Il est l'un des principaux partenaires du club et ce depuis longtemps. Natif de Bordeaux, amoureux du foot et des girondins, Marc Vanhove parle de l'équipe, des résultats et de ses échanges avec Gérard Lopez.
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00:00 Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez dans 100% Girondins, tous les soirs du lundi au vendredi 18h30 19h,
00:07 votre émission pour partager la passion du football et des marinés blancs en partenariat avec Girondins FanRiver.
00:14 On va revenir ce soir évidemment sur la 11e journée du championnat de France de Ligue 2.
00:18 C'était à arranger des fêtes 2 à 0 des Girondins de Bordeaux.
00:22 Et cette semaine qui va nous amener lentement mais sûrement vers le match des 142 ans des Girondins de Bordeaux.
00:28 C'est samedi 15h au Matmut Atlantique.
00:31 Et en plus du gâteau d'anniversaire il y a une cerise par dessus.
00:35 Cette cerise c'est Rodez puisque ce match ce sera Bordeaux-Rodez.
00:39 Il y a déjà près de 30 000 personnes et même peut-être un peu plus annoncées au Matmut Atlantique.
00:45 Mais vous continuez évidemment d'acheter vos billets pour aller encourager les marinés blancs.
00:55 Pour revenir sur ce match de Bordeaux et la saison plus largement, Clément Carpentier de France Bleu Gironde.
01:00 Salut Clément.
01:01 Salut Dominique, salut à tous.
01:02 Je suis très content d'accueillir un homme qui est assez rare dans les médias
01:06 et pourtant élément clé du club depuis quelques années, c'est le PDG des Bistro-Région Marc Vannhove.
01:11 Bonsoir Marc.
01:11 Oui bonsoir tout le monde.
01:12 Merci beaucoup Bistro-Région qu'on voit sur le maillot des Girondins de Bordeaux.
01:16 Et pas que puisque de l'union Bordeaux-Bègle aussi.
01:17 Puisque on est dans une période où on parle pas mal rugby avec la Coupe du Monde.
01:21 Donc merci d'être là pour parler de ces Girondins de Bordeaux et du sponsoring en règle générale.
01:27 Le match tout d'abord, Clément Carpentier.
01:31 J'irais tout aller bien jusqu'à cette passe de Raphaël Stranget qui met le ballon dans les pieds d'un enjeuvin qui évidemment marque.
01:39 Et là la machine s'enraye.
01:41 Oui, pour vous faire une analyse assez courte, il suffit de reprendre l'analyse du match après Grenoble le 30 septembre dernier.
01:48 Puis on fait un petit copier-coller puis c'est exactement la même chose.
01:51 Les Girondins de Bordeaux ont beau avoir changé d'entraîneur pendant cette trêve internationale
01:56 avec le départ de David Guillon remplacé par Albert Riera.
01:59 C'est toujours les mêmes manques.
02:01 En même temps on n'a pas changé les joueurs donc il ne fallait pas s'attendre à des miracles dès le premier match contre Angers.
02:06 Et malheureusement, il y a eu de nouveau cette énorme boulette du gardien de but.
02:11 Ça commence à faire beaucoup à ce niveau-là.
02:13 Évidemment, une, on peut l'accepter.
02:16 Deux, ça commence à faire beaucoup.
02:17 Autant vous dire que trois, il ne sera plus là.
02:19 Déjà deux, on peut se demander s'il sera encore là contre Eurodes, Rafaël Strazek.
02:25 Ça a mis l'équipe en difficulté alors qu'elle avait réussi un plutôt bon début de rencontre
02:33 même s'il n'y avait pas eu d'occasion énorme pour les Girondins de Bordeaux et que c'était encore très poussif dans le jeu.
02:39 Mais c'est sûr qu'après, courir après le score, cette équipe, on sait comment elle fonctionne.
02:44 C'est très compliqué en ce moment au niveau psychologique avec l'enchaînement, la spirale négative.
02:49 En plus, ce sont toujours les mêmes joueurs qui jouent malgré l'arrivée d'un nouveau coach.
02:53 C'est aussi à voir dans les prochaines semaines si ça va durer.
02:57 Est-ce qu'Albert Hira leur a juste donné une seconde chance pour voir un peu ce que ça allait donner sur ce premier match ?
03:03 Et maintenant, il va vraiment trancher dans les choix des joueurs dans son effectif.
03:08 Ça va être intéressant à voir lors des prochains matchs.
03:10 Mais malheureusement, aujourd'hui, ça fait cinq matchs d'affilée sans victoire pour les Girondins de Bordeaux.
03:15 Ça fait surtout quatre matchs sur les cinq derniers où ils n'arrivent pas à marquer de but.
03:20 C'est ça aussi qui est très inquiétant.
03:22 Au-delà d'en prendre beaucoup plus que la saison dernière, ils n'arrivent tout simplement pas à marquer de but.
03:27 Aujourd'hui, les Girondins de Bordeaux, c'est ça qui est un peu inquiétant pour la suite.
03:31 Il va y avoir vraiment besoin d'un vrai choc psychologique.
03:33 Et pour l'instant, il n'est pas arrivé avec le nouvel entraîneur.
