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00:00 - Johann, vous avez révélé la France avec votre première victoire en MotoGP.
00:04 Est-ce que vous réalisez ?
00:06 - Progressivement, progressivement, mais peut-être pas encore complètement.
00:11 Mais ça fait du bien.
00:14 La course, elle était belle.
00:16 Et pouvoir faire ce fini, surtout avec Martine qui était partie devant,
00:19 et de le voir ralentir sur la fin, je me suis dit, il y a vraiment un coup à jouer.
00:24 S'il ralentit, je savais le problème qu'il avait.
00:27 Et je voyais que les autres avaient à peu près le même souci.
00:30 J'ai essayé d'économiser un paquet d'énergie derrière Peko.
00:33 Et ça a bien fonctionné.
00:35 Et à un moment où il a fallu attaquer, je suis vraiment content d'avoir pu le faire.
00:38 Donc ça fait vraiment du bien.
00:41 Il fallait qu'en fait la longue course soit le samedi pour débloquer le compteur.
00:46 Et je commençais à un poil à perdre espoir,
00:49 même si j'essaie de travailler au mieux à chaque fois et de donner le max.
00:53 Il y a certaines sensations des fois qui ont du mal à venir.
00:57 Et là où il fallait quand même avoir un peu de gestion sur cette course,
01:00 ça a pu très bien fonctionner.
01:02 À partir de quand vous avez commencé à y croire aujourd'hui ?
01:06 Il a fallu beaucoup se battre dès le départ.
01:09 Je ne suis pas trop mal parti, mais il y en a qui sont encore mieux partis.
01:12 Je suis bien entré dans le premier virage, je me suis poussé avec Alex.
01:15 Lui aussi est assez agressif, il arrive à bien placer sa moto.
01:18 Mais j'étais presque étonné de pouvoir aussi répondre aussi bien sur cette agressivité
01:22 parce que j'arrivais à correctement la diriger.
01:25 C'est derrière Peko, surtout pour la deuxième place,
01:29 j'ai dit "bon, on va jouer le podium, il faut au moins jouer le podium".
01:32 Et on voyait Martin en point de mire.
01:35 À un moment même l'écart s'est maintenu.
01:37 Du coup on s'est dit, enfin je me suis dit "bon, ça va peut-être rester comme ça, mais quoi que".
01:41 Et à la fin il y a vraiment eu cet espoir de...
01:44 "ben là en fait si on double vite ce groupe pour la deuxième place,
01:47 le prochain attaqué ça sera Martin".
01:49 Et ça s'est passé au dernier tour et ça s'est bien passé.
01:51 - Racontez-nous votre émotion lors de cette Marseillaise, ce podium, ce backflip.
01:55 Est-ce que c'était un petit peu comme dans vos rêves ?
01:58 - Ben j'avais pas prévu toujours le backflip et du coup pendant le tour d'honneur je me suis dit
02:03 "il faut quand même le faire".
02:04 Et il y avait bien du public du coup j'ai profité d'une barrière pour le faire
02:08 et ça faisait du bien de le faire.
02:10 Par contre l'hymne, j'ai dit au président de la Fédération Internationale
02:16 que c'était scandaleux parce qu'elle n'y était pas, sur le podium l'hymne.
02:19 Et pour la première quand même de ma carrière en MotoGP,
02:26 on aurait voulu avoir un peu d'émotion.
02:28 Encore heureux que je puisse la connaître et que j'ai pu la chanter fort jusqu'au bout
02:33 parce que faire un peu honneur, mais bon, c'est pas parce que c'est une course le samedi
02:38 qu'on n'a pas le droit à notre hymne.
02:39 Du coup, voilà, l'émotion on veut la vivre jusqu'au bout
02:43 et en fait on se rend compte que des fois les gens ne s'en gèrent pas bien
02:47 et nous gâchent des fois ces moments-là.
02:49 Comment on fête une première victoire à MotoGP quand il y a une course encore le lendemain ?
02:54 Parce qu'il y a la course sprint demain.
02:56 On dort bien, on dort bien et on profite avec les personnes qui sont là, présentes.
03:03 Mais pas besoin de faire de fête en fait, c'est comme un soulagement du coup.
03:08 Voilà, bien s'endormir avec zéro stress et du vrai bonheur.
03:18 Après demain, il y a une sprint race, heureux à se concentrer,
03:21 mais on verra, peut-être qu'on va rester au boxe si vraiment la météo n'est pas du tout bonne.
03:26 Par contre, si en revanche elle est un peu délicate la météo avec des pneus plus tout ça,
03:30 il y a aussi un coup à jouer, pourquoi pas prendre une médaille.
03:34 Randy Depugny a une question pour vous.
