16/10/2023 - La matinale de France Bleu Besançon

France Bleu Besançon

l’année dernière

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00:00:00 sur France 3 Bourgogne, France Compté.

00:00:05 Ici, c'est France Bleu Besançon, à la radio, sur l'appli ICI, tous les réseaux, et sur France 3.

00:00:15 Et bonjour à celles et ceux qui nous rejoignent, bienvenue sur France Bleu, bon lundi, bonjour Marion Stachfer.

00:00:21 Bonjour Paul, bonjour tout le monde.

00:00:23 Une petite balade.

00:00:24 Une grande balade.

00:00:25 Ça vous dit ?

00:00:26 Oui, avec les couleurs d'automne c'est magnifique.

00:00:27 Et bien on va partir à Émany, tiens, dans le Doubs, entre le Doubs et la Haute Saône, avec Jérémy, notre guide,

00:00:32 qui est avec nous tous les lundis, tous les 15 jours.

00:00:34 On le retrouve à 7h20 tout à l'heure, il nous a encore trouvé une belle balade à faire dans la région.

00:00:39 Soyez les bienvenus sur France Bleu, merci de nous avoir choisis pour commencer la semaine.

00:00:44 On fait le tour de France Compté ensemble.

00:00:46 France Bleu, première radio de la région, il est 7h.

00:00:49 Marion, petit coup d'œil sur le ciel d'abord.

00:00:56 Des brumes et des brouillards ce matin, puis ce sera une très belle journée.

00:01:00 Bon, une journée d'automne, donc ça veut dire attention, les températures chutent désormais, elles sont de saison.

00:01:06 Terminé, les 25, les 30 degrés dans l'après-midi.

00:01:09 Voilà, on plafonnera à 18 degrés, pas plus, ce sont les prévisions pour aujourd'hui.

00:01:13 La route, écoutez, ça a l'air de bien se passer.

00:01:16 Les frontaliers, ça va ce matin.

00:01:18 Les gens du Grand Besançon, ça va aussi.

00:01:20 La Haute Saône, RAS pour vous.

00:01:22 Bonne route, restez prudents.

00:01:24 Le temps s'arrêtera à 14h cet après-midi dans toutes les écoles, les collèges et les lycées.

00:01:29 - Oui, une minute de silence sera observée en hommage à ce professeur de français

00:01:33 assassiné vendredi à Arras.

00:01:35 Comment et quoi dire aux enfants ?

00:01:37 On en parle ce matin sur France Bleu.

00:01:39 Bonjour, Sofiane El Hadj.

00:01:41 - Bonjour.

00:01:42 - Vous êtes le directeur de l'école élémentaire Grand Vell à Besançon, professeur de la classe de CE2.

00:01:46 Ça veut dire quoi, les enfants que vous avez en classe ont 7-8 ans, c'est ça ?

00:01:50 - Oui, c'est ça. Entre 7 et 8 ans, ils abordent leur 8e année.

00:01:54 - Qu'allez-vous leur dire ce matin lorsqu'ils vont arriver à l'école ?

00:01:57 - Première question, on va voir un petit peu comment on va se débrouiller

00:02:03 parce qu'à un premier degré, on n'a pas de temps dédié à une réflexion d'équipe.

00:02:07 - Oui, contrairement aux collèges et aux lycées où de 8 à 10, les professeurs peuvent se retrouver,

00:02:11 les cours ne commencent qu'à 10h. Vous, vous n'avez pas ce temps-là ?

00:02:14 - Non, ce qui ne va pas nous permettre d'avoir une réponse collective.

00:02:17 Ça va renvoyer les enseignants, les AESH à des réponses qui seront d'abord plus personnelles.

00:02:22 Évidemment, le public de l'école primaire, ce n'est pas le public du collège et du lycée.

00:02:28 Ils n'abordent pas l'actualité de la même façon.

00:02:31 Les adolescents sont bien souvent connectés à différents réseaux sociaux,

00:02:36 ce qui leur permet parfois de trouver leurs infos, pas toujours bien d'ailleurs.

00:02:40 Donc, dans un premier temps, je pense que ce qu'il faudra faire,

00:02:43 ce sera recueillir la parole des enfants, voir un petit peu ce qu'eux ont entendu

00:02:49 et voir ce qu'ils ont pu comprendre de ce qui s'est passé.

00:02:53 Mais bon, ça va être difficile parce qu'il faut trouver un temps

00:02:58 qui soit à la fois suffisamment rassurant pour les enfants,

00:03:03 sans que ça devienne anxiogène pour ceux qui n'étaient pas non plus au courant de cette information.

00:03:08 Donc, ça va être un petit peu difficile.

00:03:10 - On peut parler de tout ça à tous les enfants.

00:03:15 Vous avez des 7-8 ans, mais à partir de quel âge, selon vous, on peut finalement en parler, il faut en parler ?

00:03:21 - C'est très difficile à dire parce qu'on ne sait pas tellement ce qui se passe non plus dans les familles.

00:03:26 Donc, il faudra être très vigilant par rapport à ça.

00:03:29 J'en ai discuté avec un ami qui a un enfant de 6 ans de vie.

00:03:33 Je voulais savoir un petit peu si son fils était au courant.

00:03:37 Lui m'a dit non, alors autant avec son ado, il a pu en parler.

00:03:42 Son ado était au courant, le petit de 8 ans, on ne sait pas si il a eu la tête,

00:03:46 quand même la radio fonctionnait, il n'a pas du tout été attentif.

00:03:49 Donc, il faudra être très vigilant parce que si on en parle de façon très frontale,

00:03:54 on risque de créer un climat d'angoisse à des enfants qui, eux, n'avaient pas forcément l'actualité en tête.

00:04:02 Donc, je pense qu'il faudra plutôt essayer de trouver des moyens d'en parler à travers des ateliers philosophiques,

00:04:08 avec des supports qui peuvent être adaptés pour le propos.

00:04:13 Avec des enfants, je pense à un jour, une actu, des choses comme ça,

00:04:17 des supports visuels qui peuvent permettre de discuter d'un point de vue général.

00:04:22 C'est quoi essayer de répondre à la terreur ? C'est quoi un terroriste ?

00:04:28 Des choses comme ça, des choses qui n'avaient déjà été malheureusement faites il y a 3 ans,

00:04:32 au moment du décès de Samuel Paty et de nous rencontrer dans la même situation 3 ans plus tard.

00:04:36 C'est très triste et très difficile d'expliquer aux enfants ce qui nous dépasse nous-mêmes.

00:04:40 - Sophie Annelladj, merci d'avoir été avec nous en tous les cas ce matin pour nous donner au moins ces quelques solutions,

00:04:46 s'appuyer sur ces supports qui existent et qui sont accessibles pour tout le monde,

00:04:50 des documents d'actu notamment, expliqués aux enfants.

00:04:53 Merci d'avoir été là, directeur de l'école Grand Vell à Besançon.

00:04:56 Et vous d'ailleurs, est-ce que vous avez parlé de ce qui s'est passé à vos enfants ?

00:05:01 Est-ce que vous avez jugé important de le faire ? Comment est-ce que vous l'avez fait ?

00:05:04 Venez nous raconter, venez nous dire comment vous vous faites chez vous au 03 81 833 111

00:05:09 ou alors sur le Facebook France Bleu Besançon.

00:05:11 - Il n'y a pas que la minute de silence aujourd'hui, les syndicats enseignants appellent également à se rassembler.

00:05:16 - Oui, ce soir à 18h, esplanade des droits de l'homme à Besançon,

00:05:18 place d'Arsons également à Pontarly, dans la plupart des villes de France,

00:05:22 pour rendre hommage à ce professeur de français assassiné vendredi,

00:05:26 rendre hommage également à Samuel Paty dont le directeur de Grand Vell vient de nous parler.

00:05:31 Cet enseignant assassiné il y a trois ans à Confluence, à Tonorine,

00:05:34 parce qu'il avait montré des caricatures de Mahomet à ses lycéens.

00:05:38 - Du côté de l'enquête, neuf personnes sont actuellement en garde à vue.

00:05:41 - Oui, dont le principal suspect qui a porté les coups de couteau,

00:05:44 mais pas que, Manon Derdeval.

00:05:46 L'enquête se concentre désormais sur l'entourage de la Saillant.

00:05:49 - C'est notamment l'influence du père et de l'un des frères de la Saillant qui intéressent les enquêteurs.

00:05:54 Le père d'abord, Fiché S, est expulsé en 2018.

00:05:57 Un homme décrit par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, comme tenant d'un islam radical.

00:06:02 Il se trouverait actuellement en Géorgie, mais continuerait d'échanger avec ses enfants.

00:06:07 Les enquêteurs s'intéressent aussi au profil de deux détenus.

00:06:10 Le frère aîné de la Saillant, condamné à 50 prisons il y a quelques mois,

00:06:13 pour avoir été impliqué dans la préparation d'un attentat près du palais de l'Elysée,

00:06:17 et pour apologie du terrorisme.

00:06:19 Enfin, le profil d'un autre détenu intrigue les enquêteurs.

00:06:23 Un homme de 32 ans, très radicalisé, condamné à 10 ans de prison en 2022 pour un projet d'action terroriste,

00:06:29 et qui échangeait avec le principal suspect sur des réseaux sécurisés.

00:06:33 Un homme au profil très inquiétant et qui pourrait avoir téléguidé l'attaque depuis sa cellule.

00:06:39 Hier, la mère, la sœur, le petit frère ou encore un oncle de la Saillant se trouvaient également toujours en garde à vue.

00:06:45 - Voilà le point sur l'enquête que vous retrouverez actualisé tous les jours sur francebleu.fr.

00:06:50 On suivra aujourd'hui un procès à Besançon, celui d'un homme soupçonné d'avoir blessé un enfant dans une voiture à Besançon le 14 juillet 2022.

00:06:57 Un tir de feu d'artifice était rentré dans la voiture où se trouvait l'enfant dans son cozy.

00:07:01 On avait beaucoup parlé de cette histoire le 14 juillet 2022.

00:07:05 Ce sont les caméras de vidéosurveillance qui avaient permis d'identifier le tireur de mortier, un homme de 45 ans,

00:07:10 qui a toujours nié avoir tiré ce feu d'artifice et qui sera donc jugé aujourd'hui à Besançon.

00:07:16 - Trois fois, aaaah ! Ça avait bien commencé, mais hier soir en rugby, la France menait à la mi-temps face à l'Afrique du Sud.

00:07:24 - Oui, ça avait bien commencé, c'était toujours bien à la mi-temps, mais au final ce sont donc les Springboks qui l'ont emporté d'un tout petit point 29 à 28.

00:07:31 Léa Giraudot, vous avez suivi le quart de finale au théâtre Bernard Blier à Pontarly avec les supporters de l'équipe de France.

00:07:36 - Au coup de sifflet final, la pilule est bien difficile à avaler pour Lucas.

00:07:42 - On est dégoûté de perdre d'aussi peu. Je suis suivi tous les matchs de la France depuis le début et je pensais vraiment que ça allait passer, du coup je suis dégoûté.

00:07:49 Une défaite d'autant plus compliquée à digérer pour le lycéen qu'elle repose sur de petites erreurs.

00:07:54 - Je pense que le stress à jouer, quelques fautes qu'ils auraient pu ne pas faire, comme des mauvaises relances, des mauvaises prises de balles et des trucs comme ça.

00:08:02 Même analyse pour Romain.

00:08:04 - On a peut-être manqué un petit peu de sérieux sur certains ballons et puis au niveau du jeu aussi, on aurait pu faire mieux au niveau de ça.

00:08:10 - Je pense que l'arbitrage n'a pas été fait correctement. Il y a des ballons où on devait quand même avoir une pénalité. L'arbitrage n'est pas été avec nous.

00:08:18 - Ah l'arbitrage, ça aussi ça fait réagir Nathalie.

00:08:21 - Je sais pas que je vais être chauvin mais il nous manque un essai.

00:08:25 Certains tentent tout de même d'être un peu plus philosophes comme Mathieu.

00:08:29 - C'est un peu cruel mais c'est le jeu du sport comme on dit. C'est le jeu du sport et puis il faut accepter la défaite.

