Présidentielle : Éric Zemmour n’est pas encore candidat... mais il a déjà un QG...

  • il y a 7 mois
Présidentielle : Éric Zemmour n’est pas encore candidat... mais il a déjà un QG de...
Éric Zemmour n’est pas (officiellement) candidat pour la campagne présidentielle en avril prochain mais il a déjà trouvé ses locaux de campagne. Selon nos informations, ceux-ci se trouvent rue Goujon dans le très chic VIIIe arrondissement de Paris, à deux pas des Champs-Élysées… et de l’Élysée.Situé dans le très bel immeuble bourgeois, l’immense futur QG, de près de 400 m2, auquel on accède après un long couloir et un digicode, est actuellement en travaux. Dans les vastes pièces au plafond haut dont certaines sont agrémentées de cheminées ou de grands miroirs, les ouvriers repeignent les murs et plafonds avec moulures, montent des cloisons, refont les sols sans que rien, pour l’heure, ne laisse deviner l’identité du futur locataire. « On nous a dit qu’un couturier allait s’installer », glisse un voisin, interrogatif.PODCAST. Zemmour candidat ? Comment il prépare 2022Très vastes, les locaux de campagne de celui qui n’est pas encore candidat s’étalent sur un vaste rez-de-chaussée, avec double exposition rue-cour, et un petit sous-sol. Un escalier en bois mène également à un demi-étage supérieur. Le bail est établi au nom de l’association des amis d’Éric Zemmour, dont le trésorier est Nicolas Zysermann, un ancien de la campagne d’Emmanuel Macron, selon le Magazine Marianne. Contactée par Le Parisien, l’équipe d’Éric Zemmour n’a pas pour l’instant réagi à nos informations.Dimanche matin, lors du Grand Rendez-vous sur Europe 1, CNews et Les Échos, le polémiste avait, encore une fois, éludé les questions sur sa possible candidature, tout en considérant l’éventualité de porter une « trahison » s’il ne se présentait pas. Interrogé sur ses velléités politiques, sur lesquelles circulent de nombreuses rumeurs depuis plusieurs semaines, il a affirmé que sa décision n’était pas encore prise. « Si je n’y allais pas, je décevrais beaucoup de gens, ça c’est sûr. Et ça sera pris comme une désertion, une trahison, etc. Ça compte dans ma prise de décision. »L’auteur de « La France n’a pas dit son dernier mot » est crédité d’environ 10 % d’intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle dans les dernières enquêtes d’opinion. Lundi, le polémiste a fait savoir qu’il a été victime de menaces de mort. Il aurait été pris à partie par un homme dans la rue, qui s’est adressé à lui en criant « sur le Coran, je vais te fumer », puis « sale raciste de merde », en tapant sur le capot de sa voiture dans laquelle il s’était réfugié.

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