais pas si vous vous souvenez,
17:11 mais il y a 4 ans, quand vous étiez venue pour du OD, je m'étais trompé de prénom,
17:15 je ne peux pas me tromper de nom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:17 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:19 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:21 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:23 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:25 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
17:27 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
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17:31 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
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18:01 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
18:03 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
18:05 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
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18:09 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
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19:45 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
19:47 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
19:49 je ne peux pas me tromper de prénom, je ne peux pas me tromper de prénom,
19:51 pendant qu'ils nous accueillent à la dernière table ronde d'aujourd'hui.