16/10/2023 - Le 6/9 de France Bleu Azur en vidéo

  • l’année dernière
Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Azur sur le site www.francebleu.fr/azur

Category

🗞
News
Transcript
00:00:00 France 3 Provence Alpes Côte d'Azur.
00:00:02 FR, oui Alpes, oui au droit de bien vieillir chez soi.
00:00:08 Ici, c'est France Bleu Azur.
00:00:12 A la radio, sur l'appli ICI, tous les réseaux, et sur France 3.
00:00:17 Merci d'être avec nous ce matin, à la radio, France Bleu Azur, et à la télé, sur France 3 Côte d'Azur.
00:00:28 Nous sommes le lundi 16 octobre. Bonjour à vous, et bon réveil.
00:00:31 Les infos, c'est avec vous, Julie Munch, bonjour.
00:00:34 Bonjour à tous. Allez, ça y est, c'est l'heure de pointe sur les routes.
00:00:36 Sur nos secteurs, en général, Boucher, c'est Boucher, pénétrant du Pailloux en direction de Nice.
00:00:42 Pour aller à Monaco aussi, c'est galère. D'ailleurs, le tunnel de la 500 est fermé, vous sortez à la Turbie.
00:00:47 Bon, et ça y est, l'automne est arrivé.
00:00:48 Et oui, enfin !
00:00:49 Il était temps !
00:00:50 La pluie qui arrive cet après-midi, de la grisaille au moins pour ce matin,
00:00:53 et des températures qui n'iront pas au-delà des 24°C.
00:00:57 Et on vous détaille ça après le journal.
00:00:59 Et dans quelques instants, nous parlerons de sécurité dans les écoles.
00:01:02 Trois jours après l'assassinat d'un professeur de lettres dans le Pas-de-Calais,
00:01:06 et trois ans après celui de Samuel Paty dans les Yvelines.
00:01:09 Faut-il renforcer la sécurité ?
00:01:11 Vos appels au 04 93 82 03 04.
00:01:16 Mais d'abord, cette énorme désillusion pour les supporters de rugby.
00:01:22 Maillot bleu blanc rouge sur les épaules, mais tête baissée hier soir,
00:01:27 dégoûtée, frustrée après l'élimination du 15 de France en quarts de finale de la Coupe du monde de rugby.
00:01:34 Défaite 29 à 28 face à l'Afrique du Sud.
00:01:38 Un petit point d'écart seulement.
00:01:41 Julien qui joue au rugby à Saint-Laurent-du-Var a le cœur brisé.
00:01:44 C'est comme si je venais me faire larguer par la femme que j'aime.
00:01:47 C'est terrible, c'est horrible.
00:01:49 Je joue au rugby, j'ai perdu aujourd'hui.
00:01:51 Depuis le début de la Coupe du monde, on pense à ce match-là,
00:01:53 parce qu'on savait qu'on allait jouer contre les Sudaf.
00:01:55 C'est comme ça, c'est le sport, c'est le rugby.
00:01:57 Ça fait mal aujourd'hui, ça fait très mal.
00:01:59 C'est une désillusion totale.
00:02:01 Les pauvres, on les aime par contre.
00:02:03 L'équipe de France qu'on a, on les aime, ils sont incroyables.
00:02:05 On n'a jamais eu une équipe de France comme ça.
00:02:07 Faut continuer, continuer à nous faire rêver.
00:02:09 Moi j'ai 8 ans à l'heure où je vous parle, et c'est eux mes héros, c'est eux mes stars.
00:02:13 La Coupe du monde continue pour se consoler.
00:02:16 Prochaine demi-finale au Village Rugby du Jardin Albert 1er à Nice,
00:02:21 ce sera vendredi prochain avec quand même une belle affiche.
00:02:23 Argentine, Nouvelle-Zélande.
00:02:25 L'actualité en ce moment est beaucoup plus lourde aussi.
00:02:28 Avec cette situation humanitaire toujours catastrophique à Gaza,
00:02:32 ce territoire long d'environ 40 kilomètres,
00:02:35 c'est la distance, rendez-vous compte, entre Nice et Mandelieu,
00:02:38 1 million de déplacés actuellement.
00:02:41 Alors que l'offensive terrestre israélienne se prépare
00:02:43 avec des troupes massées près de cette bande de Gaza.
00:02:46 Ce matin on craint aussi un embrasement du Proche-Orient avec l'Iran
00:02:49 qui menace de représailles si une telle attaque avait lieu.
00:02:52 Et dans ce conflit, les mots ont leur importance.
00:02:55 Une nouvelle polémique le montre encore.
00:02:57 Youssef Atal accusé d'incitation à la haine
00:03:00 après avoir relayé le message d'un prédicateur palestinien.
00:03:03 Le défenseur du gym appelle via ce message, je cite,
00:03:07 "un jour noir pour les juifs".
00:03:09 Le défenseur s'est excusé ce week-end.
00:03:12 Mais le conseil représentatif des institutions juives de France
00:03:15 dans le sud-est a envisagé de porter plainte.
00:03:18 Le Conseil national de l'éthique de la Fédération française de football
00:03:21 s'est également saisi du dossier.
00:03:23 Ce conflit est là encore, les mots.
00:03:26 C'est aussi ce qui a donné le coup de grâce à la nupe.
00:03:29 Le parti communiste prend ses distances avec la coalition de gauche.
00:03:32 Le PCF estime que la nupe est devenue une impasse.
00:03:35 Rien que le mot, on dirait une maladie vénérienne.
00:03:38 On n'est pas loin de l'herpès, ça c'est pour les mots.
00:03:40 Cache ce week-end de Michel Bougna, qui habite sur la côte d'Azur.
00:03:43 A la radio juive, hier, le comédien condamne le refus de Mélenchon
00:03:47 de qualifier le Hamas de groupe terroriste.
00:03:49 Encore une violente agression sur la côte d'Azur.
00:03:52 Un sexagénaire a été violemment agressé au canet samedi,
00:03:56 selon nos confrères de BFM TV.
00:03:58 L'homme, âgé d'environ 65 ans, a été agressé à coups de poing
00:04:02 et de marteau par deux individus.
00:04:05 Mais ce qui fait la une des journaux ce matin,
00:04:07 c'est bien sûr ce retour en classe difficile ce lundi.
00:04:10 Trois jours après l'assassinat d'un professeur de lettres à Arras,
00:04:14 les élèves arriveront à partir de 10h pour laisser le temps
00:04:18 aux professeurs de se retrouver, de préparer l'hommage.
00:04:21 Une minute de silence donc observée à 14h dans tous les établissements scolaires de France.
00:04:27 Dans le Palais de Calais, l'enquête se poursuit.
00:04:29 L'assaillant reste silencieux.
00:04:31 Neuf personnes sont toujours en garde à vue ce matin,
00:04:34 dont plusieurs membres de la famille de l'assaillant.
00:04:37 Une atmosphère donc très lourde aujourd'hui dans les écoles,
00:04:40 d'autant qu'à cet assassinat de vendredi,
00:04:43 nous ajoutons aussi la commémoration aujourd'hui des trois ans
00:04:46 de l'assassinat de Samuel Paty,
00:04:48 ce professeur d'histoire décapité dans les Yvelines,
00:04:51 pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet
00:04:54 dans le cadre d'un débat sur la liberté d'expression sur la Côte d'Azur.
00:04:57 Un établissement porte son nom, l'école maternelle Samuel Paty à Cap d'Aille.
00:05:02 Une volonté dommage pour le maire,
00:05:04 mais qui dans le contexte actuel laisse craindre des représailles aux parents d'élèves.
00:05:08 Les parents ne sont pas très contents du nom de l'école.
00:05:11 Ils ne comprennent pas pourquoi ici en fait.
00:05:13 À la rentrée des classes, il y a beaucoup de gendarmes ou de flics.
00:05:16 Moi, c'est la seule école où je vois vraiment des gendarmes devant l'école.
00:05:19 À Menton, à Nice, il n'y a pas autant.
00:05:22 Pour une école maternelle, c'est dur.
00:05:25 Parce que les gamins, on ne peut pas leur expliquer ça déjà.
00:05:29 Ils sont tous petits.
00:05:31 Non, je n'explique pas.
00:05:33 Elles ne savent pas, Samuel Paty.
00:05:35 Pour elles, ce serait Victor Hugo, ce serait pareil. Elles ne sauraient pas.
00:05:39 Moi, je ne suis pas très à l'aise que ça a ce nom quand même.
00:05:41 Moi, il y a beaucoup de mamans qui ne sont pas d'accord.
00:05:43 On pense toujours à ce qui peut se passer.
00:05:46 Et pour rendre hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard,
00:05:49 des rassemblements ont lieu aujourd'hui à Cannes à 15h30 sur le parvis de l'hôtel de ville,
00:05:54 mais aussi à Nice, Place Garibaldi à 17h30
00:05:58 et également à Cap d'Aille, à l'école qu'on vient d'évoquer.
00:06:02 Le maire de Cap d'Aille va déposer une gerbe aujourd'hui dans cette école.
00:06:07 Une école qui porte le nom de Samuel Paty.
00:06:10 Nous sommes en direct avec lui ce matin. Bonjour Xavier Beck.
00:06:13 Bonjour.
00:06:14 C'est un hommage très particulier que vous allez donner tout à l'heure à Cap d'Aille.
00:06:18 Comment trouvez-vous les mots ce matin ?
00:06:20 C'est un hommage habituel déjà, lorsque nous avons pris la décision d'appeler une école de Cap d'Aille Samuel Paty.
00:06:26 Le contexte est très particulier ce matin.
00:06:28 Le contexte est très particulier, effectivement.
00:06:30 Je reviens un instant sur le micro-trottoir que vous avez réalisé vendredi.
00:06:34 Il est évident que dans ce contexte particulier,
00:06:37 qui est à la fois l'action terroriste du Hamas en Israël,
00:06:43 avec ses conséquences, avec ensuite l'assassinat de Dominique Bernard,
00:06:48 il est évident que ça ne peut que susciter des craintes.
00:06:51 Alors comment rassurer les parents d'élèves ce matin ?
00:06:54 Les parents d'élèves se sont très bien faits au nom de Samuel Paty,
00:06:59 malgré toutes les polémiques qui ont eu lieu, et je le regrette vivement.
00:07:03 Ce n'est pas ce qu'ils ont dit à notre reporter vendredi. Vous venez les entendre.
00:07:06 Ce n'est pas ce qu'ils vous ont dit.
00:07:07 Ce sont les mêmes mots que ceux que nous avons entendus il y a trois ans,
00:07:10 lorsque nous avons pris cette décision.
00:07:12 Je peux vous dire qu'aucun des parents d'élèves n'a enlevé son enfant de l'école.
00:07:16 Ceux qui, il y a trois ans, se manifestaient, se remanifestent aujourd'hui.
00:07:21 Je les comprends, parce qu'effectivement le climat est assez anxiogène,
00:07:24 et il est évident que les interroger aujourd'hui dans un tel contexte
00:07:27 ne pouvait, à mon avis, amener que de telles réponses.
00:07:30 Comment les rassurer, comment on les rassure ces parents d'élèves ?
00:07:33 Les parents, il ne faut pas tellement les rassurer, pardon.
00:07:37 Il faut surtout leur expliquer que c'est une question qui est essentielle
00:07:41 pour l'avenir de notre pays, qui est la liberté d'expression.
00:07:44 C'est un droit fondamental. Samuel Paty est mort pour cela.
00:07:48 Je crois que notre devoir, justement, c'est d'être aux côtés de ceux qui se battent
00:07:52 pour que dans notre pays, on puisse conserver notre liberté d'expression.
00:07:56 Les professeurs, c'est leur devoir, et ils le font à tous les niveaux,
00:08:00 l'école élémentaire un petit peu, mais surtout au collège et au lycée,
00:08:04 pour expliquer ce qui s'est passé au mois d'octobre, ce 13 octobre 2020,
00:08:09 à Concent Saint-Honorin.
00:08:11 Pour quelles raisons ce professeur a été assassiné ?
00:08:14 Parce qu'il faisait son cours de liberté d'expression
00:08:16 qui était au programme de l'éducation nationale,
00:08:18 et vous savez aujourd'hui que vous avez près de la moitié des professeurs d'histoire
00:08:22 qui s'autocensurent.
00:08:24 Alors, est-ce que nous voulons continuer comme ça,
00:08:26 ou est-ce que nous voulons affirmer nos valeurs ?
00:08:28 Vous avez voulu rendre hommage à Samuel Paty en donnant son nom
00:08:32 à cette école maternelle, on le comprend,
00:08:34 mais aujourd'hui, ce que craignent les parents d'élèves,
00:08:36 ce sont des représailles.
00:08:37 Dans le contexte que vous avez vous-même évoqué,
00:08:39 de conflits israélo-palestiniens, le contexte d'Arras également,
00:08:43 est-ce que vous avez renforcé la sécurité devant les écoles à Cap d'Aille ?
00:08:48 Alors, je vais vous dire, ça fait plus de 30 ans qu'on évolue
00:08:52 dans le cadre d'un plan Gucci Pirates,
00:08:54 qui change de couleur au fur et à mesure des événements tragiques
00:08:57 que nous connaissons dans notre pays.
00:08:58 Et là, nous sommes passés en urgence.
00:09:00 Toutes les écoles françaises, et j'entendais tout à l'heure une maman
00:09:03 qui disait qu'elle n'avait jamais vu autant de gendarmes et de policiers,
00:09:06 il y a deux écoles à Cap d'Aille, l'autre école, exactement dans la même situation,
00:09:10 et toutes les écoles françaises, aujourd'hui, en ce moment,
00:09:14 et de surcroît, après ce qui s'est passé en Israël,
00:09:18 et ensuite après l'assassinat de Benyamin André,
00:09:20 font l'objet de mesures qui sont naturellement les bienvenues,
00:09:24 et évidentes, de renforcement de la sécurité autour des écoles,
00:09:28 par la police ou par la gendarmerie.
00:09:30 Ce n'est pas propre à Cap d'Aille, et ce n'est pas propre à Sainte-Mélepatie.
00:09:33 Ça, je crois que malheureusement, nous sommes habitués.
00:09:36 Les résidus des râpes, ça existe dans l'école depuis les années 90.
00:09:40 Donc on n'a pas malheureusement attendu l'assassinat de Sainte-Mélepatie
00:09:44 pour renforcer la sécurité près des écoles.
00:09:46 - Mais en tout cas, elle est renforcée en ce moment,
00:09:49 comme partout ailleurs en France.
00:09:52 Merci beaucoup, Xavier Bec, vous êtes le maire de Cap d'Aille.
00:09:55 Vous allez donner ce matin un hommage à Samuel Paty,
00:09:59 devant cette école maternelle que vous avez rebaptisée, du coup, Samuel Paty,
00:10:04 en hommage à ce professeur assassiné, il y a maintenant 3 ans, jour pour jour.
00:10:09 Merci d'avoir été en direct ce matin. - Merci.
00:10:11 - Au revoir. - Au revoir.
00:10:13 La météo 100% locale, avec la maison Aldiari,
00:10:16 moulin à huile et domaine familial à Nice.
00:10:19 60 hectares en AOP, conversion bio.
00:10:21 Infos sur aldiari.com.fr.
00:10:24 - Et on n'attendait plus, mais la pluie est bien arrivée.
00:10:26 - Ça y est, la pluie l'automne même, dans les Alpes-Maritimes.
00:10:29 On se demandait si elle allait venir un jour ou pas.
00:10:31 Ça y est, à partir d'aujourd'hui, ça se ressent.
00:10:34 Un peu brutalement d'ailleurs, par rapport à hier quand même.
00:10:36 Il fait 12 degrés en ce moment dans la Roya, nous dit Richard,
00:10:39 sur la page Facebook de France Bleu Azur.
00:10:41 Un petit peu moins 11 selon Françoise, elle qui était à Asscross.
00:10:45 Bonjour Françoise.
00:10:46 Bon, cet après-midi, oui, la pluie arrive, alors que ce matin, c'est plutôt de la grisaille.
00:10:51 Mais en maximal, vous noterez 12 degrés au moins sur le secteur Doron,
00:10:54 24 maximum à Menton, entre-temps 18 à Saint-Martin-Vésubie,
00:10:58 ou encore 23 à Nice.
00:11:00 On va garder les averses avec nous sur les reliefs demain.
00:11:03 Ça devrait revenir aux éclaircies sur le littoral.
00:11:06 Et pour la semaine, elle s'annonce bien automnale,
00:11:08 il y a même des risques d'orage annoncés pour mercredi.
00:11:11 Il est 7h11, France Bleu Azur, France 3 Côtes d'Azur vous disent bonjour,
00:11:24 en ce lundi 16 octobre.
00:11:26 C'est vrai que l'actualité du moment, l'actualité du présent,
00:11:29 ça ne donne pas tellement envie de sourire.
00:11:31 Donc ce matin, on a décidé de repartir au cœur des décennies qui nous font plaisir.
00:11:35 Je vous reparlerai du festival Ripley de Moinsartout
00:11:37 et de la chanson Bonne Humeur dans un instant.
00:11:39 Mais avec l'entreprise qu'on vous présente ce matin, dans les Côtes d'Issy,
00:11:43 on va aussi revenir à nos années d'enfance,
00:11:46 grâce à des biscuits qui justement nous rappellent un peu les saveurs d'autrefois.
00:11:50 Ça s'appelle l'atelier de Lorenzia, on est sur des biscuits,
00:11:53 mais comme ça, on va les goûter et vous les faire goûter directement ce matin.
00:11:58 On verra pourquoi ça marche aussi.
00:11:59 En musique, pour démarrer ensemble, je vous propose un groupe,
00:12:02 et puis l'homme au mi-visage, le caméléon de la pop queen,
00:12:05 et David Bowie sur France Bleu Azur.
00:12:07 C'est Under Pressure, bon réveil !
00:12:09 [Musique]
00:12:37 [Musique]
00:13:06 [Musique]
00:13:20 [Musique]
00:13:49 [Musique]
00:14:18 [Musique]
00:14:25 [Musique]
00:14:54 [Musique]
00:15:01 [Musique]
00:15:30 [Musique]
00:15:35 Under Pressure, bien sûr, Queen et David Bowie pour vous réveiller ce matin.
00:15:38 Que de bons souvenirs pour vous accompagner ce lundi.
00:15:41 On avait envie de repartir aux années qui nous font plaisir,
00:15:44 et tiens, c'est ce qui va se faire ce week-end, samedi et dimanche,
00:15:47 à Mouinsartou, le retour du festival Replay.
00:15:50 On est essentiellement sur du rétro gaming, c'est-à-dire les jeux vidéo,
00:15:53 d'autres fois, mais il y a tout l'univers de la culture des années 70, 80, 90,
00:15:59 à retrouver. Moi, en chanson, bonne humeur, je vous propose exceptionnellement
00:16:02 le choix sur trois musiques. Vous allez choisir entre trois musiques.
