Olivier Giroud...L'INTERVIEW

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Transcript
00:00 Ce qui s'est passé, c'est assez extraordinaire.
00:12 C'est vrai que 18 ans de carrière, à l'âge de 37 ans, je ne pensais pas vivre ce genre
00:16 d'émotion.
00:17 Je vois l'attaquant qui prend un peu le dessus et je sors avec une sortie pas très académique,
00:24 comme on a pu me dire, mais très courageuse.
00:26 J'estime avoir fait « mon travail » sur le terrain, dans les cages, mais c'est vrai
00:32 que ça prend des proportions assez démesurées.
00:36 Ça m'a fait rire au début, c'est cool pour l'équipe et tout, mais bon après,
00:41 il ne faut pas oublier que je suis quand même un joueur de chant.
00:42 Depuis Pipo Inzaghi, il n'y avait pas eu de neuf qui avait un peu convaincu ou qui
00:52 était rentré dans le cœur des typhosis.
00:54 Même Paolo Madini était un peu réticent que je choisisse le numéro 9.
00:59 Je suis un attaquant, un avant-centre et j'ai toujours aimé ce numéro.
01:02 Je l'ai eu depuis mes débuts en équipe de France.
01:04 J'ai fait le choix de prendre ce numéro sans me poser de questions.
01:08 Sur le plan de la première année, ça a été plutôt une réussite et après, j'ai
01:13 réussi à rentrer dans le cœur des Milanistes.
01:17 Le système dans lequel on joue à Milan, le coach me demande de faire beaucoup d'efforts
01:24 défensifs.
01:25 Les attaquants, on est les premiers défenseurs, ils aiment faire ce pressing.
01:28 Donc à 37 ans, encore une fois, mon corps me permet de faire ces efforts et j'essaie
01:33 de rester compétitif et décisif pour mon équipe.
01:36 Aujourd'hui, si ça marche encore, c'est que j'ai cet esprit de compétiteur, d'en
01:41 vouloir plus et de repousser les limites.
01:44 Pour cette rencontre contre Paris en Ligue des Champions là-bas, ça va être un match
01:50 particulier pour nous, les Français du Milan.
01:52 On rentre à Paris, qui plus est la capitale et les attentes qu'il y a autour du PSG
01:57 dans cette Ligue des Champions.
01:58 Ils ont une équipe très solide avec aussi beaucoup d'internationaux, notamment français.
02:04 Donc ça va être un sacré défi, un sacré match.
02:07 Mais je pense que notre philosophie, c'est de défendre en avançant.
02:10 On le fait à domicile, on le fera à domicile.
02:13 Là-bas, je ne sais pas si le coach voudra qu'on attende un peu plus, mais quoi qu'il
02:16 en soit, c'est sûr qu'on est bien au courant de leur force offensive.
02:19 Parce que les 3-4 devant sont des joueurs vraiment très talentueux, donc il faudra
02:24 se méfier de tout le monde.
02:25 Mais bien sûr, Kylian en particulier, je pense qu'on le défendra à plusieurs sur
02:32 lui, ça c'est sûr.
02:33 On a un groupe jeune, mais qui dégage déjà une certaine maturité.
02:39 On a la capacité d'embêter les plus grandes équipes européennes.
02:44 Il faut qu'on soit à 100%, chacun bien près dans la tête aussi.
02:51 Parce que s'il y a quelques absences, des fois ça se voit tout de suite.
02:54 Et du coup, c'est le collectif qui est empathié.
02:57 Mais on a à cœur de faire un gros match, de montrer que le Milan redevient une équipe
03:03 compétitive sur la scène européenne, comme on a été en demi-final de la Ligue des
03:07 Champions l'année dernière.
03:08 On s'attend à un très gros match, mais ce n'est pas un match décisif pour la qualif.
03:12 Il reste beaucoup de points encore à prendre derrière, mais on va avoir envie de faire
03:19 forte impression.
03:19 --)
03:20 [SILENCE]