03:35 Est-ce que vous êtes un partenaire qui va au stade ?
03:38 Marc, vous suivez les matchs des Girondins souvent ?
03:41 J'habite pas qu'à Bordeaux. Quand je suis sur Bordeaux, j'y vais.
03:45 Mais j'y vais une fois tous les quatre ou cinq matchs.
03:48 Une fois tous les quatre ou cinq.
03:49 Je vais rappeler quand même que vous êtes natif de Bordeaux.
03:52 Même si là, on n'habite plus régulièrement Bordeaux.
03:55 Vous avez créé en 2010 l'Ébistro-Région.
03:58 Et ce sont combien de restaurants aujourd'hui l'Ébistro-Région ?
04:00 158e ouverture et 159e à Saint-Serin-sur-Lysle dans à peu près un mois.
04:06 Territoire de football aussi là.
04:08 Tout à fait.
04:09 Votre histoire avec le football, ça commence comment ?
04:13 Vous êtes passionné depuis longtemps ?
04:16 J'ai joué jeune à haut niveau.
04:18 Il a fallu choisir entre le football et la cuisine.
04:20 J'étais en équipe du Sud-Ouest.
04:22 J'étais cadet et à un moment donné, je suis rentré en apprentissage de cuisinier.
04:26 Et quand t'es apprenti cuisinier, tu travailles le midi et le soir.
04:28 Donc tu peux plus t'entraîner.
04:29 Et tu travailles le week-end, tu peux plus jouer.
04:31 Donc on va dire par défaut.
04:33 Puis je me trouvais pas assez bon, même si j'étais en équipe du Sud-Ouest.
04:36 J'étais gardien de but.
04:37 En l'occurrence d'ailleurs.
04:39 Et je faisais pas trop de boulettes.
04:41 Donc c'est pour ça que j'étais en équipe du Sud-Ouest.
04:44 Mais en disant que j'ai toujours eu le sang du football et du vin de la ville.
04:48 Et c'est vrai que c'est pour ça que ça me fait toujours plaisir de les accompagner.
04:52 Cette histoire, je l'ai déjà entendue.
04:54 Je suis pas surpris du coup que Philippe Etchebest soit le parrain du Bistro Région
04:58 et de vos campagnes de publicité.
04:59 Parce que c'est la même histoire, lui, pour le rugby.
05:01 Oui, à peu près.
05:02 Puis on est un peu avec le rugby aussi.
05:04 Parce que j'adore et j'apprécie beaucoup Laurent Marti, le président.
05:06 Mais je suis pas très rugby à la base.
05:08 Mais c'est vrai que, honnêtement, je reconnais qu'il y a une atmosphère différente
05:11 et que c'est aussi très agréable.
05:13 Et puis ça touche un public, on va dire, complémentaire.
05:16 Il y en a même qui suivent les deux.
05:18 Donc c'est quand même très intéressant de soutenir le sport professionnel local.
05:22 La légende dit que, parmi les restaurants que vous avez montés,
05:26 il y en a qui s'appelle le Bel Air.
05:28 C'est ça, hein ?
05:29 La légende dit qu'il y avait souvent à votre table Claude Baize et Méjacqué.
05:33 Alors, Claude Baize, non, je l'ai jamais eu.
05:35 Je vais être honnête avec vous.
05:36 Mais par contre, j'avais Méjacqué, l'entraîneur.
05:38 A l'époque, c'était Ferreri, Alain Roche.
05:41 Des joueurs avec qui j'avais joué.
05:43 Moi, j'ai joué avec Alain Roche.
05:44 Et donc, en effet, ils sont venus assez rapidement dîner dans mon restaurant après les matchs.
05:49 Un match sur deux, ils allaient ou chez Dubé en Allée de Tourny
05:51 ou chez moi au Bel Air, rue Saint-Cernay, à côté de la place Gambetta.
05:54 Vous avez le sentiment que c'était une ambiance différente par rapport au football d'aujourd'hui, en 2023 ?
06:00 Enfin, Clément va me démentir ou pas après.
06:03 Mais un groupe de joueurs peut peut-être aller moins facilement au restaurant
06:06 que le faisaient Roche, Ferreri et Consoir à l'époque ?
06:08 Je ne sais pas.
06:09 Je ne sais pas du tout ce qu'il faut après les matchs aujourd'hui.
06:11 Donc, je ne peux pas vous en parler.
06:12 Mais je pense que l'ambiance est différente parce qu'il y avait moins de pression financière,
06:16 même s'il y avait déjà la finance dans le football.
06:18 Là, aujourd'hui, entre les réseaux sociaux, la musique sous les casques,
06:23 l'éducation qui n'est plus du tout la même, on a changé l'époque.
06:26 Là, ce n'est plus pareil.
06:27 On ne peut pas comparer.
06:28 On est d'accord sur tous ces changements-là.
06:31 Et puis, c'est vrai que ça, c'est une époque où les médias allaient dans les vestiaires.
06:34 Oui, aussi.
06:35 Mais je n'ai envie de dire pas forcément ici à Bordeaux,
06:39 parce qu'on est quand même dans une ville où c'est assez calme,
06:43 où les gens restent quand même à peu près bien éduqués, j'ai envie de dire.
