Guerre Israël-Hamas: des kibboutz ravagés, la bande de Gaza assiégée
- il y a 8 mois
Alors que les Israéliens découvrent encore les atrocités de l'attaque du Hamas sur leur territoire, les Palestiniens, eux, doivent faire fasse au siège et au bombardement incessant de la bande de Gaza. La guerre a déjà fait plus de 1.300 morts en Israël et plus de 2.300 personnes dans l'enclave palestinienne.
Une semaine après l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas, les efforts internationaux s’intensifient pour éviter une escalade. Ce week-end, les bombardements incessants n’ont pas faibli dans la bande de Gaza, qui subit la riposte de l’armée israélienne. Dans le nord d’Israël, la tension est montée d’un cran, avec la création d’une zone tampon à la frontière avec le Liban. En sept jours de guerre, plusieurs milliers de personnes sont mortes : plus de 1.400 côté israélien et 2.670 côté palestinien, selon les autorités de Gaza.
Alors cette semaine, l’Union européenne entend serrer les rangs après une série de cafouillages. Ce mardi, le président du Conseil Charles Michel « convoque une réunion extraordinaire (des Vingt-Sept, NDLR) », appelant à « une position commune, conformément aux traités et à nos valeurs, (et à) une ligne d’action claire et unifiée qui reflète la complexité de la situation en cours », a-t-il plaidé dans la foulée du chef de la diplomatie européenne. « Je dis que (l’ordre d’évacuation du nord de Gaza par Israël, NDLR) est totalement impossible à mettre en œuvre », insistait Josep Borrell. « Imaginer que l’on puisse déplacer un million de personnes en 24 heures dans une situation comme celle de Gaza ne peut que résulter en une crise humanitaire », a ajouté le haut représentant. Vendredi, les forces armées israéliennes avaient appelé au déplacement des habitants du nord de l’enclave vers le sud, en prévision d’une opération de plus grande ampleur encore. Un million de personnes ont pris la fuite en une semaine, selon l’ONU.
Une semaine après l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas, les efforts internationaux s’intensifient pour éviter une escalade. Ce week-end, les bombardements incessants n’ont pas faibli dans la bande de Gaza, qui subit la riposte de l’armée israélienne. Dans le nord d’Israël, la tension est montée d’un cran, avec la création d’une zone tampon à la frontière avec le Liban. En sept jours de guerre, plusieurs milliers de personnes sont mortes : plus de 1.400 côté israélien et 2.670 côté palestinien, selon les autorités de Gaza.
Alors cette semaine, l’Union européenne entend serrer les rangs après une série de cafouillages. Ce mardi, le président du Conseil Charles Michel « convoque une réunion extraordinaire (des Vingt-Sept, NDLR) », appelant à « une position commune, conformément aux traités et à nos valeurs, (et à) une ligne d’action claire et unifiée qui reflète la complexité de la situation en cours », a-t-il plaidé dans la foulée du chef de la diplomatie européenne. « Je dis que (l’ordre d’évacuation du nord de Gaza par Israël, NDLR) est totalement impossible à mettre en œuvre », insistait Josep Borrell. « Imaginer que l’on puisse déplacer un million de personnes en 24 heures dans une situation comme celle de Gaza ne peut que résulter en une crise humanitaire », a ajouté le haut représentant. Vendredi, les forces armées israéliennes avaient appelé au déplacement des habitants du nord de l’enclave vers le sud, en prévision d’une opération de plus grande ampleur encore. Un million de personnes ont pris la fuite en une semaine, selon l’ONU.