00:16:05 Une, 70, celle-ci.
00:16:07 [Musique]
00:16:09 On a choisi Ottawan, bien sûr, avec Théoquet, pour les années 80, ce sera ça.
00:16:13 [Musique]
00:16:18 Et pour les années 90.
00:16:20 [Musique]
00:16:24 Le violon et le rap celtique, ça c'était nouveau à l'époque,
00:16:27 de Mano, la tribu de Dana, je dis, c'est nouveau, c'est resté même très singulier
00:16:30 et propre à Mano. Alors, Ottawan, partenaire particulier, Mano,
00:16:34 là, j'ai fait un choix encore plus compliqué pour ce matin, Julia.
00:16:37 - Oui, c'est clair, mais je pense que je vais opter pour partenaire particulier.
00:16:39 - Partenaire, ça va chanter dans tous les cas.
00:16:42 À la fin de l'émission, vous aurez une chanson à chanter et à crier même.
00:16:45 Vous votez sur Facebook et Instagram comme chaque fois.
00:16:48 [Musique]
00:16:50 Ici Matin, revient dans un instant.
00:16:53 [Musique]
00:16:55 Musique boxe au carrefour de tous les talents.
00:16:58 [Musique]
00:17:01 - La musique, c'est de l'air qui vibre. Est-ce que vous pourriez l'expliquer, cette phrase ?
00:17:05 [Musique]
00:17:06 Du Quatuor, choro de Bérat, qui raconte la Provence,
00:17:09 [Musique]
00:17:11 à la belle histoire de Péka, paysan chanteur.
00:17:14 [Musique]
00:17:16 - Tu vas livrer tes fruits et légumes qui se trouvent ici, sur ce plateau.
00:17:20 [Musique]
00:17:23 - Parole et musique d'ici et d'ailleurs.
00:17:25 Musique boxe, c'est mercredi à minuit sur France 3 Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:17:29 [Musique]
00:17:35 Suivi du concert hommage de Roda Scott à Manu Di Bongo sur France 3 Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:17:40 [Musique]
00:17:46 [Musique]
00:17:50 [Musique]
00:17:56 [Musique]
00:18:01 Le 6/9 de France Bleu Azur.
00:18:03 [Musique]
00:18:05 - 7h17, France Bleu Azur est avec vous sur la route.
00:18:08 Et ce matin, face au bouchon du matin, bien évidemment,
00:18:11 on sait que c'est compliqué pour descendre à Nice par la pénétrante du Payon.
00:18:14 Là, ça freine bien depuis la pointe de Comte.
00:18:17 À 7h06, direction Monaco aussi, avec un tunnel de la 500
00:18:22 qui est inaccessible justement depuis une bonne demi-heure maintenant.
00:18:26 Sortez plutôt à la Turbie.
00:18:28 De toute façon, le secteur de la 500 ou de la moyenne corniche sont déjà bien encombrés.
00:18:32 On ne parle pas encore de bouchon sur l'autoroute A8,
00:18:35 mais déjà de fort ralentissement, surtout entre Antibes et Nice ce matin.
00:18:40 Dans l'autre sens également, mais surtout à partir de Cagnes-sur-Mer.
00:18:43 04 93, 82 03 04.
00:18:47 Bonne route avec France Bleu Azur. Bon courage aussi.
00:18:49 [Musique]
00:18:53 - Des biscuits et des pâtisseries d'aujourd'hui qui nous rappellent les saveurs d'autrefois,
00:18:58 c'est ce que fait notre invitée de l'éco d'ici.
00:19:00 - Elle a créé l'atelier de Lorenzia, mais elle ne s'appelle pas Lorenzia,
00:19:04 elle s'appelle Corinne. Bonjour Corinne Baggi.
00:19:06 - Bonjour.
00:19:07 - Alors vous, vous vous appelez Corinne, mais pourtant l'atelier de Lorenzia.
00:19:09 - Pourquoi ?
00:19:10 - Je sais que c'est une histoire de souvenirs là déjà.
00:19:12 - Oui, c'est une histoire de famille.
00:19:14 Je suis devenue pâtissière il y a quelques années,
00:19:17 après une reconversion professionnelle, parce que je suis issue d'une famille de pâtissiers.
00:19:22 Et c'est mon père et mon grand-père qui étaient pâtissiers,
00:19:24 qui m'ont transmis l'amour de ce métier.
00:19:26 Et j'ai voulu leur rendre un petit hommage,
00:19:29 donc j'ai fait la contraction de leurs deux prénoms aux féminins, Lorenzo et Edio.
00:19:35 Ça a donné Lorenzia.
00:19:36 - Et voilà exactement, Lorenzia.
00:19:37 - C'est un petit clin d'œil à ma famille et à ces deux passionnés.
00:19:42 - Et vous justement, vous avez eu envie avec vos différentes pâtisseries,
00:19:47 vos différents biscuits surtout,
00:19:49 de proposer des saveurs qui vous rappellent de bons souvenirs d'enfance.
00:19:52 J'imagine les nôtres aussi de souvenirs forcément.
00:19:55 - Oui, parce que je me souvenais que dans les pâtisseries de mon grand-père et de mon père,
00:20:00 ils faisaient beaucoup de petits fours,
00:20:02 ce qu'on appelait les petits fours secs auparavant,
00:20:05 que les clients achetaient beaucoup le dimanche.
00:20:08 Et je ne trouvais plus cette offre-là depuis plusieurs années.
00:20:12 Et voilà, j'ai décidé de revenir à ça,
00:20:16 pour qu'on puisse retrouver les saveurs authentiques en fait.
00:20:22 - Et vous êtes basée à Péillon, on revient un petit peu quatre ans,
00:20:26 on revient même quatre ans en arrière,
00:20:27 puisque c'est vers 2019 que ça s'est fait, vous avez sauté le pas.
00:20:31 Et alors comment vous avez démarré justement,
00:20:33 puisque c'était une histoire de reconversion professionnelle,
00:20:35 fallait trouver les ingrédients, fallait trouver le local où fabriquer tout ça ?
00:20:38 - Oui, alors j'ai déjà commencé en 2018 par me former à la pâtisserie,
00:20:43 en passant le CAP pâtissier.
00:20:45 Et ensuite, j'ai rencontré le boulanger de drape,
00:20:50 boulanger pâtissier de drape,
00:20:52 à qui j'ai proposé de soulouer son laboratoire de pâtisserie pour démarrer.
00:20:58 Parce que j'ai démarré sur une passion et sur des coups de cœur finalement.
00:21:03 - C'est un gain de temps et aussi d'argent,
00:21:05 parce que là pour le coup c'est de l'allocation,
00:21:07 mais d'un labo qui est déjà existant.
00:21:09 - Totalement, ça m'a permis de tester le marché,
00:21:11 j'ai élaboré les recettes.
00:21:13 Ensuite, j'ai vendu en priorité à ce monsieur,
00:21:18 à cette entreprise qui m'a vraiment ouvert ses portes,
00:21:21 et de tester le marché sur des professionnels revendeurs.
00:21:25 - Et ça a bien marché ?
00:21:26 - Et ça a bien fonctionné.
00:21:27 - Résultat, vous vous êtes dit "bon, je vais avoir mon propre labo"
00:21:31 et là, il faut saluer la mairie de Payon qui vous a donné un beau coup de pouce.
00:21:34 - Alors, j'ai appris il y a un peu plus de deux ans,
00:21:38 que la mairie de Payon souhaitait redynamiser le centre du village de Sainte-Eutecle,
00:21:45 et j'ai rencontré le maire.
00:21:46 - Il a parlé bien de vous.
00:21:48 - Voilà, on a fait affaire.
00:21:51 La mairie avait un local qui était un entrepôt,
00:21:57 la mairie a fait les travaux pour que je puisse m'installer.
00:22:02 - Et vous voilà maintenant installée depuis...
00:22:04 - Et nous voilà installées depuis 18 mois à peu près à Payon.
00:22:08 - Et ça continue de marcher l'atelier de Lorenzia.
00:22:11 J'aimerais qu'on vienne quand même à ce que vous nous avez apporté ce matin.
00:22:14 Écoutez-vous qui êtes à la radio, vous devinez que Corine n'est pas venue les mains vides.
00:22:18 Je sais que Julie, vous avez des diamants.
00:22:22 Alors qu'est-ce que nous avons ?
00:22:24 - Alors nous avons des petits gâteaux, c'est quoi au sucre ?
00:22:29 - Alors là ce sont des diamants au citron.
00:22:32 Le diamant c'est un sablé très fondant en bouche,
00:22:36 et je mets des zèstes de citron vert dedans, ça claque bien en bouche aussi.
00:22:41 - Et j'ai aussi des petits gâteaux aux amandes.
00:22:43 - Et un croquant aux amandes.
00:22:45 Alors ces deux biscuits que vous avez Julie sont les deux derniers nés de la gamme.
00:22:50 Et le croquant j'ai voulu croustillant mais pas trop difficile à manger.
00:22:54 - On a aussi des graissins, des tuiles à l'amande aussi, ça c'est magnifique.
00:23:00 Ça nous rappelle pour le coup de bons souvenirs à nous aussi,
00:23:02 ce sont vos souvenirs d'enfance mais les nôtres également.
00:23:05 C'est vrai que l'aspect vintage, nostalgie, retour en arrière ça marche beaucoup,
00:23:09 mais sur le plan gourmandise aussi alors ?
00:23:11 - Oui je pense qu'on a une mémoire des saveurs,
00:23:16 et puis on a envie de retrouver le goût aussi,
00:23:21 le goût des bonnes choses avec des ingrédients le plus naturel possible.
00:23:26 Donc il y a beaucoup de biscuits sucrés parce que je suis une gourmande d'inviter.
00:23:31 Mais il y a aussi un peu de salé.
00:23:33 Et à Péillon nous avons un moulin, le moulin de Guido,
00:23:39 il fait une pâte d'olive que j'aime qui est exceptionnelle.
00:23:42 Et on a créé un partenariat et je fais des graissins avec sa pâte d'olive.
00:23:47 - Et je voudrais préciser aussi que depuis cette année vous êtes au Pop-up Initiative.
00:23:51 Grâce à l'initiative Nice Côte d'Azur j'imagine que ça booste aussi peut-être les ventes d'être exposé à Nice Étoile.
00:23:57 - À Nice Étoile ça marche très bien effectivement.
00:24:00 Et Pop-up est là pour accompagner les artisans et créateurs de la région,
00:24:06 et nous met en avant et c'est très bien pour nous.
00:24:09 - Les biscuits pâtisseries au goût de souvenirs de l'atelier de Lorenzia.
00:24:12 Corinne vous étiez dans l'écho d'ici, vous qui êtes basée à Péillon, merci à vous.
00:24:15 - Merci à vous Quentin.
00:24:17 - 7h24 sur France Bleu Azur.
00:24:22 Allez on repasse en musique avec une machine, ce qu'on appelle le logiciel de diffusion qui plante un petit peu, mais c'est pas grave.
00:24:29 Allez on revient avec Texas Keep On Talking et on va parler de Garibaldi.
00:24:33 Direz-vous que c'est le Niceoil le plus connu, pourquoi ? Réponse après ça.
00:24:36 [Musique]
00:25:05 [Musique]
00:25:30 [Musique]
00:25:59 [Musique]
00:26:07 [Musique]
00:26:10 [Musique]
00:26:13 [Musique]
00:26:16 [Musique]
00:26:44 [Musique]
00:26:50 Le groupe Texas, c'est avec ça qu'ils signent leur grand retour et leur best-of pour les 35 ans de carrière.
00:26:55 Keep On Talking à 7h26 sur France Bleu Azur.
00:26:58 - Il sera peut-être bientôt le Niceoil le plus connu du monde, avec tout ce qu'il sait de notre territoire, c'est à Maudrice.
00:27:05 - Peut-être bientôt, on l'a dit. Salut Tom. - Salut, bonjour à tous.
00:27:08 - Pour l'instant le Niceoil le plus connu au monde, c'est Garibaldi. Il a même été mentionné dans un journal de la Reine Victoria,
00:27:14 un journal perso. Honnête, désintéressé, courageux Garibaldi, il est certainement, mais c'est un révolutionnaire.
00:27:20 Pourquoi Garibaldi est le Niceoil le plus connu au monde ?
00:27:23 - Giuseppe Garibaldi, c'est un Niceoil, mais c'est surtout un personnage de roman.
00:27:27 Il est connu à l'international, il a côtoyé Victor Hugo, Georges Sand et même Abraham Lincoln
00:27:33 qui auraient fait appel à Garibaldi pour devenir général lors de la guerre de sécession.
00:27:39 Il a refusé, il avait d'autres choses à faire, mais vous avez compris, aujourd'hui on va parler et découvrir l'histoire.
00:27:44 Mais pour ça, il faut que l'on remonte dans le temps.
00:27:47 Garibaldi est né à Nice le 4 juillet 1807, à une époque où Nice fait partie de l'Empire français.
00:27:57 C'est donc chose étrange que Giuseppe Garibaldi ait né Joseph, sur son état civil, vous pouvez vérifier.
00:28:02 - Mais qu'est-ce qu'il va faire pour être si connu ?
00:28:04 - Il va s'engager dans la marine, il part en Amérique du Sud, s'engager au profit de plusieurs rébellions,
00:28:10 il combat courageusement et il se forge une réputation de grand guerrier.
00:28:14 - Garibaldi, c'est pas qu'un soldat !
00:28:16 - En effet, c'est aussi un des pères fondateurs de l'Italie telle qu'on la connaît aujourd'hui.
00:28:20 Il va militer pour l'unification italienne, car je le rappelle, avant 1861,
00:28:25 l'Italie n'est qu'une appellation géographique composée de plusieurs états.
00:28:29 Garibaldi part vers le sud de la péninsule avec ses hommes,
00:28:33 on va appeler cette fameuse expédition, l'expédition des milles.
00:28:38 - Et est-ce qu'il n'a pas été trop déçu que la ville soit française et pas italienne ?
00:28:42 - Il n'est pas juste déçu, il est dégoûté, il a le seum !
00:28:45 Pour lui, nier l'italianité de Nice, c'est comme nier les rayons du soleil.
00:28:49 Pour lui, Nice se trouve du mauvais côté de la frontière,
00:28:51 et ça, on peut le voir sur la place qui porte son nom à Nice.
00:28:54 - Il a le seum, Garibaldi !
00:28:56 - Petit détail, si vous passez sur la place Garibaldi, vous verrez sa statue
00:29:03 qui a le regard tourné vers Turin, vers l'ancienne route royale
00:29:07 reliant Nice à l'ancienne capitale du royaume de Sardaigne.
00:29:11 Voici un court aperçu de la vie de ce héros glorieux,
00:29:15 qui n'échappe pas aux désillusions bien sûr.
00:29:17 Il a vécu tellement d'histoires que je pense faire plusieurs chroniques sur notre fameux Garibaldi.
00:29:22 Mais il garde néanmoins une place importante dans notre ville,
00:29:26 au sens propre comme au sens figuré.
00:29:28 Et maintenant, vous savez pourquoi, il est le niçois le plus célèbre du monde.
00:29:31 - On en sait toujours plus grâce à toi Tom, merci beaucoup !
00:29:34 Francebleu.fr, l'appli ici.
00:29:36 Instagram c'est Nice-torique qu'il faut suivre pour toute l'histoire des Alpes-Maritimes et tous ses secrets.
00:29:41 Demain, je te laisse te reposer, parce qu'émission spéciale demain,
00:29:45 à partir de 6h et jusqu'à 10h, au CHU de Nice,
00:29:48 on va rencontrer l'héros du quotidien, on sera dans le hall du CHU Pasteur 2.
00:29:52 Et on vous montrera aussi les métiers que vous ne connaissez pas forcément
00:29:56 et qui sont indispensables à l'hôpital.
00:29:58 Et bien évidemment, on ira à votre rencontre.
00:30:00 Merci Tom, à mercredi !
00:30:02 - On se retrouve mercredi !
00:30:03 Ici Matin, revient dans un instant.
00:30:08 - Il en a fait tout ce qu'il fallait, d'accord, pour votre époux.
00:30:14 Il n'a pas souffert.
00:30:15 Il y a des paroles bouleversantes que l'on ne voudrait jamais avoir à entendre ni à prononcer.
00:30:19 Depuis peu, les médecins prennent conscience de l'impact d'une telle annonce
00:30:23 et se forment grâce à des ateliers de simulation.
00:30:25 - Bonjour Camille ! - Bonjour docteur !
00:30:27 - Tu soignes les gens avec des médicaments, mais tu les soignes aussi dans le rapport humain que tu leur proposes.
00:30:32 Vous ne pouvez que gagner en humanité en faisant ça, donc c'est l'enjeu.
00:30:36 - On espère, c'est ça qui permet d'avancer d'ailleurs.
00:30:39 Au cœur de l'annonce, jeudi à 22h55, sur France 3 Provence Alpes-Côte d'Azur.
00:30:44 [Musique]
00:31:08 - Eh ouais, bienvenue sur France Bleu Azur, il est 7h30, les infos de ce lundi 16 octobre, Fabien Fourel.
00:31:13 - Et la route, ça y est, c'est chargé.
00:31:15 - Eh bien sur l'autoroute A8 par exemple, direction Nice, c'est toujours compliqué.
00:31:19 Même chose via la pénétrante du Payon, puis en direction de Monaco, la 500 est inaccessible, ça y est.
00:31:25 - La météo, c'est l'automne.
00:31:27 - Ça y est, on avait du mal à avoir arrivé l'automne.
00:31:29 La pluie est de retour cet après-midi, des maximales qui baissent, pas plus de 24 degrés tout à l'heure.
00:31:34 - A la une ce matin, craignez-vous pour votre sécurité, celle de vos enfants dans les établissements scolaires.
00:31:39 04 93 82 03 04 et posez vos questions à 7h45 à Eric Ciotti, invité du 6/9.
00:31:46 [Musique]
00:31:49 Liberté, j'enseigne ton nom.
00:31:51 Dominique Bernard rejoint Samuel Paty au rang de ceux qui ont perdu la vie parce qu'ils étaient profs.
00:31:56 La douleur ce matin de la communauté éducative n'a pour égal que l'effroi d'un pays tout entier.
00:32:02 Des hommages seront organisés aux deux enseignants toute la journée, on va voir ça.
00:32:06 Mais d'abord Sébastien Germain, trois ans jour pour jour après la mort de Samuel Paty.
00:32:10 Vous êtes ce matin devant l'école azuréenne qui porte son nom à Cap d'Aille.
00:32:15 Un an et demi après ce changement de nom, la crainte est toujours là.
00:32:18 Dans cette école Samuel Paty, il y a d'abord l'innocence d'une centaine d'enfants qui s'amusent dans la cour et l'inquiétude des parents.
00:32:25 - Peur des représailles, peur de ce qui peut se passer.