06:46 Et pour le coup, si les joueurs se baladent en ville ou vont au restaurant,
06:50 chez vous ou chez d'autres d'ailleurs, je pense qu'ils sont plutôt bien accueillis,
06:54 que ce soit par le restaurant, évidemment, mais aussi par les gens qui sont là.
06:58 On n'est pas franchement dans certaines villes où, à partir du moment où il y a quelques défaites,
07:02 ça devient très compliqué de marcher dans la rue.
07:04 D'ailleurs, même David Guillon nous le disait encore récemment au moment où il a quitté le club.
07:08 Et pourtant, c'était quand même très compliqué pour lui vis-à-vis des supporters et de tout ce qui se passait.
07:13 Il pouvait continuer à se balader dans Bordeaux parce que, tout simplement,
07:16 les gens sont respectueux de la personne et font peut-être la différence entre ce qui se passe sur le terrain
07:21 avec l'entraîneur ou les joueurs d'ailleurs.
07:23 Donc, pour le coup, à Bordeaux, je ne suis pas sûr que c'est énormément changé à ce niveau-là.
07:27 Après, c'est sûr qu'il y a une médiatisation qui n'a rien à voir avec ce qui se fait aujourd'hui, pour le coup.
07:32 - Et des joueurs et des hommes qui ne sont plus les mêmes, parce que c'est vrai que vous parliez de l'éducation,
07:36 mais tout a changé, toute la société a changé.
07:39 - Oui, je crois qu'on l'a tous vu, évidemment.
07:42 Mais si je peux revenir juste sur le changement d'entraîneur, parce que ça me tient un peu à cœur.
07:46 - C'est vrai qu'il ne fallait pas le chauffer.
07:48 - Non, parce qu'à la base, quand ils ont gardé David Guillon alors qu'il n'a pas sauvé le club
07:52 et qu'il a eu la plus petite moyenne de points alors qu'il devait nous empêcher de descendre en Ligue 2,
07:56 j'ai eu le président, je lui ai dit "attendez, comment ça se fait que vous gardez ce gars qui n'a pas relevé le défi, tout ça ?"
08:01 Je crois qu'à l'époque, il y avait des problèmes financiers, il m'a donné des arguments en disant
08:05 "oui, mais il a déjà entraîné en Ligue 2, il connaît bien la Ligue 2".
08:07 Je lui ai dit "pour moi, ce n'est pas l'homme de la situation".
08:09 Donc l'année qui a suivi, si on n'est pas monté, pour moi c'est de sa faute.
08:13 Il a eu la chance d'avoir un groupe de jeunes qui avait les dents longues
08:16 et qui a réussi à faire mieux que ce qu'ils font cette année.
08:18 Mais je pense qu'il est le premier responsable du fait que nous ne soyons pas montés.
08:22 Il a dû aller chercher ces petits points qui faisaient la différence avant ce dernier match contre Rodès,
08:27 qui ne nous aurait même pas sauvés.
08:30 - Mais bon, c'est Annecy, je pense qu'on a...
08:32 - Oui, mais même si on avait gagné Annecy, ce qui s'est passé contre Rodès, on est resté en D2.
08:36 - Oui, c'est pour ça.
08:38 - Oui, c'est pour ça, je disais avant.
08:40 Et donc, quand j'ai vu qu'il avait remis, je l'ai dit, ils ont insisté.
08:44 Et le résultat est apparu cette année encore une fois, c'est qu'il n'était pas à la hauteur.
08:49 Voilà, tout simplement. Après, le nouvel entraîneur, on ne peut rien dire de mal,
08:54 puisqu'on ne le connaît pas, il n'a pas fait ses preuves.
08:57 Mais je pense qu'ils ont abdigué sur la montée en Ligue 1 à la fin de l'année,
09:01 parce que là, il joue un coup de poker.
09:03 Il joue à la roulette russe.
09:05 Ou on prenait quelqu'un d'expérience pour essayer d'aller décrocher le cocotier,
09:09 ou alors là, il joue carrément à pile ou face, puisqu'on ne sait pas ce qu'il vaut.
09:14 Pour moi, il fallait assurer avec une personne plus aguerrie,
09:17 qui aurait pu nous permettre encore d'aller chercher la montée.
09:20 Là, je pense honnêtement qu'ils ont abdigué.
09:23 Je dis, on va prendre ce gars parce qu'il le sente bien.
09:25 Je pense que j'espère que c'est un bon gars.
09:27 Moi, je ne le connais pas plus que ça, à lui de faire ses preuves.
09:29 Mais je pense qu'ils ont fait un coup de poker à un moment donné,
09:33 où on ne s'amuse plus au poker.
09:35 Il a remis 40 millions, quand même, il y a beaucoup d'argent.
09:37 - C'est une belle partie, disons.
09:38 - Parce qu'il avait déjà préparé la montée en D1.
09:40 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il avait déjà préparé la montée en D1.
09:43 Il avait mis 40 millions, il n'était pas là pour rester en D2.
09:45 Mais bon, quand il a sorti le chèque devant la commission,
09:48 tout le monde a été surpris parce qu'il l'avait caché,
09:50 même certainement aux membres du club, puisqu'on n'en avait pas entendu parler.
