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00:00 Et je vous rappelle qu'il y a 230 candidats à la candidature qui ont retiré et aucun d'entre eux n'a pu vérifier sa présence sur les listes électorales.
00:10 Bon, nous nous sommes conformés à la loi et comme la loi nous le permet, nous avons déposé un référé-liberté.
00:16 Et à la suite de ce référé-liberté, nous avons saisi le tribunal d'instance de Ziegenstorff pour une demande en annulation de la radiation des listes électorales du candidat Ousmane Sonko.
00:28 Et le tribunal d'instance de Ziegenstorff, après en tout cas avoir écouté toutes les parties, nous a donné raison et a constaté que la radiation du candidat Ousmane Sonko sur les listes électorales était illégale et infondée.
00:48 Et donc a annulé cette radiation des listes électorales et a ordonné à tous les services centraux du ministère de l'Intérieur de réintégrer le candidat Ousmane Sonko sur les listes électorales.
01:02 Et cette décision-là a été publiée et notifiée.
01:06 Donc aujourd'hui nous nous sommes présentés avec l'huissier, avec les décisions pour les signifier à la DGE et en même temps retirer les fiches de collecte d'appareillage.
01:19 A notre grande surprise, on nous a refusé l'entrée à la DGE.
01:24 Moi en tant que député à l'Assemblée Nationale, président de commission permanente à l'Assemblée Nationale, on nous a refusé l'entrée.
01:30 Je me suis présenté, ils ont dit qu'ils doivent nous annoncer. D'abord un policier, donc à l'entrée, en faction à l'entrée, il dit qu'il va nous annoncer.
01:39 Ensuite d'autres, ses supérieurs sont arrivés pour nous dire qu'ils vont aller, en tout cas, nous annoncer auprès du directeur général des élections.
01:50 Et quand il est revenu, il a dit que le commissaire lui a dit, le directeur général des élections, qu'ils ne reçoivent, la DGE ne reçoit personne aujourd'hui.
01:59 C'est bien les mots que je vous dis, la DGE ne reçoit personne. Il n'y a aucun motif. Ils nous ont dit que la DGE ne reçoit personne.
02:08 Donc c'est vraiment de l'arbitraire, on est vraiment dans un état policier, on est vraiment dans une dictature qui refuse d'exécuter les décisions de justice.
02:17 La séparation des pouvoirs est violée et vous savez bien que le président de la République avait dit lui-même qu'il veillera personnellement à l'exécution stricte.
02:28 L'exécution stricte de toutes les décisions de justice. Et nous notons aujourd'hui que la justice est bafouée, la justice est violée, la justice est traînée par terre, par une administration, en l'occurrence la DGE, le ministère de l'Intérieur qui refuse d'exécuter les décisions de justice.
02:46 Qu'est-ce que vous allez faire ?
02:48 Nous allons user de toutes nos voies de droit et nous battre politiquement pour faire exécuter ces décisions de justice.
02:56 L'hussier lui-même, on a violé ses droits en tant qu'hussier parce qu'on ne lui a pas laissé rentrer, donner les significations et les notifications.
03:06 C'est une violation également de sa mission d'hussier.
03:10 Aujourd'hui, ce que je peux vous dire c'est que l'état du Sénégal, en l'occurrence à travers la DGE, le ministère de l'Intérieur n'a plus de limite, n'a plus de borne. Il se permet en tout cas de violer complètement toutes les lois, tous les règlements, la constitution.
03:26 Donc ce qui veut dire que c'est une administration complètement arbitraire, une administration soumise qui répond peut-être à des décisions personnelles de je ne sais qui, mais qui ne répond plus à la loi, qui n'est plus soumise à la loi, qui n'est plus soumise aux décisions de justice.
03:42 Donc ce qui est extrêmement grave. C'est un précédent très dangereux.
03:46 Selon vous, vous auriez été en mesure de récupérer ce sujet parrainage ?
03:50 On a une décision de justice qui a été notifiée à toutes les administrations.
03:58 Aujourd'hui, on s'est présenté avec un hussier pour venir signifier la décision.
04:04 La moindre des choses, c'est qu'il laisse rentrer l'hussier et que l'hussier fasse son travail.
04:11 La moindre des choses, c'est qu'il nous laisse rentrer à la DGE, c'est un service public, pour qu'on soit face à face, qu'il ait le courage de nous dire "on ne vous reçoit pas".
04:22 Mais quand il bloque l'entrée de la direction générale des élections en disant que personne ne rentre, en me ciblant personnellement en tant que député, en tant que président de commission à l'Assemblée Nationale, c'est extrêmement grave.
04:35 Vous le conviendrez avec nous.
04:37 Pourquoi ?
04:38 Je pense qu'on est dans une administration arbitraire, dans une administration personnalisée, on est dans une monarchie qui ne répond plus aux lois, qui ne répond plus aux règlements, qui font ce qu'ils veulent.
04:53 Donc, il se croit tout permis.
04:55 Et cela, nous allons le combattre avec toutes nos forces pour que force reste à la loi et que les décisions de justice soient exécutées comme l'avait promis le président de la République.
05:06 Et on voit ici qu'une décision de justice favorable au candidat Ousmane Songo, il refuse de l'exécuter.
05:12 Nous allons revenir autant de fois pour faire exécuter cette décision de justice.
05:16 Et vous lui avez donné une raison ?
05:17 Ils ne nous ont donné aucune raison, c'est complètement arbitraire.
05:20 Vous étiez à côté de nous, ils nous ont dit, la DGE a dit, le directeur général des élections a dit qu'aujourd'hui ils ne reçoivent personne.
05:29 Ce sont des mots qu'ils nous ont annoncés. Donc, il n'y a pas de motifs, il n'y a pas de raison valable, c'est de l'arbitraire, c'est le fait du prince.
05:36 Et le délai pour récupérer les sush n'est pas écoulé ?
05:40 Le délai pour récupérer les sush n'est pas écoulé ?
05:45 Le délai pour récupérer... Non, non, on n'est pas dans ce cas de fourclusion.
05:48 Mais il y a une violation caractérisée et grave de nos droits d'électeur et de droit de Ousmane Songo en tant que candidat.
05:58 Donc c'est extrêmement grave et ce n'est pas une question de délai.
06:02 C'est une question d'exécution d'une décision de justice, c'est une question de séparation des pouvoirs, c'est une question de démocratie, c'est une question d'état de droit.
06:10 On n'est pas dans une république, on n'est pas dans une monarchie, on n'est pas dans une satrapie, on n'est pas dans une république bananière.
06:16 Donc il faudrait que Forcera reste à la loi et que les décisions de justice soient exécutées immédiatement.
06:21 Il n'y a pas de délai pour récupérer les sush n ?
06:24 Bien sûr qu'il y a un délai de dépôt des candidatures au niveau du conseil consulat.
06:29 Si on ne vous remet pas de fiche de parrainage jusqu'au dépôt des déclarations de candidature au niveau du conseil consulat, vous serez fort con.
06:36 Mais il n'y a pas de raison pour ne pas vous donner de parrainage ?
06:39 Il n'y a aucune raison, mais qu'ils nous donnent des raisons, qu'ils osent nous affronter au moins face à face en nous disant qu'on ne vous remet pas les fiches pour tel motif.
06:48 Mais ils n'ont pas d'argument, ils n'ont pas de motif.
06:51 Ils reçoivent simplement des ordres illégaux de leurs supérieurs et ils les exécutent aveuglement comme des robots.
06:58 C'est ça qui est dangereux.