00:32:27 C'est très beau, il y a un hommage mais les gens ont toujours peur.
00:32:30 Les semaines, les mois, le temps passe, l'angoisse concernant le nom de l'école demeure.
00:32:34 Pourtant, tous les jours, matin, midi, après-midi, dès que le portail s'ouvre, des policiers comme Franck sont sur place.
00:32:41 - On fait des passages, on regarde comment ça se passe.
00:32:43 Des policiers municipaux mais pas seulement.
00:32:45 Devant l'école de sa fille, Fanny voit régulièrement.
00:32:48 - Les SVP, les gendarmes.
00:32:50 - Ça fait peur de voir les gendarmes devant l'école.
00:32:52 Le maire de Cap d'Aille, Xavier Beck, persiste et signe.
00:32:55 Pour l'élu, ce professeur assassiné mérite toute sa place dans l'histoire de l'éducation nationale et de la République.
00:33:02 Avoir une école au nom de Samuel Paty, ça permet de ne pas l'oublier, nous dit Francine.
00:33:07 - Automatiquement, on y pense parce qu'on vient là tous les jours.
00:33:10 - Coucou ma chérie !
00:33:11 - T'as quel âge Cléo ?
00:33:12 - 4 ans et demi.
00:33:13 - Comment elle s'appelle ton école ?
00:33:15 - Je sais pas.
00:33:16 - Parce que c'est pas ça le plus important. C'est quoi le plus important pour toi ?
00:33:19 - J'adore ma maîtresse.
00:33:20 - Et aussi j'adore l'école.
00:33:22 Cléo, juste là pour s'amuser, apprendre, jouer.
00:33:25 On est bien loin de la violence et de l'horreur des adultes.
00:33:28 Encore une fois, le dicton se vérifie. La vérité sort toujours de la bouche des enfants.
00:33:33 Et ce matin, les élèves et les profs reprennent les cours sous le signe du recueillement.
00:33:37 Pas de classe entre 8h et 10h.
00:33:39 Un temps banalisé pour que les enseignants puissent parler entre eux,
00:33:42 préparer le retour des élèves et la minute de silence organisée dans toutes les classes de France.
00:33:47 À 14h, en hommage de Dominique Bernard.
00:33:50 Des hommages aussi à Cap d'Aille pour Samuel Paty, 3 ans jour pour jour après sa mort.
00:33:54 Une gerbe sera déposée devant l'école qui porte son nom.
00:33:57 À Cannes, un rassemblement sur le parvis de l'hôtel de ville est organisé à 15h30 en présence du préfet Hugues Boutou.
00:34:03 Et puis à Nice, ce sera Place Ghirabaldi à 17h30, un rassemblement de la communauté éducative.
00:34:09 Et pour rassurer les professeurs, les élèves et les parents, des mesures de sécurité sont prises.
00:34:14 Le dispositif Vigipirate à son maximum ce matin.
00:34:17 7000 soldats de la force Sentinelle doivent être déployés d'ici ce soir et jusqu'à nouvel ordre.
00:34:23 Une circulaire adressée aux préfets qui doivent convoquer sous 48h leur groupe d'évaluation de la radicalisation et faire le point sur tous les fichiers S.
00:34:33 Et côté enquête 9, personne ne sont toujours en garde à vue ce matin, outre l'assaillant son frère en détention et un autre détenu radicalisé qui a été extrait de sa prison pour être interrogé.
00:34:44 Toutes les dernières informations sont à retrouver sur francebleu.fr
00:34:48 Dans ce contexte, 7 polémiques niçoises. Un joueur de foot du gym, le Niçois Youssef Attal, au coeur de la vidéo d'un prédicateur palestinien qui demande un jour noir pour les juifs.
00:34:59 Et les excuses du Niçois "J'ai conscience que ma publication a choqué, jamais je ne soutiendrai un message de haine".
00:35:06 Il n'empêche, le président du conseil représentatif des institutions juives sud-est reste inflexible.
00:35:12 C'est déjà un début mais c'est un peu facile. Lorsqu'on est un sportif professionnel, un footballeur professionnel de surcroît, c'est-à-dire qu'on oeuvre dans le sport le plus populaire avec un public jeune, on a une responsabilité.
00:35:25 Quand on retransmet un message, on en prend connaissance, on en comprend le sens et la gravité.
00:35:30 Et on s'interdit de propager des messages qui sont des messages d'incitation à la haine.
00:35:35 Parce que lorsqu'on relève un message, on sait comment fonctionnent les réseaux sociaux, on sait quelle est la rapidité de diffusion, le mal est fait.
00:35:42 Des réactions aussi politiques, le maire de Nice exige que le joueur dénonce officiellement les terroristes du Hamas.
00:35:48 Revoir les échelles de rémunération, les temps partiels subis ou les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes malgré un contexte tendu.
00:35:56 La première ministre Elisabeth Borne ouvre ce matin la conférence sociale sur les bas salaires.
00:36:01 Sept organisations syndicales et six organisations patronales sont réunies pour discuter.
00:36:05 La première ministre assure que cette conférence ne vise pas à contraindre les entreprises.
00:36:10 Le divorce consommé entre la NUPES et le PCF, les communistes ont voté à 93% pour la rupture, rejetant la volonté hégémonique de la France insoumise.
00:36:19 Et en sous-titre, l'omniprésence de Jean-Luc Mélenchon et sa volonté de ne pas condamner le Hamas.
00:36:24 C'est le premier parti de gauche à claquer la porte de la NUPES.
00:36:28 Enfin, vous l'empruntez quand vous partez au ski dans les Hautes-Alpes via l'Italie.
00:36:32 Le tunnel du Mont Blanc ferme ce lundi et pour neuf semaines pour des travaux gigantesques, plus de 5000 voitures l'empruntent chaque jour.
00:36:40 7h36 sur France Bleu Azur et France Trois Côtes d'Azur.
00:36:45 Cruelle, frustrante, la défaite de la France au mondial de rugby.
00:36:49 Défaite 28 à 29 contre les Springboks, Sud-Africains hier soir en quart.
00:36:54 Un point final titre ce matin nos amis de Nice matin.
00:36:58 Emma Doué, vous avez suivi ce point final devant l'écran géant de la fanzone, 3200 supporters niçois qui y croyaient.
00:37:04 Avant le début du match, c'est l'euphorie au village rugby.
00:37:08 La bière coule à flot, les supporters font la chenille et ils sont pleins d'espoir pour les joueurs de Galtier.
00:37:14 Les Français vont mettre une grande flesse à l'Afrique du Sud.
00:37:16 Cette année on n'est pas venu pour rigoler, nous on n'est pas l'Irlande, on n'est pas la Nouvelle-Zélande, on n'est pas l'Afrique du Sud, c'est la France, on va tout casser.
00:37:22 La France, la France va gagner, même si ça va être un match difficile et à mon avis ça va être du 22-18.
00:37:29 Je pense qu'on va gagner minimum 30-0.
00:37:31 43-27.
00:37:33 Les supporters sud-africains sont présents au village.
00:37:36 Mais pas de copinage avec l'ennemi.
00:37:40 On s'est empatisés avec un groupe de Sud-Africains, présents aussi sur le papier, mais maintenant demain si on doit parler on les écrase.
00:37:45 Les Sud-Africains, j'en apporterai une boîte de mouchoirs après.
00:37:48 On va les tordre les Sud-Africains, on va les tordre.
00:37:50 Les Sud-Africains sont pourris, on va les défoncer.
00:37:53 L'Afrique du Sud, ils peuvent chanter dans le couloir, ils ne chanteront pas après le match.
00:37:57 Contre nous de la tyrannie.
00:38:00 Le match commence bien, même très bien.
00:38:03 Premier essai marqué par le Français, Cyril Baye.
00:38:05 Oh non !
00:38:11 Très bon début de match, franchement, l'entame de match est parfaite pour l'instant.
00:38:15 Mais dès la mi-temps, ça se complique. Le monstre sud-africain sort ses griffes.
00:38:19 Commentaire signé Loic et Yohann, joueurs de rugby à L'Ais Monaco.
00:38:23 C'est des ogres, c'est des machines de guerre.
00:38:25 Les Sud-Africains sont super forts, surtout sur le jeu au pied.
00:38:28 Assez compliqué à défendre pour une équipe comme l'équipe de France.
00:38:30 Et c'est là-dessus qu'on pêche un peu.
00:38:32 Le coup de sifflet final retentit.
00:38:34 Bouche B, les fans de l'Ovalie n'arrivent pas à y croire.
00:38:39 Mains sur la tête, total désillusion pour ces monégasques, là depuis 5 heures.
00:38:43 Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Il n'y a rien à faire.
00:38:45 Les mecs sont trop forts.
00:38:46 Frustration, c'est un cataclysme pour la France.
00:38:49 Grosse déception, c'est pas possible.
00:38:51 On ne peut pas partir comme ça.
00:38:52 Nous, on aurait voulu accompagner cette équipe jusqu'au bout.
00:38:55 On était au-dessus, mais il y avait du beau jeu, il y avait de l'interception, il y avait de la passe, tout ça.
00:38:58 C'est magnifique, il y a de la technique.
00:39:00 On a commencé ce match, dans les 5 premières minutes, je me suis dit, c'était bon, c'était réglé.
00:39:04 On va mettre de nombreux essais.
00:39:06 On a chanté, on a crié, on a acclamé notre équipe.
00:39:09 On a arrêté tout sauf de perdre.
00:39:10 Mais bon, on peut se boire la gueule, on peut toujours se boire la gueule.
00:39:13 À consommer avec modération, évidemment.
00:39:15 Pas rancunier, les supporters assisteront à la demi-finale, à la maison cette fois-ci.
00:39:20 Argentine face à la Nouvelle-Zélande, ce sera vendredi.
00:39:23 Et les Sud-Africains affronteront l'Angleterre samedi 21 octobre en demi-finale au Stade de France.
00:39:28 Et j'en connais qui doit avoir les cheveux qui grattent quand même ce matin.
00:39:31 Voilà, météo tiens d'ailleurs.
00:39:33 La météo 100% locale avec la maison Alziari, moulin à huile et domaine familial à Nice.
00:39:39 60 hectares en AOP, conversion bio.
00:39:41 Infos sur alziari.com.fr
00:39:43 Je vous ai dit d'ailleurs, mais il n'y a pas de lien entre la météo et les cheveux qui grattent.
00:39:47 À part peut-être la pluie qui tombe sur leurs cheveux des fois.
00:39:49 Ouais, ouais, ouais. Non, ça ne marche pas.
00:39:51 Désolé, je cherchais à vous aider.
00:39:53 Allez-y, faites la météo.
00:39:55 Balance ton automne.
00:39:56 Bah oui, il y a de l'automne aujourd'hui.
00:39:57 Il y a de la grise d'ail ce matin.
00:39:59 Et de la pluie cet après-midi.
00:40:01 Mais en même temps, ça nous fait du bien parce qu'on se demandait quand la pluie allait revenir chez nous.
00:40:05 Eh bien, ça y est, c'est pour tout à l'heure.
00:40:07 Et des maximales qui affichent forcément une bonne baisse.
00:40:11 Pas moins de 10°, 12° pardon, sur le secteur d'Isola.
00:40:15 17° si vous êtes dans l'Estéron.
00:40:17 19° à Roquesteron, à Grasse.
00:40:19 21° à Valbonne, 23° à Nice et 24° à Menton.
00:40:22 On va garder les averses avec nous, surtout sur le Moyen-Pays demain.
00:40:27 Retrouvons, je l'espère, quelques éclaircies sur la côte.
00:40:30 Ça reste à confirmer.
00:40:31 En attendant, le vent lui est là sur le littoral Ouest.
00:40:33 Et l'automne est là au moins toute la semaine.
00:40:36 7h40, France Bleu Azur et France 3 Côtes d'Azur qui vous réveillent et qui vous donnent l'actu.
00:40:51 Et qui évidemment vous proposent de faire la radio avec nous.
00:40:54 On est avec vous pour commenter l'actualité.
00:40:57 Et celle qui domine évidemment en ce moment nous amène dans le Nord de la France.
00:41:01 Avec ce qui s'est passé vendredi dernier.
00:41:04 Cet enseignant qui a été tué à Arras et qui fait écho 3 ans quasi jour pour jour.
00:41:09 Avec l'affaire Samuel Paty.
00:41:11 C'est aujourd'hui qu'on commémore les 3 ans de la disparition de ce professeur.
00:41:14 On en parle ce matin parce qu'on se demande si ça peut avoir des répercussions chez nous.
00:41:18 Et oui, on en parle d'ailleurs dans un instant avec le député des Alpes-Maritimes.
00:41:22 Et patron des Républicains Eric Ciotti qui est notre invité.
00:41:24 Posez-lui vos questions 0493 820304.
00:41:28 Et nous on vous pose aussi la question.
00:41:30 Est-ce que vous craignez pour votre sécurité, celle de vos enfants, celle de nos enfants.
00:41:34 Dans les établissements scolaires avec ce qui s'est passé 0493 820304.
00:41:39 Je le répète.
00:41:40 Vous avez la parole jusqu'à 8h.
00:41:43 En musique, la voix légèrement éraillée mais magnifique de Bonnie Tyler.
00:41:47 It's a heartache sur France Bleu Azur.
00:41:50 It's a heartache.
00:41:52 Nothing but a heartache.
00:41:56 Hits you when it's too late.
00:42:00 Hits you when you're down.
00:42:04 It's a foolish game.
00:42:08 Nothing but a foolish game.
00:42:12 Standing in the cold rain.
00:42:18 Feeling like a clown.
00:42:20 It's a heartache.
00:42:24 Nothing but a heartache.
00:42:28 Love until your arm is broke.
00:42:32 Then he lets you down.
00:42:36 It ain't right with love to share.
00:42:41 When you find he doesn't care.
00:42:47 For you.
00:42:49 It ain't wise to need someone.
00:42:54 As much as I depended on you.
00:43:00 It's a heartache.
00:43:05 Nothing but a heartache.
00:43:09 Hits you when it's too late.
00:43:15 Hits you when you're down.
00:43:17 It's a foolish game.
00:43:21 Nothing but a foolish game.
00:43:25 Standing in the cold rain.
00:43:29 Feeling like a clown.
00:43:33 It ain't right with love to share.
00:43:35 When you find he doesn't care.
00:43:39 For you.
00:43:43 It ain't right with love to share.
00:43:47 When you find he doesn't care.
00:43:51 For you.
00:43:55 It ain't right with love to share.
00:44:01 When you find he doesn't care.
00:44:03 For you.
00:44:07 It ain't wise to need someone.
00:44:11 As much as I depended on you.
00:44:17 It's a heartache.
00:44:23 Nothing but a heartache.
00:44:29 Hits you when you're down.
00:44:31 It's a foolish game.
00:44:37 It ain't right with love to share.
00:44:39 When you find he doesn't care.
00:44:43 For you.
00:44:47 It ain't right with love to share.
00:44:51 When you find he doesn't care.
00:44:55 For you.
00:44:59 It ain't right with love to share.
00:45:05 When you find he doesn't care.
00:45:07 For you.
00:45:11 It ain't right with love to share.
00:45:15 For you.
00:45:19 It ain't right with love to share.
00:45:23 For you.
00:45:27 It ain't right with love to share.
00:45:33 For you.
00:45:35 [Musique]
00:45:37 [Musique]
00:45:39 Le 6/9 de France Bleu Azur
00:45:45 04 93 82 03 04
00:45:49 Ça c'est le numéro de France Bleu Azur
00:45:53 Si jamais vous constatez des problèmes sur la route
00:45:55 Et à 7h45 ce sont surtout nos bouchons du matin
00:45:57 L'heure de pointe pour aller à Nice
00:45:59 Via la pénétrante du Payon, via l'autoroute A8
00:46:01 On pense à vous, on sait que c'est galère
00:46:03 À Monaco, même avant
00:46:05 Le tunnel qui relie l'autoroute A8
00:46:07 À la Principauté, le tunnel de l'autoroute A500
00:46:09 Est fermé, vous sortez à la Turbie
00:46:11 Si vous devez rejoindre la Principauté
00:46:13 Et pour le reste, ça a l'air d'aller
00:46:15 Je regarde les trains, très rapidement
00:46:17 Il y avait une suppression de trains tout à l'heure, direction Braille-sur-Roya
00:46:19 Mais les prochains sont quand même prévus
00:46:21 Bonne route avec France Bleu Azur, restez prudents
00:46:23 Hommage aujourd'hui dans les écoles
00:46:29 Partout en France au professeur Dominique Bernard
00:46:31 Tué par un terroriste
00:46:33 À Arras, vendredi
00:46:35 On reçoit ce matin Éric Ciotti
00:46:37 Député des Alpes-Maritimes
00:46:39 Vous pouvez d'ailleurs lui poser vos questions
00:46:41 Au 04 93 82 03 04
00:46:43 On vous pose en même temps
00:46:45 Cette question ce matin
00:46:47 Craignez-vous pour votre sécurité
00:46:49 Celle de vos enfants par exemple
00:46:51 Dans les établissements scolaires face aux attentats
00:46:53 Bonjour Éric Ciotti
00:46:55 Et Samuel Paty, Dominique Bernard
00:46:57 Deux enseignants, c'est notre République
00:46:59 Qui est touchée au cœur
00:47:01 Est-ce que le décès d'Arras aurait pu être évité ?
00:47:03 Il est toujours difficile de dire ça
00:47:07 Mais je crois que le niveau de protection
00:47:09 N'est pas suffisamment élevé
00:47:11 Les français ne comprennent pas
00:47:15 Pourquoi cette personne
00:47:17 Avec un profil aussi lourd
00:47:19 Qui par deux fois
00:47:21 S'est vu refuser son statut de réfugié
00:47:23 Dont la famille
00:47:25 A été
00:47:27 A fait l'objet d'une demande d'expulsion en 2014
00:47:29 Qui s'est arrêtée quasiment
00:47:31 Sur le tarmac de l'aéroport
00:47:33 Ensuite une personne
00:47:35 Qui était suivie par la DGSI
00:47:37 Donc ça veut dire
00:47:39 La DGSI ne suit que les individus
00:47:41 Radicalisés les plus dangereux
00:47:43 Ceux du haut du spectre
00:47:45 Pourquoi il était toujours là
00:47:47 Gérald Darmanin, dit-il qu'il n'y a pas eu de défaillance
00:47:49 Le ministre de l'Intérieur dans le suivi
00:47:51 Des fichiers S ?
