PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
Du lundi au vendredi à 17h50 sur C8.
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00:00 L'ancienne Miss France, Malika Ménard, qui a été menacée de mort samedi dernier,
00:03 près du boulevard Bonne Nouvelle, donc à Paris, alors qu'elle avait récupéré son vélo,
00:09 elle a découvert, effectivement, dans le panier, un papier sur lequel étaient inscrits des menaces de mort.
00:14 Vous avez peut-être vu passer cette information, c'est pour ça qu'on a voulu revenir sur le harcèlement que subissent les célébrités.
00:21 On a Laurent Argelia qui est avec nous, merci d'être avec nous, Laurent.
00:24 Évidemment, on va en parler avec vous, mais avant ça, regardez les mots qui étaient inscrits sur le papier qu'a retrouvé Malika Ménard.
00:29 On va peut-être les voir s'afficher.
00:31 Ça arrive.
00:32 Me dit-on quelqu'un vient d'avoir le double de tes clés pour te buter ?
00:35 Je serai ce soir au McDo entre 23h et 2h du matin.
00:38 Change de serrure.
00:41 Mais c'est horrible ça, Eveline.
00:42 Ça vous est déjà arrivé, vous, d'avoir des menaces de mort ?
00:44 - Des menaces de mort, non.
00:48 Mais beaucoup de courriers malveillants à ces jeunes.
00:53 J'ai démarré à la télé assez jeune.
00:54 Quand je présentais le journal à France 3 Paris, il y a quelques années de cela,
01:02 il y a un type qui m'envoyait des courriers assez salaces.
01:05 Et un jour, il est arrivé à la porte de la rédaction et il a menacé de tout faire sauter si je ne venais pas le voir.
01:13 Moi, je ne croyais absolument pas mes yeux.
01:15 Le quartier a été bloqué, la station a été bloquée et j'ai eu très peur.
01:19 Et oui, c'est extrêmement traumatisant.
01:23 - Isabelle ?
01:24 - Moi, au moment de ce qu'on a appelé l'affaire Polanski, j'ai soutenu Polanski et le film "J'accuse".
01:30 Et du coup, j'ai reçu plein de trucs comme "on va te crever salope".
01:35 Tu vas voir ce que c'est qu'un mec comme ça, quand on sera soi-même la victime.
01:39 - Tout ça est amplifié par les réseaux sociaux.
01:42 - Ça peut atteindre des annuities.
01:44 - Il n'y a rien de cela.
01:45 - Et pas que.
01:48 Les réseaux sociaux, pas uniquement.
01:49 Aussi, les médias.
01:51 Quand on relate une information, l'information remonte, elle circule.
01:55 Et nos médias qui sont connectés vont servir beaucoup pour rebondir,
01:59 voire cibler la personnalité qui s'est exprimée,
02:02 ou un journaliste qui a remonté l'information de cette personnalité,
02:06 qui fait par ailleurs très bien son travail, la personnalité, aussi bien le journaliste.
02:09 Ça n'a rien à voir.
02:10 C'est la période qui est ainsi.
02:12 - Mais la période, ça a toujours existé, Laurent ?
02:14 Les menaces de mort ?
02:15 - Les menaces, ça a toujours existé, mais c'était beaucoup plus rare.
02:19 Parce qu'effectivement, on peut toujours se protéger lorsqu'on est une célébrité,
02:22 décider de se mettre de côté des réseaux sociaux,
02:25 voire éventuellement d'avoir une team et d'avoir une personnalité
02:27 qui va s'occuper, un collaborateur, de vos réseaux sociaux,
02:31 voire de faire un break.
02:32 Mais on revient toujours parce que c'est, comme on le disait, aussi une addiction.
02:36 Je t'aime, je t'aime ou je vous aime les réseaux sociaux.
02:39 Je vous déteste les réseaux sociaux, mais on est toujours là pour rester connectés.
02:43 On a besoin d'avoir cette proximité, cette complicité avec nos followers.
02:50 C'est très important lorsqu'on est connu, les gens sont connus.
02:52 Mais le plus difficile quand on est connu, c'est de devoir assumer tout ce que l'on dit.
02:55 Aujourd'hui, une personnalité doit faire extrêmement attention à tout ce qu'elle dit,
03:00 puisqu'il y a le retour de manivelle très, très vite.
03:03 Et c'est là où se situe aussi le problème.
03:04 Et ce n'est pas qu'les réseaux sociaux.
03:05 - Alors pardon, mais qu'elle fasse attention à ce qu'elle dit ou pas.
