Parlement Hebdo - Laure Lavallette

  • l’année dernière
Retrouvez un point complet sur l'actualité parlementaire et politique de la semaine en présence de Laure Lavallette, députée Rassemblement National du Var.

Parlement Hebdo, c´est le tour d´horizon complet d'une semaine au Parlement. Chaque vendredi, Kathia Gilder (LCP-Assemblée nationale) et Alexandre Poussart (Public Sénat) passent en revue les événements et les discussions - en séance ou en commission - qui ont animé les débats. Une mise en perspective analysée en plateau par une personnalité politique.

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Transcription
00:00 ...
00:09 -Bonjour à tous.
00:10 Heureux de vous retrouver pour un nouveau numéro
00:13 de "Parlement hebdo".
00:14 -Avec nous, nous accueillons Laura Lavaillette.
00:17 Bonjour. -Bonjour.
00:18 -Vous êtes députée Rassemblement national du Var.
00:21 Vous allez nous donner votre regard sur cette semaine très chargée.
00:25 -Et dans l'actualité, cette semaine, un nouveau 49.3
00:28 nationale, faute de majorité sur le budget 2024.
00:31 Elisabeth Borne, la Première ministre,
00:33 a dégainé cette arme constitutionnelle
00:36 pour passer en force ce texte.
00:37 La semaine au Parlement a été marquée par les réactions
00:41 et les hommages après l'attentat d'Arras
00:43 et la mort du professeur Dominique Bernard.
00:45 Un drame qui pose une question.
00:47 L'exécutif avait-il tiré les leçons de l'assassinat de Samuel Paty
00:51 il y a 3 ans ? Après cette attaque perpétrée
00:54 par un étranger, plusieurs voix s'élèvent pour durcir
00:57 le cas de la droite sénatoriale, qui débattra du texte début novembre.
01:01 Le ministre de l'Intérieur est ouvert à des modifications du texte
01:05 pour lutter contre la menace terroriste.
01:07 -Le débat budgétaire a été écourté à l'Assemblée nationale.
01:10 Elisabeth Borne a eu recours au 49.3
01:13 pour faire passer la partie recette du budget
01:15 sans le vote du Parlement.
01:17 C'est la 13e fois que la Première ministre utilise
01:20 cette arme constitutionnelle.
01:22 Elle l'a fait avant le début de l'examen des articles.
01:25 C'est le cas de la loi de finances d'Elsa Mondangava.
01:28 -Il n'y avait aucun suspense quand la Première ministre
01:31 est arrivée à l'Assemblée ce mercredi.
01:34 -La parole est à madame la Première ministre.
01:36 -Aucun groupe d'opposition n'est prêt à voter
01:39 ce projet de loi de finances.
01:41 Or, notre pays a besoin de ce budget.
01:43 Aussi, sur le fondement de l'article 49 alinéa 3
01:47 de la Constitution, j'engage la responsabilité
01:50 de mon gouvernement...
01:52 -Un 49.3 utilisé à 13 reprises, donc,
01:55 mais cette fois en coup en cours au débat.
01:57 -On n'est pas surpris par le 49.3,
02:00 mais il y a quand même une surprise,
02:02 c'est que le gouvernement innove même en matière de 49.3.
02:05 Je crois pas qu'on ait déclenché un 49.3 un jour sur un budget
02:08 avant même qu'on ait commencé l'examen des articles.
02:11 -L'année dernière, quand on avait débattu,
02:14 les oppositions nous avaient dit que ça n'allait pas
02:17 tenir un 49.3, que vous n'alliez pas retenir
02:19 les amendements votés.
02:21 On a clarifié la situation.
02:23 -Dans ce budget, le gouvernement prévoit de ramener le déficit
02:26 à 4,4 % du PIB, notamment avec la fin du bouclier tarifaire
02:31 sur l'énergie. Dans sa copie finale,
02:34 le gouvernement a retenu l'extension du préato zéro,
02:38 le dispositif Coluche pour la défiscalisation des dons.
