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00:00 Nous sommes là à Zillienchor pour assister à l'audience du président Ousmane Sonko,
00:08 cette forfaiture qui est en train de se passer.
00:11 Alors, en plus de cela, comme cela ne suffit pas, nous venons d'être pas informés.
00:18 Sous nos yeux, le maire de la commune de Pignonan vient d'être arrêté par la gendarmerie
00:25 sans donner de raison et que cette gendarmerie interdise à ce que les gens le voient.
00:32 Nous venons comme cela de la brigade de recherche de gendarmerie de Neyman pour nous enquérir de la situation,
00:38 mais personne ne peut avoir accès à lui.
00:41 C'est un acte grave et catastrophique. On ne peut pas accepter cela.
00:46 Tout ce que nous demandons est que le maire de la commune de Pignonan soit libéré immédiatement,
00:54 sans condition, parce qu'il n'y a pas une raison valable qui explique et justifie cette arrestation arbitraire.
01:01 Tout ce qu'on peut retenir de cette arbitration arbitraire, c'est l'intimidation de ce régime-là
01:08 qui veut miser la bouche d'un honnête citoyen dans un pays dit démocratique.
01:15 Ce qui ne passera pas.
01:17 Raison pour laquelle aujourd'hui nous tenons à témoigner l'opinion nationale et internationale
01:23 sur ce qui se passe ici à Ziegenchor avec ces arrestations arbitraires.
01:28 Aujourd'hui, le régime en place, qui est maquis sale, que nous qualifions de dictature,
01:33 est le comble aujourd'hui. L'audience qui devrait être une audience publique est aujourd'hui fermée à tout le monde.
01:39 Personne ne peut avoir accès à la salle et il ne se limite pas à cela.
01:44 Il commence à des arrestations arbitraires.
01:47 C'est le maire de la ville de Ziegenchor qui est aujourd'hui en prison.
01:51 Ils ont arrêté le maire de Bignonna, qui est la deuxième ville la plus importante dans la région de Ziegenchor.
02:00 Qui sont les maires qui vont suivre ? Qui sont les responsables qui vont suivre ?
02:04 C'est là le problème.
02:05 Et si Maquis Sale pense que c'est dans ces conditions qu'il freinera cette volonté populaire-là, il se trompe.
02:15 Nous sommes à quatre mois des élections, nous sommes des démocrates.
02:19 Aujourd'hui, que ce soit PASTEF, que ce soit sympathisant de PASTEF, que ce soit militant de PASTEF,
02:25 les gens sont passifs et responsables, patriotiques et républicains.
02:31 Aucun parmi ces gens que vous voyez aujourd'hui n'a causé une violence ici.
02:37 Les gens sont venus de façon libre et démocratique prendre part à cette audience.
02:42 Mais voici que dans leur stratégie d'utiliser les moyens de l'État, d'utiliser les forces de défense et de sécurité de l'État
02:51 pour en faire un moyen politique de répression des hommes politiques que nous sommes.
02:56 C'est Ousmane Sonko, après c'est Bakary Diata, demain ça sera qui d'autre parmi les responsables.
03:03 Si le président Makissal pense que de cette manière qu'il va miserler la bouche d'honnête citoyen que nous sommes,
03:12 il se trompe lourdement. Il se trompe lourdement.
03:16 Nous sommes à quatre mois des élections, nous sommes prêts avec nos cartes de façon démocratique
03:21 à élire le président Ousmane Sonko dès le soir du 25 février, Inch'Allah.
03:28 C'est cette candidature là qu'ils sont en train de tout faire par tous les moyens pour l'empêcher.
03:37 Mais c'est peine perdue, on n'arrête pas la mer avec ses bras.