00:47:53 Je trouve quelque part que dire
00:47:55 Après ce drame terrifiant qui touche l'école
00:47:57 Et c'est pas par hasard qu'on s'attaque à l'école
00:47:59 Après Samuel Paty, Dominique Bernard
00:48:01 Parce que l'école c'est le sanctuaire
00:48:03 De la liberté
00:48:05 Des idées de progrès
00:48:07 Que la France a toujours diffusées
00:48:09 De par le monde
00:48:11 Et ceux qui portent l'obscurantisme
00:48:13 L'école a un horreur
00:48:15 Parce que l'école
00:48:17 C'est la liberté pour les enfants
00:48:19 C'est les idées
00:48:21 Qui sont totalement opposées
00:48:23 A cette vision
00:48:25 Obscurantiste
00:48:27 Je le redis du monde
00:48:29 Gérald Darmanin s'il considère que tout ce qui s'est passé
00:48:31 Il n'y a aucun problème
00:48:33 Il faut qu'il le regarde avec sa conscience
00:48:35 C'est pas ma conception des choses
00:48:37 Quand on a un assassinat de cette nature
00:48:39 Quand on a des professeurs
00:48:41 Blessés devant des enfants
00:48:43 Il faut avoir l'humilité de dire
00:48:45 Que c'est un échec
00:48:47 Bien sûr que c'est un échec
00:48:49 Et prétendre le contraire est quelque part un peu indécent
00:48:51 Le ministre de l'Intérieur dit aussi
00:48:53 Qu'on ne peut pas expulser 4000 étrangers délinquants
00:48:55 De France
00:48:57 Et c'est pour cette raison qu'un projet de loi immigration
00:48:59 Arrive à l'Assemblée
00:49:01 Dans les tout prochains jours
00:49:03 Pourquoi on ne peut pas les expulser ?
00:49:05 Un étranger ?
00:49:07 C'est intéressant ce que vous dites
00:49:09 Il avait moins de 13 ans quand il est arrivé en France
00:49:11 Et la loi interdit aujourd'hui qu'on ne l'expulse
00:49:13 Il y a un débat
00:49:15 En tout cas ce que je dis
00:49:17 C'est que Gérald Darmanin ne dit pas la vérité
00:49:19 Quand il prétend que le texte qu'il a déposé
00:49:21 Règlerait ce cas
00:49:23 Absolument pas
00:49:25 Parce que ce cas n'est pas prévu
00:49:27 Il est prévu pour des personnes condamnées
00:49:29 Mais cette personne à ce stade n'avait pas été condamnée
00:49:31 Mais il présentait pour autant
00:49:33 Une menace
00:49:35 Donc nous ce que nous réclamons
00:49:37 Et c'est l'objet de la proposition de loi constitutionnelle
00:49:39 Et j'ai lancé un appel solennel
00:49:41 Au Président de la République
00:49:43 Pour nous écouter
00:49:45 Parce que seul le texte des Républicains
00:49:47 La réforme de notre Constitution
00:49:49 Parce que depuis des années
00:49:51 On est confronté à ces drames
00:49:53 Et derrière ces drames
00:49:55 Il y a une immigration de masse
00:49:57 Qu'on ne sait pas ou qu'on n'a pas voulu
00:49:59 Pour certains réguler
00:50:01 Limiter le regroupement familial
00:50:03 L'asile des voyiers
00:50:05 L'incapacité d'expulser
00:50:07 Vous savez il y a 120 000
00:50:09 Obligations de quitter le territoire
00:50:11 Il y a à peine 9 000 personnes
00:50:13 Qui sont expulsées
00:50:15 C'est ridicule
00:50:17 Donc votre texte revoit la Constitution
00:50:19 On est dans des troubles extrêmement faibles
00:50:21 Donc nous ce que nous demandons
00:50:23 C'est changer la Constitution mais pas n'importe comment
00:50:25 Pas référendum
00:50:27 Il faut que les Français décident
00:50:29 Vous savez la politique ça doit être du bon sens
00:50:31 Que nous disent les Français
00:50:33 Qu'ils ne veulent plus de cette immigration de masse
00:50:35 75%
00:50:37 Qui veulent vivre en sécurité
00:50:39 Que ceux qui sont étrangers
00:50:41 Sur le territoire national
00:50:43 Et qui commettent des crimes ou délits
00:50:45 Il n'y a pas 36 solutions
00:50:47 Il y en a 2
00:50:49 C'est la prison et l'avion
00:50:51 Vous interrogez tous les Français dans la rue à Nice
00:50:53 C'est ce qu'ils vous disent
00:50:55 Et pourquoi on ne le fait pas ?
00:50:57 Parce qu'on manque de courage
00:50:59 Parce qu'il y a des associations
00:51:01 Des partis politiques aussi qui s'opposent à ça
00:51:03 En 2014 cette famille
00:51:05 Elle a été protégée
00:51:07 Par des mouvements d'extrême gauche
00:51:09 Par des associations
00:51:11 Par ailleurs financées par l'Etat
00:51:13 Ce qui est ahurissant
00:51:15 On se tire quelque part
00:51:17 L'Etat finance des associations
00:51:19 Qui fait des recours contre ses propres décisions
00:51:21 Donc il faut arrêter tout ça
00:51:23 Il faut retrouver le chemin du bon sens
00:51:25 Et il faut que les Français décident
00:51:27 Ce n'est pas désormais
00:51:29 Le problème est trop grave
00:51:31 Il faut que les Français retrouvent
00:51:33 De la confiance dans leurs institutions
00:51:35 Ils ne croient plus dans la parole publique
00:51:37 Ils sont sans doute
00:51:39 Septiques sur la mienne encore
00:51:41 Parce que c'est des discours qu'on a souvent
00:51:43 Entendus et trop souvent
00:51:45 Après les attentats
00:51:47 Aujourd'hui il faut enfin passer aux actes
00:51:49 Et la meilleure garantie qu'on aura
00:51:51 Des actions qui répondent
00:51:53 Au problème c'est qu'il y ait
00:51:55 Un référendum
00:51:57 Que les Français décident de leur destin
00:51:59 On va écouter justement ces Français
00:52:01 On demande notamment à Claudie étudiante au lycée
00:52:03 Pro de Magnan à Nice ce qu'elle pense
00:52:05 De ce qui s'est passé
00:52:07 Ça recommence, moi je suis un peu en colère
00:52:09 Je suis bien qu'elle ait fiché S
00:52:11 Je pense qu'on aurait pu faire quelque chose avant
00:52:13 Et je trouve qu'on réagit une fois que c'est trop tard
00:52:15 Précisément, qu'est-ce qu'on fait des fichés S
00:52:17 Eric Ciotti ?
00:52:19 Quand ils présentent un danger
00:52:21 Très grave pour le pays
00:52:23 Il faut les expulser
00:52:25 Systématiquement
00:52:27 Les fichés S étrangers naturellement
00:52:29 Il faut les expulser
00:52:31 Les fichés S français
00:52:33 Il faut les surveiller
00:52:35 Et notamment par des moyens
00:52:37 D'investigation, de contrôle
00:52:39 Éventuellement des bracelets géolocalisés
00:52:41 Il faudra plus de policiers, vous êtes d'accord ?
00:52:43 Il y en a déjà plus
00:52:45 Sur les services de renseignement
00:52:47 Mais aujourd'hui, les blocages
00:52:49 Ils sont essentiellement juridiques
00:52:51 Donc levons-les
00:52:53 Et ayons le courage de le faire
00:52:55 La France est depuis ce week-end en alerte d'urgence
00:52:57 Attentat, vous auriez préféré un couvre-feu
00:52:59 Face à la situation ?
00:53:01 Non, ce que j'ai réclamé personnellement
00:53:03 C'est que
00:53:05 On se place dans le
00:53:07 Régime juridique de l'état d'urgence
00:53:09 Tel qu'il avait été mis en place
00:53:11 Après les attentats
00:53:13 Du Bataclan
00:53:15 Et de Nice
00:53:17 Jusqu'au 1er novembre 2017
00:53:19 Là où M. Macron a décidé de sortir de l'état d'urgence
00:53:21 Pour quelle raison ?
00:53:23 L'état d'urgence nous offre des outils
00:53:25 Et offre aux préfets notamment
00:53:27 Des outils très puissants
00:53:29 Les perquisitions administratives
00:53:31 Et la possibilité d'assigner à résidence
00:53:33 Une personne considérée
00:53:35 Comme dangereuse
00:53:37 Avec l'état d'urgence
00:53:39 Cette personne, elle aurait peut-être
00:53:41 Être placée
00:53:43 Elle aurait pu être placée
00:53:45 En assignation en résidence
00:53:47 Ça a été fait, plusieurs milliers
00:53:49 De perquisitions administratives
00:53:51 De 2015 en 2017
00:53:53 Ont été effectuées
00:53:55 Avec des saisies, avec des levées de doutes
00:53:57 Ça veut dire qu'on aurait pu éviter selon vous ce qui s'est passé ?
00:53:59 C'est toujours difficile
00:54:01 Rétroactivement de le dire
00:54:03 Mais en tout cas, on a un degré
00:54:05 De protection qui est plus faible
00:54:07 Qu'avant 2017
00:54:09 Parce qu'en 2017, il y avait cette situation d'état d'urgence
00:54:11 On sait, par rapport
00:54:13 A la tragédie dont a été
00:54:15 Victime Israël
00:54:17 Et aux actions qu'Israël
00:54:19 Légitimement met en place
00:54:21 Pour se défendre
00:54:23 Qu'il va y avoir des mouvements
00:54:25 Que des activistes
00:54:27 Vont être agités
00:54:29 Par ceux qui les manipulent
00:54:31 Donc tout cela, on sait que
00:54:33 Ça conduit à une menace
00:54:35 Terroriste qui est importante
00:54:37 Voire maximale
00:54:39 Je l'ai évoqué lors de notre réunion
00:54:41 Avec le président de la République
00:54:43 La semaine dernière
00:54:45 Face à cette menace, agissons
00:54:47 Avant, qu'attentons
00:54:49 Qu'il y ait un nouvel attentat
00:54:51 Pour installer l'état d'urgence
00:54:53 L'état d'urgence c'est pour anticiper
00:54:55 C'est pour prévenir, faisons-le avant
00:54:57 Toujours une guerre de retard
00:54:59 En la matière
00:55:01 Vous êtes député depuis 20 ans
00:55:03 Vous êtes le président d'un courant politique
00:55:05 Qui a été au pouvoir plus longtemps que la gauche en France
00:55:07 Pourquoi ne pas avoir pris toutes ces décisions
00:55:09 A l'époque, Nicolas Sarkozy
00:55:11 C'était aussi le non remplacement d'un fonctionnaire
00:55:13 Sur de moins de policiers
00:55:15 Et aujourd'hui vous dites, il faut remettre du policier
00:55:17 Alors d'abord
00:55:19 La menace islamiste
00:55:21 Elle a pris son ascension
00:55:23 A partir de 2013
00:55:25 Vous ne l'aviez pas anticipé
00:55:27 Nous avons quitté le pouvoir en 2012
00:55:29 Les mouvements
00:55:31 La création de l'état islamique
00:55:33 Au levant
00:55:35 Le départ
00:55:37 De djihadistes
00:55:39 Et malheureusement beaucoup
00:55:41 Depuis les Alpes-Maritimes, plus d'une centaine
00:55:43 C'est 2013, 2014
00:55:45 Je ne dis pas
00:55:47 Que tout ce qu'on a fait
00:55:49 Était parfait, mais la menace
00:55:51 A l'époque
00:55:53 N'avait rien à voir
00:55:55 Avec ce qui est fait aujourd'hui
00:55:57 Nous avons subi
00:55:59 Bien sûr l'attentat
00:56:01 De Mohamed Merah
00:56:03 Et donc vous dites
00:56:05 Aujourd'hui on corrige le tir
00:56:07 Ce n'est pas on corrige le tir, on prend les dispositions
00:56:09 Qu'on attendait, moi vous savez
00:56:11 J'ai toujours prôné, vous en êtes témoin
00:56:13 Je suis député
00:56:15 Depuis 20 ans, mais un peu moins
00:56:17 Depuis 2007
00:56:19 J'ai toujours prôné des mesures extrêmement dures
00:56:21 J'ai toujours prôné qu'on expulse
00:56:23 Les étrangers
00:56:25 J'ai toujours prôné que nous
00:56:27 Choisissions qui nous accueillons
00:56:29 On m'a d'ailleurs souvent caricaturé
00:56:31 Ou critiqué, aujourd'hui on s'aperçoit
00:56:33 Que les propositions que j'ai toujours formulées
00:56:35 Dès 2007
00:56:37 Étaient sans doute celles qu'il fallait adopter
00:56:39 Un dernier mot de la polémique niçoise
00:56:41 Eric Ciotti ce week-end, le joueur niçois Youssef Atal
00:56:43 Le joueur du gym, a partagé
00:56:45 Une vidéo d'un imam qui appelle à envoyer
00:56:47 Un jour noir, je cite, sur les juifs
00:56:49 Finalement il s'est excusé, ça suffit ?
00:56:51 Non, c'est insupportable
00:56:53 Inacceptable, pour moi
00:56:55 Ca relève de l'apologie du terrorisme
00:56:57 J'appelle la justice
00:56:59 A s'auto-saisir, il faut
00:57:01 Que la justice se saisisse
00:57:03 Il faut que la justice regarde
00:57:05 Et poursuive
00:57:07 Voir s'il s'agit d'une apologie du terrorisme
00:57:09 Pour moi c'est le cas
00:57:11 C'est insupportable
00:57:13 Ce n'est pas acceptable d'appeler
00:57:15 A la mort des juifs
00:57:17 Je crois qu'on ne peut pas laisser passer ça
00:57:19 On ne peut pas tolérer
00:57:21 Quel que soit le statut de la personne
00:57:23 C'est pas parce qu'il est footballeur
00:57:25 Qu'il doit être protégé
00:57:27 Donc la justice doit se saisir
00:57:29 Et j'appelle aujourd'hui
00:57:31 A une enquête judiciaire
00:57:33 Pour faire toute la lumière
00:57:35 Et pour condamner
00:57:37 Des propos qui, je le redis
00:57:39 Pour moi sont insupportables
00:57:41 Et intolérables
00:57:43 Ca veut dire qu'il ne peut plus jouer sous les couleurs du gym pour vous ?
00:57:45 Je crois que cette question
00:57:47 Fait plus que se poser
00:57:49 C'est indécent
00:57:51 De voir cette personne
00:57:53 Avec des tels propos continuer à jouer
00:57:55 Eric Ciottier vous restez avec nous
00:57:57 A 8h on va justement évoquer
00:57:59 La situation explosive entre Israël
00:58:01 Et le Hamas, à tout de suite
00:58:03 Concernant vos commentaires
00:58:13 Sur le page Facebook de France Bleu Azur
00:58:15 Vous réagissez également
00:58:17 Suite à ce qui se passe
00:58:19 Au Proche-Orient aussi
00:58:21 On en parle également
00:58:23 De l'état d'urgence et puis même
00:58:25 De la sécurité de nos enfants
00:58:27 Dans les établissements scolaires
00:58:29 Pour certains, est-ce qu'il faut craindre
00:58:31 Pour cette sécurité ? Laurence qui disait
00:58:33 Evidemment nul n'est à l'abri de rien
00:58:35 Et Christine également qui était
00:58:37 Sur le même son de cloche, bien sûr
00:58:39 Tout simplement, là et ailleurs
00:58:41 La sécurité, nulle part, on reparlera
00:58:43 Effectivement de tout ça dans un instant
00:58:45 Sur France Bleu Azur et France 3 Côte d'Azur
00:58:47 Toujours avec Eric Ciottier
00:58:49 Et puis dans un instant bien sûr
00:58:51 Les infos d'huit heures avec Julie Munch
00:58:53 Ici matin, revient dans un instant
00:58:57 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:58:59 Inédit
00:59:01 Ce soir sur France 3
00:59:03 Qu'est-ce que vous voulez me demander encore ?
00:59:05 Je m'avais de la visite, j'ai peut-être vous laissé alors
00:59:07 Non, aucune importance, c'est ma fille
00:59:09 Sans filtre
00:59:11 Quelle emmerdeuse
00:59:13 Elle est vraiment trop sérieuse
00:59:15 Sans phare
00:59:17 Elle a les dents qui rayent le phare, qu'est-ce que c'est ?