02:42 En revanche, pas de taxes exceptionnelles
02:44 ou de crédit d'impôt pour les résidents d'EHPAD.
02:47 La partie dépenses sera débattue dans l'hémicycle
02:50 à partir du 31 octobre,
02:53 avec une issue similaire à la première partie du budget,
02:56 un 49.3.
02:58 -Tous les groupes d'opposition, y compris le vôtre,
03:01 avaient dit qu'ils ne voteraient pas ce budget en temps que tel.
03:05 Elisabeth Borne, avez-vous le choix ?
03:07 N'avez-vous pas aussi votre part de responsabilité
03:10 dans ce blocage ? -Un budget,
03:11 c'est la tradition comptable de choix politiques.
03:14 Il ne vous a pas échappé que nous n'avons pas la même vision
03:18 de la France que ce gouvernement.
03:20 Nous n'aurions pas voté ce budget.
03:22 Le fait qu'on arrive à faire un 49.3
03:24 sans faire semblant d'écouter les oppositions,
03:27 c'est fort, c'est ce qu'ils viennent de faire.
03:29 On en est à notre 13e 49.3.
03:31 D'habitude, ils faisaient semblant de nous écouter parler.
03:34 Là, ça a été radical. Il y a encore plus de brutalité.
03:37 Néanmoins, ce qui revient tout le temps,
03:39 le fil rouge de ce gouvernement,
03:41 et je l'ai vécu toute la semaine dernière
03:44 en commission des Affaires sociales,
03:46 c'est qu'ils agissent un peu comme une secte.
03:49 Ils ne prennent même pas 1 % d'amendements
03:51 qui pourraient émaner d'autres groupes politiques.
03:54 Le bon sens n'a pas forcément de frontières politiques.
03:57 Il y a sur tous les bancs de l'Assemblée
03:59 de temps en temps de bonnes idées à prendre.
04:02 -Sur ce projet de loi de finances,
04:04 le gouvernement a retenu 300 amendements
04:06 qui modifient ce budget.
04:08 C'est un effort de la part de l'exemple.
04:10 -C'est un effort, mais ils n'ont pas le choix.
04:13 Ils ont perdu les élections législatives du 19 juin.
04:16 La France a changé.
04:17 Les équilibres politiques, vous le voyez bien, sont précaires.
04:21 -Ils ont une majorité relative.
04:23 -Ils vont chercher, avec ceux qui sont macro-compatibles,
04:26 un espèce de donnant-donnant.
04:30 Mais nous, nous étions très attachés
04:33 à ce que la fiscalité qui pesait sur la France qui travaille
04:36 migre un peu sur la fiscalité des grands groupes,
04:39 des multinationales, pour la troisième fois consécutive.
04:43 Ils n'ont pas voulu voter la taxation des super-profits.
04:46 Ca nous paraît bien dommage.
04:47 C'est quand même une brutalité d'être à ce point-là,
04:51 et c'est un peu la raison pour laquelle
04:53 les électeurs ont décidé de voter la taxation des super-profits.
04:56 -La France n'est pas sourde.
04:58 -La France n'est pas sourde.
05:00 Je vous rappelle que nous avons tous la même légitimité.
05:03 Nous avons tous été élus dans des coins de France.
05:06 Arriver à balayer d'un revers de main
05:09 cette diversité politique ne me semble pas être la façon de faire.
05:13 Je pense que c'est sectaire.
05:14 Sur les marchés, les gens nous disent ça.
05:17 -La France est un pays qui, franchement,
05:19 fragilise Elisabeth Borne et son gouvernement.
05:22 -Ils sont fragilisés depuis longtemps.
05:25 Tout de suite après la deuxième élection d'Emmanuel Macron,
05:29 on a bien vu qu'il n'avait pas sa majorité.
05:31 Ils essayent de traverser les tempêtes comme ils le peuvent.