09:53 Et là, on est en D2, il a dit,
09:55 "Bon, mais ça ne fait rien de jouer le paquet pour remonter.
09:57 Ça risque de se sentir mauvais à la fin de l'année."
10:00 - Pour l'instant, c'est effectivement compliqué.
10:02 Alors, même si, et je salue mon confrère de Sud-Ouest,
10:05 Vincent Romain, qui faisait remarquer dans le week-end,
10:07 que la saison dernière, après 13 journées de championnat,
10:11 la messe était à 12 points de celui qui est monté.
10:14 - On est à 11.
10:15 - Voilà, Bordeaux était à 12 points de messe qui finalement est montée.
10:19 Donc, on va continuer d'espérer.
10:20 Alors, j'allais vous demander, Marc Vanhoef, PDG des Bistros Régions,
10:23 quelles sont vos relations en tant que sponsor principal des Marinées Blancs avec le président.
10:28 Vous avez commencé à y répondre, mais on va continuer d'en parler dans une minute,
10:31 sur France Bleu Gironde.
10:36 - À votre service sur France Bleu Gironde, le magazine de votre quotidien, Nicolas Fauveau.
10:41 - Lorsque vous faites vos courses, est-ce que vous convertissez encore les prix en francs ?
10:45 Et à 9h30, entre 5 et 10% des cancers sont liés à la présence d'une altération génétique.
10:50 Comment prévenir les risques et les détecter ?
10:52 Le Dr Julie Thina, oncogénéticienne au CHU de Bordeaux, vous répond en direct.
10:57 - À votre service sur France Bleu Gironde, demain dès 9h.
11:00 - 100% Girondins.
11:03 - Girondins.
11:04 - 100% foot sur France Bleu.
11:07 - C'est l'un des principaux sponsors du club, Marc Vandhoff, PDG des Bistros Régions,
11:12 natif de Bordeaux, ancien joueur dans l'équipe du Sud-Ouest jusqu'en Cadet,
11:17 vous nous le disiez Marc en début d'émission.
11:19 - C'est ça.
11:20 - Et Quément Carpentier de France Bleu Gironde est là également.
11:22 Vos relations quand on est partenaire comme cela, que l'histoire est dans le territoire comme le club,
11:28 vos relations avec le président propriétaire, vous vous échangez souvent, vous vous connaissez bien ?
11:33 - Alors on échange de temps en temps, je ne vais pas vous dire souvent,
11:35 mais ça se passe toujours très bien.
11:37 Franchement, c'est quelqu'un qui écoute, après il prend les décisions comme moi je fais,
11:41 j'écoute mes collaborateurs, mais à la fin c'est moi qui tranche.
11:43 Chez lui j'espère que c'est pareil.
11:45 Il m'écoute, on discute, voilà, il m'avait donné,
11:48 l'année dernière il était convaincu qu'on allait monter, je ne vous cache pas,
11:52 qu'à 3-4 journées de la fin il est venu me voir dans la loge,
11:55 et je lui ai dit "tention, quand on croit que c'est déjà gagné, des fois c'est déjà moitié perdu".
12:00 Il m'a dit "enfin c'est vrai qu'on était bien placés,
12:03 on s'est écoulés sur les 4 dernières journées, alors qu'on avait l'embellie de maîtriser notre avenir".
12:09 Voilà tout simplement.
12:11 Non, non, j'ai de bons rapports, que ce soit avec Thomas, le directeur,
12:15 - Thomas Jacomier, le directeur général délégué.
12:17 - Oui, Thomas Jacomier, pardon, et l'ensemble du staff,
12:19 on est très bien accueillis, on n'a pas de soucis,
12:21 on est vraiment partenaires, et avec plaisir, et même privilégiés, je dirais,
12:25 sous certains angles.
12:27 - Quand le club est descendu, parce que vous engagez,
12:31 votre image c'est une chose, mais aussi celle de votre entreprise,
12:34 le sponsoring sportif, ça fonctionne sur quelque chose qu'on appelle le transfert d'image,
12:39 le club est bon, l'entreprise qui le sponsorise est bonne, et l'inverse avec.
12:43 Quand le club est descendu, vous avez hésité ?
12:45 - Non, jamais, jamais hésité.
12:47 Je vais vous dire, alors, je ne peux pas vous raconter l'anecdote,
12:49 mais nous on a toujours été pour être devant, sur le maillot.
12:52 Bon, il se trouve qu'on est derrière,
12:54 mais ce n'est pas moi qui ai pris la décision d'être derrière,
12:57 c'est qu'à un moment donné, moi j'ai toujours dit, s'il y a mieux dix ans,
13:00 c'est-à-dire quelqu'un qui paye plus que moi,
13:02 je laisse la place dans l'intérêt du club,
13:04 et ça c'est du fond du cœur que je l'ai dit, toujours.
13:06 C'est normal, je ne suis pas là pour voler la vedette à moindre coûte.
13:10 Donc s'il y a mieux dix ans, je laisse la place.
13:13 Regardez le devant du maillot depuis deux ans,
13:15 et vous comprendrez que, bon, il n'y a pas eu mieux dix ans,
13:18 mais on est derrière.
