• l’année dernière
Transcription
00:00 Je travaille à l'UCL depuis maintenant 17 ans.
00:09 Ça fait trois ans et demi que je travaille à l'UCL.
00:12 Au début j'ai pas eu facile.
00:14 L'UCL c'est quand même, enfin c'est pas petit quoi, je veux dire c'est une ville.
00:18 Le patron il n'a jamais venu ici, il vient ici il est perdu.
00:21 C'est toujours la même chose, on voit pratiquement personne.
00:24 Il s'imagine pas l'ampleur du travail.
00:26 C'est du nettoyage industriel, donc tu dois être capable de nettoyer
00:29 autant de mètres carrés à l'heure.
00:31 C'est comme à l'usine quoi, c'est le même.
00:33 Qu'est-ce que tu t'es dit la première fois que t'as entendu parler du balai libéré ?
00:36 Je me suis dit c'est quoi ça ?
00:40 Je vais pas dire que je ne le croyais pas mais c'est vraiment ce qui s'est passé.
00:44 Ça devrait être dans l'histoire de l'UCL aussi, se dire qu'il y a eu une révolution limite.
00:48 Tu vois c'est nous qui avons mis notre propre patron à la porte.
00:51 Nous avons décidé de ne plus accepter la sous-traitance et de nous autogérer.
00:56 J'aimerais le démon ver à ceux qui n'en ont pas.
00:59 Quand vous avez fait là, jamais on n'oserait faire des sous-parades.
01:04 À l'heure actuelle de faire ça c'est impossible.
01:06 Je voudrais quand même rappeler qu'elles-mêmes croyaient que c'était pas possible
01:09 quand ils ont commencé la grève.
01:11 On a parfois l'impression qu'on est tout seul, mais en fait on n'est jamais tout seul.
01:16 Elles avaient réussi à l'époque et nous maintenant sommes-nous capables de les refaire.
01:21 Elles l'ont fait, donc ça veut dire que c'est possible.
01:25 [Musique]
01:29 [SILENCE]