À la Une : L'association SOS Violences Conjugales enregistre 40% de demandes en plus / Découvrez la pension de famille Soliha / Le CHU ouvre ses portes pour une soirée / On prévient des risques d'inondation.

  • l’année dernière

À CHAUD:
-Un rassemblement pour le peuple palestinien était organisé Place du Peuple à Saint-Etienne. La préfecture l'avait interdit.

- La présence du loup et du lynx confirmé dans la Loire.

- L'association SOS Violences Conjugales enregistre 40% de demandes en plus. Un pique-nique était organisé place jean-Jaurès pour demander plus d'aide financières à l'Etat.

À DÉCOUVRIR :
- La pension de famille, rue Jean Parot à Saint-Etienne, ouvrait ses portes au public.

- Deux jours de sensibilisation et d'information aux risques d'inondations sont proposé au Chambon-Feugerolles.

- Découvrez le premier roman du ligérien Jean-Marc Chavot : « Asperger for ever ».

L'INVITE DE LA RÉDACTION:
- Angèle ROCHEREAU BOSSARD, Directrice Communication-Culture-Mécénat au CHU de Saint-Etienne. Elle vient nous parler de la nuit au CHU.

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00:00 [Musique]
00:15 Les associations de solidarité s'étaient donné rendez-vous ce midi place Jean Jaurès pour la braderie sociale.
00:21 Une cinquantaine de personnes étaient réunies autour d'un pique-nique.
00:24 Parmi ces associations, SOS Violence Conjugale.
00:27 L'association compte cette année une augmentation de 40% des sollicitations et toujours moins de moyens.
00:33 Ses membres interpellaient aujourd'hui l'État pour réclamer plus d'aide financière.
00:37 Et puis nous vous ferons découvrir la pension de famille Solia Saint-Etienne.
00:41 Depuis 2019, le lieu accueille des résidents ayant des parcours de vie compliqués.
00:45 Aujourd'hui, la résidence faisait une journée porte ouverte.
00:48 L'occasion pour nous de rencontrer quelques résidents.
00:51 Ce vendredi, le CHU de Saint-Etienne vous propose de passer une soirée exceptionnelle.
00:56 Le grand public est invité à rencontrer les équipes de cinq services à l'occasion de la fête de la science.
01:01 Pour l'occasion, le bloc opératoire, la clinique du sport ou bien la médecine nucléaire seront accessibles.
01:06 Pour nous en parler, j'aurai avec moi Angèle Rochereau-Bossard, directrice communication culture mécénat au CHU de Saint-Etienne.
01:13 Enfin, on vous proposera une sensibilisation au risque d'inondation avec l'événement Plouf.
01:18 Des ateliers ludiques étaient proposés sur le sujet.
01:21 Comment s'en protéger et connaître les bons gestes à appliquer avant, pendant et après une crue ?
01:26 Vous saurez tout cela après avoir regardé cette édition.
01:29 Bienvenue dans votre journal, je suis ravie de vous retrouver.
01:34 Et on part tout de suite.
01:35 Place du peuple à Saint-Etienne, où un rassemblement de soutien aux peuples panestiniens est en cours.
01:41 Une manifestation pourtant interdite par la préfecture de la Loire, Nathan Vacher.
01:45 Et sur place, comment se passe ce rassemblement Nathan ?
01:50 Oui Céline, bonsoir. Je suis sur la place du peuple où le groupe Boycott des investissements et sanctions appelait au rassemblement en soutien aux palestiniens.
01:59 Pour le moment, ça chante un peu, c'est assez calme, même si une personne a été verbalisée parce qu'elle a eu des signes.
02:05 Elle portait des signes distincts de soutien à la Palestine.
02:09 C'était un chèche et un tee-shirt avec des inscriptions en arabe, mais rien de plus.
02:14 Pour le moment, comme je vous le disais, c'est assez calme, mais ce rassemblement a été interdit hier par la préfecture de la Loire.