00:08:36 - Accepter la défaite peut-être mais faut pas pousser. Mathieu supportera l'Angleterre en demi-finale face à l'Afrique du Sud.

00:08:43 - Oui l'Angleterre qui sera donc l'adversaire de l'Afrique du Sud en demi-finale. L'autre demi-finale opposera la Nouvelle-Zélande à l'Argentine.

00:08:50 On jouait aussi ce week-end le cinquième tour de la Coupe de France de football.

00:08:54 Il n'y a pas eu d'exploit pour le petit club de Melisès Saint-Barthélemy face à Sochaux mais visiblement la fête était très très belle hier pour ce cinquième tour.

00:09:01 C'est Sochaux qui s'est qualifié 4-0 face à Melisès. Vous avez tous les résultats du cinquième tour de la Coupe sur francebleu.fr. Buzz en son !

00:09:08 - Y'a que des gagnants là. Ils sont tous contents.

00:09:12 - Ah ben comme ils sont tous de chez nous en fait on est contents pour tout le monde.

00:09:14 - Ouais bien sûr évidemment.

00:09:15 - Bon !

00:09:16 - Sur la route, pour le moment c'est comme un lundi, c'est plutôt calme.

00:09:19 - Oui c'est ça, ça ne se bouscule pas encore. Un peu de brume brouillard peut-être ce matin mais c'est vrai que ça va.

00:09:26 On roule normalement, on circule bien. Si jamais bouchons, travaux, ralentissement, j'ai pas d'obstacle sur la chaussée, vous appelez à Nis au standard francebleu, elle attend vos appels.

00:09:35 Tiens y'a juste Véro qui nous a appelés pour nous dire qu'entre Malpa et l'Abergement Sainte-Marie au niveau du bois on a une vache sur la route.

00:09:41 Donc entre Malpa et l'Abergement ce matin, faites attention là-bas.

00:09:45 La météo, c'est un beau lundi qui s'annonce avec pas mal de soleil, quelques petits nuages mais inoffensifs.

00:09:51 En revanche, les températures chutent ce matin 1 à 7 degrés cet après-midi entre 13 et 18 malgré le soleil.

00:10:00 On aura 13 degrés dans le secteur de Belfort, de Vesoules, de Lure, 14 sur le plateau Méchois, 16 au Val d'Aon, à Besançon, 17 si vous êtes à Dolles et 18 sur le secteur Pontis-Alien cet après-midi.

00:10:12 18 degrés également à Clairvaux-les-Lacs dans le Jura. On s'habille chaudement aujourd'hui.

00:10:18 La météo 100% locale avec Badoz, savourez les cans-coyotes de la fromagerie Badoz, son consommateur et dans leur pot en carton recyclable.

00:10:28 France Bleu, il est 7h10.

00:10:30 Le 6/9, France Bleu Besançon, Paul Laurent, Marius Tréchère.

00:10:35 Attendez, je crois que... Vous permettez ?

00:10:38 Allez-y, vous avez un appel ?

00:10:40 Non, je crois que j'ai un message.

00:10:41 Non, c'est votre commande qui est arrivée, votre livreur est devant la porte.

00:10:44 Non, j'ai un message sur le répondeur, attendez, j'écoute.

00:10:47 Vous avez un message.

00:10:49 Salut Paul, c'est Romain. C'est juste pour te dire que tu peux rappeler que les inscriptions pour le jeu Halloween sont ouvertes.

00:10:56 Halloween, c'est le jeu auquel on va jouer durant toutes les vacances de la Toussaint qui arrive.

00:11:00 Et en fait, il suffit de s'inscrire dans l'espoir qu'on vous rappelle pendant la quinzaine.

00:11:04 Et puis à vous les nombreuses invitations pour un parc dans l'aube, pas très loin de Troyes,

00:11:08 un parc à dinosaures et toutes ces nouveautés près de chez nous, un parc des maisons comptoises ou encore les maisons Pasteur à la Citadelle.

00:11:14 Bref, vous allez sur francebleu.fr/beuzenson et vous allez trouver pour vous inscrire pour Halloween.

00:11:19 Allo ? Win ? Win c'est gagné, c'est aussi simple que ça.

00:11:22 C'est bien, merci Romain. On s'inscrit, pourquoi je dis à mon téléphone merci ? Merci Romain.

00:11:28 Ma mère parle aussi à son répondeur, c'est une question d'âge.

00:11:32 Halloween c'est vachement bien comme jeu.

00:11:38 Bien sûr, vous vous inscrivez sur francebleu.fr.

00:11:41 On vous rappelle la semaine prochaine, on vous dit allo et si vous dites Win, c'est gagné.

00:11:45 Je ne peux pas dire mieux, c'est simple.

00:11:47 A vous l'entrecôte de dinosaures. Ah non, c'est les entrées au parc, on fait gagné.

00:11:51 Il y a un très bon resto qui paraît aux dinos, aux zoos.

00:11:54 À suivre sur francebleu, une balade dans la région et on va aller faire un tour à Germigny dans une ferme

00:12:00 où là-bas on a décidé de mettre le paquet pour sauver la biodiversité.

00:12:04 Parce que sans biodiversité, nous ne sommes rien.

00:12:07 Absolument. C'est beau ce que vous dites.

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00:17:54 Alors, oui, notre objectif à nous c'est d'attirer des insectes bien particuliers

00:18:02 qui seraient des prédateurs de nos ravageurs,

00:18:04 puisque en tant que céréalier on cultive notamment le colza,

00:18:08 et le colza a quelque chose de particulier, qu'il a énormément de ravageurs.

00:18:12 Donc notre travail à nous aujourd'hui c'est d'essayer d'accueillir des micro-guêpes

00:18:18 qui vont pondre dans les larves d'Altiz, qui est l'insecte qui nous pose problème aujourd'hui.

00:18:22 Et donc en fait l'idée est simplement de rétablir une régulation naturelle des insectes

00:18:28 pour que les uns ne prennent pas le pas sur les autres,

00:18:30 et puis nous permettre à nous agriculteurs de produire ce qu'on aimerait produire et d'essayer d'en vivre,

00:18:36 et puis de développer la nature, puisqu'on a besoin d'elle quoi qu'il en soit pour continuer à faire pousser des céréales.

00:18:44 En fait si je comprends bien vous laissez la nature reprendre ses droits.

00:18:48 Exactement, l'idée c'est de devenir simplement le chef d'orchestre de tout ce petit monde là,

00:18:54 et que chacun dans un orchestre a sa place, chacun a sa légitimité,

00:18:58 et donc en fait on essaie simplement d'essayer de vivre en cohérence et en harmonie avec tout ce petit monde là.

00:19:07 En tout cas c'est formidable, ça se passe et cette initiative on la doit à la ferme de Germinier,

00:19:12 où on trouve notamment de l'huile qu'on vous recommande.

00:19:15 Merci Clémence d'être passé nous voir ce matin parce que c'est passionnant et c'est formidable de voir qu'on a peut-être des solutions,

00:19:22 en tout cas on teste des choses pour protéger la nature.

00:19:24 On bâche souvent les agriculteurs, les producteurs, vous êtes l'exemple que aussi dans ce milieu là,

00:19:29 on prend ça évidemment en considération parce que c'est votre coeur de métier et votre quotidien.

00:19:33 Merci beaucoup.

00:19:34 Si ça intéresse vos auditeurs, on co-organise une journée à la ferme

00:19:40 sur la question du changement climatique et de la biodiversité dans le Jura,

00:19:46 et ça se passe à la fin du mois le 28 octobre et c'est sur inscription.

00:19:49 Si ça intéresse les gens de venir en discuter et de débattre avec nous, ça se passe à la ferme et c'est sur inscription.

00:19:54 Eh bien génial, la ferme de Germinier, évidemment vous avez toutes les infos en ligne sur internet, sur le site de la ferme.

00:20:01 Sur les réseaux sociaux également.

00:20:02 Merci beaucoup Clémence d'être passée nous voir, passez une très très bonne journée.

00:20:06 Et encore merci. Il est 7h19 sur France Bleu.

00:20:10 Un lundi sur deux, on se connecte avec Jérémy de lieu à découvrir, à visiter en Franche-Comté sur Facebook.

00:20:16 Et si on se connecte avec Jérémy, c'est bien sûr pour découvrir et pour qu'il nous propose une super balade dans la région.

00:20:21 Évidemment, salut Jérémy.

00:20:23 Bonjour à tous.

00:20:24 On se situe ce matin avec toi entre le Doubs et la Haute-Saône, vraiment à la frontière.

00:20:28 Oui, c'est ça, je vous emmène à Émanie dans le Doubs.

00:20:31 Alors, cela se situe à 26 minutes de Besançon et 11 minutes de Marnay, donc vous êtes bien situé.

00:20:36 Alors, nous partons pour une randonnée de 8,5 kilomètres d'une durée d'environ 2h40 et de difficultés faciles.

00:20:43 Ok.

00:20:44 Alors, pour le point de départ, vous pouvez vous garer sur le parking des Tireuils à Émanie.

00:20:48 Nous allons suivre le balisage jaune et bleu sur une grande partie du circuit.

00:20:53 Au début de cette randonnée, nous rejoindrons l'ancienne voie de chemin de fer et qui est aujourd'hui un sentier de randonnée.

00:20:59 De là, vous pouvez notamment apercevoir une magnifique vue sur l'Ognon depuis le pont.

00:21:03 Ensuite, vous suivrez les balises pour rejoindre Chauvigny-sur-l'Ognon.

00:21:07 C'est pendant cette partie, au bout de 2 kilomètres, que j'ai décidé de faire un crochet vers ce qui ressemble à un méricage

00:21:12 où l'on peut voir au loin une table de pique-nique.

00:21:15 Et là, il s'est passé un peu quelque chose pour moi.

00:21:17 Je vais vous intituler ce passage "La vie ne tient qu'à un fil et voici pourquoi".

00:21:22 Je vais tout vous expliquer.

00:21:24 Lorsque je suis arrivé sur place et que j'observais le paysage, j'étais témoin d'une scène à la fois tragique et touchante.

00:21:30 Perchée à une hauteur d'environ 3 à 4 mètres, il y avait une chouette effrée qui se débattait désespérément.

00:21:35 Une de ses ailes tristement chevêtrée dans un fil de pêche.

00:21:39 Face à cette vision, j'ai immédiatement cherché comment la secourir.

00:21:43 Ah, du coup...

00:21:46 J'allais m'y, nous entend-tu ?

00:21:48 On ne va pas voir la fin du film.

00:21:50 C'est si complexe qu'elle n'en avait l'air.

00:21:53 Alors, ce fut une véritable course contre la montre.

00:21:56 Une fois à ma portée, j'ai dû faire preuve d'une extrême prudence.

00:21:58 Il faut savoir que les chouettes effrées, malgré leur apparence délicate, sont des prédateurs dotés d'abec redoutablement tranchants.

00:22:03 Et de plus, ils ont une capacité à tourner la tête à 270 degrés.

00:22:06 Ce qui rend toute interaction directe risquée.

00:22:09 Conscient de ce danger, j'ai sécurisé sa tête avec délicatesse pour protéger mes mains tout en évitant de lui causer du stress.

00:22:15 Chaque mouvement était calculé pour ne pas blesser l'oiseau tout en éliminant ce piège mortel.

00:22:20 Heureusement, mis à part la fatigue, elle semblait en bonne santé.

00:22:26 Cette expérience m'a rappelé à quel point la nature est fragile et à quel point il est essentiel pour chacun d'entre nous de veiller à sa protection.

00:22:33 Elle m'a également rappelé la beauté des petits gestes qui peuvent sauver une vie, même celle d'une petite chouette.

00:22:38 Voilà la petite parenthèse que j'ai eue pendant cette randonnée vendredi.

00:22:43 Après cette aventure, j'ai rejoint Chevenier-sur-Lognon et ensuite Bellefontaine, où vous trouverez notamment l'abbaye.

00:22:50 De là, vous emprêtez le chemin en face de la départelle et il vous restera 1,5 km pour rejoindre votre point de départ.