00:59:19 Sans filet
00:59:21 Je suis actrice, je ne vais quand même pas raconter la vérité toute nue
00:59:23 La vérité quand Catherine Deneuve
00:59:25 Rencontre le cinéma de Corrida
00:59:27 Ce soir à 21h10 sur France 3
00:59:29 Et pendant 7 jours sur la plateforme France.tv
00:59:31 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:33 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:35 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:37 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:39 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:41 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:43 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:45 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:47 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:49 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:51 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:53 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:55 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:57 Sous-titres par Jérémy Diaz
00:59:59 Sous-titres par Jérémy Diaz
01:00:01 Sous-titres par Jérémy Diaz
01:00:03 Sous-titres par Jérémy Diaz
01:00:05 Sous-titres par Jérémy Diaz
01:00:07 Et le journal avec vous Julie Munch
01:00:09 Et Sabouchonne à l'heure de pointe
01:00:11 Et oui encore sur les secteurs qui vous emmènent à Nice
01:00:13 L'autoroute A8, la pénétrante du paillon
01:00:15 Du paillon, pas paillé
01:00:17 Paillon, bien chargé ce matin
01:00:19 La pluie fait son grand retour sur la côte d'Azur
01:00:21 L'automne en fait
01:00:23 Parce que c'est de la grisaille au moins pour démarrer la journée
01:00:25 La pluie arrivera tout à l'heure cet après-midi
01:00:27 Les températures baissent
01:00:29 Pas plus de 24° sur le littoral
01:00:31 En deuxième partie de journée
01:00:33 La cloche sonne
01:00:35 La cloche sonne
01:00:37 Mais les salles de classe restent vides
01:00:39 Les salles de classe restent vides
01:00:41 Les élèves n'iront en cours qu'à partir de 10h aujourd'hui
01:00:43 Pour laisser le temps aux professeurs de se retrouver
01:00:45 Trois jours après l'assassinat
01:00:47 D'un de leurs collègues à Arras
01:00:49 Dominique Bernard
01:00:51 Poignardée à mort par un homme
01:00:53 Le parquet national antiterroriste saisit
01:00:55 Neuf personnes sont toujours en garde à vue ce matin
01:00:57 Dont des proches de la science
01:00:59 Soupçonnées d'être eux aussi radicalisées
01:01:01 Mais aujourd'hui
01:01:03 Terrible hasard de l'actualité
01:01:05 Nous commémorons aussi l'assassinat
01:01:07 D'un autre professeur
01:01:09 Samuel Paty décapité il y a trois ans
01:01:11 Jour pour jour pour avoir montré
01:01:13 Des caricatures de Mahomet à ses élèves
01:01:15 Dans le cadre d'un cours sur la liberté d'expression
01:01:17 Sur la Côte d'Azur
01:01:19 Une école maternelle porte son nom
01:01:21 Celle de Cap d'Aille
01:01:23 Le maire va y déposer une gerbe ce matin
01:01:25 Il veut rendre hommage à ses professeurs
01:01:27 Mais le nom de Samuel Paty sur cette école
01:01:29 Laisse craindre des représailles à certains parents
01:01:31 Xavier Beck était donc l'invité
01:01:33 D'un Maire Une Info ce matin et il a tenu à leur répondre
01:01:35 Ce sont les mêmes mots
01:01:37 Que ceux que nous avons entendus il y a trois ans
01:01:39 Lorsque nous avons pris cette décision
01:01:41 Je peux vous dire que aucun des parents
01:01:43 D'élèves n'a enlevé son enfant de l'école
01:01:45 Ceux qui
01:01:47 Il y a trois ans se manifestaient, se manifestent
01:01:49 Aujourd'hui et je les comprends
01:01:51 Parce qu'effectivement le climat est assez anxiogène
01:01:53 Il faut surtout leur expliquer que
01:01:55 C'est une question qui est
01:01:57 Essentielle pour l'avenir de notre pays
01:01:59 Qui est la liberté d'expression. Samuel Paty est mort pour cela
01:02:01 Et je crois que notre devoir
01:02:03 Justement c'est d'être
01:02:05 Aux côtés de ceux qui se battent pour que dans notre pays
01:02:07 On puisse conserver notre liberté d'expression
01:02:09 Et d'autres hommages ont lieu aussi
01:02:11 A Cannes, aujourd'hui
01:02:13 15h30 place de l'Hôtel de Ville
01:02:15 Hommage à Samuel Paty et à Dominique Bernard
01:02:17 Aussi à Nice place Gary Baldi
01:02:19 Les professeurs de l'Académie de Nice
01:02:21 Appelés à s'y rassembler
01:02:23 A partir de 17h30
01:02:25 Dans ce contexte
01:02:27 Pour rassurer la sécurité
01:02:29 Nous sommes passés en urgence à Tanta
01:02:31 7000 soldats de la force Sentinelle doivent être
01:02:33 Déployés d'ici ce soir
01:02:35 Pour renforcer les patrouilles
01:02:37 Les préfets sont aussi tenus de réunir
01:02:39 Leur groupe d'évaluation de la radicalisation
01:02:41 Et de faire le point sur tous les fichiers S
01:02:43 Au Proche-Orient
01:02:45 Israël continue à mobiliser ses troupes
01:02:47 Aux abords de la bande de Gaza
01:02:49 En vue d'une probable offensive terrestre
01:02:51 Déclenchée à l'origine
01:02:53 Par l'attaque du Hamas
01:02:55 Il y a une semaine, 1400 morts côté israélien
01:02:57 Plus de 2600 côté palestinien
01:02:59 Plus d'un million d'habitants
01:03:01 Ont aussi été déplacés sur la bande de Gaza
01:03:03 Ce matin, on craint également
01:03:05 Un embrasement de la région puisque l'Iran
01:03:07 Menace Israël de représailles en cas d'intervention
01:03:09 Terrestre à Gaza
01:03:11 Et un conflit qui agite aussi le monde du football
01:03:13 Sur la côte d'Azur
01:03:15 Youssef Atal au coeur d'une polémique
01:03:17 Après avoir relayé le message d'un prédicateur palestinien
01:03:19 Appelant de ses voeux
01:03:21 Un jour noir pour les juifs
01:03:23 Le défenseur du gym s'est excusé
01:03:25 Mais le mal est fait pour le conseil
01:03:27 Représentatif des institutions juives de France
01:03:29 Son représentant dans le sud-est
01:03:31 Jérôme Cuglioli
01:03:33 Nous attendons une traduction assermentée
01:03:35 Et puis nous prendrons toutes les dispositions
01:03:37 Juridiques et judiciaires utiles
01:03:39 Parce que c'est une responsabilité
01:03:41 Importante que de propager
01:03:43 Et de relayer de tels propos
01:03:45 Si les propos sont confirmés
01:03:47 C'est une incitation à l'aïn, les mots ont un sens
01:03:49 Les mots ont une importance
01:03:51 Et la diffusion rapide de mots
01:03:53 Avec une telle haine
01:03:55 Est quelque chose de grave
01:03:57 Et qu'il faut que chacun se rende compte
01:03:59 Qu'aujourd'hui on ne peut pas diffuser n'importe quoi
01:04:01 Sur les réseaux sociaux sans en assumer la responsabilité
01:04:03 Donc il faut être vigilant avant
01:04:05 Et pas après
01:04:07 Et à l'instant le député Eric Ciotti
01:04:09 En direct sur France Bleu Azur
01:04:11 Demande que la justice se saisisse
01:04:13 De cette affaire Youssef Atal
01:04:15 Le joueur de l'OGC Nice
01:04:17 Qui est visé
01:04:19 Eric Ciotti
01:04:21 Que nous retrouvons dans quelques instants
01:04:23 Pour revenir sur le conflit israélo-palestinien
01:04:25 Le divorce est consommé
01:04:27 Entre le parti communiste
01:04:29 Et la NUP
01:04:31 Le PCF du coup prend ses distances
01:04:33 Avec cette coalition de gauche
01:04:35 Après le refus de la France Insoumise
01:04:37 De qualifier le Hamas d'organisation terroriste
01:04:39 Le PCF estime
01:04:41 Que la NUP est devenue
01:04:43 Une impasse
01:04:45 Le Premier ministre et 7 syndicats
01:04:47 Autour de la table aujourd'hui
01:04:49 Se rassemblent pour une conférence sociale
01:04:51 Sur les bas salaires
01:04:53 Elisabeth Born propose la création
01:04:55 D'un Haut Conseil des rémunérations
01:04:57 Pour faire évoluer les salaires dans certaines branches professionnelles
01:04:59 C'est la fin du rêve bleu
01:05:01 La France éliminée en quarts de finale
01:05:03 De la coupe du monde de rugby
01:05:05 Énorme désillusion
01:05:07 Pour les supporters
01:05:09 Surtout que le match a été intense
01:05:11 Un seul petit point d'écart au final
01:05:13 Le match de la NUP
01:05:15 Face à l'Afrique du Sud
01:05:17 Qui affrontera l'Angleterre en demi-finale
01:05:19 Au stade de France samedi prochain
01:05:21 8h05 sur France Bleu Azur et France 3 Côte d'Azur
01:05:23 Nous sommes toujours avec Eric Ciotti
01:05:25 Député des Alpes-Maritimes
01:05:27 Président des Républicains
01:05:29 On a parlé à l'instant
01:05:31 De l'attaque à Arras
01:05:33 Et on passe maintenant au conflit israélo-palestinien
01:05:35 Bonjour Eric Ciotti
01:05:37 Une offensive d'Israël
01:05:39 Se prépare sur la bande de Gaza
01:05:41 Que faire pour ces palestiniens
01:05:43 Pour ces civils qui vivent actuellement
01:05:45 Dans des conditions humanitaires dramatiques
01:05:47 D'abord je veux dire
01:05:49 Qu'il est légitime
01:05:51 Qu'Israël se défende
01:05:53 Après l'abomination
01:05:55 Que ce pays a subi
01:05:57 Il y a un peu plus d'une semaine
01:05:59 1400 morts
01:06:01 Assassinés
01:06:03 Par des terroristes
01:06:05 Des enfants, des bébés
01:06:07 Des femmes enceintes
01:06:09 Des femmes violées
01:06:11 120 otages aujourd'hui
01:06:13 Est-ce qu'il ne faut pas poser des limites à cet représailles ?
01:06:15 Je ne pose
01:06:17 Aucune limite
01:06:19 Au droit d'un pays à défendre sa liberté
01:06:21 Je crois que
01:06:23 Israël a subi
01:06:25 La pire des barbaries
01:06:27 Ceux qui ont attaqué
01:06:29 Israël ne l'ont pas fait pour des raisons
01:06:31 Territoriales
01:06:33 Ils ne l'ont pas fait pour protéger les palestiniens
01:06:35 Le Hamas
01:06:37 Prend aussi
01:06:39 Pour cible la population palestinienne
01:06:41 Quand on voit hier
01:06:43 Vous parlez de
01:06:45 Raison humanitaire légitime
01:06:47 Quand vous voyez que le Hamas a détruit
01:06:49 Des routes pour éviter que les populations
01:06:51 Civiles soient mieux
01:06:53 Protégées, ça veut dire que
01:06:55 Le Hamas est intervenu avec
01:06:57 Des actes terroristes
01:06:59 Ignobles
01:07:01 Pour détruire le peuple d'Israël
01:07:03 Et pour éviter que le processus de paix
01:07:05 Qui avançait beaucoup puisque
01:07:07 Des pays arabes, je pense à l'Arabie saoudite
01:07:09 Au Maroc
01:07:11 Avaient signé dans le cadre des accords
01:07:13 D'Abraham un processus
01:07:15 Qui conduisait à la paix
01:07:17 Donc ceux qui portent ce message
01:07:19 Se sont opposés à la paix
01:07:21 Israël a le droit
01:07:23 De se défendre, de se protéger
01:07:25 C'est une question tout simplement
01:07:27 De survie
01:07:29 Et personne ne peut remettre en cause
01:07:31 Le droit d'un peuple à se défendre
01:07:33 - Il ne faut rien faire, pas de zone de protection
01:07:35 Pas de poche sanitaire
01:07:37 Pour ces civils
01:07:39 - Il y a naturellement la prise en compte
01:07:41 De la situation des civils
01:07:43 Il y a des organisations
01:07:45 Internationales
01:07:47 Qui doivent protéger
01:07:49 Les civils
01:07:51 Bien entendu
01:07:53 Mais regardons ce qui s'est passé
01:07:55 Qui est responsable de tout cela
01:07:57 De cette escalade
01:07:59 C'est pas un conflit territorial
01:08:01 C'est un conflit de civilisation
01:08:03 L'état islamique
01:08:05 C'est le Hamas
01:08:07 Le Hamas c'est l'état islamique
01:08:09 Le Hamas c'est Daesh
01:08:11 C'est ceux qui veulent nous détruire
01:08:13 Ce sont les mêmes qui ont provoqué
01:08:15 Les attentats du Bataclan
01:08:17 Et de Nice
01:08:19 N'ayons pas cet abus de langage
01:08:21 Qui est produit par ceux
01:08:23 Qui veulent conduire à cette haine
01:08:25 De dire que c'est un conflit territorial
01:08:27 Ce conflit territorial
01:08:29 Il doit se régler
01:08:31 Il y a des solutions
01:08:33 Et il faut y travailler
01:08:35 Sans relâche
01:08:37 - Et du coup vous redoutez
01:08:39 Un attentat dans les prochains jours
01:08:41 En France dans ce contexte là
01:08:43 Vous redoutez un attentat
01:08:45 Dans les jours qui viennent en France
01:08:47 Dans ce contexte là extrêmement tendu
01:08:49 Vous parlez de terrorisme
01:08:51 - Bien sûr la menace elle est forte
01:08:53 Elle est sans doute maximale
01:08:55 On voit bien qu'il y a
01:08:57 Le danger que certains
01:08:59 Veuillent importer ce conflit
01:09:01 Sur le territoire national
01:09:03 Ce qui s'est passé malheureusement
01:09:05 Avec une forme de récurrence
01:09:07 Avec l'assassinat
01:09:09 De ce professeur
01:09:11 3 ans quasiment jour pour jour
01:09:13 Après l'assassinat de
01:09:15 Samuel Paty fait partie
01:09:17 Vraisemblablement d'ailleurs c'est le ministre
01:09:19 De l'intérieur lui-même qui a fait le lien
01:09:21 De ce contexte
01:09:23 Qui propage
01:09:25 La haine et la violence
01:09:27 - Vous êtes le président d'un parti de
01:09:29 Gouvernement, L'air républicain
01:09:31 Que feriez-vous si vous étiez aux manettes ?
01:09:33 - Écoutez
01:09:35 Plusieurs mesures je l'ai dit il y a
01:09:37 Quelques instants d'abord il faut élever
01:09:39 Notre degré de protection
01:09:41 Il faut des textes qui limitent
01:09:43 Cette immigration de masse que nous
01:09:45 Subissons depuis trop d'années
01:09:47 Vous savez depuis 2017
01:09:49 C'est pas très loin 2000 étrangers
01:09:51 Sont arrivés dans notre pays
01:09:53 Souvent avec des cultures
01:09:55 Et des modes de vie différents
01:09:57 Souvent sensibles à ces
01:09:59 Propagandes - Et par rapport au conflit israélo-palestinien
01:10:01 Pour éviter qu'il ne s'importe chez nous en France ?
01:10:03 - Sur le conflit israélo-palestinien
01:10:05 Il faudra beaucoup de
01:10:07 D'initiatives internationales
01:10:09 Sur notre territoire
01:10:11 Il faut de la sécurité
01:10:13 Plus de sécurité, plus de protection
01:10:15 Expulser
01:10:17 Systématiquement ceux qui représentent une menace
01:10:19 Quand on est étranger
01:10:21 Et qu'on présente une menace en France
01:10:23 Il ne doit pas y avoir de question
01:10:25 Le doute doit profiter à la société
01:10:27 S'il y a un risque, il n'y a qu'une solution
01:10:29 C'est l'avion
01:10:31 Le retour vers le pays d'origine pour une personne
01:10:33 Qui est arrivée en France
01:10:35 Et qui présente une menace
01:10:37 Je parle de ceux qui sont en situation régulière
01:10:39 Ceux qui sont en situation irrégulière
01:10:41 Doivent être expulsés
01:10:43 Et il ne doit pas y avoir de limite
01:10:45 A tout cela. On limitera
01:10:47 Par la même
01:10:49 Considérable le risque
01:10:51 Le risque zéro n'existe pas
01:10:53 Et ce n'est pas moi qui vais le prétendre
01:10:55 Ce matin. Il faut avoir de l'humilité
01:10:57 Face à cette menace. Parce que c'est une guerre
01:10:59 C'est une guerre peut-être
01:11:01 De civilisation qui nous est
01:11:03 Opposée. Donc on sait que ce sera difficile
01:11:05 On sait que face à nous
01:11:07 Il y a des personnes qui veulent
01:11:09 Détruire ce que nous sommes, notre civilisation
01:11:11 Nos modes de vie, notre culture
01:11:13 Donc c'est un combat
01:11:15 Extraordinairement difficile. Mais ne soyons pas
01:11:17 Naïfs dans ce combat
01:11:19 Il y a des instruments de protection
01:11:21 Moins d'immigration
01:11:23 Plus de précautions
01:11:25 Plus de sécurité
01:11:27 Plus de sécurité notamment devant nos établissements
01:11:29 C'est important qu'il y ait plus de force
01:11:31 Des militaires, je les ai appelés
01:11:33 Dans le cadre de la force Sentinelle
01:11:35 Je les ai demandé dès vendredi
01:11:37 C'est une demande que j'ai formulée au président
01:11:39 De la République. Elle a été entendue
01:11:41 Je m'en réjouis
01:11:43 Il faut sanctuariser nos écoles
01:11:45 On fait dans le département, dans nos collèges
01:11:47 Avec des portiques de protection
01:11:49 On est un des premiers départements à avoir équipé
01:11:51 Nos collèges de ces portiques
01:11:53 Et on va aller encore plus loin de caméra
01:11:55 Mais voilà
01:11:57 La réalité c'est qu'il faut du bon sens
01:11:59 Et pas de naïveté
01:12:01 Les français veulent des actes
01:12:03 Et ils ne supportent plus une forme d'impuissance
01:12:05 De résignation
01:12:07 De blabla permanent après les attentats
01:12:09 Il faut agir
01:12:11 Il faut changer de cadre et il faut que les français
01:12:13 Se décident eux-mêmes
01:12:15 C'est pour ça que je souhaite qu'il y ait ce grand référendum
01:12:17 Pour changer notre constitution
01:12:19 Merci beaucoup Eric Ciotti député des Alpes-Maritimes
01:12:21 Grand invité de la matinale ce matin sur France Bleu Azur
01:12:23 Et l'actualité c'est aussi la pluie
01:12:25 Parce que ça faisait longtemps qu'on l'attendait
01:12:27 Depuis un bon moment, pas mal de semaines
01:12:29 C'est vrai que depuis la rentrée pratiquement
01:12:31 On n'en avait pas vu
01:12:33 C'est de retour pour aujourd'hui
01:12:35 Surtout cet après-midi
01:12:37 Là ce matin on a un ciel déjà bien sombre
01:12:39 Bien gris
01:12:41 Et ça va amener de la pluie pour l'instant
01:12:43 Et ça va amener de la pluie pour l'instant
01:12:45 Et ça va amener de la pluie pour l'instant
01:12:47 Et ça va amener de la pluie pour l'instant
01:12:49 Et ça va amener de la pluie pour l'instant
01:12:51 Et ça va amener de la pluie pour la deuxième partie de journée
01:12:53 Et puis des températures qui baissent aussi
01:12:55 12 degrés c'est ce qu'on attend dans le Haut-Verdon
01:12:57 12 degrés c'est ce qu'on attend dans le Haut-Verdon
01:12:59 18 dans la Roya, Val-de-Blor, à Comte également
01:13:01 18 dans la Roya, Val-de-Blor, à Comte également
