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00:00 On a le plaisir d'accueillir pour la sortie du film 3 jours max ce mercredi sur les écrans
00:06 un film noir d'espionnage, une très belle comédie.
00:08 C'est terrible, David, je disais ça à chaque fois.
00:11 Mais j'aime dire ça parce que si on sait pas, on peut croire que c'est ça.
00:16 Ça me plaît de le dire comme ça, je trouve que c'est bien vendu comme ça.
00:19 Mais tu sais, en plus pour la petite anecdote, je pense que tu allais en parler après, mais
00:23 tu sais, à un moment, il y a une grosse cascade que je fais à Abu Dhabi.
00:27 Oui, sur l'immeuble ?
00:28 Non, l'autre.
00:29 On peut pas dire sur l'autoroute ?
00:30 C'est secret.
00:31 Ouais, j'aime bien.
00:32 On peut pas le dire.
00:33 Non, mais dis-moi.
00:34 On peut pas trop le dire.
00:35 C'est rempli de cascades, il faut dire.
00:36 C'est hallucinant.
00:37 C'est vrai.
00:38 Et si tu veux, il y avait des gens à Abu Dhabi qui me filmaient pendant que je faisais
00:44 la cascade, mais ils savent pas du tout qui je suis là-bas.
00:47 Et on a vu le lendemain sur les réseaux sociaux, ils avaient posté la vidéo de ce qu'ils
00:50 avaient filmé en mettant en commentaire sur le tournage du prochain Mission Impossible.
00:53 C'est te dire à quel point les cascades sont en mode premier degré et assez spectaculaire,
00:58 mais on casse avec de l'homme.
01:00 Non, il y a la sacrée cascade quand même.
01:01 Philippe Lachaud, tu admires Tarik Boutali ?
01:03 Oui, bien sûr.
01:04 Pas du tout.
01:05 Tu sais quoi ? Je me doutais de la réponse.
01:09 C'est pareil, moi je joue dans ses films parce qu'il y a que lui qui me propose.
01:12 Ça se fait comme ça en fait.
01:15 Mais non, pour être sérieux, deux minutes, non je le déteste.
01:20 Non, mais toi qui dirais dire d'acteur aussi, parce que t'as je sais pas combien de films
01:24 tu as fait déjà.
01:25 Attends, je compte 1, 2, 3, 4, 5, 6.
01:28 Non, ce qui est savoureux, j'avoue, c'est que quand tu ne mets pas en scène, parce
01:31 que là je suis simplement acteur, je n'ai même pas écrit sur le film, ce qui est appréciable
01:35 c'est que tu n'as pas la même pression, le même stress.
01:37 Quand tu mets en scène, si tu veux, juste le facteur tout simple qui est la météo.
01:40 Des scènes que tu as prévues par beau temps ou quoi, s'il pleut tu ne peux pas la faire.
01:45 Donc il y a énormément de stress, de tension pour que le tournage aille à son terme et
01:49 se passe au mieux possible.
01:50 Et quand tu es acteur, juste acteur, tu es préservé de tout ça.
01:53 J'avoue que ça me fait plaisir, et même pour la sortie.
01:55 C'est-à-dire que Tarek, en approche de la sortie, forcément il stresse et il y a un
01:59 investissement de travail qui n'est pas le même.
02:01 Alors que moi, j'ai beaucoup plus de recul et je suis plutôt détendu.
02:05 Donc je laisse le stress sur ce coup-là à Tarek, même si je sais que ça va bien se
02:09 passer et qu'il faut qu'il se détende.
02:10 Comment tu le gères le stress Tarek Bouddhali ? Parce que tu avais des scènes incroyables
02:13 quand même.
02:14 Sur le plateau, je ne montre pas mon stress.
02:17 Si je fais réalisateur, je ne montre pas mon stress.
02:19 Je le garde frappé.
02:20 En moi, c'est important parce que si tu… C'est vrai, en plus il est hyper détendu.
02:24 Juste pour revenir sur la cascade, il a tourné… Il a un routine.
02:27 Ah oui, il faut dire son nom.
02:28 Oui, parce qu'on n'est pas à la télé si tu veux être précis.
02:32 C'est plus stylé là.
02:33 On n'est pas à la télé.
02:34 Petit chauve de l'avant-mécanique.
02:35 Et en fait, on était en train de tourner une scène de comédie cascade où en fait
02:38 il est sur le capot et il doit passer.
02:40 C'est un peu compliqué, mais en gros c'est une scène où il se fait percuter et il se
02:45 retrouve sur le capot.
02:46 Mais c'est quand même assez impressionnant.
02:48 Et lui, il dirige les gens.
02:50 On va faire comme ça, on va faire comme ça.
02:51 Bon, Juju, tu joues, tu fais.
02:53 Ok, d'accord.
02:54 Il monte sur le truc.
02:55 Accélération.
02:56 Bam ! En fait, il va trop fort.
02:57 Du coup, il traverse le pare-brise.
02:59 Donc, petit moment comme là, là, suspendu.
03:02 Et après, il fait couper.
03:03 Oh, elle était bien celle-là.
03:04 Et il repart.
03:05 Bon, allez, maintenant.
03:06 Et tu te dis, mais il est fou ce gars ou quoi ? Et c'était tout le temps ça sur ce tournage.
03:10 C'est-à-dire qu'il était détendu.
03:11 Il dirigeait les comédiens, son équipe technique et la production.
03:15 Tout se passait super bien.
03:16 Et en même temps, il faisait ses cascades qui étaient quand même très impressionnantes
03:20 sans vraiment montrer ni d'appréhension, ni de peur.
03:23 Et c'était hyper cool pour nous comédiens qui étions à côté.
03:27 Parce que tu vois, il peut te diriger de manière assez claire.
03:32 C'était Julien Ruti.
03:34 Et c'était très bon.
03:36 ♪ FANTASTIQUE ♪