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Les familles des otages retenus à Gaza ont lancé un appel à leur libération sous le slogan “Bring them now/Ramenez-les maintenant”, alors qu’Israël a revu à la hausse, avec 203 personnes, le nombre d’otages capturés par le Hamas pendant l’attaque du 7 octobre.

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Transcription
00:00 À Tel Aviv, les familles aujourd'hui ont pris la parole.
00:02 Oui, avec un slogan très connu maintenant ici et partout en Israël,
00:08 "Bring them now", ramener les otages maintenant.
00:11 Et cette conférence de presse cet après-midi, particulièrement poignante
00:14 parce qu'elle était donnée par les familles d'otages mineurs.
00:17 Il y a parfois des bébés de quelques mois, de neuf mois, par exemple,
00:20 dont les familles sont sans nouvelles, avec une attente insoutenable.
00:24 Évidemment, il y avait plusieurs familles, dont par exemple Ifat, qui a pris la parole.
00:28 Et Ifat, c'est l'attente de deux bébés de neuf mois et de quatre ans,
00:32 dont elle est sans nouvelles et elle a parlé de torture.
00:35 Écoutez-la.
00:35 Je ne sais pas si le bébé a du lait infantile,
00:41 s'il mange assez pour survivre.
00:44 C'est de la torture.
00:53 Ce sont des civils innocents,
00:56 des enfants qui sont maintenant dans des conditions atroces.
00:59 Ce ne sont pas des pions dans un jeu ou dans une guerre.
01:04 Ils doivent être libérés, libérés immédiatement.
01:08 Tout cela est fou. C'est un cauchemar.
01:12 Je suis désolée.
01:17 Merci.
01:24 Et au-delà de cette douleur qu'ils ont tous en commun,
01:27 il y a aussi un message pour le gouvernement.
01:29 C'est par exemple le cas de Hadass Calderon,
01:31 cette maman qui a perdu sa mère, qui a perdu sa fille
01:34 et elle n'est sans nouvelles de son fils et de sa fille,
01:37 qui ont été probablement, selon elle, enlevées par le Hamas.
01:41 Elle, elle demande de l'aide à tous les gouvernements,
01:44 notamment par exemple le gouvernement du Qatar et le gouvernement de la France.
01:49 Elle demande aussi très clairement au gouvernement israélien
01:53 que Sahal ne commence pas d'opérations terrestres dans la bande de Gaza
01:57 tant qu'il y ait encore des otages.
01:59 Écoutez-la.
01:59 Les deux camps doivent stopper immédiatement toute opération militaire.
02:07 Les bébés, les enfants, les personnes âgées, les hommes, les femmes,
02:15 ils doivent les libérer de façon immédiate.
02:21 Et ensuite, ils pourront se faire la guerre.
02:23 On ne peut pas se battre au dépens des enfants ou des bébés.
02:26 Et vous voyez cette réaction au micro d'Hortense Gérard
02:34 tout à l'heure pour BFM TV.
02:36 Eh bien, elle fait réagir évidemment ici en Israël.
02:39 Elle divise la société parce qu'il y a ceux, eh bien, comme cette dame,
02:43 qui disent qu'il faut tout stopper, tout faire pour que les otages reviennent
02:47 en Israël, voire stopper cette opération terrestre de Sahal,
02:51 tout faire pour négocier avec le Hamas, pour pouvoir sortir ces otages.
02:54 Mais il y a aussi une partie de la société qui dit que tant pis
02:58 pour ces otages, quelque part, ils sont déjà morts et qu'il faut se venger,
03:00 qu'il faut rentrer dans Gaza pour pouvoir punir le Hamas
03:04 et pour pouvoir neutraliser le Hamas.
03:06 Et c'est ce dilemme cruel que doit en ce moment arbitrer le gouvernement israélien.

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