Le Sénat adopte une proposition de loi pour interdire l 'écriture incluvie

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 - C'est une très bonne nouvelle. L'écriture inclusive, ça ne sert absolument à rien.

00:02 Déjà, personne ne l'utilise dans la vraie vie. Je ne connais pas un gars ou une fille qui utilise le mot "iel", par exemple.

00:07 Ce qu'il faut changer, c'est les comportements. Ce n'est pas une grammaire complètement inutile.

00:10 Et déjà, quand on voit qu'il y a plein d'enfants qui ne savent pas parler ni écrire le français,

00:13 on ne va pas se faire chialer, on va leur apprendre encore une autre langue qui ne sert à rien à part exciter deux, trois bobos ou awks.

00:17 Donc bravo pour cette décision. - Tu peux te tourner par là-bas.

00:19 - Voilà.

00:20 - Vas-y, ma gueule.

00:22 - Tu peux répondre ? - Oui.

00:23 - Pas tout de suite, attendez. On va laisser quand même les gens s'exprimer. Et puis après, bien entendu, on fera cette fameuse séquence qui veut défoncer Gilles Verde.

00:30 - Non, mais ça fait partie de ces causes qui sont peut-être justes, mais avec des moyens qui sont juste stupides.

00:36 Donc oui, évidemment que ce que propose cette sénatrice est excellent. - Bravo.

00:41 - Et pour inclure, elle dit tout simplement... - Bravo à Guillem.

00:43 - Il faut au contraire simplifier la langue. Et là, on a fait tout le contraire.

00:47 On l'a compliqué. Personne ne s'y retrouve avec ces mots qui ne ressemblent à rien.

00:51 Et je suis d'accord avec ce que dit Guillaume. Évidemment qu'il faut commencer par les bases.

00:55 - Bravo, Pascal Gruni. Bravo. Bravo, Pascal. Bravo.

00:58 - Ils sont prêts quand elles font du bon travail. - Bien sûr.

01:01 - L'Académie française ne l'avait pas reconnue. Il n'y a pas de règles, surtout. C'est ça qui est terrible.

01:05 Comment on enseigne ça aux enfants ? Il n'y a pas de règles établies.

01:07 Alors déjà que c'est extrêmement compliqué d'apprendre à écrire français sans faire de fautes d'orthographe.

01:12 Voilà, il n'y a pas de règles. Donc c'est très bien.

01:13 - Et en plus, c'était un cauchemar à venir pour toute la rédaction de beaucoup de textes très compliqués, y compris juridiques.

01:19 - Alors, je voudrais entendre notre gilou quand même. Parce qu'en vrai, quand on a une séquence comme ça,

01:24 "Change-y le Verdez", on s'en va. Eh bien voilà. Alors, allez-y.

01:29 - Mais vous êtes aussi sexistes et déconnectés de la réalité que les sénateurs. C'est ça qui me navre.

01:34 Vous êtes complètement dingues. Je vais vous prendre un exemple d'écriture inclusive merveilleuse.

01:38 Les droits de l'homme. On en parle souvent des droits de l'homme.

01:40 - Toi, c'est les droits de l'homme ?

01:42 - Il suffit de dire les droits humains. Et on est dans l'écriture inclusive.

01:45 - Faites des efforts ! Faites des efforts ! Mais vous vous rendez pas compte ?

01:49 Il y a des millions de gens qui n'ont pas de genre !

01:51 - Je peux te donner un peu de conseil ? - Oui !

01:53 - Faut celui-là. - Te prends pas la tête. Va d'abord chez le coiffeur et puis...

01:56 - Non mais c'est vrai !

01:58 (acclamations)

02:02 - Frérot ! Frérot ! Va chez le coiffeur. Va faire un UV. Kiffe ta vie.

02:06 - L'égalité des genres, Cyril. C'est magnifique ! C'est magnifique !

02:10 - Non mais alors... - C'est pas le sujet.

02:12 - Gilles, tu l'as déjà utilisé, toi ?

02:14 - Les droits humains. Mais maintenant que j'ai percuté, je vais dire les droits humains.

02:17 Fini les droits de l'homme. Et comme ça... - Et on dit comment ?

02:19 On dit le pôle emploi ou la pôle emploi ?

02:21 (rires)

02:23 - C'est génial. - Jean-Michel.

02:25 - Il existe quelque chose, par exemple, pour les droits humains.

