À l’occasion d’Octobre Rose Sylvie revient sur son année passée à combattre le cancer. Son cancer du sein gauche diagnostiqué il y a un an a profondément changé son existence, la quinquagénaire parle même de « deuxième vie ».
Du jour où son gynécologue lui a annoncé sa maladie en passant par l’annonce à sa famille ou encore sa manière de garder le moral malgré l’épreuve, rien n’est éludé. Son parcours montre comment une personne atteinte d’un cancer tient le coup malgré tous les traitements et changements physiques que cela implique. Elle insiste aussi sur un point : « faites vous dépister peu importe l’âge » ! Elle n'avait aucune grosseur avant ses 50 ans et pourtant une biopsie plus tard, un cancer du sein gauche lui était décelé. Alors écoutez Sylvie, allez voir votre gynécologue régulièrement !
Du jour où son gynécologue lui a annoncé sa maladie en passant par l’annonce à sa famille ou encore sa manière de garder le moral malgré l’épreuve, rien n’est éludé. Son parcours montre comment une personne atteinte d’un cancer tient le coup malgré tous les traitements et changements physiques que cela implique. Elle insiste aussi sur un point : « faites vous dépister peu importe l’âge » ! Elle n'avait aucune grosseur avant ses 50 ans et pourtant une biopsie plus tard, un cancer du sein gauche lui était décelé. Alors écoutez Sylvie, allez voir votre gynécologue régulièrement !
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 J'ai envie de dire j'ai un cancer mais je suis pas contagieuse et je me bats et j'y arriverai.
00:05 J'ai vu le généco, à la palpation ils n'ont rien vu, à la mammographie ils n'ont rien vu non plus.
00:15 On m'a programmé une biopsy dans l'après-midi.
00:19 Et là dans tous les cas je savais qu'il n'y a pas eu besoin de me le dire.
00:23 Je savais que j'avais un cancer et j'avais déjà le pressentiment de l'avoir.
00:27 Je savais que je mettrais tout en oeuvre pour tout ce qui se passe bien.
00:32 J'avais confiance en mes médecins, que ce soit les chirurgiens, l'oncologue, tout s'est bien mis en place.
00:39 Je savais qu'il y allait avoir des personnes de période difficile.
00:42 Annoncer à ces enfants qu'on est malade c'est compliqué, qu'on va passer des mois compliqués
00:47 parce qu'il y aura la perte des cheveux, la chignot, la radiothérapie, un traitement lourd.
00:53 Quand je risquais d'être fatiguée, j'ai une fille qui a 19 ans, un garçon de 15 ans,
00:59 c'est vrai qu'ils ont eu peur parce que le mot cancer fait peur.
01:01 Je voulais surtout pas rester à la maison sans rien faire.
01:04 Même le lendemain de chimio je faisais du carburant, du boxing, ça me fatiguait mais c'était de la bonne fatigue.
01:09 Il faut s'écouter. Moi je dis que je pars du principe où on a une grosseur,
01:14 où on a l'impression qu'il y a un aspect particulier ou un mauvais pressentiment.
01:18 Il faut s'écouter, il faut aller consulter parce que moi c'est parti.
01:21 J'avais aucun signe, mais aucun signe visuel, même à la palpation il n'y avait strictement rien.