03:08 De toute façon, quand on sort une phrase d'un contexte,
03:10 qu'on la détourne et qu'elle est implicite, elle n'a rien à faire.
03:13 Elle est tronquée, vous le savez.
03:15 Personne d'autre ne veut le savoir.
03:16 - Oui, mais moi, quand je vous dis ça, simplement, j'interviewe des personnalités.
03:20 Aujourd'hui, c'est très compliqué de les interviewer.
03:22 Parce que si je vous pose certaines questions personnelles,
03:25 vous allez avoir du mal à répondre.
03:26 Vous allez vous dire ça, ça peut être au prix.
03:28 - Ça, je vous le confirme. Moi, je ne dis jamais rien.
03:30 - Oui, mais le problème, il est là.
03:32 Et lorsqu'on fait des interviews bienveillantes,
03:34 on essaie d'être pertinent et d'aller chercher une information que les autres n'ont pas.
03:37 C'est un buzz, un buzz, c'est un scoop.
03:39 Ce n'est pas un bad buzz ou une polémique.
03:40 Donc, à la fois, c'est très compliqué comme exercice et c'est dommage.
03:43 Et surtout, les plus de 40 ans.
03:44 Parce que les plus jeunes, ils sont très branchés.
03:47 Ils connaissent par cœur la mécanique.
03:48 - Ça va, les plus de 40 ans, qu'est-ce qu'ils ont de plus de 40 ans ?
03:50 C'est très bien, les plus de 40 ans.
03:51 - Les plus de 40 ans sont très, très bien.
03:52 Mais les plus de 40 ans, lorsque vous leur posez une question,
03:54 moi, c'est arrivé en radio, j'enregistrais, la personnalité me disait...
03:58 - Pourtant, avec la maturité, les gens se lâchent plus.
04:02 - Je vais dire un truc très dur.
04:03 Mais les jeunes ont aussi moins de vocabulaire que certains anciens.
04:08 Et donc, quand vous êtes moins nuancé, les pièges sont plus gros.
04:12 Et il y a moins de risque, paradoxalement, d'être détourné
04:14 que quand vous dites une phrase nuancée qui peut être interprétée de plusieurs façons.
04:18 - C'est très juste.
04:18 Mais le jeune sait que lorsqu'il va dire...
04:21 Le jeune, la personnalité jeune en développement,
04:23 où déjà la personnalité est déjà installée,
04:24 elle sait ce qu'elle dit, elle sait que ce qu'elle va dire va être repris.
04:29 Ça lui va très bien.
04:30 - Ils sont habitués, les jeunes.
04:31 - Le jeune qui est un peu plus âgé...
04:32 - N'a pas envie d'avoir du bad buzz ou du buzz tout court.
04:34 - Alors, le buzz, c'est pas un souci.
04:35 C'est là où vous faites l'erreur, pas vous, Pascal.
04:37 Pas aucune erreur.
04:38 Mais c'est pas là.
04:39 C'est qu'un buzz est un scoop, une information que les autres n'ont pas
04:42 et qu'on va reprendre et qui vont circuler sur les autres médias.
04:45 Un bad buzz est une polémique, quelque chose de très négatif.
04:48 C'est pas la même chose.
04:49 Et un buzz, en 48 heures, disparaît.
04:51 Un bad buzz, il faut un peu plus.
04:53 Et ça vous suit toujours.
04:54 Mais il faut assumer ce que l'on dit.
04:56 Nos célébrités telles qu'elles sont ont choisi la lumière.
04:58 Elles n'ont pas choisi d'être insultées, agressées.
05:00 - Parfois, t'as beau assumer ce que tu dis, des fois, ça te tombe dessus.
05:02 Parce qu'il y a personnalité et célébrité.
05:04 On va donner un exemple d'une des personnalités les plus connues en 2018,
05:07 Selena Gomez.
05:08 Elle a fait une pause sur les médias sociaux
05:09 parce qu'elle a été attaquée par des trolls.
05:11 Elle est revenue depuis, mais ça a eu un impact sur sa santé mentale.
05:13 Et là, quand il y a une grande star internationale,
05:15 je parle de Selena Gomez comme je pourrais parler de Britney Spears,
05:19 elles sont... Tout est amplifié de par leur dimension internationale.
05:23 Elles sont obligées de se retirer pour en revenir peut-être plus forte ensuite.
05:26 Et puis, c'est pas parce qu'on a signé, entre guillemets, pour être dans la lumière
05:29 qu'on doit tout supporter.
05:31 - Oui, mais la vraie question... - Toutes les questions.