02:20 Qui considère, je cite, qu'il est à craindre que des incidents surviennent entre individus pro-palestiniens et membres de la communauté israélite.
02:27 Là, on a l'impression que le groupement de la cinquantaine de personnes se dirige vers la place Albert Thomas,
02:32 où le rassemblement pourrait être autorisé, car hors des limites interdites par la préfecture,
02:37 les policiers, quant à eux, retournent à leur camion ou contrôlent certaines personnes.
02:41 D'ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, vient d'ordonner l'interdiction systématique des manifestations pro-palestiniennes
02:47 et l'interpellation de tous les participants.
02:49 Ici Place du Peuple, à Saint-Etienne, comme dans beaucoup de villes de France,
02:52 ce rassemblement se fait pour manifester un soutien aux Palestiniens.
02:56 Un soutien qui n'intervient pas seulement après les récents bombardements de la bande de Gaza,
03:00 mais pour dénoncer la colonisation, l'occupation et les attaques quotidiennes contre les Palestiniens.
03:05 En tout cas, c'est ce que dit le groupe BDS à l'origine de ce rassemblement.
03:09 Merci Nathan, en direct de la Place du Peuple.
03:12 Et on reviendra bien sûr sur ce rassemblement dans notre édition de vendredi.
03:16 La présence du loup et du lynx confirmée dans la Loire.
03:20 Ce mercredi, une réunion du comité de suivi du loup s'est tenue
03:23 et la présence de ces grands prédateurs a été confirmée.
03:27 La Loire est un département traversé par le loup, en particulier à la sortie de l'hiver,
03:31 lors du phénomène de dispersion.
03:33 En 2023, 16 indices de présence du loup et du lynx ont été révélés, dont 5 confirmés.
03:39 10 cas de dommages ont été constatés.
03:41 Les éleveurs sont particulièrement invités à signaler tout indice de cette présence sur le territoire.
03:48 Je vous le disais dans les titres, les salariés de l'association,
03:51 les salariés, les membres de l'association SOS Violence Conjugale de Saint-Etienne
03:56 se sont réunis ce jeudi midi.
03:58 Ils alertent sur la baisse des subventions,
04:00 alors qu'ils constatent une augmentation de l'activité de 40%.
04:03 Pour obtenir un rendez-vous en 2021, il y avait un délai de 3 jours.
04:07 Aujourd'hui, il en faut 10.
04:09 L'association interpelle ses financeurs, tels que les communes, le département ou encore l'État,
04:14 pour répondre à la détresse des personnes ayant besoin de leur aide.
04:18 Reportage de Marie Lispario.
04:20 Les 22 salariés de SOS Violence Conjugale se sont rassemblés.
04:24 Rejoints par des membres d'autres associations comme le SAMU Social,
04:27 ils ont tracté sur le temps de midi, car impossible d'arrêter l'activité à un autre moment,
04:33 l'association étant sous effectif.
04:36 On a regardé les chiffres depuis 2021, 2021, 2022,
04:40 on est à plus 40% de mise à l'abri de personnes pour des violences conjugales depuis 2021.
04:45 Voilà, sachant qu'au niveau de l'effectif d'accompagnement, on n'en a pas plus.
04:49 Donc aujourd'hui, on est en complète suractivité, en grande difficulté pour pouvoir faire notre travail.
04:54 Ils ont à cœur d'accompagner au mieux les victimes
04:57 et sont parfois obligés de faire un choix au détriment des personnes.
05:01 On a des personnes qui, avant d'avoir un logement un peu stable,
05:06 déménagent 2, 3, 4 fois en changeant d'école assez souvent pour les enfants.
05:15 Alors que ces personnes auraient besoin de se sentir en sécurité.
