« Tous en mêlée », c'est le rendez-vous rugby qu'on vous propose tous les lundis et tous les jeudis pendant la Coupe du monde. Anne-Sophie Bernadi et sa bande d'experts vous présente tous les enjeux de ce Mondial avec, aujourd'hui, Maxime Mermoz, ancien international français, et Coumba Diallo, internationale française.
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00:00 -On a senti une tension tout au long de ce match,
00:02 alors que sur le terrain, il s'est pas passé grand-chose,
00:05 mais c'était haletant.
00:07 Comment tu l'expliques ? -Vous êtes un peu difficile.
00:10 -Ah ouais ? On est fine bouche. -C'est normal.
00:12 Ce que j'aime dire, on le sent bourgeoise.
00:15 On est habitués avec l'équipe de France,
00:17 faut se dire les choses,
00:19 on est habitués à avoir des matches
00:21 plein de "hoorah rugby", de "offload",
00:23 d'essais, des percées, des scores fleuves aussi.
00:26 C'est vrai que ces petits matchs serrés, tendus,
00:29 se finissent à un point, on est un peu déçus sur ça,
00:32 mais je pense que la dramaturgie de ce match
00:34 a été digne d'une grande finale,
00:36 de deux grandes équipes, où on a pu voir des Sudafs,
00:39 on va dire, se crisper, si je peux rester poli,
00:43 et puis les Blacks tenter, continuer, jouer.
00:45 On a vu des Sudafs aussi à deux doigts
00:48 de marquer des essais avec Arencet,
00:50 qui fait en avant en plongeant sur un jeu au pied.
00:53 Il y a eu beaucoup de temps fort côté All Black,
00:55 beaucoup de maîtrise aussi côté Sud-africain,
00:58 mais ça a été, je trouve, une dramaturgie de finale
01:01 plutôt sympa. Après, d'un point de vue français,
01:04 on ne sera jamais objectif,
01:05 parce que je pense qu'on prend les supporters All Black
01:09 ou Sud-africains, ils ont vu une finale différente de nous.