00:22:57 Mais pour ma part, n'étant pas rassasié, j'ai décidé de continuer tout droit afin de rejoindre le château de Montclay,

00:23:04 prolongeant ainsi ma boucle de 1,5 km supplémentaire.

00:23:08 En conclusion, bien que d'apparence simple et accessible, la vie m'a réservé une surprise inattendue.

00:23:14 La découverte et le sauvetage d'une chouette effraie m'ont rappelé que les imprévus peuvent surgir à tout moment,

00:23:20 allongeant parfois notre parcours d'ici une heure.

00:23:23 Ces aléas, dépendant de notre volonté, façonnent néanmoins notre manière d'agir au quotidien,

00:23:29 nous rappelant l'importance de la patience, de la réactivité et de la bienveillance envers toute forme de vie.

00:23:35 C'est une randonnée particulière pour moi, car oui, ça peut arriver, vous pouvez peut-être suivre une vie d'une petite chouette.

00:23:43 C'est hyper important et c'est aussi le sens de l'observation, de regarder la nature autour de vous.

00:23:49 Je suis arrivé sur place, j'ai vu, et après il faut réagir.

00:23:53 Ça n'a pas été si simple que ça, mais il faut prendre des bonnes décisions au bon moment.

00:23:57 Merci beaucoup Jérémy, en tout cas tu nous mets cette balade dans le secteur d'Emmanie.

00:24:02 Assez simple et très agréable.

00:24:05 Oui, très simple, accessible à tous.

00:24:07 Merci Jérémy, sur lieu à visiter, en France, je compte sur Facebook.

00:24:10 Salut Jérémy, à bientôt pour d'autres balades dans la région.

00:24:14 Allez, voici Jane pour la musique, et puis juste après on part du côté d'Amancay.

00:24:18 C'est là que nous emmène notre GPS France Bleu, à la découverte d'autres surprises, aussi je l'espère, cette semaine.

00:24:24 Grâce à Thierry M et le GPS, voici Jane Knight-Heitz.

00:24:28 [Musique]

00:24:32 [Musique]

00:24:35 [Musique]

00:24:44 [Musique]

00:24:52 [Musique]

00:25:00 [Musique]

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00:26:26 [Musique]

00:26:32 [Musique]

00:26:37 [Musique]

00:26:43 [Musique]

00:26:50 [Musique]

00:26:53 Est-ce que tu sens l'amour ?

00:26:56 Elle nous dit, Jane, dans cette chanson.

00:26:58 Je suis sûre que si l'amour pouvait prendre une douche.

00:27:00 Non, pardon.

00:27:01 Ah, si tu sens l'amour, sens odeur, douche.

00:27:04 Voilà.

00:27:05 Elle est bonne.

00:27:06 Du goût, tout ça.

00:27:07 Non, ça suffit.

00:27:08 Romain est avec nous. Bonjour Romain.

00:27:10 Oui, bonjour.

00:27:11 Sur la route, ça dit quoi Besançon ?

00:27:13 Ça dit que c'est une catastrophe.

00:27:15 Ah, pourquoi ?

00:27:16 En fait, il y a des travaux sur le boulevard.

00:27:19 Après le feu du lycée Balgaud, dans le centre de Châteaufarine,

00:27:25 on n'a qu'une seule voie.

00:27:27 Ah d'accord, c'est sympa.

00:27:29 Oui, dès le lundi matin, impeccable.

00:27:31 Vous êtes content ?

00:27:32 Oui, les bouchons, parfait.

00:27:34 On vous sent un peu énervé, Romain.

00:27:36 Ah, mais il faut, il faut que ça se fasse.

00:27:39 Mais pas un lundi matin, c'est ça que vous voulez nous dire ?

00:27:42 C'est ça.

00:27:43 Bon, bon courage dans le boulevard de Churchill,

00:27:47 entre Chalzel et Châteaufarine ce matin.

00:27:50 Merci Romain.

00:27:51 Merci, bonne journée à vous.

00:27:53 Et courage, force et courage à vous sur la route ce matin.

00:27:55 On est avec vous, on vous accompagne.

00:27:57 Et puis tiens, puisqu'on parle de route,

00:27:59 Zou en route avec notre GPS France Bleu,

00:28:01 direction Amancay cette semaine.

00:28:03 Thirième, s'arrête là-bas.

00:28:04 Au centre d'Amancay, 13 grandes rues,

00:28:06 passage par l'arrière du magasin Maxi Marché,

00:28:09 là où Séléna Musy fait sa pause avec ses collègues.

00:28:12 Mon papa, il a une entreprise, Maison Musy à Amancay.

00:28:15 Il fait du traiteur, organisateur de réception.

00:28:18 C'est connu, c'est une maison connue.

00:28:20 Oui, un vendredi par mois, au marché d'Amancay,

00:28:23 il fait des poulets rôtis à la broche.

00:28:25 Et alors vous, comment vous êtes arrivée ici, dans ce magasin ?

00:28:27 Moi, je suis d'ici, donc je suis venue postuler,

00:28:29 et puis ils m'ont dit oui.

00:28:31 Vous donnez un coup de main au paternel ?

00:28:33 Des fois, oui, je vais servir avec mon papa.

00:28:35 Sur les événements ?

00:28:36 C'est ça, sur des mariages, des baptêmes.

00:28:38 Ça vous plaît ?

00:28:39 Oui, nickel.

00:28:41 Il y a des frères et sœurs chez vous ?

00:28:42 Oui, j'ai deux grands frères.

00:28:43 Il y en a un qui est en boucherie, et puis il y en a un qui fait de la maçonnerie.

00:28:46 Le moment de la reprise se fera sentir, un jour ?

00:28:49 Peut-être un jour, mais pas par moi.

00:28:51 Peut-être par mon frère.

00:28:52 Il travaille au Thué de Maisendon à Tarsenay.

00:28:55 Ça lui plaît, donc il a fait son apprentissage.

00:28:58 Il est venu travailler ici aussi.

00:28:59 Puis l'autre, il a travaillé au Atacaournan, en boucherie,

00:29:02 et puis maintenant, il est au Thué de Maisendon.

00:29:04 J'étais en apprentissage avant, j'étais dans la vente.

00:29:06 Et puis, j'ai eu mon CAP, puis je suis venue directe ici.

00:29:09 On dit que t'as une super adjointe.

00:29:11 J'ai une super adjointe qui s'appelle Virginie.

00:29:14 Et puis voilà.

00:29:17 Ça a l'air de bien se passer ici.

00:29:18 Ah oui, nickel. C'est nickel, ouais.

00:29:20 C'est notre radio ici, au magasin.

00:29:22 C'est l'heure de la pause, là ?

00:29:23 Oui, c'est ça.

00:29:24 Vous y êtes depuis quelle heure ce matin ?

00:29:26 Depuis 7h jusqu'à 13h30.

00:29:28 Il y a eu une bonne ambiance ?

00:29:29 Oui, nickel. Ah bah oui, ici, rien de mieux.

00:29:32 Ça dépend de quel groupe, ici ?

00:29:33 De chiveur.

00:29:34 Donc, c'est tous les Ataca, les Biens, tout ça.

00:29:37 Il y a du monde, là.

00:29:38 Ah oui, il y a du monde, ce matin, oui, il y a du monde.

00:29:40 Vous voyez passer quoi ?

00:29:41 Tout Amancé, encore des gens qui viennent d'ailleurs ?

00:29:44 Des gens d'extérieur, des gens d'Amancé, Fertand, Clairon, Bolando, Deservilaires.

00:29:49 Qu'est-ce qui vous plaît dans votre boulot, là, ici ?

00:29:51 L'ambiance, la structure et puis le métier que je fais.

00:29:56 Le travail en lui-même.

00:29:57 Vous pouvez me raconter ce que vous faites une journée type ?

00:30:00 Je suis caissière.

00:30:01 Donc, le matin, j'arrive, je fais la machine dans le magasin.

00:30:06 Après, je fais les frais et légumes avec ma collègue.

00:30:08 Après, on ouvre à 8 heures.

00:30:10 Donc, je prépare ma caisse, je compte ma caisse.

00:30:12 Ça ne s'arrête jamais, c'est tâche après tâche, là.

00:30:14 C'est ça.

00:30:15 Et puis, c'est multitâche.

00:30:16 Et puis, en plus, vous passez d'une chose à l'autre.

00:30:18 Oui, c'est ça.

00:30:19 C'est ça qui vous plaît, que c'est varié ?

00:30:20 Oui, parce que des fois, je suis en caisse, en rayon.

00:30:23 Je change un petit peu, je ne fais pas tout le temps pareil.

00:30:25 Et vous voyez évoluer de quelle façon, Salena ?

00:30:27 Moi, j'aimerais bien, après, monter plus haut.

00:30:30 Pas être que simplement caissière.

00:30:32 Monter plus haut.

00:30:34 Vous êtes prête à bouger.

00:30:35 Il le faudra.

00:30:36 Oui, il le faudra.

00:30:37 Qu'est-ce que vous pensez de votre collègue ?

00:30:39 Elle s'est bien débrouillée, notre collègue.

00:30:42 Très bien.

00:30:43 Impeccable.

00:30:44 C'est sympa, les collègues.

00:30:46 Il y a une bonne ambiance là-haut.

00:30:47 À Montsès, c'est là où on se trouve cette semaine avec le GPS France Bleu.

00:30:51 On fera le tour de la commune avec plein d'autres surprises.

00:30:53 Et puis, votre journal arrive dans un instant.

00:31:02 Mercredi, c'est musique sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.

00:31:05 Les Ogres de Barbac vous invitent pour un concert exceptionnel

00:31:11 capté à l'autre canal de Nancy.

00:31:13 Inspirés par le monde du cirque et le théâtre de rue,

00:31:19 leur dernier spectacle, Chanter libre et fleurir, va vous faire danser.

00:31:23 Les Ogres de Barbac en concert, c'est mercredi à minuit,

00:31:28 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.

00:31:30 Ici, on parle d'ici.

00:31:32 Ici, il est 7h30, Dimitri Humbert, la météo.

00:31:34 Ce sera du beau, mais un peu plus timide que ces derniers jours,

00:31:37 car l'automne, cette fois, est bien là, avec ses brumes,

00:31:39 pour accompagner le soleil.

00:31:40 Il fait frais ce matin.

00:31:41 On ne dépassera pas les 13 degrés à Vesoules cet après-midi.

00:31:44 On aura jusqu'à 18 du côté de Pontarlier.

00:31:46 Bouchon et Balayeu, c'est le jour de la fin de la météo.

00:31:49 On est à Montsès, c'est la fin de la météo.

00:31:51 On est à Montsès, c'est la fin de la météo.

00:31:53 On est à Montsès, c'est la fin de la météo.

00:31:55 On est à Montsès, c'est la fin de la météo.

00:32:00 Bouchon et Balayeu, ce matin, sur les boulevards à Besançon,

00:32:03 Boulevard Blum, à hauteur de Pergaux, et Boulevard Churchill.

00:32:06 Il y a pas mal de monde dans le champ Châle-Zolle-Château-Farine.

00:32:09 Il faut prendre un peu votre mal en patience, malheureusement.

00:32:12 À 14h, cet après-midi, le temps sera suspendu dans tous les collèges et lycées de France.

00:32:17 Pour une minute de silence et d'hommage à Dominique Bernard,

00:32:20 ce professeur de français tué lors d'un attentat islamiste,

00:32:23 a été retenu à Arras.

00:32:25 Ce matin, la rentrée des élèves en Franche-Comté,

00:32:27 comme sur tout le territoire, a été déplacée à 10h,

00:32:30 pour laisser le temps aux professeurs de se retrouver,

00:32:32 de décider de la meilleure façon d'évoquer le drame avec eux.

00:32:36 En attendant, la France a déclenché son niveau le plus élevé du plan Vigipirate,

00:32:42 l'alerte d'urgence attentat,

00:32:44 et la sécurité a été renforcée aux abords des écoles, collèges et lycées.

00:32:48 Mais faut-il aller encore plus loin pour sécuriser les établissements ?

