"Il y a des exactions tous les soirs" : avant les JO, Christine Bravo alerte sur l'insécurité autour de la Seine
Présente sur le plateau du "20h de Ruquier" (BFMTV), Christine Bravo s'est montrée alarmiste au sujet de l'insécurité au niveau des bords de Seine, alors que la cérémonie d'ouverture des JO 2024 doit y être organisée.
Category
📺
TVTranscript
00:00 Ce qui vous inquiète surtout, ce n'est pas le nombre de médailles, c'est la cérémonie d'ouverture qui doit avoir lieu sur la Seine.
00:06 Ça inquiète aussi. Je vous explique pourquoi elle est là, Christine Bravo, parce que vous devez vous poser des questions.
00:10 C'est qu'elle a une péniche sur la Seine.
00:12 Ça fait six ans que j'attends la sécurité sur les quais de Seine.
00:16 Ça fait six ans qu'on est attaqué, qu'il y a des exactions tous les soirs, qu'il y a de la viande saoule qui tombe dans l'eau,
00:25 la brigade fluviale qui vient les ramasser du vandalisme chez les pénichards.
00:31 Alors comment ils vont faire à huit mois des jeux ?
00:35 Moi je me marre, je vois la brigade fluviale qui, en ce moment, nage.
00:39 Je les vois par mes hublots pour ramasser tout ce qui serait dangereux.
00:44 Il faut que j'explique le dispositif de sécurité, moi, après cette scène.
00:48 En tout cas, David Douillet, vous voulez un plan B pour cette cérémonie ?
00:52 Elle peut tenir jusqu'à 20 heures toute seule.
00:54 Vous voulez un plan B pour cette cérémonie d'ouverture qui doit donc avoir lieu le 26 juillet prochain sur la Seine.
00:59 C'est une première, jusque-là c'était dans les stades.
01:01 Pourquoi vous voulez un plan B ?
01:03 Qu'est-ce qui, là, depuis quelques jours, vous inquiète particulièrement ?
01:06 Et est-ce qu'on peut faire un plan B à neuf mois de la cérémonie d'ouverture ?
01:09 La réalité, c'est que je pense que c'est simplement du bon sens.
01:13 On est tous d'accord dans le contexte actuel.
01:15 On n'est pas tous d'accord, vous êtes deux d'accord.
01:17 Pour l'instant, après on verra.
01:19 Enfin, on est tous d'accord, il y a un climat d'insécurité.
01:21 Ça oui.
01:22 C'est ce que je voulais dire.
01:24 Et que, évidemment, c'est anxiogène que de se dire, voilà, le champ va être tellement vaste lors de la cérémonie d'ouverture.
01:30 Comment on va faire pour sécuriser tout ça ?
01:32 Voilà, c'est ça la question.