Malo Gusto, sélectionné en Équipe de France pour la première fois, nous explique comment il est devenu un latéral moderne !
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00:00 Quand tu as toujours été offensif, et il est attaquant, tu te retrouves un peu derrière.
00:06 Au début, c'est dur à accepter.
00:08 Je suis devenu latéral en 2017, parce qu'il y avait des blessés à Srocla.
00:18 Je suis venu pour combler les manques et j'avais fait de bonnes performances.
00:23 Et depuis, je n'ai jamais pleuré.
00:26 J'ai été formé à Lyon quand j'avais 14 ans.
00:30 J'étais milieu, j'ai fait attaquant, un peu ailleurs, un peu partout.
00:34 Il y avait un manque à ce poste de latéral, sur la catégorie d'au-dessus.
00:39 J'étais le joueur qui m'a aidé le plus de mon train.
00:42 Du coup, je suis allé, j'ai comblé les manques comme je pouvais.
00:46 J'avais fait de bonnes performances.
00:49 C'est là que les coachs ont décidé de m'insister.
00:55 Franchement, c'est du temps à vraiment me familiariser avec le poste.
00:58 Parce que, comme tu as toujours été offensif, offensif et attaquant,
01:04 tu te retrouves un peu derrière.
01:06 Au début, c'est dur à accepter.
01:08 Mais petit à petit, tu te rends compte que tu peux faire quelque chose.
01:11 Donc, j'ai essayé de me concentrer sur le poste et travailler.
01:15 Un latéral modèle, je n'en ai pas forcément.
01:20 Mais il y en a que je regarde beaucoup.
01:21 Pour apprendre, il y a le Rooker, Arnold, Hakimi,
01:28 qui sont des latéraux de Cancelo.
01:31 Je suis vraiment à prendre bien soin de ce que font les top joueurs
01:34 pour pouvoir faire encore mieux, voire plus.
01:37 Hakimi, ce que je prends chez lui, c'est les allers-retours
01:42 et proposés souvent dans le match.
01:44 Arnold, c'est la qualité de passe et la vision de jeu.
01:48 Il fait très bien, comme Cancelo aussi.
01:51 Walker, c'est la dureté défensivement.
01:54 Et la vitesse et la puissance aussi, c'est ce qui fait bien.
01:58 Donc, je regarde tout ça pour voir.
02:00 Moi aussi, jouer à ma manière, mais quand même m'améliorer
02:04 un peu sur ce que ça fait aussi.
02:07 Moi, je n'ai jamais douté de moi sur le fait que
02:12 si j'étais insté offensif, c'est-à-dire milieu ou à tant qu'on est en délié,
02:17 ça n'aurait pas été pareil.
02:18 Mais je n'ai jamais douté de moi dans le sens où,
02:20 même si je pense que j'étais resté à ces postes-là,
02:23 je pense que j'aurais toujours été moi-même
02:25 et j'aurais pu prétendre à ce que je fais aujourd'hui quand même.