03:36 Salut Johan, félicitations, tu as enfin été là chercher cette victoire et puis quelle course extraordinaire.
03:42 Moi j'ai une petite question sur la gestion de ta course.
03:45 J'ai l'impression que dès le début de course, tu étais en train de penser aussi cette dernière tour, en train de gérer.
03:50 Parce qu'il y a des moments, tu étais très proche de Bagnaia, mais tu ne nous avais pas le passé.
03:55 Tu te servais de lui aussi pour revenir sur les hommes qui étaient devant.
03:59 Et à la fin, quand tu as vu que tu avais cette opportunité, hop, tu as saisi l'occasion.
04:03 Et comme tu l'as dit, tu avais un pneu qui était plus frais.
04:05 Est-ce que tout ça, tu l'avais déjà pensé dès le début de course ?
04:09 Je m'attendais à devoir patiner ou forcer beaucoup plus pour garder le rythme en début de course.
04:14 Et j'ai vu finalement que les autres aussi essayaient de gérer.
04:18 Du coup, je me suis rendu compte que je menais bien la moto et ça m'a permis sur les sorties de virages.
04:24 J'ai vu que j'avais cet avantage, on a vu un moment quand je double Marquez,
04:28 parce que lui est très fort justement pour placer sa moto.
04:31 Du coup, là j'ai utilisé au maximum l'accel, quitte à brûler un peu le pneu,
04:36 mais au moins sur un dépassement sur Marc.
04:38 Mais ensuite, tous les autres accels, j'ai essayé de gérer.
04:41 Et comme le rythme était très bon et je savais que Peko n'allait pas lâcher ce groupe pour le podium,
04:47 je me suis dit que derrière lui, je vais essayer de gérer au mieux.
04:51 Et lui aussi était en train de gérer, mais le fait d'être derrière dans les virages rapides,
04:55 ça fait quand même un peu d'aspiration permanente.
04:57 Du coup, ça permet d'économiser.
04:59 Et là, sur la fin, j'ai mis l'énergie qu'il fallait sur le pneu
05:04 pour faire cette différence un peu sur quelques accels.
05:07 Et ça a permis d'ouvrir ces possibilités de dépasser et terminer de bon.
05:13 - Johan, comme Charlotte l'a dit, vous avez fait rêver évidemment tous les abonnés français qui se sont levés ce matin sur Canal+.
05:21 Vous avez fait rêver aussi votre patron Paolo Campinotti qui est là juste avec nous.
05:27 Paolo, vous avez déjà dû lui glisser un petit mot, mais qu'est-ce que vous avez à dire à Johan ?
05:31 - Pourquoi il part ? Il a commencé à gagner et maintenant il s'en va. Je ne suis pas content.
05:37 Je suis content, il a fait un cours spectaculaire. Il mérite tout ça et je suis content pour lui.
05:43 Et j'espère que c'est la première de la longue série de victoires. Merci Johan.
05:49 - Ça vous fait chaud au cœur Johan d'entendre ça ?
05:51 - Oui, ça faisait plaisir d'avoir Paolo ici parce qu'il n'était pas la dernière fois en Indonésie.
05:58 Il me disait "je veux au moins avant que tu partes pouvoir chanter la marseillaise avec toi sur le podium".
06:05 Et je lui avais dit "au cas où, si Jorge gagne, je fais deuxième, on mettra la marseillaise comme ça, on pourra la chanter ensemble".
06:11 Mais là, il n'y a pas eu besoin. Voilà le petit bémol de ne pas l'avoir eu quand même.
06:15 Parce qu'on enlève la casquette pour l'entendre et on l'a chanté. Voilà, c'est tout.
06:19 - Une dernière question, on vous garde encore un tout petit peu.
06:21 Est-ce que vous réalisez que vous rentrez dans l'histoire française du MotoGP Johan ?
06:26 - J'y repensais hier quand on parlait du nombre de départs.
06:31 Je me dis que ça fait un paquet de départs et ça permet déjà de marquer l'histoire.
06:36 Au moins là, on peut surligner la course en Australie.
06:40 Et vraiment, une petite touche spéciale pour ce Grand Prix qui fait partie des plus fantastiques,
06:46 des plus adorés de tous les pilotes. Du coup, pouvoir terminer premier de celui-là,
06:51 ça fait comme un effet de marquer encore un peu plus le coup.
06:57 Il y a Wayne Garner qui est venu me saluer avant le départ.
07:03 Lui, par exemple, a marqué l'histoire et du coup, ça me fait plaisir d'avoir pu gagner sur un circuit qu'il a créé et sur lequel il a gagné aussi.
07:12 - Merci beaucoup Johan et encore bravo. - Merci.
07:14 - Merci.
07:15 [SILENCE]