05:35 Mais je vois bien, en tout cas,
05:37 qu'il y a un désaveu, un désamour des Français
05:39 pour ce gouvernement qu'ils jugent très brutal.
05:42 Emmanuel Macron nous avait déjà habitués à de la brutalité.
05:46 Il voulait emmerder les Français non vaccinés.
05:49 Il y avait eu des mots très forts.
05:51 Je pense qu'ils ont une certaine surdité
05:53 qui va peut-être avoir du mal à terminer ce quinquennat.
05:57 -Pourquoi les députés à l'Assemblée nationale
05:59 étaient opposés à ce budget
06:01 qui prévoyait 16 milliards d'euros d'économie
06:04 dans un contexte difficile ?
06:06 -Ils ne font pas d'économie structurelle.
06:08 Ils finissent par rehausser les impôts.
06:11 Nous, on ne peut pas se satisfaire de ça.
06:14 On a une vision, encore une fois, très différente.
06:16 Il y avait des économies à faire.
06:18 On n'a pas vu, dans la communication du gouvernement,
06:22 une once d'économies sur la bureaucratie,
06:24 sur l'immigration, sur la fraude, sur les cadeaux
06:27 faits aux multinationales,
06:29 ou même sur notre contribution à l'Europe.
06:32 On a des points de désaccord très marquants.
06:34 Les oppositions ne votent pas le budget.
06:37 -Vous auriez souhaité qu'ils retiennent des amendements
06:40 permettant de taxer les multinationales ?
06:43 -Les superdividendes, les superprofits,
06:45 nous en avons parlé.
06:47 Depuis le début, ça fait trois ans
06:49 que l'Etat refuse de le faire.
06:51 Je trouve que c'est un très mauvais signal
06:53 envoyé aux Français qui souffrent,
06:56 qui, je vous le rappelle, vivent une crise sociale
06:59 sans précédent.
07:00 Sur ma circonscription, j'ai rencontré
07:02 la semaine dernière des Français me disant
07:05 "ne pas dîner le soir".
07:07 Est-ce la société dans laquelle on veut faire vivre les Français ?
07:11 C'est un problème qui est très important.
07:13 Il y a eu des discussions
07:15 sur le rassemblement national.
07:17 Il y avait des économies à faire.
07:19 Le gouvernement n'en a pas pris le chemin.
07:22 Il continue à faire ses cadeaux aux grandes multinationales
07:26 et il continue à presser cette classe moyenne
07:29 à qui on demande tout et à qui on ne donne rien.
07:32 -L'actualité a percuté lors du jour à l'Assemblée.
07:35 Après les froids, les questions.
07:38 Après la décapitation d'un autre enseignant,
07:41 la quasi-totalité des groupes
07:43 a interpellé le gouvernement sur le sujet.
07:45 On écoute Marine Le Pen avec la réponse d'Elisabeth Borne.
07:49 -Pourquoi ne pas étendre les expulsions
07:51 à ceux qui ont commis des crimes et des délits graves
07:55 à leur sortie de prison ?
07:56 Islamistes, criminels et délinquants,
07:59 qu'est-ce qui justifie de garder ces personnes sur notre sol ?
08:03 -Vous vous lancez dans des polémiques politiciennes,
08:06 des anathèmes, vous multipliez les mises en cause.
08:09 Alors que le terrorisme frappe
08:12 et que la situation internationale est préoccupante,
08:15 vous refusez, ce matin même,
08:17 explicitement l'unité de notre pays.
08:20 -Après cet attentat d'Aras,
08:21 plus d'unité nationale, vous faites de la politique ?
08:25 -Je suis navrée de la réponse d'Elisabeth Borne.
08:28 Elle était plongée dans sa fiche,
08:30 qui n'a pas répondu aux questions de Marine Le Pen.
08:33 Ce qui me plonge dans un désarroi profond,
08:36 c'est que sur ma circonscription, lundi,
08:38 j'étais à l'hommage à Samuel Paty,
08:40 alors que Dominique Bernard n'était pas enterré.