00:32:52 A Besançon, en tout cas, élèves et parents n'y sont pas vraiment favorables, Léa Girodo.

00:32:57 Dans ce collège du centre-ville de Besançon,

00:32:59 entre chaque heure de sortie, les lourdes portes vertes restent closes.

00:33:03 De quoi rassurer ces deux élèves.

00:33:05 Dans cet établissement, on se sent un peu en sécurité, on se sent bien.

00:33:09 Ils vérifient beaucoup l'entrée et qui sort.

00:33:12 Ils demandent à chaque fois le carnet pour être sûr d'où ils rentrent.

00:33:15 Et je trouve ça bien d'être sûr.

00:33:17 Mais pas question d'aller plus loin dans le contrôle pour Izzy,

00:33:20 une autre élève du établissement.

00:33:22 J'ai entendu dire qu'ils vont mettre des caméras.

00:33:24 Je suis con, vraiment.

00:33:26 Parce que je me dis que ça fait bizarre.

00:33:28 On peut même plus circuler dans le collège sans être filmé ni rien.

00:33:31 C'est embêtant.

00:33:32 Même discours du côté des parents d'élèves.

00:33:34 Il y a un risque de surenchère.

00:33:36 On sait que ce n'est pas possible.

00:33:38 Et puis après, le tout sécuritaire, ça reportait le problème ailleurs.

00:33:41 Ce n'est pas une illusion.

00:33:43 Ça reste une école.

00:33:44 Même pour nos enfants qui vont à l'école,

00:33:46 je ne suis pas sûr que ce soit la bonne solution et la bonne image.

00:33:49 Je ne suis pas spécialement partisan de placer des gens ou des caméras à l'entrée.

00:33:53 Je ne suis pas sûr que ça résoudrait le problème.

00:33:55 Pour beaucoup, si l'on veut des écoles sûres,

00:33:57 il ne faut pas plus de policiers,

00:33:59 mais plus de moyens pour l'apprentissage de valeurs fondamentales

00:34:02 comme la laïcité, la diversité et la tolérance.

00:34:06 Du côté de l'enquête, neuf personnes, dont la science, sont toujours en garde à vue.

00:34:10 Tout comme un homme de 32 ans, très radicalisé, incarcéré à la prison de Moulins dans l'Allier.

00:34:15 Il aurait pu téléguider le jeune auteur du coup de couteau.

00:34:17 C'est en tout cas ce que pensent les enquêteurs.

00:34:19 Pas facile de parler de ce qui s'est passé avec vos enfants.

00:34:23 Alors l'avez-vous fait ce week-end ?

00:34:25 Et si oui, comment ?

00:34:26 C'est la question qu'on vous pose ce matin.

00:34:28 N'hésitez pas à réagir à témoigner dès maintenant au 0381 833 111.

00:34:33 Et après ce drame, plusieurs rassemblements sont prévus ce soir en Franche-Comté.

00:34:36 Il y en aura à 18h à Besançon ou Montbéliard sur l'esplanade des droits de l'homme.

00:34:41 Mais aussi à Pontarlier sur la place d'Arsens à 18h30.

00:34:44 L'occasion également de rendre hommage à Samuel Paty,

00:34:47 cet enseignant assassiné à Conflans-Saint-Honorin.

00:34:50 C'était il y a 3 ans ce matin.

00:34:52 Emmanuel Macron a demandé de passer au peigne fin le fichier des radicalisés expulsables.

00:34:57 À Larneau, près de Besançon, un motard est sorti de la route hier après-midi.

00:35:01 Gravement blessé, ce jeune de 20 ans a été transporté à l'hôpital.

00:35:05 Et puis il a fallu reloger cette personne hier à Saint-Loup sur ce mouze en Haute-Saône,

00:35:08 suite à l'incendie de deux maisons mitoyennes dans l'après-midi.

00:35:11 L'une d'entre elles a aussi été intoxiquée par les fumées.

00:35:14 France Bleu, il est 7h35. C'est à partir d'aujourd'hui que s'ouvre le procès de François Bayrou devant le tribunal de Paris.

00:35:20 Il s'agit de l'affaire des assistants parlementaires fictifs.

00:35:23 Le maire de Pau et 10 autres personnes sont soupçonnées d'avoir détourné des fonds européens

00:35:27 en les faisant travailler en fait pour le Modem.

00:35:29 Entre 2005 et 2017, le préjudice est estimé à plus de 300 000 euros.

00:35:34 Au Proche-Orient, 9 jours après l'attaque du Hamas,

00:35:37 l'armée israélienne a confirmé qu'elle préparait une prochaine étape de son opération de représailles

00:35:42 contre l'organisation terroriste.

00:35:44 Opération qui inquiète beaucoup la communauté internationale.

00:35:47 Selon un dernier bilan, on compte aujourd'hui 19 Français tués dans les hostaques

00:35:52 et 13 sont toujours portés disparus.

00:35:54 On compte au total plus de 4000 morts des deux côtés.

00:35:57 Et non du foot comme on aimerait en voir plus souvent.

00:36:00 En Coupe de France, la S-Malizé s'est logiquement inclinée face à Sochaux.

00:36:04 Hier, 4 à 0 pour le 5e tour de la Coupe de France, donc sous les yeux de 3000 spectateurs.

00:36:09 Mais l'essentiel n'était pas là, plutôt dans la communion entre joueurs

00:36:13 et supporters des deux équipes à la fin du match.

00:36:15 Qu'importe la défaite pour les joueurs de Mélisée, Simon Daval et Jody Parizeau,

00:36:19 ce match contre le FCSM, ils ne sont pas prêts de l'oublier.

00:36:23 C'est énorme, c'était notre jeu.

00:36:25 Ça arrivait une fois dans la ville Mélisée.

00:36:28 C'était un moment unique pour nous.

00:36:30 Je pense qu'on en est arrivé peut-être au 4e tour.

00:36:33 Ça fait une semaine et demie, c'est un truc de fou.

00:36:36 Ça ne parle que de nous.

00:36:38 Je vais au stade depuis que j'ai 7 ans, j'ai été abonné.

00:36:47 On est là pour participer beaucoup au Sochaux.

00:36:51 On était content d'y recevoir autant que de jouer un club pro.

00:36:56 On réalise quand même quand on y est.

00:36:58 Il y a quand même du monde à l'échauffement, ça fait bizarre.

00:37:00 On n'a pas l'habitude, mais c'est agréable à vivre une fois dans sa vie de footballeur.

00:37:04 Maintenant vous êtes pour Sochaux ?

00:37:06 Oui, on a toujours été.

00:37:08 A part là, aujourd'hui, mais c'est spécial.

00:37:10 On les soutiendra toute la saison.

00:37:12 Et qualification également du FC Vesoul, Jura Sud ou encore Grand Villard,

00:37:16 tous les résultats seront à retrouver sur francebleu.fr.

00:37:19 Enfin un petit point, et c'est le monde qui s'écroule pour les Bleus.

00:37:22 Le 15 de France a été éliminé hier soir en quarts de finale de la Coupe du Monde de rugby,

00:37:27 après sa courte défaite 29-28 face à l'Afrique du Sud.

00:37:31 On ne peut pas faire comme à l'Eurovision, c'est-à-dire être qualifié pour la finale quand on est la France ?

00:37:37 Non, je ne crois pas que ce soit possible.

00:37:39 Bon, il fera beau, mais frais les gens des qualifiés d'office pour pouvoir y participer quand on l'organise.

00:37:45 C'est déjà pas mal.

00:37:47 Mais ça ne sert à rien à fond, père.

00:37:49 Si, c'était beau !

00:37:51 Il faut payer après, sinon, c'est comme pour le dernier mondial de foot.

00:37:55 Voilà, mais bon, je n'ai rien dit.

00:37:57 Bon, beau mais frais aujourd'hui la météo.

00:37:59 Oui, beau mais frais. Du soleil, très peu de nuages, mais un petit peu quand même dans l'après-midi.

00:38:04 Mais surtout, ces températures qui ont chuté, qui n'ont plus rien à voir avec celles qu'on a connues ces dernières semaines,

00:38:10 entre 1 et 7 ce matin.

00:38:13 En cette saison, c'est bien normal.

00:38:15 Surtout, il faut de la pluie.

00:38:17 Il n'y en aura pas, et cette semaine, pas beaucoup non plus.

00:38:21 Ce n'est pas prévu pour l'instant. 14 degrés sur le plateau Méchois, 16 au Val d'Aon,

00:38:26 encore à Ornans cet après-midi.

00:38:28 16 degrés aussi pour Besançon.

00:38:30 On n'aura pas plus de 13 si vous êtes entre Belfort et Vesoul.

00:38:33 En revanche, 17 degrés à Dole et 18 à Pontarlier cet après-midi.

00:38:38 Et puis, si vous êtes au volant ce matin, tout à l'heure, vous nous avez appelé pour nous signaler cette grosse galère du côté des boulevards à Besançon.

00:38:46 Il y a pas mal de monde. C'est Romain qui nous disait qu'entre Chalzol et Château Farines, après le lycée Pergaux,

00:38:52 on avait une seule voie de circulation et que ça bouchonnait pas mal.

00:38:55 Visiblement, Nathalie nous dit que ce sont des balayeuses qui sont là et qui sont en train de passer sur la voie de gauche.

00:39:01 D'où la galère et d'où les bouchons.

00:39:03 Bon courage si vous êtes par là et à la moindre difficulté, comme Romain et Nathalie.

00:39:07 03 80 833 111

00:39:09 Un café magnifique 100% local avec riz à boisson, limonade mortuassienne et sirop artisanal depuis 100 ans en Franche-Comté.

00:39:16 Bonjour et bon réveil France Bleu, il est 7h39.

00:39:20 Le 6/9 France Bleu Besançon, Paul Laurent, Marius Tréchère.

00:39:25 Allez, à suivre. Dans un instant, on va parler de ce qui s'est évidemment passé à Arras, cet attentat dans cet établissement scolaire.

00:39:33 Avez-vous pu en parler avec vos enfants ce week-end ?

00:39:37 C'est une grande question. Comment en parler ? Pourquoi en parler ? Comment faire ?

00:39:41 D'autant qu'un enfant, c'est très différent lorsqu'il a 4 ou 5 ans que lorsqu'il en a 16 ou 17.

00:39:47 Est-ce que vous avez réussi à en parler ? Qu'avez-vous dit ? Peut-être sur quoi avez-vous insisté ?

00:39:51 Qu'est-ce qui, à vos yeux, vous semble important dans cette histoire de transmettre et de discuter avec vos enfants ?

00:39:57 Venez nous le dire, parce que ça sert aussi aux autres de savoir comment vous faites.

00:40:01 0381 833 111 ou le Facebook France Bleu Besançon. Avez-vous parlé de l'attentat d'Arras à vos enfants ? Comment avez-vous fait ? On vous attend.

00:40:11 Appelez-nous maintenant, laissez-nous un message sur les réseaux sociaux.

00:40:14 Voici Louane, en vous attendant ce matin, en attendant vos témoignages.

00:40:18 Cité, t'es là, sur France Bleu.

00:40:20 Parfois je pense à toi, dans les voitures.

00:40:27 Le pire, c'est les voyages, c'est d'aventures.

00:40:31 Une chanson fait revivre, un souvenir.

00:40:36 Les questions sans réponse, ça c'est le pire.

00:40:41 Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?

00:40:47 Qu'est-ce que tu dirais, toi, si elle t'es là ?

00:40:52 Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?

00:40:57 Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

00:41:02 Je me raconte des histoires, pour m'endormir.

00:41:07 Pour endormir ma peine, et pour sourire.

00:41:12 J'ai des conversations imaginaires.

00:41:18 Avec des gens qui ne sont pas sur la terre.

00:41:22 Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?

00:41:28 Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?

00:41:33 Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?

00:41:38 Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

00:41:43 J'en fous si on a peur, que je tienne pas le coup.

00:41:48 Je sais que t'es là pas loin, même si c'est faux.

00:41:52 Les faux, c'est fait pour faire fondre les armures.

00:41:57 Pour faire pleurer les gens dans les voitures.

00:42:02 Est-ce que tu m'entends ? Est-ce que tu me vois ?