01:13:03 19 si vous êtes à Grasse, 21 à Antibes
01:13:05 21 si vous êtes à Grasse, 21 à Antibes
01:13:07 23 à Nice, on va même rajouter 24 à Menton
01:13:09 24 à Nice, on va même rajouter 24 à Menton
01:13:11 Les averses on les retrouve surtout sur les reliefs de main
01:13:13 Ça va peut-être se calmer sur le littoral
01:13:15 Et pour les températures ça va continuer de baisser
01:13:17 Mais une semaine automnale nous attend bien dans les Alpes-Maritimes
01:13:21 Il est 8h13 avec vous sur la route
01:13:33 Peut-être avec France Bleu Azur dans les écouteurs
01:13:35 Si vous êtes avec l'appli ici ou à la maison
01:13:37 On est avec vous ce matin
01:13:39 En cette période qui est un peu compliquée
01:13:41 Pour beaucoup, on sait que la vie coûte de plus en plus cher
01:13:43 Pour beaucoup, on sait que la vie coûte de plus en plus cher
01:13:45 Et sur la côte d'Azur il y a des loyers qui sont élevés
01:13:47 Des fins de mois qui sont plus rudes
01:13:49 Et la ville de Nice s'est engagée à aider
01:13:51 Les plus démunis avec plusieurs mesures qui ont été prises
01:13:53 Pour soutenir notamment
01:13:55 Les associations et les niçois
01:13:57 On va en parler avec celle qui est adjointe
01:13:59 Aux solidarités à Nice, Jennifer Barbosa
01:14:01 Est avec nous dans un instant
01:14:03 Bon, vu que l'époque d'aujourd'hui
01:14:05 N'a pas l'air de nous faire sourire
01:14:07 On va continuer de repartir
01:14:09 Quelques années en arrière avec ceux qui chantaient
01:14:11 Justement leurs souvenirs, 3 Cafés Gourmands
01:14:13 Ça nous emmène en Corrèze en même temps
01:14:15 Comment puis-je oublier
01:14:17 Ce coin de paradis
01:14:19 Ce petit bout de terre
01:14:21 Où vit encore mon père
01:14:23 Comment pourrais-je faire
01:14:25 Pour me séparer d'elle
01:14:27 Oublie qu'on est frères
01:14:29 Belle Corrèze, charnel
01:14:31 Oubliez ce matin
01:14:33 Que tu es parisien
01:14:35 Que t'as de l'eau dans le vin
01:14:37 Que tu es parti loin
01:14:39 Ce n'était pas ma faute
01:14:41 On se dépose ces notes
01:14:43 On se trompe de chemin
01:14:45 Et on a du chagrin
01:14:47 On se joue tout un drame
01:14:49 On a des vagues à l'âme
01:14:51 Tu as du mal au cœur
01:14:53 Tu as peur du bonheur
01:14:55 Acheter des tableaux
01:14:57 Et des vaches en photo
01:14:59 C'est tout ce que t'as trouvé
01:15:01 Pour te la rappeler
01:15:03 Vous me trouvez un peu con
01:15:05 N'aimez pas ma chanson
01:15:07 Vous me croyez bizarre
01:15:09 Le fruit de ma réflexion
01:15:11 Ne touchera personne
01:15:13 Si Vopin ne résonne jamais
01:15:15 Dans ma région
01:15:17 C'est pire qu'une religion au-delà d'une confession
01:15:19 Je l'aime à en mourir
01:15:21 Pour le meilleur et pour le pire
01:15:23 Et si je monte au ciel
01:15:25 Y aura peut-être Joël
01:15:27 Guillaume et Jérémy
01:15:29 Et mon cousin Piedri
01:15:31 Johan sera en voyage
01:15:33 Dans un autre pays
01:15:35 Allez fais tes bagages
01:15:37 Mes amis on veut du clodibusette
01:15:39 À en perdre la tête
01:15:41 On veut un vernis à vol
01:15:43 Un petit bout de gnôle
01:15:45 Les yeux de nos grand-mères
01:15:47 La voix de nos grands-pères
01:15:49 L'odeur de cette terre
01:15:51 Juste une lémonnadière
01:15:53 C'est pire qu'un testament au-delà d'une convivence
01:15:55 On est les petits enfants
01:15:57 De ce joli coin de France
01:15:59 Enterrez-nous vivants
01:16:01 Baillez-nous s'il le faut
01:16:03 Mais prenez soin avant
01:16:05 De remplir notre jabot
01:16:07 La relève est pour toi
01:16:09 Notre petit licat
01:16:11 On te laisse en héritage
01:16:13 La piste nous en dégage
01:16:15 Le temps nous a gâtés
01:16:17 On en a bien profité
01:16:19 On a des souvenirs en tête
01:16:21 Ce soir faisons la fête
01:16:23 Acceptez ma ronguelle
01:16:25 Elle veut juste te dire je t'aime
01:16:27 Soyez sûr j'en suis fier
01:16:29 J'ai la coraise en cathéter
01:16:31 D'être avec vous ce soir
01:16:33 On est les petits
01:16:35 Mimi, serre-nous à bois
01:16:37 On a les yeux qui brillent
01:17:01 Acceptez ma ronguelle
01:17:03 Elle veut juste te dire je t'aime
01:17:05 Soyez sûr j'en suis fier
01:17:07 J'ai la coraise en cathéter
01:17:09 D'être avec vous ce soir
01:17:11 J'ai le cœur qui pétille
01:17:13 Mimi, serre-nous à bois
01:17:15 On a les yeux qui brillent
01:17:17 On a les yeux qui brillent
01:17:20 A nos souvenirs avec 3 coraisiens
01:17:22 Qui ont décidé de se séparer
01:17:23 Chacun fait son chemin aujourd'hui
01:17:25 3 Cafés Gourmands à 8h17 sur France Bleu Azur
01:17:28 Des souvenirs, on va en retrouver aussi
01:17:30 Avec la chanson Bonne Humeur
01:17:31 Vous savez, la dernière chanson qu'on passe
01:17:33 En fin d'émission
01:17:35 Et bien ce sera sur les années 70, 80 ou 90
01:17:39 Parce que ces 3 décennies là sont à l'honneur
01:17:41 Ce week-end, samedi et dimanche à Mouinsartou
01:17:43 Avec le festival Ripley
01:17:45 Ça parle surtout de jeux vidéo
01:17:46 C'est vrai, du rétro gaming
01:17:48 Mais en fait, il y a toute la culture
01:17:49 Les couleurs, les musiques, les looks
01:17:51 Aussi parfois les coiffures de ces époques là
01:17:53 Vous allez même pouvoir venir avec des tenues flashy
01:17:55 Pourquoi pas
01:17:56 En attendant, nous on est en chanson Bonne Humeur
01:17:58 On écoutera ça
01:17:59 Pour les années 70
01:18:01 C'est Ottawan bien sûr avec T'es Ok
01:18:05 Sinon dans les années 80, j'ai retrouvé ça
01:18:07 Et puis exceptionnellement
01:18:14 Parce que là c'est Partenaires Particuliers
01:18:16 Exceptionnellement puisqu'on parle de 3 décennies
01:18:18 Je vous ai laissé le choix sur 3 musiques
01:18:21 Le 3ème choix, 90
01:18:22 Mano bien sûr
01:18:28 Et la tribu de Dana
01:18:29 Et le rap celtique bien sûr
01:18:31 Alors à vous de choisir votre morceau préféré
01:18:33 Là c'est dans un mouchoir de poche
01:18:35 Entre 70 et 90
01:18:36 Ça se joue surtout entre Ottawan et Mano
01:18:38 Ça peut encore bouger d'ici une demi-heure
01:18:40 Votez sur Facebook et Instagram
01:18:42 Et on écoutera la chanson Bonne Humeur
01:18:44 En fin d'émission donc
01:18:46 Ici matin, revient dans un instant
01:18:49 Dimanche
01:18:53 Nous sommes au col du Lotaret dans les Hautes-Alpes
01:19:01 Ici c'est la mec du snow-kite
01:19:03 Et lui, c'est Didier Botta
01:19:05 Champion du monde freestyle, de la discipline
01:19:07 Il va tout nous raconter de ce sport spectaculaire
01:19:10 Le téléski qui rentre dans le sac
01:19:13 Moi c'est ça qui me séduit, c'est un mix de plein d'activités
01:19:16 Wahou le Sud, c'est dimanche à 12h55
01:19:21 Sur France 3, Provence-Alpes-Côte d'Azur
01:19:23 Retrouvez votre nouvelle offre d'informations
01:19:29 Ici 12h13 à 12h25
01:19:31 Et ici 19h20 à 19h
01:19:34 Avec une grande session d'informations locale
01:19:36 Régionale, nationale et internationale
01:19:39 Pour toute l'actualité vue d'ici
01:19:42 Le 6/9 de France Bleu Azur
01:19:44 Il est 8h19, bon réveil et bienvenue avec France Bleu Azur
01:19:49 Je rajoute bonne route évidemment
01:19:51 Puisque vous êtes nombreux à avoir France Bleu Azur dans la voiture
01:19:54 Direction le Boulot et direction les Bouchons pour beaucoup
01:19:57 On le sait, pour aller à Nice
01:19:59 Vous êtes dans les Bouchons sur l'autoroute A8
01:20:02 Ou sur la pénétrante du Payon
01:20:04 L'autoroute A8, près de 35 minutes pour faire Antibes-Nice
01:20:07 Bon courage, bonne journée
01:20:09 Et dans l'autre sens aussi, c'est compliqué
01:20:12 Là où ça reprend un peu de vitesse
01:20:14 C'est après la barrière de péage d'Antibes
01:20:16 Direction Mandelieu par exemple
01:20:18 La pénétrante Grasse-Cannes, elle est un peu compliquée
01:20:21 Et en même temps, ça se justifie par l'échangeur 42 de Mougins
01:20:26 Qui est en chantier là pour 4 nuits surtout
01:20:29 Entre 21h et 5h
01:20:30 Mais comme il y a beaucoup de panonceaux qui affichent les travaux
01:20:34 Forcément beaucoup vont peut-être essayer de dévier
01:20:37 04 93, 82 03 04
01:20:40 Bonne route avec France Bleu Azur
01:20:42 Les transports en commun vont bien, eux
01:20:44 Elisabeth Born réunit les syndicats
01:20:48 Aujourd'hui pour parler des salaires et sur la côte d'Azur aussi
01:20:51 L'inflation et la vie chère restent malheureusement d'actualité
01:20:54 Résultat, les associations caritatives ont de plus en plus de bénéficiaires
01:20:58 De moins en moins de moyens
01:21:00 La ville de Nice, elle, s'engage à aider les plus démunis
01:21:03 11 mesures viennent d'être prises pour soutenir
01:21:06 Les associations et les niçois
01:21:09 Avec nous pour en parler l'adjointe déléguée au Solidarité
01:21:12 Bonjour Jennifer Salbarbossa
01:21:14 Pourquoi est-ce si important pour la ville de Nice
01:21:17 Qu'on connaît plus pour sa richesse, les belles voitures, les beaux hôtels
01:21:20 De s'engager face à cette inflation massive ?
01:21:23 Ecoutez c'est important, on a une population très variée
01:21:27 Très diverse
01:21:28 Inégale aussi
01:21:29 Exactement, et donc nous avons besoin d'aider tout le monde
01:21:33 Et notamment les plus démunis
01:21:35 Donc nous faisons déjà beaucoup
01:21:37 Nous avions déjà mis en place un certain nombre de mesures
01:21:40 Pour aider les personnes qui sont en situation de précarité
01:21:43 Et là il y a 11 nouvelles mesures
01:21:44 Est-ce que vous pouvez nous donner 2-3 exemples concrets de ces mesures ?
01:21:47 Alors tout à fait
01:21:48 Déjà nous aidons les associations qui font de l'aide alimentaire
01:21:51 Nous avons notamment augmenté les subventions à ces associations
01:21:56 Parce qu'elles subissent aussi l'inflation
01:21:58 Donc pour acheter les denrées etc c'est compliqué
01:22:00 Elles ont de plus en plus de bénéficiaires
01:22:02 Donc nous avons déjà mis en place ce dispositif
01:22:04 Et puis nous les avons réunis pour savoir quelles étaient leurs préoccupations à ces associations
01:22:10 Quels étaient leurs besoins concrètement sur le terrain
01:22:13 De quoi ils ont besoin
01:22:14 Ça, ça fait suite à l'appel à l'aide des Restos du Coeur il me semble
01:22:18 L'appel à l'aide des Restos du Coeur a été un signal d'alerte
01:22:21 Mais on est en contact quotidien avec l'ensemble de ces associations
01:22:24 Et nous connaissons les difficultés de ces associations
01:22:27 Qui sur le terrain vivent comme les particuliers
01:22:31 L'inflation et le prennent de plein fouet
01:22:33 Donc effectivement nous avions anticipé cette problématique
01:22:38 Puisque nous avions déjà augmenté les subventions pour les associations qui font de l'aide alimentaire
01:22:42 Mais nous avons souhaité aller plus loin, les recevoir, les écouter
01:22:45 Et essayer d'avoir des mesures concrètes pour les aider encore mieux, encore plus
01:22:49 Et alors justement, qu'est-ce qui ressort ? Quels sont leurs besoins ?
01:22:52 Alors ce qui ressort c'est le manque de bénévoles, très important
01:22:55 C'est vrai que c'est difficile de s'engager pour tout un chacun
01:22:58 On va s'engager une fois, on va s'engager deux fois
01:23:00 On ne va pas le faire sur la régularité
01:23:01 Donc le but c'est vraiment de les aider à trouver des bénévoles
01:23:05 Comment nous on va s'y prendre pour les aider ?
01:23:07 Et bien tout simplement en invitant les associations sportives
01:23:10 À prévoir des temps de sensibilisation aux bénévoles
01:23:13 Pour les jeunes et les enfants, les adolescents
01:23:17 Également permettre un dispositif permettant de détacher des agents
01:23:22 Dans des associations quelques jours par mois sur le modèle du mécénat de compétences
01:23:26 Des agents de la ville alors ?
01:23:27 Et de la métropole, effectivement
01:23:29 Parce que ça c'est important aussi de pouvoir donner de son temps sur son temps de travail
01:23:34 Pour pouvoir aider ces associations qui en ont vraiment besoin
01:23:37 Et puis encourager le mécénat en travail étroit avec la chambre de commerce et de l'industrie
01:23:43 Pour que les plus riches participent aussi à cet effort-là ?
01:23:46 Exactement, pour les sensibiliser sur tout un tas de besoins pratiques qu'ont ces associations
01:23:54 Et donc essayer de les rapprocher pour faire en sorte qu'ils puissent travailler ensemble
01:24:00 Vous allez aussi mettre en place des douches mobiles, elles seront où ? Ce sera pour qui ?
01:24:06 Alors aujourd'hui on a déjà des douches pour les personnes sans-abri
01:24:09 Nous avons des accueils de jour qui bénéficient de douches
01:24:14 Nous avons au centre communal d'action sociale différents lieux
01:24:17 Pour pouvoir permettre aux personnes les plus précarisées de prendre des douches
01:24:20 Il y a également des associations qui ont des accueils de jour
01:24:23 Et qui permettent également de prendre des douches
01:24:25 Mais concrètement les associations nous ont dit qu'il manque des douches
01:24:28 Donc comment faire ?
01:24:30 Ça existe déjà dans d'autres villes, des douches mobiles dans des véhicules
01:24:34 Donc on va aller sur place pour voir comment ça se passe dans d'autres villes
01:24:38 Et pouvoir le mettre en place le plus rapidement possible chez nous
01:24:41 Et les niçois qui nous écoutent, qui ont du mal eux aussi à boucler leur fin de mois
01:24:44 Mais qui ne vont pas forcément dans les associations
01:24:46 Soit parce qu'ils n'ont pas envie ou alors qu'ils sont juste au seuil limite
01:24:49 Où ils ne peuvent pas être accueillis
01:24:51 Où est-ce qu'ils peuvent aller ?
01:24:53 Nous avons déjà mis en place tout un tas de mesures
01:24:56 Pour les personnes qui ont des difficultés
01:24:59 Pas forcément qui sont en situation de précarité
01:25:01 Mais qui sont en situation de difficulté
01:25:03 Donc nous avons des accès à des épiceries sociales et solidaires
01:25:06 Le CCAS va bientôt inaugurer son épicerie sociale et solidaire
01:25:10 Il y a également pour les étudiants tout un tas de dispositifs
01:25:13 Des restaurants solidaires, des épiceries sociales et solidaires
01:25:16 Et notamment ce que nous avons mis en place cet été
01:25:19 Avec le restaurant L'Allegria
01:25:21 Pour les personnes âgées avec des repas à 3 euros
01:25:24 Donc très peu cher pour pouvoir bénéficier d'un repas équilibré
01:25:27 Tous les jours de la semaine
01:25:29 Merci beaucoup Jennifer Sall-Barbossa
01:25:31 Je rappelle que vous êtes adjointe déléguée au Solidarité à la mairie de Nice
01:25:34 Et que vous êtes venue nous parler ce matin des mesures qui sont prises
01:25:37 Pour aider les associations d'aide notamment alimentaire
01:25:40 Mais pas que, merci beaucoup
01:25:42 8h25 sur France Bleue Azur
01:25:47 Un mot de cinéma
01:25:49 Vous avez peut-être l'occasion d'y aller en ce moment
01:25:52 Et pour débuter la semaine on va justement voir ce qui se passe dans les salles obscures
01:25:55 Avec Adria Mangano, on présente surtout un film
01:25:58 Qui s'appelle "Le Ravissement"
01:26:00 Un film qui a été présenté au dernier Festival de Cannes
01:26:02 Bonjour Adria
01:26:03 Oui bonjour, il s'agit du premier film de la réalisatrice Iris Kaltenbach
01:26:07 Avec une magistrale Afzéherzi
01:26:09 Qui interprète une sage femme qui va commettre un geste désespéré
01:26:12 En s'appropriant le bébé de sa meilleure amie
01:26:15 Et qui va s'enfoncer dans un mensonge
01:26:17 Le point de départ serait un article dans un journal
01:26:19 Effectivement d'un fait divers qui était raconté en une ligne dans un journal
01:26:22 Sur l'histoire d'une jeune femme qui emprunte l'enfant de sa meilleure amie
01:26:25 Et qui va faire croire à un homme que c'est le sien
01:26:28 Mais après j'ai essayé d'y mettre le plus de choses personnelles possibles
01:26:32 Et d'expériences personnelles
01:26:34 Et j'ai eu envie de m'emparer de ce sujet pour raconter
01:26:36 Le bouleversement d'une amitié au moment où l'une des deux amies devient mère
01:26:40 Et la naissance d'une histoire d'amour autour d'un même mensonge
01:26:44 C'est amoureux en fait
01:26:45 Il est chauffeur de bus
01:26:47 On a parlé toute la nuit
01:26:48 Oh là là
01:26:49 J'ai pas de famille
01:26:51 Ma seule famille c'est mon amie Salome
01:26:53 C'est le sage femme
01:26:54 Ça va être bien de passer ces jours-là avec des bébés
01:26:56 Toi t'aimes bien les bébés ?
01:26:57 On pose beaucoup de questions
01:26:58 C'est ta fille ?
01:26:59 Tu te souviens de la nuit qu'on a passée ensemble ?
01:27:02 Afzal Herzi, qu'est-ce qui vous a séduit dans ce personnage ?
01:27:06 Lydia que vous incarnez
01:27:07 Le personnage très très bien écrit et complexe
01:27:12 C'est à la fois simple et complexe qui m'a touchée
01:27:14 Vous avez rencontré des sages femmes pour apprendre les bons gestes
01:27:18 Oui, j'ai passé du temps en maternité
01:27:20 D'ailleurs c'est les scènes qu'on voit dans le film en maternité
01:27:23 Donc ça a été tourné avec des vraies futures mamans
01:27:26 On leur a posé beaucoup de questions
01:27:27 On a passé vraiment des jours et des nuits à leur côté
01:27:30 Afzia aujourd'hui le film est terminé
01:27:32 Il est sur nos écrans
01:27:33 Quel regard vous portez sur votre personnage ?
01:27:35 Il m'a beaucoup touchée vraiment
01:27:36 J'ai eu de l'émotion en regardant le film
01:27:38 Alors que c'est moi qui joue dedans
01:27:41 Elle sentait qu'à un moment il fallait payer l'addition ?