08:43 C'est inconcevable.
08:45 Il devait y avoir un avant et un après.
08:47 L'après Samuel Paty s'appelle Dominique Bernard.
08:50 Comment on a laissé faire ça ?
08:52 Comment ça a pu arriver ?
08:54 Reprenez l'audition de la soeur de Samuel Paty,
08:57 qui vous dit que son frère est mort pour rien.
08:59 On n'a tiré aucune leçon de la décapitation de Samuel Paty.
09:03 Cela fait 3 ans.
09:04 On a décidé de mettre les Français en danger.
09:07 Il est temps d'avoir des actes forts.
09:09 On a un projet de loi qui est tout ficelé,
09:12 que Marine Le Pen avait proposé au dernier mandat,
09:15 sur la lutte sur les idéologies islamistes.
09:18 Il faut évidemment expulser les fichés S,
09:21 c'est étranger, mais c'est dans son entièreté
09:23 qu'il faut lutter contre l'idéologie islamiste.
09:26 -On va parler de la lutte contre le terrorisme.
09:29 Une réaction sur cette notion d'unité nationale,
09:32 qui est une question qui est très importante.
09:35 -La réaction de Marine Le Pen,
09:37 critique le gouvernement seulement quelques jours après la mort
09:41 de Dobynck Bernard.
09:42 -La récupération politique.
09:44 Nous sommes élus par les Français pour trouver des solutions
09:48 et pour les protéger.
09:49 Une union nationale, déjà, avec qui ?
09:52 Avec les bandes en face qui n'arrivent même pas
09:55 à condamner le Hamas comme organisation terroriste.
09:58 Je ne peux pas faire une union nationale
10:01 qui ne protège pas les Français.
10:03 C'est l'intérêt d'être députée.
10:05 J'ai rencontré un couple de septagénaires trop mignons
10:09 qui m'ont arrêté dans la rue pour me dire
10:12 qu'on s'est acheté une bombe lacrymogène.
10:14 Mais je ne veux pas que mes enfants vivent
10:17 dans la vie de mes grands-parents.
10:19 C'est pas possible à 70 ans de se sentir protégé
10:22 par une bombe lacrymogène.
10:24 C'est au gouvernement.
10:26 Il a échoué de protéger les Français.
10:29 - Elizabeth Martichoux: Le président de la République,
10:32 Emmanuel Macron, dit que dans un Etat de droit,
10:35 on ne peut pas totalement éradiquer le risque terroriste.
10:39 C'est impossible. Vous, le RN au pouvoir,
10:41 vous l'éradiquez. Et comment ?
10:44 - Elizabeth Martichoux: C'est extraordinaire que le président de la République,
10:48 qui est censé protéger les Français, vous dise que non.
10:52 Mais bien sûr qu'on peut faire. La grande différence, c'est que ce
10:56 n'est pas le cas. Il y a eu des attentats.
10:59 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:02 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:05 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:08 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:12 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:15 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:18 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:21 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:25 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:28 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:31 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:35 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:38 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:42 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:45 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:49 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:52 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:56 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
11:59 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:03 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:06 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:10 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:13 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:17 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:21 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:24 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:28 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:32 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:35 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:39 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:43 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:46 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:50 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:54 Il y a eu des attentats. Il y a eu des attentats.
12:58 - La parole est à madame Gérald Darmanin.
13:02 - Gérald Darmanin. - Vous allez voter ce texte?
13:05 - Ce qui aurait évité l'attentat d'Arras, c'est que cette personne
13:10 ne soit pas sur notre sol. Ce qui aurait évité le meurtre de
13:14 Lola, c'est que la personne qui avait une obligation de quitter le
13:19 pays, elle n'ait pas été en mesure de voter.
13:22 C'est une obligation de quitter le pays.
13:25 C'est une obligation de quitter le pays.
13:28 C'est une obligation de quitter le pays.
13:32 C'est une obligation de quitter le pays.
13:35 C'est une obligation de quitter le pays.