00:42:08 Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ?

00:42:13 Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?

00:42:18 Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ?

00:42:24 Louane avec "Si t'étais là" dans le 6/9 ce matin, avant 8h.

00:42:42 On s'intéressera au covoiturage, parce que figurez-vous que, en France comptée,

00:42:46 on fait partie des régions où les applis de covoiturage ont le plus explosé ces derniers temps.

00:42:51 Avec l'augmentation, on imagine, du prix du carburant.

00:42:54 On sera avec le responsable de l'appli BlaBlaCar Daily, tout à l'heure, juste avant 8h.

00:43:00 Parce que, vraiment, il y a des trajets chez nous qui marchent très très bien au covoiturage.

00:43:04 On vous donnera quelques clés et quelques tuyaux tout à l'heure.

00:43:07 Mais avant ça, ce matin, on avait envie de voir si vous aviez pu et si vous aviez eu envie de parler de cet attentat d'Arras,

00:43:14 avec vos enfants, ce week-end. Comment, Laurent, en avez-vous parlé, si vous l'avez fait ?

00:43:18 0380 833, séance pour témoigner ce matin.

00:43:21 Oui, parce que ce n'est pas toujours facile, on n'a pas toujours envie de montrer des images.

00:43:25 En même temps, tout à l'heure, dans le journal de 7h, le directeur de l'école Grand-Val à Besançon,

00:43:30 qui est aussi prof des écoles pour une classe de CE2, donc des enfants de 7-8 ans,

00:43:34 disait qu'il ne fallait pas hésiter à s'appuyer sur des documents qui peuvent exister,

00:43:39 comme par exemple des journaux d'actu pour les enfants ou des choses comme ça.

00:43:42 Mais effectivement, des choses adaptées à l'âge des enfants à qui on en parle,

00:43:46 pour essayer de trouver les mots, pour parler de choses horribles,

00:43:51 et pour lesquelles on n'a pas toujours de mots précis et d'explications.

00:43:55 Je voulais vous faire écouter aussi le témoignage de Renaud.

00:43:57 Renaud, il est papa. C'est Léa Girodeau, notre reporter, qui est allée à la sortie des écoles,

00:44:02 voir un petit peu quel était le sentiment, l'état d'esprit des Byzantins,

00:44:05 à la suite de ce qui s'est passé vendredi à Arras.

00:44:07 Elle a donc rencontré Renaud, un papa de deux enfants, trois et six ans ont ces enfants,

00:44:12 donc des enfants assez jeunes.

00:44:14 Et ce papa, justement, nous disait, expliquait à Léa que tout dépendait de l'âge,

00:44:19 effectivement, sur la façon de leur en parler.

00:44:21 Les enfants avançant en âge intègre, ou en tout cas se familiarisent avec la notion de mort,

00:44:26 après, en dessous de certains âges, c'est quand même très relatif, très abstrait,

00:44:32 et voilà, compliqué d'avoir une approche pédagogique très concrète

00:44:37 quand on parle d'un sujet aussi à la fois sensible et flou.

00:44:41 Après, nous, en tant que parents, préparés à cette question-là, oui, on le fait,

00:44:46 après, les événements de l'actualité, parfois, sont des catalyseurs, comme ça.

00:44:51 Renaud qui nous dit que c'est compliqué, que c'est sensible,

00:44:54 voilà ce que nous dit ce papa.

00:44:56 J'ai envie de demander, de poser la question, finalement, à notre invité aussi du 6/9.

00:45:00 Bonjour, Ménéric Bayard.

00:45:01 Bonjour.

00:45:02 Qui est déjà arrivé dans les tuyaux de France Bleue.

00:45:03 Vous êtes prof de maths au lycée JULAG, membre du bureau académique SNES-FSU,

00:45:07 vous représentez les professeurs, donc, ce matin, sur ce sujet.

00:45:12 Vous avez des enfants ?

00:45:13 Oui, de trois et sept ans.

00:45:15 Est-ce que vous leur en avez parlé, ce week-end ?

00:45:18 Ou est-ce que, non, vous avez préféré ne pas ?

00:45:20 Qu'est-ce que vous avez fait ?

00:45:21 Non, je pense que s'ils en avaient entendu parler par ailleurs,

00:45:24 et qu'ils avaient posé des questions, on aurait répondu,

00:45:26 mais on s'est dit qu'il était encore un peu trop tôt pour aborder ces questions-là avec eux.

00:45:31 Oui, ou vous n'avez pas peur, éventuellement, qu'éventuellement, d'autres enfants parlent à l'école,

00:45:35 et que finalement, ils aient des infos transmises, peut-être différemment que celles que vous auriez pu leur donner ?

00:45:40 Si, mais dans ce cas-là, on pourrait toujours en parler, le moment venu, s'ils en entendent parler par ailleurs.

00:45:47 Voilà l'avis d'un parent qui est aussi prof et qui est l'invité du 6/9.

00:45:50 On va parler justement de la façon dont se sentent les profs aujourd'hui,

00:45:54 trois jours après ce qui s'est passé à Arras.

00:45:56 Mais l'Éric Baillard, invité du 6/9 ce matin.

00:45:58 On vit sur une planète, la même planète.

00:46:07 Toutes les solutions qu'on doit trouver, elles doivent être communes.

00:46:09 Je veux créer symboliquement la plus grande chaîne humaine au monde,

00:46:12 et j'appellerai ce projet "Beyond Words".

00:46:14 Originaire de Belfort, SAIT s'est lancé un défi monumental.

00:46:19 Réaliser la plus grande œuvre de l'art au monde coûte que coûte.

00:46:22 Je dois visualiser ce que je fais depuis le ciel.

00:46:24 Je dois me battre contre moi-même et mon corps.

00:46:26 Si je fais une erreur, je suis gris.

00:46:28 Parcourez le monde avec SAIT, artiste grandeur nature,

00:46:30 jeudi à 22h55 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.

00:46:33 Et déjà disponible sur France.tv

00:46:36 [Musique]

00:46:56 [Musique]

00:47:06 Ici, c'est le 6/9 France Bleu Besançon.

00:47:10 Il est 7h47, bonjour si vous venez d'arriver à la radio ou à la télé ce matin.

00:47:15 Journée hommage aujourd'hui au professeur assassiné vendredi à Arras,

00:47:19 mais aussi à Samuel Paty assassiné lui il y a trois ans.

00:47:22 Une minute de silence sera observée à 14h dans les établissements scolaires

00:47:26 et des rassemblements sont organisés un peu partout par les syndicats enseignants.

00:47:30 Un représentant du SNES est fait suer, l'invité du 6/9 ce matin.

00:47:33 Mais Eric Baillard, sur certaines banderoles hommage, on a pu lire ce week-end

00:47:38 "Tué parce qu'il était prof" d'entendre cette formule qui est à la fois juste et terrible.

00:47:43 Qu'est-ce que vous vous dites, vous qui êtes prof au lycée Julag à Besançon,

00:47:47 qu'est-ce que vous vous dites quand on a des mots comme ça qui résonnent de façon terrible ?

00:47:51 "Tué parce qu'il était prof" ?

00:47:53 Oui, on ne s'attend pas à cette formule lorsque l'on entre dans le métier.

00:47:58 Mais malheureusement c'est vrai qu'aujourd'hui l'éducation veut transmettre des valeurs citoyennes,

00:48:05 veut être émancipatrice et ça va à l'encontre de l'obscurantisme.

00:48:11 Donc oui effectivement, malheureusement nous sommes parfois une cible de l'obscurantisme.

00:48:15 Mais pour autant nous sommes déterminés à continuer ce que nous faisons

00:48:19 car nous croyons que chaque enfant a droit à son émancipation et à une culture commune.

00:48:28 Alors ce matin, vous les profs de collège et d'y-c, vous avez deux heures de 8 à 10 entre collègues

00:48:33 pour échanger, pour discuter de ce que vous allez pouvoir dire aux jeunes de la journée.

00:48:38 Qu'est-ce que vous allez en faire vous au lycée Julag à Besançon ?

00:48:42 Est-ce que vous avez déjà une petite idée de ce dont vous avez envie de parler vous les enseignants ?

00:48:48 J'imagine que l'idée est surtout de pouvoir discuter entre nous de comment aborder la chose avec nos élèves.

00:48:57 Parce que c'est vrai que chacun va le faire différemment selon sa sensibilité évidemment,

00:49:02 selon la dose d'émotion qu'il a depuis vendredi.

00:49:07 Notre face à face avec les élèves ne sera pas le même selon leur âge,

00:49:11 selon les infos qu'eux-mêmes auront reçues pendant trois jours.

00:49:16 C'est quelque chose qui va être très différent d'une classe à l'autre.

00:49:21 On a besoin d'en parler en amont.

00:49:23 C'est quelque chose qu'on avait regretté lors de l'assassinat de Samuel Paty.

00:49:29 On aurait dû avoir deux heures banalisées pour pouvoir en parler en amont,

00:49:35 qui finalement nous avaient été retirés au dernier moment.

00:49:37 Donc c'est vrai qu'on avait souffert à l'époque.

00:49:39 Ce temps, vous l'aurez.

00:49:40 Alors vous êtes au bureau académique du SNES-FSU.

00:49:42 Est-ce que vous avez des profs qui vous ont déjà contacté ce week-end ?

00:49:44 Dans quel état d'esprit ils sont ?

00:49:46 Est-ce qu'aujourd'hui on se sent en insécurité quand on va donner des cours

00:49:50 dans une école, un collège ou un lycée ?

00:49:53 Qu'est-ce qu'ils vous renvoient ou non ?

00:49:56 Vous n'êtes pas du tout là-dedans.

00:49:57 Qu'est-ce qu'ils vous renvoient les profs ?

00:49:59 Il y en a certainement qui se sentent en insécurité.

00:50:03 Nous sommes à J+3, c'est forcément un besoin qui ressort.

00:50:09 Mais ce n'est pas quelque chose de majoritaire.

00:50:12 Je pense qu'il y a aussi une conscience que le tout sécuritaire n'est pas une réponse à long terme.

00:50:18 Oui, dans l'immédiat, il faut sécuriser les établissements.

00:50:22 Mais à terme, ce n'est pas parce qu'il y aura deux gendarmes devant tous les collèges et tous les lycées

00:50:27 que les valeurs citoyennes seront acquises pour autant.

00:50:30 Il faut bien comprendre que l'émancipation, que la santé, ça ne s'acquiert pas par la force ou par la contrainte.

00:50:38 Ce dont nous avons réellement besoin, d'une part, c'est des moyens pour faire passer ces valeurs.

00:50:44 Ce sont du temps d'enseignement, ce sont des formations qui vont dans ce sens.

00:50:49 Et puis nous avons besoin aussi d'un soutien de notre ministère en tout temps.

00:50:55 J'ai par exemple en tête une une du Figaro Magazine il y a environ un an

00:51:01 qui remettait en cause l'enseignement en expliquant que nous utilisions les élèves

00:51:07 pour faire passer des théories fantaisistes comme celle de l'évolution ou comme les problématiques de genre.

00:51:13 Et à ce moment-là, le ministre ne nous a pas soutenus.

00:51:17 C'est ça que vous avez envie de passer comme message.

00:51:20 Vous avez besoin d'un soutien, quel que soit le jour, quelle que soit la période de l'année.

00:51:23 Pas qu'un déploiement de forces de sécurité lorsqu'il y a un profond danger ou un attentat,

00:51:28 comme malheureusement ce qui se passe à Arras.

00:51:29 C'est ça que vous voulez faire passer aussi comme message aujourd'hui ?

00:51:31 Tout à fait, oui.

00:51:32 Vous parlez effectivement de lutte contre l'obscurantisme.

00:51:35 La réponse pour vous n'est pas le tout sécuritaire,

00:51:37 c'est que c'est dans l'éducation qu'on peut changer les choses et les esprits malgré tout.

00:51:41 Mais d'Eric Baillard, quand on regarde le parcours de l'assassin présumé du professeur d'Arras,

00:51:48 il a fait toute sa scolarité en France.

