Caroline Fourest a dénoncé hier soir sur France 2 la "fake news" et la "manipulation" de l'hôpital bombardée à Gaza "qui a été relayée pendant 3 jours par des journalistes et des politiques". Après l'explosion qui a touché l’hôpital Ahli Arab, dans le centre de Gaza, mardi 17 octobre au soir, les autorités de Gaza affirmaient que plusieurs centaines de personnes avaient été tuées par un tir Israélien tombé sur un hôpital.
La géolocalisation, réalisée par trois personnes distinctes et compilée par Geoconfirmed, un collectif qui met à jour régulièrement les données de localisation de vidéos disponibles en ligne, montrent que les projectiles viennent du sud de Gaza. L'un d'eux se brise en plein vol. Il n'a pas l'air d'exploser puisqu'une partie se détache du reste de la fusée.
Autres images du site de l'explosion, diffusées par l'armée israélienne, leur authenticité est confirmée par d'autres clichés pris sur place par la presse locale et montrent l'étendue des dégâts.
Comme le souligne Tsahal, on y note l'absence de cratère et de dommages aux bâtiments environnants. Une analyse que partage Xavier Tytelman : "Cela ne correspond pas à une explosion de qualité militaire, comme une bombe utilisée traditionnellement par Israël."
Selon France 24, compte tenu des informations communiquées par cette source, partant de la taille du trou et des dégâts constatés, la thèse de "471 morts" devient très peu probable en raison, d'une part, de l'environnement – dans un lieu à ciel ouvert, le souffle de l'explosion perd en puissance – et, d'autre part, du ratio morts / blessés qui s'élève à 1 pour 4. Des informations qui renforcent l'incertitude quant au nombre de morts et de blessés.
Ces incertitudes sont alimentées par d'autres zones d'ombre, comme la rapidité à laquelle le bilan de "471 morts" a été annoncé, et le peu de traces de vie retrouvées sur place le lendemain matin (cheveux, vêtements, déchets, etc.).
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La géolocalisation, réalisée par trois personnes distinctes et compilée par Geoconfirmed, un collectif qui met à jour régulièrement les données de localisation de vidéos disponibles en ligne, montrent que les projectiles viennent du sud de Gaza. L'un d'eux se brise en plein vol. Il n'a pas l'air d'exploser puisqu'une partie se détache du reste de la fusée.
Autres images du site de l'explosion, diffusées par l'armée israélienne, leur authenticité est confirmée par d'autres clichés pris sur place par la presse locale et montrent l'étendue des dégâts.
Comme le souligne Tsahal, on y note l'absence de cratère et de dommages aux bâtiments environnants. Une analyse que partage Xavier Tytelman : "Cela ne correspond pas à une explosion de qualité militaire, comme une bombe utilisée traditionnellement par Israël."
Selon France 24, compte tenu des informations communiquées par cette source, partant de la taille du trou et des dégâts constatés, la thèse de "471 morts" devient très peu probable en raison, d'une part, de l'environnement – dans un lieu à ciel ouvert, le souffle de l'explosion perd en puissance – et, d'autre part, du ratio morts / blessés qui s'élève à 1 pour 4. Des informations qui renforcent l'incertitude quant au nombre de morts et de blessés.
Ces incertitudes sont alimentées par d'autres zones d'ombre, comme la rapidité à laquelle le bilan de "471 morts" a été annoncé, et le peu de traces de vie retrouvées sur place le lendemain matin (cheveux, vêtements, déchets, etc.).
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00:00 Caroline Faurès, vous avez choisi cette photo qui est la mise en scène
00:02 de la conférence de presse du Hamas au milieu de l'hôpital
00:06 qui a été bombardé à Gaza. Pourquoi cette image ?
00:08 – Parce que je pense qu'elle illustre bien le goût pour la mise en scène cynique
00:13 et sinistre du Hamas qui, pour moi, est le grand responsable
00:16 des morts civiles en ce moment.
00:18 Et parce que cette histoire de l'hôpital, touchée visiblement,
00:23 maintenant on le sait, par une roquette, bien plus que par un missile israélien,
00:27 donc par une roquette tirée par le djihad islamique,
00:30 c'est l'illustration parfaite de comment une fake news peut embraser le monde,
00:34 peut faire changer le cours de l'histoire.
00:36 – Peut changer l'indignation de camp.
00:38 – Ah oui, mais ça a changé en l'occurrence la rencontre internationale
00:40 qui devait avoir lieu entre Biden et des responsables arabes dont l'Egypte.
00:45 Moi j'ai été sidéré de voir, sincèrement, que des politiques,
00:49 que Mathilde Panot par exemple, décide de croire immédiatement
00:52 la version du Hamas plutôt que la version israélienne,
00:55 je ne crois pas qu'aujourd'hui quelqu'un peut être surpris.
00:57 Par contre que des journalistes pendant trois jours,
00:59 j'en ai entendu sur les plateaux en France et aux États-Unis répéter,
01:02 au fond peu importe d'où que vienne cette roquette ou ce missile,
01:07 non pas peu importe, quand on est journaliste,
01:09 même quand les faits ne nous arrangent pas, c'est jamais peu importe,
01:11 c'est important de savoir, et il y a trois jours on n'était pas sûr,
01:15 et donc il fallait dire qu'on n'était pas sûr,
01:17 aujourd'hui on sait parce qu'on a d'autres photos,
01:18 on a des photos notamment du parking qui a été touché
01:20 et non pas l'hôpital entier détruit.
01:23 – Il n'y a pas encore d'enquête totalement faite sur l'affaire,
01:25 il faudra attendre l'enquête.
01:27 – Bien sûr Léa mais il y a des photos et des images de drones qui montrent…
01:30 – L'hôpital n'est pas rasé quoi.