01:27:43 Oui, elle a conscience de ce qu'elle fait
01:27:45 Elle a fait certaines choses sans réfléchir
01:27:48 Mais elle a conscience que ce qu'elle a fait n'est pas bien
01:27:50 Afzia, votre personnage Lydia est investie à 100% dans son travail
01:27:54 Un travail de sage femme qu'elle aime beaucoup
01:27:56 Mais elle va jusqu'à se laisser prendre dans son propre mensonge
01:27:59 Après l'accouchement de son amie
01:28:00 On peut aller très loin pour un peu de bonheur ?
01:28:02 Oui, pour de l'amour, pour un peu d'amour
01:28:05 Pour un moment d'amour ou des instants où on se sent important
01:28:10 Dans les yeux de quelqu'un
01:28:11 Est-ce que vous pensez qu'on a tous menti au moins une fois dans sa vie
01:28:13 Pour avoir une plus belle vie, une plus belle apparence ?
01:28:16 Oui, je le crois
01:28:17 Et je pense vraiment que pour être aimée
01:28:20 Parfois on se méprend sur le regard de l'autre
01:28:22 Et on pense qu'il faut se travestir légèrement
01:28:24 Pour plaire à l'autre
01:28:26 Ou pour recevoir plus d'amour
01:28:29 Je pense qu'on a tous, un jour dans notre vie
01:28:31 Été amené, même un tout petit mensonge
01:28:33 À travestir un peu les choses
01:28:35 Et moi je voulais vraiment dépasser ça
01:28:37 Et raconter comment d'une mystification et d'un mensonge
01:28:40 Peut naître aussi beaucoup de vérité
01:28:42 On a une rencontre qui est basée sur un mensonge
01:28:44 Mais qui va donner lieu à de vrais sentiments
01:28:46 Aller au cinéma, courer au cinéma
01:28:48 Aller voir Le Ravissement
01:28:49 Un premier film captivant pour la réalisatrice
01:28:51 Un film d'une parfaite maîtrise
01:28:53 Et c'est à voir en salle, vous l'aurez compris
01:28:55 Merci beaucoup Adrien Mangano pour ce tapis rouge
01:28:58 A retrouver sur francebleu.fr ou sur l'appli ici
01:29:02 Adrien qu'on retrouvera non pas demain mais mercredi
01:29:05 Demain c'est une émission spéciale que l'on vous propose
01:29:07 A la radio France Bleu Azur
01:29:09 Sur notre appli, sur nos réseaux sociaux
01:29:11 On sera au CHU de Nice
01:29:13 Demain émission spéciale effectivement
01:29:15 Dès 6h et jusqu'à 10h
01:29:17 Pour donner la parole aux héros du quotidien
01:29:19 Ceux qui font l'hôpital public à Nice
01:29:21 On sera dans le hall d'accueil du CHU Pasteur 2
01:29:23 Si vous avez envie de venir
01:29:25 Et bien c'est possible évidemment
01:29:27 Et puis vous pourrez participer à l'émission
01:29:29 Soit sur place ou alors au téléphone
01:29:31 Au 04 93 82 03 04
01:29:34 Donc demain émission spéciale dès 6h au CHU de Nice
01:29:38 Ici matin, revient dans un instant
01:29:41 Musique boxe au carrefour de tous les talents
01:29:46 La musique c'est de l'air qui vibre
01:29:51 Est-ce que vous pourriez l'expliquer cette phrase ?
01:29:53 Du Quatuor Coru de Bera qui raconte la Provence
01:29:57 A la belle histoire de Péka, paysan chanteur
01:30:05 Tu vas livrer tes fruits et légumes qui se trouvent ici sur ce plateau
01:30:08 Parole et musique d'ici et d'ailleurs
01:30:13 Musique boxe, c'est mercredi à minuit
01:30:15 Sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur
01:30:17 Suivi du concert hommage de Roda Scott à Manu Di Bango
01:30:27 Sur France 3 Provence Alpes Côte d'Azur
01:30:29 Musique boxe, c'est le soir du défilé
01:30:32 Retrouvez votre nouvelle offre d'informations
01:30:37 Ici 12h13 à 12h25 et ici 19h20 à 19h
01:30:41 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où
01:30:46 Vous êtes chez vous
01:30:48 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages
01:30:52 France Bleu Azur, ici on parle d'ici
01:30:57 8h30, France Bleu Azur est avec vous et France 3 Côte d'Azur également
01:31:00 Nous sommes lundi 16 octobre
01:31:02 Le journal pour ce début de semaine avec vous Fabien Faurel
01:31:05 Route et météo le train train du matin
01:31:07 La route d'abord chargée messieurs dames
01:31:09 Toujours pour aller à Vernisse, pénétrante du Payon, autoroute A8
01:31:12 On sait que c'est compliqué pour vous qui nous écoutez dans les bouchons
01:31:15 Bon courage !
01:31:16 Et la météo, bon courage pour trouver le soleil
01:31:18 Oui parce que là on ne va pas le trouver aujourd'hui
01:31:20 C'est gris sur tout le département
01:31:22 Et ça y est la pluie est de retour cet après-midi
01:31:24 C'est un temps long que les azuréens connaissent et là trop bien
01:31:26 L'enquête après les attentats
01:31:28 Les jours qui suivent les révélations et les recoupages se mêlent aux hommages
01:31:32 Le jeune homme qui a tué un professeur à Arras
01:31:35 est toujours en garde à vue ce matin, mutique
01:31:37 Et la question des fichiers S refait surface
01:31:41 Sur France Bleu Azur, le député Eric Ciotti souhaite ce matin leur expulsion systématique
01:31:46 Pour moi ça relève de l'apologie du terrorisme
01:31:49 J'appelle la justice à sauter
01:31:51 Mais on va entendre Eric Ciotti donc sur ce sujet des fichiers S
01:31:55 Dans un instant le député s'exprime officiellement
01:31:58 et souhaite sur France Bleu Azur qu'il soit expulsé systématiquement
01:32:03 On l'écoute
01:32:05 Quand il présente un danger très grave pour le pays
01:32:08 Il faut les expulser
01:32:10 Systématiquement ?
01:32:12 Les fichiers S étrangers naturellement
01:32:14 Il faut les expulser
01:32:16 Les fichiers S français
01:32:18 Il faut les surveiller
01:32:20 Et notamment par des moyens d'investigation, de contrôle
01:32:25 Éventuellement des bracelets géolocalisés
01:32:27 Il faudra plus de policiers vous êtes d'accord ?
01:32:29 Il y en a déjà plus sur les services de renseignement
01:32:32 Mais aujourd'hui les blocages sont essentiellement juridiques
01:32:37 Donc levons-les et ayons le courage de le faire
01:32:40 Eric Ciotti qui tacle le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
01:32:43 Qui estimait hier qu'il n'y avait pas eu de faille dans la gestion de la fiche S du terroriste
01:32:49 Bien sûr que c'est un échec
01:32:51 Assure Eric Ciotti son interview en intégralité sur l'application ici
01:32:55 Ce matin les élèves et les profs reprennent les cours
01:32:59 Sous le signe du recueillement, pas de classe entre 8h et 10h
01:33:02 Un temps banalisé pour que les profs puissent parler entre eux
01:33:05 Préparer le retour des élèves
01:33:07 Et la minute de silence organisée dans toutes les classes de France
01:33:10 A 14h en hommage à Dominique Bernard
01:33:12 Des hommages aussi à Cap d'Aille pour Samuel Paty
01:33:15 3 ans jour pour jour après sa mort
01:33:17 Une gerbe sera déposée devant l'école qui porte son nom
01:33:20 A Cannes, un rassemblement sur le parvis de l'hôtel de ville
01:33:23 Est organisé à 15h30 en présence du préfet Hugues Moutou
01:33:27 A Nice, ce sera Place Garibaldi
01:33:29 Un rassemblement de la communauté éducative
01:33:31 Et pour assurer les professeurs, les élèves et les parents
01:33:34 Des mesures de sécurité sont prises
01:33:36 Le dispositif Vigipirate à son maximum
01:33:38 7000 soldats de la force Sentinelle doivent être déployés d'ici ce soir et jusqu'à nouvel ordre
01:33:44 Une circulaire adressée aux préfets qui doivent convoquer sous 48h
01:33:47 Leur groupe d'évaluation de la radicalisation
01:33:50 Et faire le point sur tous les fichiers S
01:33:53 A Gaza, la peur et la douleur dans ce territoire long de 41km
01:33:57 La distance entre Mandelieu et Nice
01:33:59 On s'attend à un assaut imminent de l'armée israélienne
01:34:02 Plus d'un million de palestiniens ont déjà fui leur maison
01:34:06 Un exode qu'avaient connu en 1948
01:34:08 Ceux qui ont dû quitter Jaffa, devenus aujourd'hui Tel Aviv
01:34:12 Comme la famille de ce réfugié palestinien sur la côte d'Azur
01:34:14 Que vous avez retrouvé dans le vieux Nice et Madoui
01:34:17 Assis dans son restaurant vide, Nadim, palestinien habillé en salopette
01:34:21 Ressort les photos de famille, les yeux embués
01:34:24 C'est mon oncle, le frère de ma mère, qui a été tué par les israéliens
01:34:27 Ceux-là même l'ont chassé de chez lui, de sa maison familiale à Jaffa
01:34:31 Aujourd'hui devenue Tel Aviv, Nadim était alors tout petit
01:34:34 4 mois j'étais un bébé
01:34:36 J'imagine toujours ma mère en train de mettre mes couches
01:34:40 Mon père a été littéralement jeté à la porte de sa maison
01:34:44 Et il a pris sa mère, ma tante, mes deux soeurs, moi
01:34:48 Il est parti, il n'a rien pu prendre de ses souvenirs, des petits dessins que j'avais faits
01:34:53 De ses affaires, rien
01:34:55 Quand on quitte une maison, on laisse toute une histoire derrière soi
01:34:59 75 ans plus tard, le traumatisme est encore vif
01:35:02 Je le sens toujours et je sens comme si on m'a kidnappé de la Palestine à l'âge de 4 mois
01:35:07 Réfugié au Liban puis à Nice dans les années 70
01:35:10 Là, il a pu construire une nouvelle vie, ce pacifiste se dit chanceux
01:35:15 Mon père a eu de la chance de pouvoir vivre parce qu'il avait fait des études
01:35:18 Et nous faire vivre, et de ne pas finir à Gaza
01:35:21 Petit territoire où sont enfermés deux de ses amis impuissants
01:35:24 Sans nouvelles d'eux, Nadim se souvient de leur dernier texto envoyé il y a quelques jours
01:35:29 On attend les bombes
01:35:31 Et les bombes pleuvent déjà jour et nuit
01:35:33 2 670 morts dans la bande de Gaza ce matin, dont près de 800 enfants
01:35:38 Encore une agression sordide, un saxe à génère violemment agressé au Canet
01:35:42 Samedi, selon nos confrères de BFM, les faits se sont produits devant une boulangerie du boulevard Carnot
01:35:47 L'homme âgé de 65 ans agressé à coup de poing et de marteau par deux individus
01:35:51 Il a été hospitalisé une nuit avant de sortir hier de l'hôpital
01:35:56 Revoir les échelles de rémunération, les temps partiels subis
01:36:00 Les écarts de rémunération entre hommes et femmes, malgré un contexte tendu
01:36:05 La première ministre Elisabeth Borne ouvre ce matin la conférence sociale sur les bas salaires
01:36:09 7 organisations syndicales et 6 organisations patronales sont réunies pour discuter
01:36:15 La première ministre assure que cette conférence ne vise pas à contraindre les entreprises
01:36:20 Enfin, dur à digérer, déception, frustration et tristesse
01:36:24 Il n'y a pas assez de mots ce matin chez les Bleus
01:36:26 Pour décrire la cruelle sortie de la Coupe du Monde de Rugby
01:36:30 La France ne soulèvera pas le trophée devant son public
01:36:33 Après la défaite d'un point face au champion du monde sud-africain, 29-28
01:36:37 C'est un monde qui s'écroule, Julien à la fanzone niçoise hier soir, écoutez-le
01:36:42 C'est comme si je venais me faire larguer par la femme que j'aime
01:36:45 C'est terrible, c'est horrible, je joue au rugby, j'ai perdu aujourd'hui
01:36:49 Ça fait depuis le début de la Coupe du Monde qu'on pense à ce match-là
01:36:52 Parce qu'on savait qu'on allait jouer contre les Sudafs
01:36:54 C'est le sport, c'est le rugby, ça fait mal aujourd'hui, ça fait très mal
01:36:57 C'est une désillusion totale, les pauvres, on les aime par contre
01:37:01 L'équipe de France qu'on a, on les aime, ils sont incroyables
01:37:03 On n'a jamais eu une équipe de France comme ça
01:37:05 Il faut continuer, continuer à nous faire rêver
01:37:07 Moi j'ai 8 ans à l'heure où je vous parle et c'est eux mes héros, c'est eux mes stars
01:37:11 C'est eux les stars, élimination en quart de finale de la compétition cruelle
01:37:15 Donc, met les supporters en vitre, relativiser
01:37:17 Ils ont attrapé le micro de notre reporter Emma Dewey
01:37:20 Et puis...
01:37:22 Méditerranée, elle a le rôle de perdant
01:37:27 Pas de salettes en haut, soit du sol
01:37:30 On chante du Delpech, le chasseur, l'hymne de ce mondial de rugby
01:37:33 Parti Trotos Mondial pour nos Français
01:37:36 Michel Delpech pour l'hymne du Mondial 2023, franchement chapeau les gars
01:37:39 Allez c'est parti le foot
01:37:41 A 8h37 sur France Bleu Azur, la Minute Rouge et Noir qui revient sur la polémique du week-end
01:37:48 Sur fond de conflits entre le Hamas et Israël, le joueur niçois Youssef Atal a fait parler de lui Stéphane Paris
01:37:55 Oui et pas en bien, Youssef Atal a relayé sur Instagram une vidéo d'un prédicateur palestinien
01:38:01 appelant de ses voeux un jour noir pour les Juifs et promet d'accompagner la main des Gazaouis s'ils jettent la pierre
01:38:07 Le message a depuis été retiré, Youssef Atal s'excuse
01:38:11 J'ai conscience que ma publication a choqué plusieurs personnes
01:38:14 Ce qui n'était pas mon intention a-t-il écrit sur le réseau social
01:38:17 Jamais je ne soutiendrai un message de haine, la paix est un idéal auquel je crois fermement a ajouter le joueur
01:38:23 Mais le mal est fait réagit le président du conseil représentatif des institutions juives de France dans la région sud-est
01:38:30 Il envisage même de porter plainte
01:38:32 Réaction immédiate aussi du maire de Nice, Christian Estrosi, exige que Youssef Atal dénonce les terroristes du Hamas
01:38:39 S'il tel n'était pas le cas, il n'aurait plus sa place dans notre club, lance-t-il
01:38:43 Le conseil national de l'éthique de la fédération française de football s'est aussi saisi du dossier
01:38:48 Par ailleurs, ce week-end, lors du match de qualification à l'Euro contre les Pays-Bas
01:38:52 On a vu Jean-Claire Todibo sourire, voire rire dans les rangs de l'équipe de France
01:38:56 Pendant la minute de silence consacrée à l'hommage au professeur assassiné à Arras
01:39:01 Et vous l'avez vécu en direct sur France Bleu Azur ce matin
01:39:03 Eric Ciotti appelle à ce que le joueur soit jugé pour apologie du terrorisme
01:39:07 "C'est insupportable ces propos" a-t-il dit
01:39:10 Et concernant son avenir sous les couleurs du gym
01:39:13 Je crois que c'est indécent de voir cette personne avec de tels propos continuer à jouer
01:39:18 Dit Eric Ciotti
01:39:19 La météo 100% locale avec la maison Aldiari, moulin à huile et domaine familial à Nice
01:39:25 60 hectares en AOP, conversion bio. Infos sur aldiari.com.fr
01:39:29 Bien plus vieuse la météo
01:39:31 Eh oui, ça y est, il était temps que la pluie revienne dans les Alpes-Maritimes
01:39:34 Et bien c'est pour aujourd'hui, même pour une partie de la semaine
01:39:37 Notez déjà pour les températures qu'elles ont un peu chuté pour ce matin
01:39:42 Antoinette et René qui sont à Mougins annoncent 18 degrés pour ce matin
01:39:46 Mais avec un ciel quand même bien gris
01:39:48 Sur les hauteurs de la Trinité il en fait 16 selon Sabine
01:39:51 Toutes celles et ceux qui réagissent sur Facebook
01:39:53 On vous salue, on vous embrasse, on vous dit bonjour
01:39:55 Pour cet après-midi, ça y est, les averses essentiellement
01:39:58 Même pas essentiellement, surtout le département
01:40:01 Il n'y aura pas de jaloux aujourd'hui
01:40:02 Il y aura même un peu de vent sur le littoral ouest
01:40:05 En ce qui concerne les maximales, au moins 12 degrés vers Isola
01:40:10 Il fera 19 à Villars-sur-Var, à Grasse, 20 à Gattières, 21 à Antibes
01:40:15 23 à Nice et 24 à Menton
01:40:18 On garde les averses, surtout sur les reliefs
01:40:20 Demain, ça va se calmer sur le littoral
01:40:22 Mais possible d'avoir des orages pour le reste de la semaine
01:40:26 Dans tous les cas, c'est une belle semaine automnale
01:40:28 Qui se présente dans les Alpes-Maritimes
01:40:34 Le 6/9 de France Bleu Azur
01:40:36 Quentin Lachrome, Julie Munch, Fabien Fourel
01:40:39 Ravi de vous retrouver à 8h40 sur France Bleu Azur
01:40:42 On est ensemble jusqu'à 9h avec tout ce qui fait l'info
01:40:46 Près de chez nous, près de chez vous ce matin
01:40:49 J'aimerais d'ailleurs glisser un petit mot à celles et ceux qui nous écoutent
01:40:53 Parce qu'il y a un petit SMS qui va vous arriver ce matin
01:40:56 Avec un petit bip, certainement
01:40:59 C'est un exercice, Fabien, on le rappelle, FR Alert
01:41:02 C'est pour tester notre réaction face à un événement climatique majeur
01:41:08 Et surtout si nos téléphones portables reçoivent bien la notification
01:41:11 Si vous recevez le message asprement, c'est plutôt une bonne nouvelle
01:41:14 Mais rassurez-vous, tout va bien
01:41:16 Et pour les autres aussi, tout va bien aussi
01:41:18 8h41 sur France Bleu Azur
01:41:20 Dans 10 minutes, la chanson Bonne Humeur
01:41:23 Ce sera ou années 70, ou 80, ou 90
01:41:26 Avec Ottawa, un partenaire particulier
01:41:28 Ou Mano, la tribu de Dana
01:41:30 Tout ça, ce sera après Pokhora, bien sûr
01:41:32 Entre autres, avec Tomber sur France Bleu Azur et France 3, Côte d'Azur
01:41:36 Si jamais t'oublies le premier regard
01:41:40 Tout ce qu'on s'est dit dans le fond du bar
01:41:44 Si jamais la vie n'est pas à mon côté
01:41:48 Ne veux pas de nous, non, ne veux plus jouer
01:41:53 On se perdra, c'est sûr, mais jamais longtemps
01:41:57 On se retrouvera, je suis sûr, comme un jeu d'enfant
01:42:01 On se perdra, pour sûr, mais avec le temps
01:42:06 On se tombera, c'est sûr, comme dans nos jeux d'antan
01:42:10 Je suis tombé, tombé, tombé
01:42:14 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:42:18 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:42:23 Je suis tombé, je suis tombé
01:42:27 Je suis tombé, tombé, tombé
01:42:31 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:42:35 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:42:40 Je suis tombé, je suis tombé
01:42:44 Si jamais t'as peur et confiance en moi
01:42:48 Je prendrai ta douleur, tu verras ça ira
01:42:52 Si jamais tu te loupes, je te fais la promesse
01:42:56 De garder sur ta roue, les mots, la tendresse
01:43:01 On se perdra, c'est sûr, mais jamais longtemps
01:43:05 On se retrouvera, je suis sûr, comme un jeu d'enfant
01:43:09 On se perdra, pour sûr, mais avec le temps
01:43:13 On se tombera, c'est sûr, comme dans nos jeux d'antan
01:43:18 Je suis tombé, tombé, tombé
01:43:22 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:43:26 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:43:30 Je suis tombé, je suis tombé
01:43:34 Je suis tombé, tombé, tombé
01:43:38 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:43:43 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:43:47 Je suis tombé, je suis tombé
01:43:52 Si jamais t'oublies, si jamais t'as peur
01:43:56 C'est jamais fini, il est là le bonheur
01:44:00 Si jamais t'oublies, si jamais t'as peur
01:44:04 C'est jamais fini, non
01:44:09 Je suis tombé, tombé, tombé
01:44:13 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:44:17 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:44:21 Je suis tombé, je suis tombé
01:44:25 Je suis tombé, tombé, tombé
01:44:29 Je suis touché, bravo ma reine, tu as gagné
01:44:34 Je ne suis qu'un fou, un fou à enfermer
01:44:38 Je suis tombé, je suis tombé
01:44:43 (Musique)
01:44:59 A 8h44 bien sûr M Pokora avec "Tombé"
01:45:02 sur France Bleu Azur et France 3 Côte d'Azur
01:45:05 Ici Matin, revient dans un instant
01:45:12 Inédit, ce soir sur France 3
01:45:15 Qu'est-ce que vous voulez me demander encore ?