00:51:50 Ça veut dire que c'est un échec pour l'éducation, pour le système finalement

00:51:54 de ne pas avoir réussi à ouvrir suffisamment peut-être cet esprit

00:51:58 pour qu'il ne sombre pas dans l'obscurantisme dont vous parlez ?

00:52:01 Oui, malheureusement dans ce cas individuel, le système éducatif a été en échec.

00:52:07 Même l'ensemble de la société, parce que ça ne peut pas être uniquement l'éducation qui est en cause.

00:52:12 Il y a évidemment plein d'autres facteurs.

00:52:14 Et ce n'est pas seulement par manque d'éducation qu'on devient un assassin.

00:52:18 Il y a quand même d'autres facteurs.

00:52:20 Mais en revanche, pour vous c'est là-dessus qu'il faut continuer d'insister.

00:52:23 Il faut qu'on continue à mieux former notre jeunesse au bien commun

00:52:28 et à l'émancipation individuelle.

00:52:30 Merci en tous les cas d'être venu le dire ce matin au nom des professeurs.

00:52:34 Donc journée hommage aujourd'hui, 7 minutes de silence à 14h.

00:52:38 Des rassemblements un peu partout en France à 18h à l'appel des syndicats enseignants

00:52:42 par exemple Place d'Arsens à Pontarlier ou Esplanade des droits de l'homme à Besançon.

00:52:46 Puis ce temps d'échange dont vous nous avez parlé de 8 à 10 entre professeurs

00:52:49 dans les collèges et les lycées que vous avez obtenus cette fois.

00:52:52 Merci d'être venu en studio ce matin.

00:52:54 Merci à votre invitation et je transmet au nom du SNES-FSU nos condoléances

00:52:58 à la famille de la victime et évidemment notre soutien à la communauté éducative d'Arras

00:53:03 qui souffre particulièrement en ce moment.

00:53:06 Merci d'être venu ce matin, il est 7h52.

00:53:09 Dans un instant on prend la route du boulot les ennemis, mais on va le faire en covoiturage.

00:53:14 Et il y en a de plus en plus qui le font au quotidien.

00:53:17 La preuve sur les appuis de covoiturage, exemple à venir dans un instant après

00:53:21 Florent Pagny et Christophe Maé.

00:53:23 D'avoir passé des nuits blanches à rêver

00:53:28 Ce que les contes de fées vous laissent imaginer

00:53:37 D'avoir perdu son enfance dans la rue

00:53:42 Des illusions déçues

00:53:45 Passées inaperçues

00:53:51 D'être tombé plus bas que la poussière

00:53:56 Et à la terre entière en vouloir puis se taire

00:54:05 D'avoir laissé jusqu'à sa dignité

00:54:10 Sans plus rien demander

00:54:14 Qu'on vienne vous achever

00:54:17 Et un jour une femme dont le regard vous frôle

00:54:24 Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde

00:54:31 Et jusqu'à bout de force recourt de son écorce

00:54:38 Vous plaît les plus profond

00:54:45 Puis un jour une femme met sa main dans la vôtre

00:54:53 Pour vous parler d'un autre parce qu'elle porte le monde

00:54:59 Et jusqu'au bout d'elle-même vous prouve qu'elle vous aime

00:55:06 Par l'amour qu'elle inonde

00:55:10 L'amour qu'elle inonde

00:55:14 Jour après jour vous redonne confiance

00:55:20 De toute sa patience vous remet debout

00:55:29 Trouver en soi un avenir peut-être

00:55:34 Mais surtout l'envie d'être ce qu'elle attend de vous

00:55:41 Et un jour une femme dont le regard vous frôle

00:55:49 Vous porte sur ses épaules comme elle porte le monde

00:55:56 Et jusqu'à bout de force recourt de son écorce

00:56:03 Vous plaît les plus profond

00:56:10 Puis un jour une femme met sa main dans la vôtre

00:56:17 Pour vous parler d'un autre parce qu'elle porte le monde

00:56:24 Et jusqu'au bout d'elle-même vous prouve qu'elle vous aime

00:56:31 Par l'amour qu'elle inonde

00:56:35 Par l'amour qu'elle inonde

00:56:37 C'est un anniversaire aujourd'hui, Christophe Meille avec Florent Pagny

00:56:40 Qui reprennent ensemble, et un jour, une femme dans le 6/9 France Bleue

00:56:44 Ce matin, il est 7h56, on le sait, rouler pour aller bosser, clairement, ça coûte un rein

00:56:50 Alors ici en Franche-Comté, les appuis de covoiturage voient leur nombre d'utilisateurs exploser

00:56:55 C'est le cas de l'appui BlaBlaCar Daily

00:56:58 Alors BlaBlaCar Daily c'est comme BlaBlaCar, sauf que c'est pour les trajets au quotidien

00:57:01 Bonjour François Fantin

00:57:03 Bonjour

00:57:04 Vous êtes directeur régional sud de BlaBlaCar Daily, dans la région c'est plus de 80% de trajets quotidiens

00:57:09 Est-ce que ça se joue sur des axes particuliers en Franche-Comté ?

00:57:13 Il y a des axes vraiment qui sont repérés comme ça ?

00:57:15 Ouais on se rend compte, mais d'ailleurs au niveau national, comme en Bourgogne-Franche-Comté

00:57:18 Que le covoiturage, qu'on appelle "courte distance quotidien"

00:57:21 Se développe principalement autour des grandes zones d'activité du territoire

00:57:25 Donc évidemment, sur la zone Creuseau-Monceau notamment

00:57:29 On a vraiment un vrai développement du covoiturage

00:57:33 Et notamment une ligne qui marche très bien entre Besançon et Talens-Val-d'Avon

00:57:37 Où le covoiturage se développe beaucoup, avec notamment l'implication de grands employeurs

00:57:43 Sur ce territoire

00:57:45 Quand vous dites des trajets du quotidien, c'est combien de kilomètres à peu près pour vos utilisateurs ?

00:57:50 On arrive à le quantifier ça ?

00:57:52 Ouais aujourd'hui les moyennes sont autour de 20 km par trajet

00:57:55 Donc c'est vraiment ces trajets du quotidien, ces trajets de domicile-travail

00:57:58 Et donc c'est pour ça qu'on est sur ces moyennes autour d'une vingtaine de kilomètres

00:58:03 On a des trajets qui vont jusqu'à 50, 60, 70 km aussi

00:58:06 Donc c'est vraiment ces trajets du quotidien

00:58:09 Ça se passe comment ?

00:58:11 Si on a envie de faire appel par exemple à votre appli Blackar Daily

00:58:14 Faut-il tous les jours réserver son trajet ? On réserve à la semaine ? Comment ça fonctionne ?

00:58:18 Alors c'est vraiment simple d'utilisation

00:58:20 Il faut télécharger cette application qui s'appelle "Blackar Daily"

00:58:23 Ensuite évidemment, se créer un compte de manière assez simple

00:58:27 Et puis on va vous demander votre agenda, donc vraiment vos horaires de la semaine

00:58:31 Évidemment votre lieu de domicile et votre lieu de travail

00:58:34 Et puis c'est l'application qui va automatiquement vous mettre en relation avec les conducteurs

00:58:39 Si vous êtes passager, avec les passagers, si vous êtes conducteur

00:58:41 Pour essayer de vous faciliter le plus possible la tâche sur ces trajets que vous allez faire de manière très régulière

00:58:47 Et donc vraiment l'application est construite pour ce type de trajet-là

00:58:50 François, est-ce qu'on a déjà une idée, un retour

00:58:52 Si les personnes qui covoiturent sont toujours les mêmes avec le même conducteur

00:58:55 Ou non, si ça change d'un jour sur l'autre ?

00:58:58 Est-ce qu'on a déjà un recul par rapport à ça ?

00:59:00 François ?

00:59:04 Oui ?

00:59:05 Ah oui, est-ce qu'on a un retour sur les utilisateurs ?

00:59:09 C'est-à-dire, est-ce que c'est toujours les mêmes qui parquent, toujours avec les mêmes ?

00:59:11 Ou est-ce que ça bouge, ça fluctue en fonction des jours ?

00:59:14 Alors évidemment, on est sur les trajets du quotidien

00:59:17 Donc on a des personnes qui renouvelent leur covoiturage

00:59:20 Mais on est aussi en pleine croissance dans le secteur

00:59:23 Notamment porté par la hausse des prix des carburants

00:59:26 Qui incite un maximum d'utilisateurs à tester la pratique

00:59:29 Et puis par une prime aussi de 200 euros

00:59:31 Qui a été mise en place par l'État en début d'année

00:59:34 Pour la pratique du covoiturage

00:59:36 Donc évidemment on a aussi beaucoup de nouveaux utilisateurs qui nous rejoignent

00:59:39 Concrètement, ça permet de quoi comme économie ?

00:59:42 C'est chiffré, c'est chiffrable ?

00:59:44 Oui, c'est très chiffrable

00:59:46 Nous on estime aujourd'hui qu'une personne qui covoiture quotidiennement

00:59:49 Peut économiser jusqu'à 2000 euros par an

00:59:52 Donc c'est qu'à un 13ème mois, on peut le dire comme ça

00:59:56 Donc c'est des vraies économies à pratiquer le covoiturage de manière régulière

01:00:01 Merci beaucoup François Fantin, directeur sud de BlaBlaCar Daily

01:00:05 L'appli qui voit donc son nombre d'utilisateurs exploser depuis la rentrée

01:00:09 Notamment sur des axes comme Besançon, Val d'Aon

01:00:12 Merci d'avoir été avec nous ce matin

01:00:14 À suivre, la rectrice d'Académie de Besançon est avec nous en direct dans le journal de 8h

01:00:18 Pour réagir à ce qui s'est passé à Arras ce week-end, à tout de suite

01:00:21 [Générique]

01:00:24 Ici Matin, revient dans un instant

01:00:28 Se mettre en mouvement pour les maladies rares

01:00:32 Et relever ensemble le défi de la diagonale du fou

01:00:34 C'est la mission de ce sportif

01:00:36 Julien, Aurélia, Jourdan, Garcia

01:00:38 Notre diététicienne répondra à toutes vos questions

01:00:40 Et notre chef va cuisiner des produits de saison

01:00:42 Soyez là, vous êtes formidables

01:00:44 Le monde se divise en deux catégories

01:00:48 Ceux qui aiment l'andouillette

01:00:49 Et ceux qui n'aiment pas ça

01:00:51 Il y a un parfum, mais pas une odeur noisive à la menthe

01:00:53 Sinon, c'est pas une bonne andouillette

01:00:55 Il y a le côté crémeux du chahours

01:00:57 Et puis le goût particulier de l'andouillette

01:00:59 C'est un très très bon mariage

01:01:01 Que diriez-vous d'une exploration culinaire de l'andouillette sous toutes ses formes ?

01:01:05 Panée ou accompagnée de fromage

01:01:07 Succulents vous amènent sur les traces des andouillettes de Troyes

01:01:10 Samedi à 11h10, dans votre région

01:01:14 Bonjour, merci d'avoir choisi France Le Besoin, le son est de 8h

01:01:29 La météo, Dimitri Humbert

01:01:31 Alors, la journée sera belle, mais aux couleurs de l'automne

01:01:34 Car oui, on descend une marche côté température

01:01:37 Après la fraîche nuit, on va faire un petit tour

01:01:39 Aux couleurs de l'automne, car oui, on descend une marche côté température

01:01:42 Après la fraîcheur matinale, on ne dépassera pas les 18h cet après-midi à Pontarlier

01:01:46 16 à Besançon et pas plus de 13 à Vesoules

01:01:49 On se fait une petite mise à jour de vos points délicats

01:01:51 Ce matin difficile, je vois que l'Arnaud s'est particulièrement bouché

01:01:54 Pour descendre sur Besançon et ailleurs

01:01:56 0380 833 11 pour partager vos infos routants en direct

01:02:01 Ce sera forcément une journée très particulière dans tous les collèges et lycées de la région

01:02:05 Trois jours après l'attentat d'Arras et le meurtre d'un professeur de français, Dominique Bernard

01:02:10 Les cours ont été annulés ce matin de 8h à 10h

01:02:13 Pour laisser à la communauté enseignante le temps de se retrouver en ligne avec nous ce matin

01:02:18 La rectrice de l'Académie de Besançon

01:02:20 Bonjour Nathalie Albert-Moretti

01:02:22 Bonjour

01:02:23 Ce temps de réflexion pour organiser aussi la meilleure façon de parler aux élèves de ce qui s'est passé

01:02:28 C'était vraiment important ?

