Avant de laisser son nouvel entraîneur, Gianmarco Pozzecco, se présenter à la presse, le président de l'Asvel Tony Parker a fait part jeudi de sa satisfaction de voir son équipe changer de visage à l'entraînement.
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00:00 Tu prends tout en considération quand tu changes un coach.
00:02 Après, moi, c'est vrai que ce qui m'a vraiment
00:06 drivé dans cette décision, c'était d'avoir un électrochoc.
00:09 Voilà, je pensais qu'il était temps de changer
00:12 et qu'on rentre dans une nouvelle ère.
00:15 J'avais vraiment l'impression que c'était le bon moment.
00:18 Et quand je vois l'arrivée de notre nouveau coach
00:22 et l'ambiance qu'il y a et l'atmosphère, l'énergie,
00:27 cette nouvelle énergie qu'il y a en ce moment,
00:29 je pense qu'on a fait le bon choix.
00:31 Après, on ne va pas se cacher, c'était public.
00:33 Par rapport à Gordy Herbert, c'est vrai que c'était le premier choix.
00:37 On avait eu un accord positif au début de la fédération allemande.
00:43 Après, ils ont décidé de changer d'avis.
00:48 Ils ont leur raison et c'est vraiment dommage parce que,
00:51 en plus, Gordy avait le soutien de tous les joueurs.
00:54 Moi, j'ai parlé avec Denis Schroeder personnellement
00:57 et tout le monde le soutenait et trouvait que c'était une opportunité incroyable pour Gordy.
01:01 Surtout à son âge, c'était peut-être la dernière chance de pouvoir
01:05 coacher en Euroleague et d'avoir un beau contrat,
01:08 parce qu'apparemment, il n'a pas un super beau contrat avec l'Allemagne.
01:11 Donc, c'est vraiment dommage parce que je pense que ça aurait été un bon profil.
01:16 Après, il y avait d'autres noms sur la liste.
01:18 C'est marrant, le nom de Pozzéko, il n'est jamais sorti dans les rumeurs,
01:22 mais c'était quelqu'un qui était sur notre liste.
01:25 Et là, la Fédération italienne a dit oui.
01:28 Et donc, après, nous, on a foncé.
01:31 C'est clair qu'on ne va pas s'ennuyer avec lui.
01:34 De toute façon, vous connaissez les noms qui étaient sur ma liste.
01:40 Il n'y en avait pas beaucoup.
01:41 Je voulais quelqu'un qui puisse être dans l'humain et vraiment essayer de
01:51 trouver les mots justes pour relancer la machine.
01:56 Parce que clairement, notre équipe en ce moment ne joue pas à son niveau.
01:59 Je pense que tout le monde le sait.
02:02 Notre équipe, elle est bien plus forte que ça.
02:04 Et pour l'instant, on a du mal, clairement.
02:07 Peut-être un petit problème de confiance.
02:10 Et je voulais un coach qui mette un gros pied dans la fourmilière,
02:14 comme on dit, et vraiment faire bouger les choses et vraiment
02:18 essayer de sortir de ce...
02:24 Je ne sais pas comment on pourrait dire.
02:25 On est dans un mood où...
02:27 Voilà, on était rentré dans un mood où c'est bizarre.
02:30 On enchaîne les hauts et les bas.
02:31 Les joueurs enchaînaient des hauts et des bas.
02:33 On se prenait des raclées, que ce soit à Saint-Quentin ou à Belgrade.
02:37 Donc là, je pense qu'on a un coach...
02:40 En tout cas, il est connu pour ça.
02:42 Il est connu pour être très, très proche de ses joueurs,
02:44 d'être dans l'humain.
02:46 J'ai eu une grosse discussion avec Ettore Messina
02:48 avant de décider de l'engager.
02:52 Et voilà, il est connu pour ça.
02:54 Et j'espère qu'il va réussir à sortir le meilleur d'un des joueurs
02:58 pour qu'il joue à leur meilleur niveau.
03:01 Généralement, tu peux changer de coach pour pas mal de raisons,
03:05 mais une des grandes raisons, c'est quand il a perdu le vestiaire
03:07 et que les joueurs ne veulent plus jouer pour lui.
03:09 Mais ça, ça n'a jamais été le cas.
03:11 Comme tu le sais, je suis très, très proche des joueurs.
03:13 Il y en a plein. J'ai joué avec.
03:15 Que ce soit Geoffrey, Nando, Edwin, Charles.
03:19 Moi, j'ai joué avec ces joueurs là, donc je sais qu'ils sont toujours
03:22 très, très honnêtes avec moi.
03:25 Et eux, ils n'étaient même pas vraiment pour changer de coach.
03:27 Eux, ils avaient envie de se battre.
03:30 Ils disaient que voilà, OK, on a peut-être loupé notre début de saison,
03:34 mais on a joué beaucoup de matchs à l'extérieur.
03:36 Parce que sur les neuf matchs, je crois qu'on en a joué six ou sept à l'extérieur.
03:39 En tout cas, en EuroLeague, on a joué quatre matchs,
03:41 on en a joué trois à l'extérieur.
03:42 Et c'est fait exprès, parce que c'était une demande
03:45 de ma part avec Michel et Gaëtan de jouer plus de matchs à domicile
03:48 après que la salle soit ouverte.
03:50 Donc, on savait que ça allait être un début de saison difficile
03:53 avec plusieurs matchs à l'extérieur.
03:55 Mais même s'il n'avait pas perdu le vestiaire,
03:58 je trouvais que c'était le moment de changer.
04:01 L'année dernière, tu vois, j'étais pas d'accord l'année dernière,
04:04 parce que je trouvais que voilà, on a gagné quatre trophées
04:07 et tu vas pas virer un coach juste parce qu'il n'est pas allé en finale.
04:10 En tout cas, moi, j'ai pas cette philosophie là.
04:13 Mais par contre,
04:15 je savais que si on fait pas un bon début de saison,
04:18 j'ai pas envie de prendre le risque avec tout ce qui est après.
04:22 Et après, tout rentre en jeu, comme tu parlais tout à l'heure,
04:24 la nouvelle salle, tout ça, tous les trucs.
04:26 Je me suis dit on peut pas faire ça.