Trois jours après la mort d'un professeur dans une attaque au couteau dans un lycée Arras, comment sécuriser les établissements scolaires?
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00:00 On va voir ce qui se passe tout d'abord au niveau des écoles, vous le disiez, avec cette sécurité renforcée déjà à l'initiative des forces de sécurité et forces de l'ordre,
00:12 puisque des patrouilles dynamiques renforcées sont disposées au moins jusqu'aux vacances de la Toussaint.
00:19 Ça a déjà commencé samedi dans les 500 établissements ouverts ce jour-là. Voilà ce qui se passe du côté de la sécurité.
00:25 Il y a également une sécurisation à l'initiative de l'Éducation nationale. Et dès vendredi, Gabriel Attal annonçait le déploiement,
00:32 notamment, on va le voir, de 1 000 membres des équipes mobiles de sécurité du ministère de l'Éducation nationale,
00:39 ainsi que la réactivation de certains dispositifs comme ceux d'écoute des personnels de l'Éducation nationale, écoute psychologique notamment.
00:46 Et puis au niveau également des établissements scolaires eux-mêmes, en lien avec les communes ou avec les régions, ils peuvent aussi renforcer leur sécurité.
00:55 On va le voir avec différents modes de systèmes de sécurité, comme les caméras de surveillance, comme les portiques de sécurité ou encore les potelets anti-voiture-bélier, par exemple.
01:07 Mais ça coûte cher. Seuls 5 % des établissements sont équipés à l'heure actuelle. Il y a également la possibilité de recourir à des adultes qui sont postés à chaque entrée
01:15 pour contrôler les identités des élèves ou encore faire des fouilles visuelles des sacs. Et puis encore la possibilité depuis 2015 et l'obligation même dans tous ces établissements
01:25 de pratiquer ces PPMS, ces plans particuliers de mise en sûreté, des plans qui consistent en fait en des exercices de simulation à d'éventuels attentats, intrusions ou risques majeurs.