01:02:30 Je crois que c'était particulièrement important

01:02:34 Je voudrais dire que je suis comme tous les français

01:02:38 Particulièrement bouleversé et ému par ce qui s'est passé le vendredi à Arras

01:02:43 Et de suite dire que mes pensées vont en premier à la famille, aux collègues, aux amis, aux élèves de Dominique Bernard

01:02:52 Et aussi à des victimes, des autres victimes d'Arras

01:02:56 Et puis aussi à la famille de Samuel Paty

01:02:58 Qui vit cela comme une terrible réplique

01:03:01 On peut dire que le cœur de la nation s'est arrêté de battre vendredi au moment de la nouvelle

01:03:07 Et je voudrais vraiment rendre un hommage très fort et dire tout mon soutien aux enseignants

01:03:13 Vous savez pour reprendre les paroles de Robert Abagnanter au lendemain de l'assassinat de Samuel Paty

01:03:20 Il avait dit que nos enseignants sont des vrais combattants de la liberté

01:03:25 Des héros tranquilles, des héros anonymes

01:03:28 Puisqu'ils s'exposent pour nous, pour que tiennent bon les libertés et les valeurs essentielles

01:03:33 Sur lesquelles la république n'existe plus

01:03:36 C'est vraiment ce que je voulais leur dire ce matin

01:03:38 Est-ce que des mesures supplémentaires ont été mises en place dans les établissements ?

01:03:42 Bien sûr, et en fait dès vendredi, immédiatement, nous avons fait le lien avec les préfets, avec les forces de l'ordre

01:03:53 Et puis nous avons déployé toutes nos équipes mobiles de sécurité

01:03:57 Et en fait toutes les équipes possibles sur le terrain pour élever le niveau de sécurité

01:04:04 C'est cela que nous allons continuer à faire

01:04:07 Et puis nous allons bien sûr réfléchir à la manière de protéger davantage encore nos écoles et nos établissements

01:04:14 Ceci en lien avec les collectivités territoriales

01:04:17 Merci Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l'académie de Besançon

01:04:21 Merci d'avoir été avec nous ce matin

01:04:24 Une minute de silence sera donc observée à 14h, cet après-midi, dans tous les collèges et lycées

01:04:29 Il y a quelques minutes, Mélérique Bayard, qui est une prof de maths au lycée Julag

01:04:32 Et membre du SNES-FSU, nous disait sa détermination à continuer à lutter contre l'obscurantisme

01:04:38 Son interview est à réécouter sur francebleu.fr

01:04:41 Besançon, et ce matin Emmanuel Macron a demandé que soit passé au peigne fin tout le fichier des radicalisés expulsables

01:04:50 Par ailleurs, à l'appel des syndicats enseignants, plusieurs rassemblements sont prévus

01:04:54 Aujourd'hui, dans le Doubs, ce sera avec des flambous, des bougies, à 18h sur l'esplanade

01:04:58 Des droits de l'homme à Besançon comme à Montbéliard

01:05:00 Et à 18h30, place d'Arsens à Pontarnier

01:05:03 Un accident de moto hier à Larneau, près de Besançon

01:05:05 Ce jeune de 20 ans est sorti de la route de Lyon en fin d'après-midi gravement blessé

01:05:09 Il a été transporté au CHU, à Saint-Loup-sur-ce-Mousson-Haute-Saône

01:05:13 C'est un incendie qui a mobilisé les pompiers

01:05:15 Le feu a pris dans deux maisons hittoyennes

01:05:17 Sept personnes ont dû être évacuées, l'une d'entre elles intoxiquée par les fumées a été hospitalisée

01:05:22 L'actu également ce matin, cette inquiétude concernant la ligne des hirondelles

01:05:26 Oui, c'est le train qui relie Besançon à Saint-Claude

01:05:29 Les associations qui la défendent tirent le signal d'alarme

01:05:32 Car selon elles, le manque de personnel à la SNCF entraînera dès le 11 décembre

01:05:36 Des modifications dans les correspondances et un temps de trajet bien supérieur

01:05:40 Il faudra ainsi compter 3h10 avec tous les arrêts pour rejoindre Saint-Claude

01:05:45 Depuis Dolle pour les fins de journée

01:05:47 Alain Bollard est le co-président de l'association pour la promotion des voies ferrées jaurassienne

01:05:52 Il va continuer à se battre pour le maintien de cette ligne des hirondelles

01:05:56 Dans les contrats plan état-région, la ligne c'est plus un financement d'état

01:06:00 Mais c'est un financement régional

01:06:03 Il y a un entretien, il y a des ouvrages dehors, vous comprenez

01:06:06 Donc la participation de l'état est beaucoup, beaucoup, beaucoup moindre

01:06:10 Et la région, il faut qu'elle se mette ça dans la tête

01:06:13 J'ai quelques incertitudes, quelques inquiétudes

01:06:18 On rencontre des élus, on défend une cause

01:06:20 Nous on fait notre, en tant qu'association, on pousse

01:06:24 La ligne est en grand danger

01:06:26 Nous on veut une ligne du quotidien, voilà

01:06:29 C'est ce que je peux affirmer, il faut qu'à Dijon on comprenne les choses

01:06:33 Alain Bollard, le co-président de l'association pour la promotion des voies ferrées jaurassienne

01:06:39 Il avait lancé une fusée de feu d'artifice qui avait blessé un bébé et une petite fille de 4 mois

01:06:44 Le 14 juillet 2022, l'auteur présumé du tir doit être jugé aujourd'hui au tribunal de Besançon

01:06:49 La fillette avait été gravement brûlée

01:06:52 Cet homme de 45 ans a été identifié grâce à des témoins et à la vidéosurveillance

01:06:57 En Haute-Saône, tout le centre-ville de Lure ne passera pas à 30 km/h

01:07:01 Ainsi en ont décidé hier une très large majorité

01:07:04 Ceux qui ont voté, ils n'ont été que 367 sur 4000 à se déplacer

01:07:09 La limitation de vitesse déjà existante ne sera donc pas étendue

01:07:13 Et puis les bleus du rugby, privés de dessert

01:07:15 Le 15 de France s'est incliné 29-28 hier face à l'Afrique du Sud

01:07:19 C'est donc pour nos joueurs la fin de cette Coupe du Monde à domicile

01:07:22 Une cruelle désillusion pour les Français qui visaient un premier titre pour la Coupe du Monde chez eux

01:07:27 Mais l'aventure s'arrête donc dès l'écart pour la 3ème fois de suite, Jérôme Valle

01:07:32 Tout était réuni pour faire de ce duel un rendez-vous mémorable

01:07:35 Le public conquis en tribunes et sur la pelouse

01:07:37 Un match homérique à la dramaturgie exacerbée

01:07:40 Mais au bout, la France est éliminée

01:07:42 C'est dur de prendre la parole après des matchs comme ça

01:07:44 Les joueurs foudroyés au coup de sifflet final, une partie du staff en pleure

01:07:48 Le 3ème ligne, François Croce

01:07:50 On n'a pas à rougir ce soir, mais on a perdu

01:07:52 C'est forcément très décevant et très triste pour nous

01:07:55 Ça n'aurait pas été bon, ça aurait été plus simple

01:07:56 Les Français valeureux sont tombés sur de costauds Sud-Africains

01:08:00 Et sur un arbitrage disons discutable, le capitaine Antoine Dupont n'a pas mâché ses mots

01:08:05 Et vous, vous en avez pensé quoi ?

01:08:06 J'ai pas envie de faire les gris qui râlent sur l'arbitrage parce qu'il a perdu le match

01:08:10 Mais je suis pas sûr que l'arbitrage ait été au niveau de l'enjeu aujourd'hui

01:08:13 Comme en 2015, comme il y a 4 ans, les Bleus ne passent pas le cap d'écart

01:08:17 Cette année devait être leur moment pour une Coupe du Monde à domicile

01:08:20 La chute est brutale pour le talonneur Peato Mauvaca

01:08:23 C'est sûr que c'est un échec, on aurait aimé toucher cette Coupe

01:08:27 Ça avait été fait en France, on voulait voir plus haut

01:08:31 Mais voilà, c'est comme ça, il faut être réaliste

01:08:34 L'objectif maintenant, c'est le tournoi à destination dans 3 mois

01:08:37 Avant de penser à la prochaine Coupe du Monde en 2027

01:08:40 Reportage signé Jérôme Valle

01:08:42 Les tenants du titre affronteront l'Angleterre en demi-finale samedi prochain

01:08:46 Et l'autre demi opposera la Nouvelle-Zélande à l'Argentine

01:08:50 Le foot maintenant, c'était la fête hier après-midi à Mélisée

01:08:53 3000 spectateurs du stade ont assisté à la défaite logique des amateurs rossonnois

01:08:58 face au Pro de Sochaux pour le 5ème tour de la Coupe de France

01:09:01 4 à 0 pour les jaunes et bleus

01:09:03 Mais une belle résistance de l'équipe de Régional 2

01:09:05 Sochaux qualifiée pour le 6ème tour en compagnie de Grands Villars et Bavilliers

01:09:09 mais aussi du FC Vesoules, Jura Sud et Rochefort

01:09:12 Les résultats sont à retrouver en détail sur lefrancebleu.fr

01:09:15 Besonsons, le tirage au sort aura lieu mercredi

01:09:21 - Côté trafic, ça se passe comment aux entrées de Besonsons, Paul ?

01:09:25 - Compliqué, compliqué si vous arrivez de l'Ardenneau

01:09:28 Oui, mais là particulièrement, et puis là encore plus compliqué

01:09:32 entre Eau-deux et Chemaudin ce matin avec la fermeture de l'axe Piret-Pouillez-Les-Vignes

01:09:38 dans les deux sens d'ailleurs

01:09:40 C'est très très difficile ce matin parce que vous êtes nombreux à passer par rue Cologne

01:09:44 ce qui fait que la route est particulièrement encombrée

01:09:46 Même chose, si vous êtes dans le secteur de Deuvesais avant le rond-point de Cayenne

01:09:49 en venant de la Nationale 57

01:09:51 C'est bien engorgé ce matin à l'outzone

01:09:54 Ça va sur Vesoules ce matin, ça va entre Lure et Vesoules par la Nationale 19

01:09:59 Là on n'a pas trop de problèmes, restez prudents et prudentes évidemment

01:10:02 Au volant, pour la météo de ce lundi, c'est une belle journée

01:10:06 Pas mal de soleil, quelques petits nuages

01:10:08 mais des températures surtout de saison désormais

01:10:10 Il va falloir s'y habituer puisque les températures seront comprises entre 13 et 18 degrés cet après-midi

01:10:16 Vous aurez 18°C les maxi, c'est pour le secteur de Pontarlier par exemple

01:10:20 Vous aurez 17°C à la Collégiale de Dolle, 16°C entre Lonce et Besançon

01:10:24 en passant par Saint-Denis-Bain, 15°C à Beaumes-les-Dames et Montbéliard

01:10:27 13°C, pas plus à Vesoules et Belfort

01:10:29 La météo 100% locale avec Baddows, Fromage et Concoyote de Franche-Comté

01:10:35 à découvrir sur fromagerie-baddows.com et sur les réseaux sociaux

01:10:39 Bonjour et bon réveil, France Bleu, les 8h10

01:10:42 Le 6/9, France Bleu Besançon, Paul Laurent, Marion Strécher

01:10:47 Vous savez que c'est un 16 octobre en 1978 que sortait pour la première fois le disque de Starmania

01:11:09 Ça, plus un lundi matin, on va tous se flinguer

01:11:12 C'est beau mais c'est triste

01:11:14 A l'époque ils avaient moins de moyens, il n'y avait qu'une guitare derrière, c'est ça

01:11:18 Il n'y avait pas beaucoup d'instruments

01:11:20 L'important c'est le talent, c'est pas l'orchestre

01:11:22 C'est donc sorti pour la première fois un 16 octobre en 1978 en disque Starmania

01:11:28 A suivre dans quelques minutes, on va faire un tour à Amoncay ce matin grâce au GPS France Bleu

01:11:34 Une nouvelle commune que l'on découvre avec Thierry M, on sera à bord d'une Opel Senator

01:11:39 Une Opel Senator ? C'est un avion, c'est une voiture, c'est un bateau ?