13:39 C'est une obligation de quitter le pays.
13:42 C'est une obligation de quitter le pays.
13:46 C'est une obligation de quitter le pays.
13:49 C'est une obligation de quitter le pays.
13:52 C'est une obligation de quitter le pays.
13:56 C'est une obligation de quitter le pays.
13:59 C'est une obligation de quitter le pays.
14:03 C'est une obligation de quitter le pays.
14:07 C'est une obligation de quitter le pays.
14:10 C'est une obligation de quitter le pays.
14:14 -Le ministre de l'Intérieur a fait un examen au Parlement.
14:18 Il ne pourra pas compter sur les LR dont il a besoin
14:22 pour avoir une majorité s'il ne retire pas l'article 3.
14:26 Celui-ci prévoit de régulariser les sans-papiers
14:30 dans les métiers en tension.
14:33 -Il y a des articles sur lesquels nous ne lâcherons pas.
14:37 C'est la régularisation par le travail.
14:40 -Une ligne rouge à droite qui agace particulièrement
14:44 les articles de la LR.
14:46 -C'est important pour un seul article qui devient totémique
14:50 et qui ne mérite pas autant d'ignominie
14:53 qu'on puisse trouver une solution.
14:56 Après ce qui s'est passé à Arras, à Bruxelles,
14:59 quand on voit la difficulté au Proche-Orient,
15:02 s'arrêter sur un article comme celui-là,
15:05 ce n'est pas au niveau de la situation.
15:08 -Trouver un accord pourrait vouloir sortir la mesure du texte.
15:13 -On le réintroduira à l'Assemblée nationale.
15:16 Il faut être très clair.
15:18 Il faut juger les étrangers pour ce qu'ils font
15:21 et pas pour ce qu'ils sont.
15:23 -Sans point de convergence, le ministre cherche
15:26 à séduire autrement les LR.
15:28 Il leur donne des gages sur le côté fermeté du texte
15:31 et se dit prêt à revoir sa copie.
15:34 -S'il y a des propositions supplémentaires
15:37 qui permettront à n'importe quel moment,
15:40 et conformément à ce que le gouvernement essaie de faire
15:43 depuis le début de l'élection du président,
15:46 c'est-à-dire avoir la fermeté
15:48 contre ceux qui veulent toucher les valeurs françaises,
15:52 je donnerais un avis favorable.
15:54 -Mais pas sûr que les efforts de Gérald Darmanin ne suffisent.
15:58 Les groupes LR du Sénat et de l'Assemblée
16:01 ont inscrit une proposition de loi concurrente
16:04 dans leur niche parlementaire, les 7 et 12 décembre prochains.
16:08 -Le projet de loi migratoire
16:10 est un projet de loi qui permet de l'élargir
16:13 au droit international sur les questions migratoires
16:17 ou encore d'élargir le référendum à la politique d'immigration.
16:21 -Les sénateurs et les Républicains
16:23 veulent durcir ce projet de loi immigration
16:26 pour lever davantage de frein aux décisions d'expulsion.
16:30 Comment les députés RN pourraient ne pas voter ce texte durci ?
16:34 -Gérald Darmanin est dans une position difficile.
16:38 Il ne pourrait pas voter ce texte
16:40 et que l'assassin du professeur aurait pu être expulsé,
16:43 alors que lui dit l'inverse.
16:45 Et en même temps, vous avez Sacha Houllier,
16:48 députée de la majorité, qui pose chez vos contres frères
16:52 à la une avec des députés de gauche en disant qu'il faut
16:55 la régularisation des clandestins.
16:57 Nous, on pense que ce texte ne va pas assez loin.
17:00 On attend de voir ce qui va arriver sur nos petites tablettes.
17:05 Il faut que la France reprenne la maîtrise de savoir
17:08 qui rentre et qui sort de son pays.
17:10 On n'arrive pas en France comme ça.
17:12 Il y a des droits, il y a des devoirs.