13:20 - Souvent les partenaires demandent des engagements sur plusieurs saisons,
13:26 nous a dit Gérard Lopez dans cette émission,
13:29 et il a dit "je suis en Ligue 2, je vais remonter en Ligue 1",
13:33 donc pour l'instant c'est compliqué de partir sur plusieurs saisons avec un partenaire maillot.
13:37 - Ecoutez, ça c'est eux qui le disent,
13:39 nous on s'est toujours engagés pour plusieurs années,
13:41 là le Contras finit à la fin de l'année en cours,
13:45 donc on aura la possibilité de se rencontrer.
13:49 - Vous étiez jusqu'à la fin de la saison 2023-2024 ?
13:51 - Oui, je crois que c'était un Contras de 3 ou 4 ans, je ne me rappelle plus,
13:54 et on avait une clause en cas qu'on descendait en Ligue 2,
13:58 mais on ne l'a pas utilisée bien sûr,
14:00 mais ça se met toujours, c'est une clause que tous les avocats mettent,
14:04 mais on ne l'a pas utilisée, on est resté bien sûr avec eux.
14:08 - D'accord, vous pouviez quitter le sponsoring parce qu'il y avait la Ligue 2 ?
14:12 - On ne sortait pas d'un bateau qui coule.
14:14 Je suis certain que quand il y a eu le Covid,
14:16 à un moment donné, je n'ai jamais actionné,
14:19 mais j'avais la possibilité de l'actionner, je n'ai jamais actionné,
14:22 mais parce que des fois on dit qu'on a la possibilité d'actionner,
14:24 et les gens, ça y est, ils croient qu'on va actionner.
14:26 Je n'ai jamais sauté d'un bateau qui tangue ou qui coule,
14:28 ce n'est pas de même que je vais sauter d'un bateau qui coule.
14:31 - Clément Carpentier ?
14:32 - Oui, justement, on sent, à vous écouter, à vous voir vous exprimer,
14:36 que vous êtes très attaché au club et que votre engagement est fort,
14:40 peu importe la situation du club,
14:42 j'ai envie de dire même peu importe l'image,
14:44 puisque ces dernières années, elle n'a pas forcément été bonne.
14:46 Pour vous, c'est important d'être toujours là au soutien,
14:50 vous l'avez dit, des sports locaux,
14:52 mais peut-être plus particulièrement encore des Girondins de Bordeaux ?
14:54 - Oui, mais vous savez, moi je suis bordelais,
14:56 c'est comme tous les supporters de Bordeaux,
14:57 ils vont au stade chaque année que l'équipe soit première,
15:00 milieu tableau, ou joue la survie pour ne pas descendre,
15:02 quel que soit le niveau.
15:04 Moi, j'en suis au même cas, c'est pareil,
15:06 ce n'est pas un sponsor qui arrive de quelque part
15:08 pour attirer quoi que ce soit dans ses filets.
15:10 Non, non, moi je suis un sponsor,
15:12 comme un supporter qui achète son billet,
15:14 la seule différence c'est que moi, je prends un sponsoring,
15:16 parce que c'est ma ville, c'est ma région.
15:19 - Une petite question suivante, du coup,
15:21 vu votre engagement, est-ce qu'à un moment donné,
15:23 vous avez réfléchi à racheter le club,
15:25 notamment quand il a été très en difficulté
15:27 au moment des Américains ou pas ?
15:29 Est-ce que vous aviez fait des négociations
15:31 avec d'autres partenaires financiers ?
15:33 Est-ce que vous y avez réfléchi tout simplement ?
15:35 - Oui, je vais vous dire honnêtement, oui, on y a réfléchi,
15:37 mais quand j'ai vu qu'il fallait que j'engage mon entreprise
15:39 à un niveau assez élevé,
15:41 je me suis dit quand même,
15:43 le sport c'est trop dangereux,
15:45 parce que autant dans les affaires, il y a plein de gagnants,
15:47 dans le sport, il y a surtout deux, trois perdants
15:49 qui descendent, et si vous reprenez le club
15:51 en descendant, comme l'a fait Lopez,
15:53 honnêtement, il faut avoir quand même
15:55 des moyens solides,
15:57 et peut-être qu'il se cassera les dents aussi,
15:59 je ne le souhaite pas,
16:01 mais je dois dire, moi, je n'aurais pas pu
16:03 descendre en des deux,
16:05 et mettre mon entreprise en péril,
16:07 et mon argent personnel,
16:09 je me suis dit que ce n'était pas raisonnable,
16:11 et j'ai voulu rester raisonnable, mais on s'était penché sur le dossier.
16:13 - Et entrer dans le capital du club, est-ce que c'est quelque chose
16:15 qui peut vous intéresser à court terme,
16:17 à moyen terme, à long terme, je ne sais pas ?
16:19 - Non, pourquoi ? Parce qu'on ne gagne pas d'argent dans le football,
16:21 et que je n'ai jamais été associé
16:23 dans ma vie, donc j'ai du mal
16:25 avec des prises de participation
16:27 dans des sociétés, où je ne suis pas,
16:29 on va dire déjà majoritaire, mais même majoritaire,
16:31 moi je suis tout seul dans mes affaires,
16:33 et j'aurais toujours été tout seul,
16:35 et je resterais toujours tout seul.