01:45:17 Je m'avais déjà dit, j'ai peut-être... vous laissez alors
01:45:19 Non, aucune importance, c'est ma fille
01:45:21 Sans filtre
01:45:23 Quelle emmerdeuse, elle est vraiment trop sérieuse
01:45:26 Sans phare
01:45:28 Elle a les dents qui règlent le parquet, c'est tout
01:45:31 Sans filet
01:45:32 Je suis actrice, je ne vais quand même pas raconter la vérité toute nue
01:45:35 La vérité, quand Catherine Deneuve rencontre le cinéma de Corrida
01:45:39 Ce soir à 21h10 sur France 3
01:45:42 Et pendant 7 jours sur la plateforme France.tv
01:45:44 (Musique)
01:46:02 A 8h45, France Bleu Azur et France 3 Côte d'Azur avec vous ce matin
01:46:05 avec toujours les bouchons du matin
01:46:07 On est habitué en direction de Nice, pleine étrante du Paillon
01:46:10 Autoroute A8, bon courage
01:46:12 Et puis le tunnel de la 500 est toujours fermé
01:46:14 Celui qui vous emmène à Monaco, c'est par la Turbique
01:46:17 Il faut sortir
01:46:18 Bonne route avec France Bleu Azur, 04 93 82 03 04
01:46:22 En cas de pépins
01:46:23 (Musique)
01:46:26 Un petit dégradé, bien dégagé derrière les oreilles
01:46:29 Ça vous dit Quentin ?
01:46:30 Bah tiens, pourquoi pas
01:46:31 Notre invité qui fait du bien à la planète pose souvent ce genre de questions
01:46:33 Et ouais, le Haubroch, notre invité qui fait du bien à la planète
01:46:35 Bonjour Sophie
01:46:36 Oui, bonjour à tous
01:46:38 Bon, on a compris que vous étiez
01:46:39 Merci pour l'invitation
01:46:40 Bah avec plaisir
01:46:41 On aura compris que vous étiez coiffeuse, évidemment
01:46:43 Et comme il n'y a pas de salon de coiffure sans jeu de mots
01:46:46 Je vais vous demander le nom de votre salon
01:46:48 Bulle d'Air
01:46:49 Bulle d'Air
01:46:50 H-A-I-R parce que Air en anglais ça veut dire ?
01:46:53 Les cheveux
01:46:54 Bien joué
01:46:55 Bon
01:46:56 Je suis de bonne forme
01:46:57 Ça c'était pour le petit coup de publicité
01:46:59 Maintenant parlons un petit peu plus de vous
01:47:01 Parce que vous, alors avant de parler des cheveux que vous coupez
01:47:04 De ce que vous en faites, vous pratiquez ce qu'on appelle la coloration végétale
01:47:08 Qu'est-ce que c'est concrètement Sophie ?
01:47:10 Alors la coloration végétale c'est une application de plantes et d'eau à 45°
01:47:17 Ni plus ni moins et il n'y a pas du coup de produits chimiques
01:47:22 On fait en fait à chaque fois qu'on applique la coloration végétale, on fait du soin
01:47:26 C'est ça, donc grosso modo quand monsieur ou madame vous demande une couleur
01:47:29 Brune, blonde, rousse ou qu'en sais-je
01:47:31 Vous vous proposez quelque chose qui va être végétal et corresponsable
01:47:34 Plutôt que les couleurs qu'on trouve partout ailleurs
01:47:36 Ah oui parce que ça n'a aucune différence
01:47:40 Parce que, enfin, il n'y a aucune comparaison surtout
01:47:44 Parce qu'il n'y a pas de perturbateur endocrinien
01:47:46 Ça ne va pas dans le sang
01:47:48 Et il n'y a pas du tout cette détérioration de la fibre capillaire
01:47:52 Bien au contraire
01:47:54 Ça préserve justement la santé capillaire d'une certaine façon
01:47:58 L'environnement forcément puisqu'on privilégiait le végétal au chimique
01:48:02 Et puis c'est vrai que vous êtes très engagée aussi sur l'aspect protection de l'environnement
01:48:08 Parce qu'en fait, vous coupez aussi forcément les cheveux, c'est logique
01:48:11 Mais les cheveux que vous coupez, vous ne les mettez pas à la poubelle
01:48:14 Non c'est ça, donc je fais partie d'une association qui s'appelle les coiffeurs en juste
01:48:18 Et qui, donc, ils œuvrent pour pouvoir nettoyer en l'occurrence les océans
01:48:23 Donc tout ce qui est lac, mer, et récupérer surtout les hydrocarbures
01:48:28 Parce qu'en fait, quand il y a 1 kg de cheveux coupés
01:48:32 C'est 5 litres d'hydrocarbures qui peuvent être absorbés par les cheveux
01:48:36 Et alors vous, c'est un engagement que vous portez assez fort
01:48:40 Je vais en reparler tout à l'heure de cet engagement
01:48:43 Mais en fait, grosso modo, avec les cheveux coupés
01:48:48 On crée des espèces d'énormes boudins
01:48:50 Qui vont être justement disposés là où il y a des hydrocarbures
01:48:54 Et ça va les avaler, les absorber en fait, comme des éponges
01:48:56 Oui, oui, tout à fait, donc ça peut être aussi quand il y a des marées noires
01:49:01 Ça peut être aussi dans les ports, vous savez
01:49:04 Quand les bateaux rechargent, il y a toujours ces petites marres là
01:49:10 Au fond de l'eau, ça permet également d'absorber
01:49:14 Et là, ils élargissent le panel par rapport aux hydrocarbures
01:49:17 Ça va être aussi sur la route, quand il y a des accidents
01:49:20 Un tapis pour pouvoir éviter que la chaussée soit glissante
01:49:24 Et que ça puisse être également absorbé
01:49:26 D'accord, donc finalement c'est un engagement que vous portez depuis longtemps
01:49:29 Et à tel point, je crois que vous voudriez, même si on n'est pas forcément membre des coiffeurs justes
01:49:35 Vous voudriez, avec la Métropole, mettre des conteneurs
01:49:38 Où on pourrait mettre les cheveux coupés ?
01:49:41 Oui, oui, bien sûr, ce serait vraiment, je pense, pour moi, l'aboutissement
01:49:45 Parce que je me dis qu'on a en fait une matière première qui est là, gratuite
01:49:52 Et c'est 50% nous, par travail
01:49:56 Et je trouve que c'est dommage que ça parte à la poubelle
01:49:59 Donc j'aimerais effectivement que la Métropole puisse disposer
01:50:03 À des endroits bien sûr stratégiques
01:50:05 Pour que ça puisse être collecté le plus facilement possible
01:50:08 Et que ça puisse se répandre
01:50:10 Et que ce soit un geste finalement aussi simple
01:50:12 Qu'à partir du moment où on fait couper ses cheveux
01:50:14 Et bien on ne se pose plus la question, ça ne part plus à la poubelle
01:50:16 Et on a ce côté-là, l'éco-citoyen
01:50:18 Et je trouve que c'est très intéressant
01:50:20 Je vais rappeler ce chiffre
01:50:22 Avec 1 kg de cheveux coupés, on peut absorber 8 litres d'hydrocarbures
01:50:26 Donc c'est loin d'être négligeable
01:50:28 Et puis il y a d'autres fonctions, comme le paillage
01:50:31 C'est fertilisant, c'est isolant aussi les cheveux
01:50:33 On ne s'en rend pas forcément compte
01:50:34 Mais au moins avec vous, on a mis la lumière là-dessus
01:50:36 J'ai oublié de préciser que vous étiez au BROC quand même, Sophie
01:50:39 Pour bulles d'air
01:50:40 Donc si on veut un petit dégradé, etc
01:50:42 Et puis en même temps faire du bien à la planète
01:50:44 On peut passer chez vous !
01:50:45 - Oui, je vais se faire du bien, oui, bien sûr
01:50:47 Il y a des soins aussi autour des plantes
01:50:49 Il y a des tas de possibilités
01:50:51 Le champ des possibles est sans limite
01:50:52 Et ça reste à découvrir
01:50:54 - Merci beaucoup Sophie d'avoir été notre invitée
01:50:56 Qui fait du bien à la planète
01:50:57 Et bonne journée à vous !
01:50:58 - Merci beaucoup et merci pour votre accueil
01:51:00 - 8h50 sur France Bleu Azur
01:51:03 Ça y est, c'est le dénouement
01:51:04 Avant que Dr Kierzek nous parle d'un vaccin possible anti-cancer
01:51:09 C'est vrai que la recherche avance aujourd'hui
01:51:11 Est-ce qu'on en est au point d'avoir un vaccin ?
01:51:13 On en parlera dans un instant
01:51:14 Mais d'abord, la chanson Bonne Humeur
01:51:16 Vous aviez le choix entre les années 70, 80 et 90
01:51:19 Par rapport au festival Ripley de Moinsartout
01:51:21 Qui nous propose de nous replonger dans ces décennies-là
01:51:23 Vous avez choisi les années 80 ce matin
01:51:25 Avec partenaire particulier qui chante
01:51:28 - Euh, bah, partenaire particulier
01:51:30 - Bah, bien joué Fabien, il n'y a pas de siège !
01:51:31 Je suis un être à la recherche
01:51:34 Non, pas de la vérité
01:51:37 Mais simplement d'une aventure
01:51:40 Qui sort un peu de la banalité
01:51:43 J'en ai assez de ceux qui me regardent
01:51:52 Qui m'enferment dans ces règles
01:51:55 Qui me disent de rester dans la tour
01:51:58 Mais ils ont fini par s'y ennuyer
01:52:01 Alors on me cherche et je trouverai
01:52:04 Cette vie qui me demande autant
01:52:07 Alors on me cherche et je trouverai
01:52:10 Cette vie qui me demande autant
01:52:13 Qui me demande autant
01:52:16 Partenaire particulier
01:52:19 Cher partenaire particulier
01:52:22 Débloqué par le potimie
01:52:25 Des propos de savoir-faire
01:52:29 Savoir-faire
01:52:34 Vous comprendrez que lequel que je cherche
01:52:49 Par poisson difficile à trouver
01:52:52 Il est son compteur de voisins faciles
01:52:55 Ce n'est pas parmi eux que je trouverai
01:52:58 Je trouverai
01:53:01 Je retrouverai de nouveaux horizons
01:53:08 Mais je finis parfois par tourner en rond
01:53:11 Alors on me cherche et je trouverai
01:53:14 Cette vie qui me demande autant
01:53:17 Alors on me cherche et je trouverai
01:53:20 Cette vie qui me demande autant
01:53:23 Qui me demande autant
01:53:26 Partenaire particulier
01:53:29 Cher partenaire particulier
01:53:32 Débloqué par le potimie
01:53:35 Des propos de savoir-faire
01:53:39 Savoir-faire
01:53:55 Alors je cherche et je trouverai
01:53:58 Cette vie qui me demande autant
01:54:01 Alors je cherche et je trouverai
01:54:04 Cette vie qui me demande autant
01:54:07 Alors je cherche et je trouverai
01:54:10 Cette vie qui me demande autant
01:54:13 Alors je cherche et je trouverai
01:54:16 Cette vie qui me demande autant
01:54:19 Qui me demande autant
01:54:22 Partenaire particulier
01:54:25 Cher partenaire particulier
01:54:28 Débloqué par le potimie
01:54:31 Des propos de savoir-faire
01:54:34 Savoir-faire
01:54:38 Les années 80 avec Partenaire Particulier
01:54:40 Vous retrouverez l'univers des années 80 au festival Ripley à Mouassartou
01:54:44 Pendant que Fabien est en train de siffler le rétro gaming
01:54:48 On vous invitera encore cette semaine plus tard au festival Ripley de Mouassartou
01:54:51 8h54
01:54:52 C'est l'heure de retrouver notre docteur
01:54:54 Tous les matins, bonjour docteur
01:54:55 Et oui, docteur Kiersek, on parle santé
01:54:57 Et on revient surtout sur ce qui pourrait révolutionner la lutte contre le cancer
01:55:00 Un vaccin anti-cancer, c'est un vrai vaccin ça docteur ?
01:55:04 Bonjour à tous, alors oui c'est un véritable vaccin
01:55:07 Vous savez les vaccins ça stimule le système immunitaire
01:55:10 L'objectif c'est d'aider l'organisme à produire des anticorps pour combattre une maladie
01:55:14 Alors on connait les vaccins anti-polio, anti-rougeole
01:55:17 Ce sont des vaccins qui sont fabriqués à partir des germes, des bactéries ou des virus
01:55:21 Qui sont affaiblis ou inactivés
01:55:23 Évidemment on ne va pas vous injecter l'infection
01:55:26 Et puis ça va stimuler votre système immunitaire avec des anticorps
01:55:29 Qui vont aller défendre votre organisme le jour où vous rentrerez en contact avec l'infection
01:55:35 Et dans le vaccin anti-cancer, ou on devrait dire les vaccins anti-cancer
01:55:38 En fait il y en a deux, il y a des vaccins qui sont des vaccins préventifs
01:55:41 Qui vont prévenir contre un virus, on en avait parlé avec le HPV
01:55:45 Vous savez ce vaccin qui intervient dans l'apparition du cancer du col de l'utérus
01:55:50 Et il y a actuellement une grande campagne dans tous les collèges de France
01:55:53 Visant à vacciner les jeunes garçons et les jeunes filles contre le HPV
01:55:57 L'objectif c'est de limiter l'infection pour limiter les lésions précancéreuses
01:56:01 Et donc prévenir le cancer
01:56:03 Ça c'est vraiment la première forme de vaccin, ce qu'on appelle des vaccins préventifs
01:56:07 Ou des vaccins prophylactiques
01:56:09 Et il y a la même chose avec l'hépatite B, quand on vous vaccine contre l'hépatite B
01:56:12 C'est pour que vous évitiez d'attraper l'hépatite B
01:56:15 Et de faire une forme chronique, et cette forme chronique
01:56:17 On sait que c'est un facteur de risque de cancer du foie
01:56:20 Mais la vraie révolution ce sont les vaccins qui détruisent les cellules cancéreuses
01:56:24 Vous avez raison, et les vaccins thérapeutiques anti-cancéreux sont différents
01:56:28 Puisqu'ils essayent d'inciter le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses
01:56:32 Qui sont déjà présentes
01:56:33 On est plus sur de la prévention, vous avez déjà un cancer malheureusement présent dans le corps
01:56:37 Et l'objectif c'est d'aller booster le système immunitaire
01:56:41 Pour qu'il reconnaisse les cellules cancéreuses comme étant des cellules étrangères
01:56:44 Et qu'il puisse les éliminer
01:56:46 Alors le vaccin utilise soit des cellules cancéreuses, soit des parties de cellules cancéreuses
01:56:50 Soit tout simplement les antigènes à la surface
01:56:52 Et on a beaucoup parlé avec les vaccins Covid de vaccins à ARN messager
01:56:56 Et bien avec les vaccins anti-cancer on peut aussi utiliser l'ARN messager
01:57:00 On peut coder les protéines contre lesquelles on veut cibler
01:57:05 Et on veut faire attaquer le système immunitaire
01:57:08 Et c'est l'ARN messager qui va donner l'information à nos propres cellules immunitaires
01:57:13 Et c'est ça qu'on va injecter
01:57:15 L'étape et le prérequis c'est de faire une biopsie comme avec tout cancer
01:57:18 D'identifier le cancer puis après en laboratoire de mettre en place des vaccins vraiment personnalisés
01:57:24 Et ça fonctionne, ça fonctionne face au cancer du pancréas avec des résultats inédits
01:57:28 Ça fonctionne face au mélanome, au mélanome qui était dans des formes avancées
01:57:32 Et qui avait un pronostic terrible
01:57:34 Et bien là ça sauve des vies, c'est un peu comme l'immunothérapie
01:57:37 Et c'est un espoir formidable pour tous les patients qui sont atteints de cancer
01:57:40 Et d'ici là portez-vous bien
01:57:42 Merci beaucoup Dr Kierzek à retrouver sur francebleu.fr
01:57:45 Salut Arnaud Visconti, bonjour à tous, à votre service
01:57:48 Oui à suivre avec une vraie galère, celle de trouver un logement dans les villes de la Côte d'Azur
01:57:53 Alors on cherche des solutions, des conseils, c'est maintenant vous nous appelez 0493 820304
01:57:58 A tout de suite à la radio demain 6h, on sera au CHU de Nice, à la télé ça reviendra mercredi

Recommandée