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  • 19/10/2023
Leonardo Balerdi a fêté avant la trêve son 100e match à l'OM. Il est revenu sur les moments marquants qu'il a vécus depuis son arrivée en 2020.
Il est arrivé à Marseille en juillet 2020 sur la pointe des pieds, en prêt de Dortmund et avec un statut d’international argentin. Sa mission à l’époque : concurrencer, avec Lucas Perrin, la charnière titulaire Alvaro-Caleta Car. Des noms qui semblent ressurgir d’un monde parallèle. "Beaucoup de gens ignoraient que je n’avais que 15 matches professionnels dans les jambes en arrivant ici, confie Leonardo Balerdi, très détendu. C’est très bien d’avoir porté 100 fois le maillot de l’OM. Je me sens de mieux en mieux. C’est une fierté d’être le deuxième plus ancien de l’effectif derrière Valentin (Rongier), à égalité avec Pape (Gueye)."

Mardi après-midi, après être arrivé 15 minutes avant l’heure du rendez-vous, le défenseur de 24 ans (sous contrat jusqu’en 2026) s’est posé et a évoqué pour La Provence ces trois ans et trois mois à l’OM, ponctués de réussites, de progrès, mais aussi de critiques et de doutes. "Quand je suis arrivé ici, je ne savais pas combien de temps ça durerait. J’ai savouré chaque instant, les plus durs et les meilleurs." Il y en aura d’autres, vu le programme corsé qui attend l’Olympique ces prochaines semaines, mais Balerdi les attend avec impatience. Avec un rêve : offrir un trophée aux supporters marseillais.

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Transcription
00:00 Il y a des jours où je ne voulais pas passer.
00:02 Quand j'ai rêvé de jouer au football,
00:04 je n'ai jamais imaginé que je devais passer à ce moment.
00:08 Ce sont des jours où tu ne veux pas passer,
00:10 mais tu as le choix.
00:12 Si c'était dur ou non,
00:14 je ne pense pas.
00:18 Ça s'est passé et c'est parti.
00:22 Je pense que le meilleur était de travailler plus,
00:26 de m'approcher de ma famille et de mes amis.
00:30 Je suis habitué à ça.
00:32 Je suis habitué à ça et on s'y habite.
00:34 Mais c'est impressionnant que tes propres amis
00:38 t'insultent ou te suivent.
00:40 Si les amis de ton adversaire t'insultent,
00:43 ça ne te fait rien.
00:45 C'est partie du travail.
00:46 Mais que les amis de toi t'insultent, ça fait un peu plus de mal.
00:49 Mais comme je te disais,
00:51 ça m'a aidé à me mentaliser et à travailler plus.
00:54 Au lieu de me faire tomber,
00:56 je me suis dit que je devais travailler plus et m'améliorer.
00:59 Et c'est ce qui m'est arrivé.
01:01 Il y a eu des moments où,
01:03 quand je crois que c'était à Bologna,
01:05 j'étais en train de passer un moment très mauvais ici.
01:07 C'était à Lille et tout ça.
01:09 Et à ce moment-là, je ne voulais pas partir.
01:11 Je ne voulais pas partir dans cette situation.
01:13 Le plus facile était de partir
01:15 et de dire que c'était une mauvaise situation,
01:17 je vais y aller et je repartirai.
01:19 Mais je voulais révertir la situation.
01:21 Et je crois que c'est ce que j'ai essayé et que j'essaie de faire.
01:25 C'est de faire de la bonne image.
01:27 C'est ce que j'aimerais.
01:29 Et je voulais aussi continuer à jouer dans ce club.
01:31 Après, quand l'Ajax est arrivé,
01:33 il est arrivé à la moitié de la saison,
01:35 et je me sentais très bien ici.
01:37 Je jouais beaucoup avec Tudor.
01:39 C'est quelque chose que je voulais continuer à faire ici, dans ce club.
01:43 Et je leur ai dit non,
01:45 parce que je me sentais confortable.
01:47 Et j'aimerais gagner un titre ici.
01:49 Parce que je sais ce que ça signifie pour la personne.
01:52 Et ce qu'elle a besoin aussi.
01:55 Donc, si je peux gagner un titre ici,
01:59 je me sentirai réalisé.
02:02 Je gagnerai un titre avec l'OM,
02:04 et la personne sera contente.
02:06 Parce que je crois que c'est la personne qui en a le plus besoin.
02:08 Et laisser un titre ici, dans cette ville,
02:11 avec toute la personne,
02:12 le fêter et voir toute la ville contente,
02:15 ça doit être incroyable.

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