16:37 - Allez les marines et blancs !
16:39 100% Girondins
16:41 sur France Bleu Gironde.
16:43 - Ainsi Clément vous pose
16:45 toutes ces questions, parce que les
16:47 supporters sont évidemment
16:49 très dans la nostalgie
16:51 des présidents et des
16:53 propriétaires locaux.
16:55 - Oui, exactement, les Jean-Louis Friot,
16:57 les Claude Besse, etc.
16:59 - Et que beaucoup insistent auprès de Gérard Lopez
17:01 pour qu'il y ait un président délégué.
17:03 Et qui dit "ma façon
17:05 de manager fait que si je mettais
17:07 quelqu'un entre le directeur général délégué et moi
17:09 finalement, ce serait un cauchemar
17:11 pour cette personne". Est-ce qu'en tant que
17:13 dirigeant d'entreprise, et tel que vous venez de le dire,
17:15 je suis tout seul dans mes affaires, c'est un discours que vous entendez
17:17 du coup ? - Je l'entends tout à fait.
17:19 Après moi je suis de la région, je m'en suis
17:21 occupé à fond.
17:23 Il est évident
17:25 que quelqu'un qui est comme lui,
17:27 qui investit quand même 40 millions, il ne va pas mettre
17:29 entre lui et
17:31 Jacques Meillet
17:33 un directeur. Je pense que
17:35 honnêtement, on n'est pas à un niveau
17:37 on va dire financier déjà, qui le permet.
17:39 Mais en plus je pense qu'il sait ce qu'il veut,
17:41 il écoute ses collaborateurs, parce que moi je discute
17:43 un peu avec eux, il écoute tout le monde
17:45 et après il tranche.
17:47 Après il peut se tromper aussi,
17:49 et malheureusement,
17:51 l'entraîneur suisse qui est venu,
17:53 on ne sait même pas s'il s'est trompé, parce que tout comme fait,
17:55 on l'a regardé jusqu'à la fin de la saison,
17:57 je pense qu'on ne serait certainement pas descendu.
17:59 Et en plus maintenant,
18:01 on a un prud'homme aux fesses,
18:03 les Girondins,
18:05 qui peut coûter entre 8 et 10
18:07 ou 15 millions d'euros.
18:09 C'est pareil, des fois il y a des décisions
18:11 qui ne sont pas bénéfiques
18:13 pour le club, au niveau financier
18:15 et au niveau sportif. - Et de voir
18:17 les Girondins, quand on est le supporter
18:19 et sponsor que vous êtes, 15ème
18:21 du championnat de France de Ligue 2,
18:23 ça vous fait de la peine ?
18:25 - Oui ça me fait de la peine, mais je compte sur le nouvel
18:27 entraîneur pour essayer de finir une saison
18:29 mieux que ce que nous l'avons commencé.
18:31 Après je lui souhaite de réussir à la Romantada
18:33 et qu'on soit dans les
18:35 deux premiers, mais je pense que ça sera difficile,
18:37 on le sait tous, on s'est mis un gros handicap.
18:39 Mais rien n'est impossible, s'il arrive
18:41 à bien motiver les gens, j'ai l'impression que c'est quelqu'un
18:43 qui a quand même de la dynamique.
18:45 Il n'a pas beaucoup d'expérience
18:47 avec des résultats probants
18:49 qu'on peut mettre en avant, mais moi le gars
18:51 je ne le connais pas, j'ai l'impression que c'est un mec bien,
18:53 donc pourquoi pas.
18:55 Je vous dis, ils ont joué un peu au poker,
18:57 c'est à pile ou face. - Vous étiez plus
18:59 pour un coach de renom ? - Oui,
19:01 de renom, surtout quelqu'un qui a l'habitude de
19:03 faire monter des équipes DD2
19:05 et qui maîtrise bien
19:07 la Ligue 2
19:09 et la montée, après vous savez, même les
19:11 entraîneurs qui sont spécialisés,
19:13 ils montent tous les 3-4 ans, ils ne montent pas chaque année.
19:15 Donc bon, les meilleurs
19:17 on les connaît, il n'y en a pas beaucoup.
19:19 Moi mon entraîneur préféré à petit niveau
19:21 c'est Pellissier, il est à Auxerre.
19:23 Donc voilà, vous verrez à la fin de la saison.
19:25 - Pour l'instant il est 3e.
19:27 - Je ne comprends pas qu'on n'ait pas un gars comme ça
19:29 à Bordeaux, c'est le mec qui sait, avec une équipe
19:31 moyenne, t'as mené, on va dire,
19:33 pas avec une petite équipe, il ne te fait pas
19:35 descendre, moi les dernières ils descendent malgré tout
19:37 de la D1, mais je sais
19:39 un mec que j'aime bien.
