• l’année dernière

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Transcription
00:00 J'ai jamais vécu ça. C'est la première fois que je vois autant de haine.
00:02 -Mais je t'ai senti, quand même, je te le dis, mon Raymond,
00:05 parce qu'on se dit tout ici, et je t'ai senti affecté la semaine dernière.
00:09 -Bien sûr. -C'est pour ça que je t'ai mis au repos.
00:11 -Bien sûr. -Tu as besoin de souffler un peu.
00:13 Tu me l'as demandé. -Oui. Ca gâche la vie.
00:15 Ca gâche la vie, parce que tu peux pas être heureux
00:18 si tu vois des trucs comme ça tous les jours
00:20 et tu te sens concerné parce que t'auras forcément des proches,
00:22 des amis d'enfance qui vont te demander de prendre parti.
00:25 Et moi, je l'ai dit, j'ai pas de camp. Y a pas de camp.
00:27 Y a pas de camp. C'est pareil.
00:29 C'est des civils, à chaque fois, qui vont trinquer,
00:31 comme l'a dit Bruno Pomard.
00:33 Et moi, la semaine dernière, je t'ai dit,
00:34 c'est très dur de venir à l'émission
00:35 parce que je me sens pas légitime, parce que j'ai pas le bagage,
00:38 parce que je ne connais pas le conflit de A à Z.
00:40 Donc je vais venir. Mais j'étais très triste.
00:43 Je t'ai même dit ce week-end, je t'ai dit ça.
00:45 On est bien. Il y a du soleil. On est là. On va se promener.
00:48 Mais ça gâche les plaisirs, en fait. Ca gâche les plaisirs.
00:50 Et moi, j'ai jamais vu sur les réseaux autant de haine.
00:53 Autant, quand j'ai dit, faut pas gifler le président,
00:56 je me suis fait insulter.
00:57 Autant, ça, c'est rien du tout. On s'en fout.
00:58 Là, c'est vraiment... Pour que j'en revienne à un point,
01:01 de dire aux gens, je ne veux plus voir ni discuter.
01:04 J'ai tout le temps discuté sur les réseaux, moi, avec tout le monde.
01:06 J'ai tout le temps parlé le plus que je pouvais.
01:07 Là, c'est trop.
01:09 Pour que je bloque les conversations en disant,
01:10 c'est jamais arrivé.
01:11 C'est jamais arrivé que je dise, bon, c'est bon,
01:13 votre avis, là, gardez votre avis, et voilà.
01:16 On va penser d'abord à ce qui se passe là-bas.
01:17 -Et tes proches, ils disent, ouais.
01:19 -Même des proches, des amis que je connais depuis 40 ans,
01:21 qui me disent... J'ai des conversations avec des amis de 40 ans
01:24 que je connais, qui me disent, ouais, comment tu peux justifier,
01:27 comment tu peux tolérer ?
01:28 Je dis, je ne tolère pas. Je ne justifie pas.
01:30 Je m'embrouille avec des mecs que je connais depuis 30 ans.
01:32 Ils me disent, ouais, mais maintenant, t'as changé.
01:34 Tu suces à Nuna. Je dis, mais tu me parles à qui, là ?
01:36 Ça fait 30 ans qu'on se connaît.
01:37 À qui tu... Tu me connais par cœur, décidément.
01:40 Tu ne me connais pas, en fait.
01:41 Et ça fait mal, parce que c'est des amis,
01:42 c'est des proches, c'est de la famille.

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