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Avant le choc entre l'Olympique de Marseille à domicile et l'Olympique Lyonnais, Éric Di Meco a montré sa méfiance. Pour lui, les marseillais devront faire attention à des lyonnais qui batailleront pour obtenir des points précieux pour sortir de la zone rouge.

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Transcription
00:00 Tu crois qu'il préférait avoir un averronné dans son vestiaire plutôt qu'une top ? Non ? Non, non, non, non, non, non. Vaut mieux mit le top.
00:09 Mit le top dans le jardin avec un averronné comme on faisait. C'était le dicton, c'était la blague.
00:13 Écoute, le problème c'est que ce match-là, il est particulier pour Lyon. Parce que c'est au stade Vélodrome, parce que ça va être plein, parce que c'est la rivalité de ces dernières années,
00:28 parce qu'il y a eu plein, plein, plein de matchs un peu tendus ces dernières années. Et comme ici à Marseille, on s'est fait une spécialité de relancer les équipes, ce match m'inquiète.
00:42 Et il y a une autre chose qui m'inquiète, c'est... Non, non, mais bien sûr qu'ils sont faibles. Mais s'il y a bien un sport où le dernier peut accrocher le...
00:51 Parce que c'est quoi, là ? On est toujours dixième, que je sache. Neuf, non ? Neuvième, c'est ça ? Oui, je crois. Oui, voilà, milieu de tableau. Donc, quand je dis dixième, c'est milieu de tableau.
00:58 En effet, puisqu'il n'y a plus que 18 équipes, donc neuvième. On est en plein milieu de tableau. Donc, s'il y a bien un sport où le dernier peut accrocher le milieu de tableau, c'est bien le foot.
01:07 Et il y a un autre facteur, c'est que c'est très dur de gagner deux matchs de suite à domicile. Au foot, c'est très dur de gagner deux matchs de suite au domicile. Même au Vélodrome.
01:18 Et hier soir, en ayant gagné hier soir de la manière dont on a gagné, c'est-à-dire de belles manières, ça, bien sûr que tu...
01:28 Le début du match va être très important, en réalité. Il ne faut pas que l'OM les laisse espérer à un seul moment. Parce qu'ils peuvent se faire la cerise sur un match comme ça, au niveau des valeurs.
01:37 Tu vois, quand tu as un peu peur avec l'ambiance d'une équipe qui est peut-être relâchée, individualiste, ou pour certains qui ne sont plus...
01:48 Et tu te resserres et tu fais un match, un bon match collectif.
01:55 Saute trop loin, ça.
01:56 Donc, si tu veux... C'est pour ça que le Nige disait que ce match-là était important pour l'OM. Parce qu'ici, à Marseille, tout le monde pense que ça va être une formalité et qu'il y aura beaucoup de plaisir à enfoncer Lyon.
02:12 Sauf que de notre côté, si ce job-là n'est pas fait... Alors hier soir, ils ont fait un bon match. Ils ont du crédit, bien sûr.
02:21 Mais il ne faut pas se manquer sur le match de dimanche. Parce que ça peut lancer directement ta saison pour l'OM.
02:28 Mais ça peut aussi relancer Lyon, s'il faut un bon résultat. Et du coup, le foot est bien le sport qui peut permettre ce genre de performance.
02:36 Il va falloir faire vite le job parce que toutes les minutes qui vont passer vont renforcer peut-être mentalement.
02:41 Mais l'histoire, elle est trop belle, elle est trop évidente comme ça.
02:45 Mais t'as peur, toi. T'as peur, t'en fais.
02:47 Tu veux que je te dise la vérité, moi ? Depuis que je travaille avec l'autre là, qui a peur de tout maintenant, même moi j'ai peur maintenant.
02:55 C'est à cause de lui.
02:57 Je t'ai mis la peur, Américo.
02:59 Est-ce que tu t'es fâché avec ton banquier, Eric, à ce match ou pas encore ?
03:02 Non, non, non.
03:03 En fait, l'OM-Lyon, c'est le France-Italie-OM-Rugby.
03:06 Et Maïsson disait "Attention, mes fiances, le pacte italien est très solide."
03:09 Oui, oui, oui. En réalité, on dit ça, Maïsson disait ça et moi je dis ça pour conjurer une mauvaise sorte, tu sais.
03:17 Le miracle, c'est impossible.
03:19 C'est la plus grosse déconvenue que j'ai pu entendre.
03:21 Je pensais qu'ils s'en résignaient.
03:23 Mais je crois que non, non.
03:24 Complètement, complètement.
03:25 Moi, je pense que les supporters, et je parle sous ton contrôle, je pense que les supporters lyonnais ont peur.
03:31 Et c'est pour ça qu'intelligemment, ils se disent "Si en plus que les mecs sont catastrophiques, si nous on les enfonce, on y va tout droit."
03:40 Parce que, rappelle-toi ce qu'on disait il y a 15 jours, le match, c'est clairement Lorient, on est d'accord ?
03:47 C'est ça les deux, l'enchaînement ?
03:48 On disait ces deux matchs-là, ils sont vitaux.
03:51 Après ça, on pourra dire qu'ils y vont tout droit ou qu'ils ont de grandes chances d'y aller.
03:56 Le constat est là, je pense que les supporters se disent "Là maintenant, il faut serrer les fesses parce qu'on y va tout droit."
04:05 C'est ça, parce que nous, on a un peu de souvenirs quand même.
04:10 On est très très forts pour relancer les équipes.
04:13 Parce que tu fais une bonne performance au Stade Vélodrome devant ce public-là, tu relances les mecs.
04:20 Et le passé nous a...
04:22 Vous avez relancé Annecy, à un moment donné.
04:25 Et on a Benedict Parigolant.
04:27 Et je t'inciterai d'autres si tu veux.
04:29 Benedict était très mal.
04:30 Mais oui, mais je t'inciterai d'autres si tu veux.
04:32 C'est pour ça qu'on veut conjurer le sort.
04:34 C'est pour ça que moi je suis prudent parce que je veux pas faire le ronflement.
04:37 On essaie de se féticher.
04:39 Mais surtout, l'histoire nous a punis plusieurs fois.

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