05:22 En temps normal, il faut 3 jours aux victimes pour obtenir un rendez-vous.
05:26 Aujourd'hui, il en faut 10.
05:28 Un planning difficile dans un contexte souvent urgent de prise en charge.
05:32 Pour Catherine Bresse, directrice de SES Violence Conjugale,
05:36 il faudrait au moins deux temps pleins supplémentaires.
05:39 C'est important de prendre du temps avec les personnes.
05:42 Aujourd'hui, on n'a pas encore quantifié le temps consacré à une personne.
05:47 On essaie de faire toujours au mieux.
05:51 J'ai une équipe de salariés qui est complètement engagée sur cette mission.
05:54 Heureusement que cet engagement ne faiblit pas.
05:56 Au-delà des besoins humains, l'association a fait appel à ses financeurs cet été,
06:00 tels que les communes ou le département.
06:03 Ils peuvent tous nous faire part que les budgets sont contraints.
06:07 Nous donner plus serait au détriment d'autres associations.
06:10 Parce qu'on a des enveloppes très contraintes.
06:12 C'est bien au-dessus qu'il faudrait que ce soit entendu.
06:14 Si en France, certaines associations ont dû mettre la clé sous la porte,
06:18 les bureaux de Rohan et de Saint-Etienne tiennent bon,
06:21 même s'ils restent en difficulté.
06:24 Connaissez-vous le principe des pensions de famille ?
06:27 Il y en a plusieurs à Saint-Etienne et Solia a organisé une porte ouverte
06:31 pour faire découvrir la sienne rue Jean-Paro dans le quartier de Montchauvet.
06:35 Un immeuble de cinq étages qui accueille 25 résidents
06:38 dont le parcours de vie a pu être cabossé.
06:41 Ils viennent reprendre confiance et expérimentent la vie en collectivité
06:44 dans cette pension de famille ouverte depuis 2019.
06:47 Anthony Verpillon a pu les rencontrer.
06:49 Il nous explique en quoi cette maison a pu les aider.
06:53 Ça m'a beaucoup aidé.
06:55 Ça m'a aidé à me retrouver déjà, à me situer,
06:59 à savoir où je suis, pour combien de temps je suis là.
07:02 C'est une stabilité, je sens une stabilité.
07:05 J'ai été content de retrouver allogement.
07:08 Ça fait du bien de parler avec les autres.
07:11 Ça fait du bien parce que je suis quand même toute seule dans la vie.
07:16 Je suis un départant du foyer parce que je me sens bien.
07:21 Et c'est très bien.
07:23 On voit des perspectives, on voit des choses loin.
07:26 Avant, je ne voyais rien du tout.
07:28 Je ne vois que devant moi le pas qui vient devant moi.
07:31 Et maintenant, je commence à voir plus loin.
07:33 On propose beaucoup de choses, des sorties, sorties-voyages, sorties-ciné,
07:38 ateliers-cuisine, plein de choses.
07:43 On fait des bonnes sorties, gratuites.
07:46 Demain, par exemple, on va au Châtaignes.
07:48 Il y a les échanges, il y a le côté relationnel qui est très important,
07:53 entre voisinages.
07:55 Nous avons aussi une équipe qui s'occupe vraiment de près de nous.
08:00 C'est comme si c'était une famille, une grande famille.
08:04 Mon projet, c'est d'avoir un appartement pour après.
08:08 Une résidence où il n'y a pas de limite dans le temps ni d'âge.
08:12 Les résidents vont de 27 à 72 ans.
08:15 Et si vous passiez votre soirée de vendredi au bloc opératoire ?
08:20 La proposition est faite par le CHU de Saint-Étienne
08:22 et vous pourrez aussi découvrir d'autres services.
08:25 La clinique universitaire du sport et de l'arthrose,
08:28 la radiothérapie, la médecine nucléaire et l'infectiologie.
08:31 Une opération porte ouverte inédite.
08:34 Pour nous en parler, je reçois Angèle Rochereau-Bossard,
08:36 directrice de la communication au CHU de Saint-Étienne.
