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« J’ai rien vu venir » : Sandrine Arcizet revient sur son opération à coeur ouvert dans Chez Jordan (VIDEO)

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Transcription
00:00 -Ce matin, vous n'avez rien vu venir.
00:02 -Non, j'ai rien vu venir.
00:03 Pour la petite histoire, je sors de William Amidi.
00:07 -Le bateau, ici. -C'est ici.
00:09 Je sors de William Amidi, j'avais mal à la gorge,
00:12 comme c'est une émission en direct,
00:14 il faut que j'aie ma voix. Je vais chez mon médecin,
00:17 avec un ami, et là, il m'obscule, comme d'habitude,
00:20 un médecin que j'ai l'habitude de voir,
00:22 et d'un coup, il me dit "Ton coeur tape fort,
00:25 "je voudrais que tu ailles voir un cardiologue".
00:28 Il me dit "Va faire checker tout ça, et on se revoit".
00:31 Bon, moi, je suis très active et tout ça,
00:34 je fais pas vraiment attention à l'histoire,
00:36 je laisse l'enveloppe sur mon bureau pendant deux mois,
00:39 et arrivé le mois de juillet, je me dis "J'ai un peu plus de temps,
00:43 "si j'allais quand même faire checker mon coeur".
00:46 Et c'est vrai que le soir, en m'endormant,
00:48 j'écoutais finalement mon coeur, ce que je ne faisais pas avant,
00:52 ce que personne ne fait, personne n'écoute son coeur,
00:55 et là, d'un coup, je me disais "C'est vrai qu'il a l'air
00:58 "de battre fort quand même".
01:00 Et donc, de là, je vais consulter un cardiologue,
01:02 il me fait des tests, il me fait une échographie,
01:05 il dit "Oui, j'ai l'impression qu'il y a une insuffisance cardiaque,
01:09 "ça serait bien de partir en vacances,
01:11 "on se revoit après, et on voit".
01:13 Là, je reviens de vacances, pendant toutes les vacances,
01:16 on y réfléchit, on se dit "Il a vu quand même quelque chose".
01:20 Bon, voilà, on n'est pas très sereines, finalement,
01:23 et puis je reviens, je vois une amie qui s'est fait opérer du coeur
01:26 pour autre chose, qui me dit "Viens chez mon cardiologue,
01:29 "on va faire checker tout ça".
01:31 Je vais avec elle chez son cardiologue,
01:33 et là, douche froide, le ciel qui me tombe sur la tête,
01:36 parce qu'on me dit que j'ai une insuffisance cardiaque
01:39 de grade 2, donc c'est vraiment avancé,
01:42 et puis j'ai surtout un anévrisme de la horte.
01:44 La horte, c'est le tuyau le plus gros du coeur.
01:47 Et normalement, on va dire qu'il est comme ça,
01:50 et moi, c'était un ballon, en fait.
01:52 -D'accord, OK. -Il avait vraiment grossi.
01:54 Et si on ne fait rien, un anévrisme, ça éclate.
01:57 Donc si on ne fait rien, paf, ça éclate,
01:59 je peux être là, en face de vous,
02:01 et ça m'arrive à tout moment.
02:03 Donc là, on me dit "Il va falloir faire des examens plus poussés,
02:07 "ce que je vais faire", et on se rend compte que oui,
02:10 tout ce qui a été annoncé, c'est bien vrai,
02:12 et qu'il va falloir m'opérer, et m'opérer comment ?
02:15 À coeur ouvert.
02:16 Et là, on n'a pas très envie de se faire ouvrir la poitrine
02:20 en deux et d'aller se faire charcuter,
02:24 si vous voulez, se faire réparer.
02:26 J'ai vraiment eu de la chance que je me suis bien fait réparer,
02:30 j'ai été bien prise en main,
02:31 mais c'est vrai que c'est difficile
02:34 quand on vous dit que vous allez vous faire opérer
02:36 à coeur ouvert, parce qu'il y a plein de choses

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