19:41 - En tout cas si le club devait rester
19:43 en Ligue 2 cette année,
19:45 encore une saison de plus, ça ferait quand même
19:47 la 3e, vous,
19:49 il n'y a pas de souci, vous restez
19:51 aux côtés du club et vous continuez
19:53 l'aventure ? - Écoutez, nous on est en fin
19:55 de contrat à la fin de l'année, on va s'asseoir, on va
19:57 discuter, tout dépend de
19:59 la saison qu'ils vont faire, si vraiment
20:01 c'est les niveaux financiers
20:03 qui diffèrent tout simplement.
20:05 Après moi ce que je crains le plus
20:07 c'est qu'on reste en D2 et qu'il y ait Lyon
20:09 qui vienne nous rejoindre. Ça serait compliqué
20:11 quand même encore une fois là. - Si on rejoue
20:13 un quart de finale de Ligue des Champions 2009
20:15 en Ligue 2, ça serait quand même
20:17 énorme. - Oui ce serait quand même
20:19 ce serait quand même...
20:21 - Ce que je veux dire c'est quand il y a des clubs comme ça qui descendent,
20:23 la remontée pour tous les clubs qui
20:25 veulent remonter avec
20:27 une puissance financière raisonnable
20:29 mais supérieure aux autres,
20:31 le contexte
20:33 financier joue beaucoup, même
20:35 si regardez le leader
20:37 actuel, il n'a pas du tout le
20:39 potentiel financier. Moi j'ai vu
20:41 le match à Bordeaux, franchement j'ai pas
20:43 vu beaucoup de fonte de jeu à l'aval mais bon
20:45 on verra à la fin des fois. Petit
20:47 à petit les mecs...
20:49 Et puis t'as une année extraordinaire, bon pourquoi pas
20:51 mais c'est rare mais ça peut
20:53 nous pas ronder aussi. Un qui était pas
20:55 prévu qui monte, il prend la place d'un gros
20:57 parce qu'il y a beaucoup de gros cette année là.
20:59 Et si vous avez Lyon qui descend avec je sais pas qui,
21:01 si c'est l'aval qui monte,
21:03 je veux vous dire ça va être chaud l'année prochaine.
21:05 - Je préfère même pas y penser.
21:07 - Merci.
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21:13 de Bordeaux sur France Bleu Gironde.
21:15 - France Bleu Gironde.
21:17 - Quel est votre sentiment Marc Vainneuve,
21:19 PDG des Bistro-Régions
21:21 sur la théorie des anciens ?
21:23 Mon camarade Jacques Vendroux qui
21:25 dans le journal du dimanche hier a appelé
21:27 Gérard Lopez à nommer Alain Giresse
21:29 à la tête du club.
21:31 C'est des
21:33 anciens qui reviendraient
21:35 vous disiez connaître Alain Roche
21:37 tout à l'heure par exemple. C'est une théorie à laquelle
21:39 vous souscrivez ou pas ?
21:41 - Attendez Alain Roche il est revenu. On me dit qu'Alain Roche
21:43 il est revenu. Ils ont pas eu
21:45 des résultats mirobolants
21:47 mais ils connaissent bien le club, ils connaissent bien le ballon.
21:49 Non je crois que c'est plus compliqué que ça.
21:51 Il faut trouver une alchimie mais
21:53 le club c'est le président.
21:55 C'est lui qui s'occupe de nommer tous les gens
21:57 qui vont faire la réussite ou pas
21:59 du club. Donc
22:01 comme je dis toujours à mes collaborateurs c'est les résultats
22:03 qui comptent. Et encore plus dans le sport.
22:05 Parce que dans les affaires si on gagne
22:07 un peu moins mais qu'on gagne quand même bien c'est pas grave.
22:09 Que là si t'es pas dans les deux premiers tu montes pas.
22:11 C'est comme ça.
22:13 Et si t'es dans les deux ou trois derniers
22:15 tu descends. Donc
22:17 y'a pas le choix, il faut être très très bon.
22:19 - Clément Carpentier. - Oui oui bah
22:21 en effet je pense que c'est beaucoup plus complexe
22:23 que ça. Notamment sur la théorie
22:25 des anciens, on entend beaucoup
22:27 cette petite musique revenir régulièrement
22:29 au Girondins de Bordeaux, notamment dès qu'il y a des
22:31 soucis. Je pense pas que ça soit
22:33 forcément la solution. Peut-être au niveau
22:35 des joueurs et ça a été fait
22:37 pour le coup avec le retour de Johan Barbet
22:39 et Vitalen Simba qui ont permis de remettre
22:41 un peu d'identité dans le club qui en avait
22:43 plus du tout justement.
22:45 Là au moins aujourd'hui
22:47 on a quand même un peu une identité club qui est revenue
22:49 ces derniers temps. Je suppose que d'ailleurs ça ça vous
22:51 plaît plutôt. Marc ?
22:53 - Non. Oui. Mais moi
22:55 je relèverai encore, excusez-moi, mais
22:57 on a un problème de gardien. A Bordeaux on a
22:59 toujours de très très bons gardiens. Toujours.
23:01 C'est la base. Parce que ça vous sauve des points
23:03 dans l'année. 3, 4, 5, 6 points.
23:05 Mais ils font la différence à la fin de l'année.
23:07 L'année dernière on l'avait pas.