17:15 On n'est pas sur la même longueur d'onde avec Gérald Darmanin.
17:19 Il dit qu'il veut durcir, mais ça fait six ans qu'il est au pouvoir.
17:23 Pourquoi n'ont-ils pas durci avant ?
17:25 Pourquoi n'ont-ils pas échappé ?
17:27 Pourquoi étaient-ce que ces gens-là encore sur notre sol ?
17:31 - Elizabeth Martichoux: Il y a un volet fermeté.
17:35 Il y a aussi cet article 3 qui permet de régulariser
17:38 dans les métiers en tension.
17:40 Si le gouvernement retirait cet article 3,
17:43 vous le voteriez ?
17:45 - Elizabeth Martichoux: Ce n'est pas suffisant.
17:48 Il faut bien expliquer aux Français ce que c'est.
17:51 C'est une nouvelle filière d'immigration sous prétexte
17:55 que l'on ait besoin de main-d'oeuvre,
17:57 notamment dans les métiers de la restauration.
18:01 Il y a sûrement d'autres façons de faire.
18:04 - Yves Thréard: Régulariser les travailleurs sans papier
18:07 dans les métiers en tension.
18:09 - Elizabeth Martichoux: Ça va continuer à faire baisser
18:13 les salaires à la baisse.
18:15 C'est une nouvelle filière d'immigration.
18:18 Ce gouvernement a des records en matière d'immigration légale.
18:22 Les Français ont bien compris tout le lien
18:25 entre cette immigration dérégulée et l'insécurité.
18:29 Il y a des gens qui sont déferrés au parquet de Paris.
18:32 Ce n'est pas possible de les garder sur notre sol.
18:36 Gérald Darmanin aurait déjà pu faire en sorte
18:39 que ça ne soit pas le cas.
18:41 - Yves Thréard: Si ce texte est durci,
18:43 s'il n'y a plus cet article 3,
18:46 et si les freins aux décisions d'expulsion sont levés,
18:49 est-ce que le RN pourrait voter ce texte ?
18:52 - Elizabeth Martichoux: Ce n'est pas un nom de principe.
18:56 Il y a des gens qui ont voté ce texte.
18:59 En matière d'immigration, ça n'ira pas assez loin.
19:02 Il faut que nous reprenions au niveau national
19:06 la maîtrise de nos flux migratoires.
19:08 Dans la mesure où ça reste chapeauté par l'Europe,
19:12 vous pourrez mouliner des petits bras en bas.
19:15 Si on continue à vous demander de répartir des migrants
19:19 sur le sol français, ça ne sera pas possible.
19:22 Il faut. Marine Le Pen avait, au moment
19:25 où elle a proposé un référendum,
19:27 que les Français peuvent encore trouver sur le site
19:31 du Rassemblement national,
19:33 elle explique comment il faut
19:35 constitutionnaliser ça.
19:37 Les Français ont la maîtrise des flux migratoires.
19:40 - Yves Thréard: La droite sénatoriale
19:43 fait une proposition de loi constitutionnelle
19:46 pour permettre ce référendum sur l'immigration.
19:49 Ce texte constitutionnel va être débattu en décembre au Sénat.
19:54 - Elizabeth Martichoux: C'est un texte qui est déjà
19:57 débattu. - Yves Thréard: Est-ce que les
19:59 députés de la République pourraient le voter?
20:02 - Elizabeth Martichoux: On va voir comment ça va arriver.
20:05 Pendant l'entre-deux-tours, les Républicains disaient que ce n'était
20:10 pas possible. Ils vont proposer quasiment la même
20:13 chose. Les Républicains ne voulaient pas
20:15 mettre fin au droit du sol. Ca nous paraît fondamental.
20:19 Ce n'est pas parce que vous naissez en France que vous êtes
20:23 en France. C'est parce que vous êtes en France
20:26 que vous êtes en France. Le droit du sol pourrait nous
20:29 empêcher de voter ce texte. - Elizabeth Martichoux: Ce texte
20:32 prévoit l'expulsion d'un étranger en situation irrégulière qui
20:36 représente une menace grave pour l'ordre public.