01:11:42 Découverte avec Jean, tout à l'heure, dit Jeannot, que Thierry M a rencontré grâce à notre GPS avant 8h30

01:11:49 Il y a quand même un truc, parce que Thierry avec son GPS à chaque fois qu'il se promène, il trouve quelqu'un avec une voiture ou une moto

01:11:56 Ou alors il y a beaucoup de collectionneurs en France Bleu

01:11:59 Vous voulez dire que le GPS est orienté ?

01:12:00 Le GPS aime les voitures et les motos, c'est tout ce que j'ai dit

01:12:03 Voici les Bee Gees avec Night Fever, nous on aime ça

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01:49:04 Bonjour à tous ! Alors oui c'est un véritable vaccin, vous savez les vaccins ça stimule le système immunitaire.

01:49:09 L'objectif c'est d'aider l'organisme à produire des anticorps pour combattre une maladie.

01:49:13 Alors on connaît les vaccins anti-polio, anti-rougeole, ce sont des vaccins qui sont fabriqués à partir des germes, des bactéries ou des virus qui sont affaiblis ou inactivés.

01:49:22 Évidemment on ne va pas vous injecter l'infection et puis ça va stimuler votre système immunitaire avec des anticorps qui vont aller défendre votre organisme

01:49:32 et qui vont vous faire enregistrer un jour où vous rentrerez en contact avec l'infection.

01:49:35 Et dans le vaccin anti-cancer, ou on devrait dire les vaccins anti-cancer, en fait il y en a deux.

01:49:39 Il y a des vaccins qui sont des vaccins préventifs qui vont prévenir contre un virus, on en avait parlé avec le HPV, vous savez ce vaccin qui intervient dans l'apparition du cancer du col de l'utérus.

01:49:50 Et il y a actuellement une grande campagne dans tous les collèges de France visant à vacciner les jeunes garçons et les jeunes filles contre le HPV.

01:49:58 Et donc, il faut limiter l'infection pour limiter les lésions précancéreuses et donc prévenir le cancer.

01:50:02 Ça c'est vraiment la première forme de vaccin, ce qu'on appelle des vaccins préventifs ou des vaccins prophylactiques.

01:50:08 Il y a la même chose avec l'hépatite B, quand on vous vaccine contre l'hépatite B, c'est pour que vous évitiez d'attraper l'hépatite B et de faire une forme chronique.

01:50:16 Et cette forme chronique, on sait que c'est un facteur de risque de cancer du foie.

01:50:20 Mais la vraie révolution, ce sont les vaccins qui détruisent les cellules cancéreuses.

01:50:25 Vous avez raison et les vaccins thérapeutiques anti-cancéreux sont différents puisqu'ils essayent d'inciter le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses qui sont déjà présentes.

01:50:33 On n'est plus sur de la prévention, vous avez déjà un cancer malheureusement présent dans le corps et l'objectif c'est d'aller booster le système immunitaire pour qu'il reconnaisse les cellules cancéreuses comme étant des cellules étrangères et qu'il puisse les éliminer.

01:50:46 Alors, le vaccin utilise soit des cellules cancéreuses, soit des parties de cellules cancéreuses, soit tout simplement les antigènes à la surface.

01:50:53 Et on a beaucoup parlé avec les vaccins Covid de vaccins à ARN messager et bien avec les vaccins anti-cancer, on peut aussi utiliser l'ARN messager.

01:51:00 On peut coder les protéines contre lesquelles on veut cibler et on veut faire attaquer le système immunitaire.

01:51:08 Et c'est l'ARN messager qui va donner l'information à nos propres cellules immunitaires et c'est ça qu'on va injecter.

01:51:15 L'étape et le prérequis c'est de faire une biopsie comme avec tout cancer, d'identifier le cancer puis après en laboratoire de mettre en place des vaccins vraiment personnalisés.

01:51:24 Et ça fonctionne, ça fonctionne face au cancer du pancréas avec des résultats inédits, ça fonctionne face au mélanome, au mélanome qui était dans des formes avancées et qui avait un pronostic terrible.

01:51:33 Et bien là, ça sauve des vies, c'est un peu comme l'immunothérapie et c'est un espoir formidable pour tous les patients qui sont atteints de cancer.

01:51:40 Et d'ici là, portez-vous bien !

01:51:43 Le docteur Kerzak il se conseille chaque matin sur France Bleu et on réécoute comme vous voulez sur l'appli ici par France Bleu et France 3.

01:51:50 À suivre dans un instant, on va faire des arts martiaux et on va aller en Haute Saône. Je vous présente un club spécialiste de la danse dans moins de 5 minutes.

01:51:58 Sur le chemin de ma quête, je guette les imprévus, les à côté. C'est pas la fin qui m'intéresse, je sais que la vie m'a déjà trop donné.

01:52:14 Sur la route avant tout, sur la route avant tout, quand je doute et que je prends des cours, quand je prendrai ma respiration, une destination et je rejoins.

01:52:29 Je suis certaine de ce que je cherchais. Si nous savons, nous savons, si nous pouvons voir, ce que je ne cherchais pas à m'affronter. C'est la vie pire. C'est la vie pire.

01:52:48 Sur le chemin de la plaque, il y a des promesses, des bottes de cuir et de marcher. Il y a tant de rives et de malaises que tu pèses sans personne derrière.

01:53:03 C'est l'attitude, c'est l'attitude, de marcher sans penser à l'altitude. Quand tu vois les sorties, souviens-toi que le bois est plus grand que toi.

01:53:18 Sur la route avant tout, sur la route avant tout, quand je doute et que je prends des cours, quand je prends des cours, quand je prends des cours, si nous savons, nous savons, si nous pouvons voir, ce que je ne cherchais pas à m'affronter.

01:53:33 Comme un vaincu et un espion, j'étais certain de ce que je cherchais. Si nous savons, nous savons, si nous pouvons voir, deja que le bosque t'encontre à ti.

01:53:47 C'est la vie pire.

01:53:49 C'est la vie pire.

01:53:51 C'est la vie pire.

01:53:53 C'est la vie pire.

01:53:55 C'est la vie pire.

01:53:57 C'est la vie pire.

01:53:59 C'est la vie pire.

01:54:02 C'est la vie pire.

01:54:03 C'est la vie pire.

01:54:05 C'est la vie pire.

01:54:07 C'est la vie pire.

01:54:09 C'est la vie pire.

01:54:11 C'est la vie pire.

01:54:13 C'est la vie pire.

01:54:15 C'est la vie pire.

01:54:17 C'est la vie pire.

01:54:19 C'est la vie pire.

01:54:21 C'est la vie pire.

01:54:23 C'est la vie pire.

01:54:25 C'est la vie pire.

01:54:27 C'est la vie pire.

01:54:29 C'est la vie pire.

01:54:31 C'est ce que je cherchais à m'affronter.

01:54:34 C'est la vie pire.

01:54:36 C'est la vie pire.

01:54:38 C'est la vie pire.

01:54:40 C'est la vie pire.

01:54:42 C'est la vie pire.

01:54:44 C'est la vie pire.

01:54:46 C'est la vie pire.

01:54:48 C'est la vie pire.

01:54:50 C'est la vie pire.

01:54:52 C'est le duo entre Zaz et Léorizy.

01:54:54 Zaz qui va quitter la France quelques temps, puisqu'elle va s'installer à Las Vegas.

01:54:58 Las Vegas pour aller jouer le rôle d'Edith Piaf.

01:55:02 Vous êtes triste Marion ?

01:55:05 Je n'ai rien dit.

01:55:07 Vous n'aimez pas Zaz ?

01:55:09 Comment ça ?

01:55:11 Bonjour Marion Spilic.

01:55:13 Il est 9h55.

01:55:15 Et ce qu'on fait à 9h55 de chaque heure, c'est qu'on vous fait découvrir des associations, des projets,

01:55:21 des choses positives chez nous et qui fonctionnent chez nous.

01:55:24 Comme par exemple ce matin, le club dont Claire est la présidente.

01:55:29 Bonjour Claire.

01:55:31 Bienvenue sur France Bleu.

01:55:33 Claire qui la présente du club des arts martiaux de Noidans-les-Vezouls.

01:55:36 Quand on parle d'art martial, on parle de quoi exactement ?

01:55:39 Alors en fait, notre club a la particularité d'avoir trois sections, trois disciplines.

01:55:44 Donc vous pouvez chez nous pratiquer de l'aïkido, du karaté ou du nihon-taijitsu.

01:55:50 Hein ?

01:55:51 Qu'est-ce que c'est Claire ?

01:55:54 Le nihon-taijitsu, ça veut dire technique du corps en japonais.

01:56:00 C'est une méthode moderne de défense personnelle basée d'inspiration japonaise mais de conception occidentale.

01:56:08 Donc c'est intéressant.

01:56:10 Pour faire des arts martiaux, il faut avoir une condition physique particulière ?

01:56:14 Il faut être souple ? Il faut être robuste ? Ou tout le monde peut s'y mettre ?

01:56:19 Tout le monde peut s'y mettre. C'est vraiment adapté.

01:56:22 On a des méthodes progressives, des progressions personnelles qui sont vraiment adaptées à tout le monde.

01:56:27 Et justement, dans les arts martiaux, normalement, on doit utiliser le moins de force possible.

01:56:32 D'accord. Donc c'est plutôt des techniques d'accroche ?

01:56:36 Alors en fonction des disciplines, vous avez vraiment des choses très différentes.

01:56:41 L'aïkido sera plutôt basé sur tout ce qui est clé, hein ?

01:56:46 Le karaté sera plutôt du pied-point avec des coups.

01:56:49 Et en yantai-jitsu, on a un petit peu de tout.

01:56:51 On a des étranglements, des frappes, des clés, des projections. On a un petit peu de tout.

01:56:56 Comment on pratique chez vous ? Ça se passe comment, Claire ?

01:56:59 Alors en fait, tous les soirs de la semaine du lundi au vendredi, au complexe sportif de Noa dans les Vezoules,

01:57:05 vous avez une ou plusieurs disciplines qui sont enseignées.

01:57:08 Donc il suffit de venir nous voir un soir, de venir essayer, puisque vous pouvez essayer plusieurs fois gratuitement,

01:57:15 et l'école est assurée pour ça. Et voilà.

01:57:17 Et bien génial ça ! Vous ne faites pas combat de sumo, des fois ?

01:57:21 Non, c'est dommage. Je me serais inscrit sinon.

01:57:24 Mais il faut venir essayer en tout cas.

01:57:26 Oui, le nyan-tai-jitsu.

01:57:28 Nyan-tai-jitsu, ce soir à 20h pour les adultes.

01:57:30 Ah ben voilà. Allez découvrir ça. C'est à Noa dans les Vezoules, au complexe sportif,

01:57:34 le club des arts martiaux de Noa dans, qui vous propose de découvrir ses disciplines

01:57:38 et tout l'art qui tourne autour. Merci Claire, en tout cas, d'être venue nous faire découvrir ça ce matin.

01:57:43 Et revenez quand vous voulez.

01:57:45 Avec plaisir. N'hésitez pas à aller sur notre site internet ou notre page Facebook.

01:57:48 On le fera. Merci beaucoup. Bonne journée, bonne semaine. A bientôt.

01:57:51 Bienvenue en face.

01:57:53 Bien. C'est fini pour aujourd'hui. On revient demain ?

01:57:55 Mais oui.

01:57:57 À 6h à la radio, 7h à la télévision. Et d'ici là, passez une excellente journée.

01:58:01 Vous pouvez tout revoir, tout réécouter sur francebleu.fr ou sur l'appli ici.

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