23:09 Cette année on a encore pris, on a encore
23:11 joué au poker avec
23:13 le nouveau gardien. On savait déjà qu'il était un peu
23:15 fébrile mais on a dit on va lui donner sa chance.
23:17 Alors que je pense que la base c'est
23:19 on le sait, il y a la colonne vertebrale
23:21 on sait où elle part et où c'est qu'elle arrive.
23:23 Faut que ça marque devant et faut que ça soit solide
23:25 derrière. Et entre les deux il y a aussi deux autres
23:27 joueurs.
23:29 On va dire
23:31 c'est tout sature. Si elle n'est pas bien
23:33 en place c'est compliqué de monter.
23:35 Il faut donc Johnson
23:37 peut-être. On va voir ce que va décider Albert Heera.
23:39 Il a tout à fait raison.
23:41 C'est l'ancien gardien qui parle.
23:43 Non mais surtout une équipe de très
23:45 haut niveau et j'ai envie de dire
23:47 surtout en Ligue 2, il faut avoir un
23:49 bon gardien, un bon attaquant et
23:51 je peux vous dire 60-70% du travail
23:53 est déjà bien fait dans une équipe.
23:55 Et malheureusement au Girondins de Bordeaux,
23:57 l'année dernière on avait des bons attaquants avec
23:59 Josh Maja, Dylan Bakoua
24:01 mais on avait des petits soucis
24:03 derrière et ça s'est ressenti aussi
24:05 au fur et à mesure de la saison.
24:07 Et le gardien de Laval, Fofana, a répondu présent.
24:09 Vous voyez aujourd'hui
24:11 Laval c'est le bon exemple. Ils ont un gardien
24:13 de top niveau, un attaquant qui met
24:15 Chukwunte qui met des buts à chaque match.
24:17 Avec très peu d'occasion.
24:19 C'est vrai. Vous regardez aussi le gardien
24:21 de Nepo qu'ils ont recruté.
24:23 Je ne l'ai pas suivi
24:25 à la culotte à tous les matchs.
24:27 Mais le match contre Bordeaux qu'il a fait
24:29 Quand je vous dis qu'un gardien
24:31 sauve entre
24:33 5 et 6 points, des fois c'est beaucoup plus.
24:35 Mais ces 5-6 points pour une équipe
24:37 de tête c'est très important.
24:39 Le joueur qui vous a fait rêver
24:41 au Girondins de Bordeaux,
24:43 Marc Vanhoef ?
24:45 Sans aucune mesure Zinedine Zidane.
24:47 Et honnêtement, Johan Gourcuff
24:49 dans l'année où on a remporté le titre
24:51 on croyait que c'était Zidane le retour.
24:53 Et même Lyon
24:55 a la buse jusqu'à la lille.
24:57 Mais franchement
24:59 même les anciennes
25:01 parce qu'il y a eu après aussi
25:03 et puis la coupe du monde
25:05 enfin je veux dire, c'est Zidane.
25:07 C'est Zidane, il n'y a pas photo.
25:09 On me pose une question, je réponds instantanément.
25:11 Heureusement oui.
25:13 Cette période de 96,
25:15 là vous étiez au stade en tant que supporter
25:17 dans les tribunes tout le temps
25:19 quand vous étiez le jeune apprenti cuisinier.
25:21 Oui, mais quand il y a eu la finale
25:23 de la coupe d'Europe avec Zidane
25:25 contre le Bayern de Munich, j'étais dans l'avion
25:27 avec les joueurs pour aller à Munich
25:29 parce qu'il n'y avait pas beaucoup de place
25:31 c'était un peu plus cher, mais enfin je n'avais pas les inés
25:33 et j'ai pris le truc. Et je vais vous raconter une anecdote.
25:35 J'arrive à Munich, on va manger
25:37 dans la plus belle brasserie de Munich, je prends un filet de bœuf
25:39 avec des frites et ils me servent les frites
25:41 avec la peau. Putain, à l'époque j'avais une brasserie
25:43 je faisais 4 sacs de pommes de terre
25:45 j'ai dit "pop pop pop on n'épluche plus les pommes de terre"
25:47 et ils m'ont dit "ah bon, comment ça ?"
25:49 et à l'arrivée, on s'est rendu compte, il y avait un sac d'épluchure
25:51 c'est-à-dire qu'on passait plus que 3 sacs de pommes de terre
25:53 et c'est moi qui ai lancé la pomme de terre avec la peau
25:55 je l'ai ramenée d'Allemagne
25:57 et petit à petit, après dans la région, tout le monde
25:59 a commencé à laisser la peau, mais au bout de 10 ou 20 ans
26:01 c'était en 1995.
26:03 Formidable. Merci beaucoup
26:05 Marc Vanhoeve, PDG
26:07 des Bistro-Région. Saint-Serin-sur-Lys
26:09 là ouvre ? Dans un mois.
26:11 On aura l'occasion d'en reparler.
26:13 Merci de la transparence et de la sincérité
26:15 mais je ne suis pas surpris.
26:17 Merci beaucoup Clément Carpentier et toutes les infos des Girondins
26:19 et cette émission en podcast sur francebleu.fr
26:21 et avec notre partenaire
26:23 Girondins Forever.