05:32 - Je vais te poser la vraie question. - Toutes les remarques.
05:34 Enfin, je veux dire, c'est un métier aussi.
05:36 - Toi, quelle est la raison pour laquelle, en 20 secondes,
05:39 tu as décidé, justement, d'être dans la lumière ?
05:41 Avec ton cœur.
05:43 - Moi, personnellement...
05:45 - Quand on est une personne avec un public, c'est quelque part...
05:47 - Moi, je voulais être... - On a quelque chose à régler avec.
05:49 - Je voulais être écrivain.
05:50 Comme j'ai décidé que je ne serai jamais aussi forte
05:53 que certains auteurs que je vénère,
05:54 je me suis dit "Bon, on fera journaliste".
05:56 Je voulais être journaliste. J'ai été d'abord journaliste.
05:57 Je n'ai pas été...
05:59 Le fait d'être connue, c'est venu plus tard.
06:00 J'avais 37 ans.
06:02 Donc, j'ai une carrière avant.
06:04 Mais mon métier, c'est journaliste.
06:05 Mon métier, c'est pas être à la télé.
06:08 Oui, je suis présentatrice aussi, chroniqueuse avec vous,
06:10 mais j'ai pas signé pour le reste.
06:13 - Elle a pas signé aussi pour être menacée de mort aussi.
06:14 - Oui, mais voilà. Mais ça, on est bien d'accord.
06:16 Mais je vais te poser la question.
06:17 - Moi, je me mets à la place de Malika Menard pour en revenir à elle.
06:19 - C'est terrible.
06:20 Elle trouve ça dans son panier de vélo.
06:23 C'est hyper agressif.
06:24 - Et le gars, ils l'ont identifié.
06:25 Puisqu'il y avait des caméras, ils l'ont identifié.
06:26 Ce sera, a priori...
06:27 - C'est un marginal.
06:28 - Voilà, une personnalité marginal, etc.
06:30 - Vous voulez dire quoi ?
06:31 - Je voulais te poser juste une question.
06:32 Parce que je tutoie, hein.
06:33 En permanence, c'est comme ça.
06:35 Je voulais juste te poser une question.
06:36 - Vous allez faire une interview bientôt.
06:37 - Ce coup de projecteur sur C8.
06:39 Effectivement, au niveau des réseaux sociaux,
06:41 ta vie, elle change.
06:41 La façon de t'aborder, la façon de te parler.
06:44 Et j'aimerais que tu nous racontes quelque chose d'un peu croustillant
06:46 qui t'est arrivé récemment.
06:47 - Tu m'as la vu.
06:48 - Au niveau de ton mariage.
06:49 - On t'a vu vers l'interview.
06:50 - Un peu plus.
06:51 - Non, mais même pas parce que je suis pas très clivante, moi.
06:53 - Non, mais c'est pas le fait d'être clivante.
06:54 C'est le fait que maintenant que t'as pris le projecteur
06:56 et que le projecteur est plus sur toi,
06:58 tu as beaucoup plus de gens qui vont te dire que t'es très jolie
07:01 et que tu es célibataire.
07:02 - Mais alors, moi, ça m'attend pas.
07:03 - On t'a pas encore proposé de...
07:04 - Ça peut être un piano.
07:05 - Non, mais même quand j'étais avant ailleurs, on était déjà serein.
07:09 - C'est pas pareil.
07:10 - Non, mais c'est hyper gentil, merci.
07:11 Mais ça, je vous le dis pas.
07:12 - Il a pris des déclarations d'amour, des demandes en mariage.
07:13 - Je le prends pas au premier degré.
07:14 - Il aura pas son interview.
07:15 - Mais non, mais Isabelle, on prend pas ça au premier degré.
07:16 - Au troisième, au quatrième.
07:17 - Vous êtes très belle, Pascale.
07:18 - Vous aussi, Évelyne.
07:19 Mais parce que vous prenez des déclarations d'amour au premier degré
07:20 sur les réseaux, sur les lettres.
07:21 - Ah bah, j'ai pas les réseaux.
07:22 - Pascale, vous êtes toujours un coeur.
07:23 - Elle rejoint pas Pigeon Voyageur.
07:34 - Oui ou non ?
07:35 - Qu'est-ce que vous avez dit ?
07:36 - Êtes-vous toujours un coeur à prendre ?
07:37 - Ah, écoutez, alors ça vous...
07:38 - Elle est terminée.
07:39 Ce soir, il y en aura tout de suite.
07:40 À demain.
07:40 (musique)
07:45 [Musique]