02:27 Tu mettais les droits de l'homme avec un grand H et on comprenait qu'il s'agissait d'humanité.

02:31 T'as pas besoin d'inventer une règle là où elle existe.

02:33 - Et à l'oral, Benaim ! Et à l'oral, comment on fait ?

02:35 L'oral et l'écrit. L'oral et l'écrit. L'écrit, l'oral, les deux !

02:38 - Mais c'est dingue ! - Pardonne-moi, mais l'écriture inclusive à l'oral, ça ne fonctionne pas.

02:44 - Oh ! - Tu vas dire "bonjour" à "toutes" et à "toutes" "es" point.

02:49 - Et "eux" ? - Et à "ceux" et "celles-eux".

02:51 - Et qu'est-ce que vous faites des non-genrés ?

02:53 - Attendez. On a déjà parlé des "eux" avec la pique.

02:56 - Non mais voilà. - Qu'est-ce qu'il y a ?

02:58 - Gilles, on pourrait passer des heures à te répondre parce que c'est facile.

03:01 Mais quand tu vois que tout le monde dit "oui", t'es seul, non, ça s'appelle un dîner de cons.

03:05 - T'es le seul ! - T'es le seul !

03:07 - C'est tout ! - Voilà, c'est tout !

03:09 - Bravo ! Bravo !

03:11 (Applaudissements)

03:13 - Trop fort. Trop fort.

03:15 - Et le choc progressiste, surtout.

03:17 - C'est marrant de voir Gilles sur-excité comme ça parce que ça montre l'échec de ce genre de mesures.

03:22 Parce que l'écriture inclusive, c'est censé inclure tout le monde, apaiser les tensions.

03:26 En fait, ça ne fait que le contraire. Les gens s'énervent en disant "non, faut pas m'appeler elle ou il, faut m'appeler yel".

03:30 Ça ne fait que créer des tensions. Donc ça ne sert absolument à rien à part à diviser les gens. C'est débile.

03:34 - Et il ne faut surtout pas confondre le combat et les moyens de combattre.

03:39 C'est que, évidemment, la cause, on est tous d'accord avec cette cause.

03:41 - Il ne faut pas l'imposer. - La problématique des gens qui sont non-genrés.

03:44 Mais évidemment, ça n'empêche pas de créer des choses pour les respecter. Ça viendra.

03:49 Mais pas avec des règles comme ça que t'as avant.

03:51 - En fait, Gilles est en colère parce qu'il vient de percuter comme ça, sa sorte de délire progressiste-wokiste.

03:57 Et tu vois bien que ce délire progressiste-wokiste, c'est complètement un échec.

04:00 - Rien à voir avec le wokisme. - Ça ne marche pas.

04:02 - On veut effacer les gens. Quand tu dis, par exemple, les droits humains,

04:06 est-ce que tu penses qu'en disant les droits humains, il ne va pas y avoir justement des problèmes

04:10 de la même manière, de la discrimination, de la confusion ?

04:13 - Bien sûr. - C'est pas ça qui crée des tensions.

04:15 - L'homme n'est pas supérieur à la femme. C'est ça, votre problème.

04:17 - Vous êtes en 1850. - C'est pas ce qu'ils disent.

04:21 - Mais si, c'est ce qu'ils disent. - On n'a jamais dit ça.

04:23 - Si on dit "y'a", y'a plus de problèmes.

04:25 - On va voir ce que pensent les téléspectateurs qui m'intéressent plus.

04:27 - Y'a plus d'hommes, plus d'hommes. - Merci.

04:29 - On va voir. Est-ce que Gilles... Alors, je suis sûr... Bah non. Voilà. Merci.

04:33 Y'a un sondage, là-dessus ?

04:35 D'accord. Ça remarche dans 10 minutes. On se rappelle dans 10 minutes, alors ?

04:39 Merci, les gars.

04:41 Ça remarche dans 10 minutes.

04:43 On sera en pub. C'est important que ça marche.

04:47 - Ça a discriminé tous les handicapés, les écritures.

04:49 - Bien sûr. De toute façon, tu sais, je vais te dire...

04:51 - Illettrisme, aussi. - Et puis les étrangers qui apprennent le français.

04:54 Enfin, franchement, si toutes les langues avaient en plus de ça...

04:57 C'est difficile d'apprendre une langue. Et si toutes les langues avaient de l'inclusif,

05:00 imaginez-vous d'apprendre la langue allemande. Ce serait une purge.

05:04 [Musique]

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