20:39 Est-ce que cela signifie que quand on a des preuves, des écoutes,
20:44 avant même la condamnation en justice, il faut pouvoir expulser?
20:48 - Elizabeth Martichoux: Bien sûr. On ne peut pas garder sur notre sol
20:52 les députés. Il faut protéger les députés.
20:55 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
20:59 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:03 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:06 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:10 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:14 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:18 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:22 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:25 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:29 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:33 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:37 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:41 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:45 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:49 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:52 Il faut protéger les députés. Il faut protéger les députés.
21:56 - Elizabeth Martichoux: Vous avez parlé de ce texte.
22:00 Est-ce que vous pensez qu'une motion de censure pourrait faire
22:03 tomber le gouvernement? - Elizabeth Martichoux: Le 49.3
22:07 me paraîtrait d'une brutalité inouïe.
22:10 Il y a un vrai souci. Il est temps que l'immigration
22:13 arrive sur la table. - Yves Thréard: Il est temps que
22:17 l'immigration arrive sur la table. Il y a une question de sécurité.
22:21 Il y a une question de sécurité. Il y a une question de sécurité.
22:26 - Elizabeth Martichoux: La présidente de l'Assemblée nationale
22:30 souhaite un vote du Parlement avant la fin de l'année.
22:34 - Elizabeth Martichoux: Il y a urgence.
22:36 Je suis une famille politique qui alerte depuis bien longtemps que
22:41 l'idéologie islamiste fait des ravages dans notre pays.
22:45 Je suis une famille politique qui alerte depuis bien longtemps que
22:49 l'idéologie islamiste fait des ravages dans notre pays.
22:53 - Yves Thréard: Vous avez parlé de la démocratie ordinaire.
22:57 Quand vous avez un Dominique Bernard après un Samuel Paty, vous
23:01 étiez déjà aux commandes. - Yves Thréard: Une partie des
23:05 terroristes qui ont frappé notre pays sont étrangers.
23:09 Cela signifie qu'une majorité des étrangers représente une menace
23:14 d'immigration. - Elizabeth Martichoux: Quand vous
23:17 avez 10 millions de pauvres et 6 millions de chômeurs, vous vous
23:21 dites qu'il y a déjà suffisamment de monde sur votre sol.
23:25 Vous devez en priorité vous occuper du peuple français.
23:29 Il y a un problème des salaires. C'est la raison pour laquelle nous
23:33 voulions au Rassemblement national augmenter de 10% tous les salaires
23:38 dans une entreprise jusqu'à 3 fois le SMIC.
23:41 - Yves Thréard: Vous avez parlé de la situation des mineurs.
23:45 - Elizabeth Martichoux: Il y a eu un rapport qui a été fait par des
23:49 collègues députés. Ils parlaient de l'insécurité qui
23:54 montait quand il y avait des MNAS sur le territoire.
23:58 Il y a un lien évident entre l'insécurité et l'immigration.
24:02 Il est temps de le régler. Ces gens arrivent sur notre sol avec
24:06 une culture qui n'est pas la nôtre. Si vous avez des enfants, vous
24:11 n'en voulez plus. - Yves Thréard: La polémique
24:14 concerne votre famille politique. Votre collègue a été filmé en train
24:19 d'insulter le député de Moselle. Il l'a traité de racaille.
24:23 Il va bien le Hamas, lui a-t-il demandé?
24:26 En référence au fait qu'il avait déposé des fleurs avec sa collègue
24:30 députée insoumise de Moselle, est-ce que vous condamnez les propos
24:35 de votre collègue? - Elizabeth Martichoux: C'est une
24:38 question de la culture. C'est une question de la culture.
24:42 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
24:46 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
24:50 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
24:55 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
24:59 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:03 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:08 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:12 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:17 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:21 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:25 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
25:30 C'est une question de la culture. C'est une question de la culture.
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