• il y a 2 ans

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Transcription
00:00 Le juge qui a rendu la décision, il a fait montre d'un courage énorme.
00:06 Et tout le monde a été surpris et déçu par l'attitude de l'état du Sénégal,
00:14 qui après avoir nommé un juge, propose sa récusation en pleine audace.
00:24 Comment est-ce que cela a pu se faire ?
00:28 Est-ce que le juge a refusé de céder aux tentations ?
00:33 Est-ce que c'est parce que le juge n'a pas eu à donner des signes qu'il aurait peur de menaces ?
00:42 En tout état de cause, il y a une raison.
00:45 Parce que personne ne s'y attendait, d'autant que le juge était en train de mener une audace où il était à équidistance.
00:56 Il y a donc quelque chose qui s'est passé au sommet de l'état.
01:00 Donc c'est une fierté.
01:03 Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est que c'est un vent de liberté et d'indépendance qui souffre dans les rangs des magistrats.
01:12 Un vent qui a débuté au nord avec l'avocat général Marème Diop-Guéry.
01:21 Tout le monde a pu apprécier son courage de dire que l'état avait tort, que l'état était dans la voie de fait,
01:32 et que l'état était dans l'arbitraire, qu'il ne pouvait pas priver Ousmane Sonko de ses droits.
01:39 Et que le ministère de l'Intérieur n'était pas dans le droit qu'il était dans l'illégalité.
01:45 Un acte de courage.
01:47 Et maintenant, après le nord, c'est au sud, le juge de direction.
01:53 Donc le juge de direction lui donne raison, en réalité.
01:58 Que tout cela relève de la voie de fait et d'une forme d'existence de la violence sur, non seulement les citoyens Ousmane Sonko,
02:10 mais aussi sur la population.
02:14 Parce que c'est la somme des citoyens qui fait un peuple.
02:19 Et Ousmane Sonko aujourd'hui dirige des millions de Sénégalais.
02:23 En les réprimant, en les refusant des droits, on force les jeux démocratiques,
02:28 et déjà les parrainages ont commencé, la rupture de l'égalité dans la compétition est déjà rompue.
02:36 Donc ce vent de liberté inspirera d'autres juges.
02:41 Parce que j'ai dit qu'il existe dans ce pays des juges fiers, des juges honnêtes, des juges indépendants, des juges courageux.
02:51 Il n'y a jamais deux sans trois.
02:54 Attendons de voir le droit.
02:57 Si la proximité, c'est le mort de mes juges, d'abord c'est faux.
03:03 Parce que Ousmane Sonko ne connaît pas les juges, les juges ne le connaissent pas.
03:09 C'est une vérité.
03:11 Mais l'Etat dit que les juges auraient un frère qui serait un collègue d'Ousmane Sonko.
03:21 On n'a jamais parlé, il n'y a pas de lien de subordination.
03:26 Il n'y a pas de lien de parenté, il n'y a pas de lien d'amitié.
03:32 Et il n'est pas dit que les juges connaissent Ousmane Sonko.
03:36 C'est quoi la conséquence maintenant ?
03:39 Sonko est une exigence sociale, c'est une exigence du peuple sénégalais.
03:42 Est-ce que juridiquement c'est possible maintenant ?
03:44 Juridiquement, Ousmane Sonko doit être candidat.
03:47 Nous nous battrons.
03:49 Et le dernier mot à partir de la décision de Zidane Shor, on peut dire que c'est acté ?
03:53 A partir de la décision de Zidane Shor, dès demain, il devrait pouvoir commencer les parrainages.
03:59 Merci.
03:59 [SILENCE]

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