08:40 Je le disais, c'est la première fois que le CHU propose une telle soirée.
08:44 Qu'est-ce qui a motivé cet événement ?
08:47 On tenait vraiment à être dans le programme de la fête de la science
08:52 pour montrer des services du CHU qui ont vraiment un attrait scientifique
08:57 intéressant pour le grand public.
09:00 La soirée, c'était pour essayer d'innover un peu sur un créneau de porte ouverte
09:04 inhabituel, original, un peu en miroir de la nuit au musée.
09:08 Là, c'est une nuit au CHU, pas toute la nuit, mais une partie de la nuit.
09:12 Les cinq services, on les a choisis comment ?
09:14 C'est les plus visuels, les plus intéressants ?
09:16 On les a choisis pour leur dimension scientifique,
09:19 pour tout ce qu'on peut montrer, qui peut donner un regard un peu différent
09:23 sur ce volet-là scientifique.
09:26 Et puis, on a choisi aussi sur la possibilité d'ouvrir au public,
09:29 des services dans lesquels il n'y a plus d'activité le soir.
09:33 Ça s'y prêtait complètement dans ces cinq services-là.
09:38 Qu'est-ce que les visiteurs vont pouvoir avoir dans ces cinq services ?
09:41 Des choses très différentes et complémentaires,
09:44 toujours avec un lien scientifique pour cadrer avec le programme de la fête de la science.
09:50 Au bloc opératoire, par exemple, tout ce qui tourne autour de la robotique,
09:54 qui est quand même de la technologie formidable.
09:58 À la clinique universitaire du sport et de l'arthrose,
10:01 qui tourne autour de l'analyse du mouvement,
10:03 donc des capteurs qui sont posés sur une personne,
10:05 qui vont être traduits sur un logiciel qui montre des faiblesses
10:11 ou des déséquilibres dans le mouvement, par exemple.
10:14 En radiothérapie, tout ce qui est attrait à la radiothérapie elle-même
10:18 et au fait qu'une machine va délivrer une dose très spécifique pour traiter un cancer.
10:25 Sur l'infectiologie, tout le processus d'élaboration d'un vaccin,
10:29 de la phase de recherche à la phase de test, jusqu'à la production,
10:34 donc rentrer dans la peau d'un chercheur pour élaborer un vaccin,
10:38 ce qui est une actualité importante.
10:41 Et puis sur la médecine nucléaire, dans le même registre que la radiothérapie,
10:46 sur la radioactivité, mais de manière différente,
10:49 sur des examens avec des images très spécifiques du fait qu'on ingère un produit radioactif,
10:55 mais inoffensif, et donc vraiment très intéressant aussi.
10:58 On voit déjà le succès, le bloc opératoire, il fallait s'inscrire,
11:02 et c'est déjà complet.
11:04 C'est complet, ça a été très vite complet.
11:06 Effectivement, ça intéresse beaucoup le public,
11:09 mais il faut qu'on encadre un petit peu les visites,
11:11 parce que c'est quand même un secteur très spécifique.
11:14 Donc ça a été un gros succès, mais tentez votre chance,
11:19 on ne sait jamais, il y a toujours des désistements en dernière minute.
11:21 Alors ce sont les membres du personnel du CHU qui accueilleront le public.
11:26 Combien de personnes sont mobilisées ?
11:28 On a à peu près 80 professionnels qui assureront l'animation dans chacun des services,
11:33 pour tous les services.
11:34 Donc voilà, un bel enthousiasme aussi de la part des équipes
11:38 pour aller à la rencontre d'un public différent.
11:41 Est-ce que c'est une opération séduction, concrètement, cette soirée ?
11:44 Oui, un petit peu, parce qu'on a envie de donner une image différente du CHU
11:49 et des équipes dans un contexte différent.
11:51 Donc on espère séduire des jeunes qui réfléchissent à une carrière,
11:55 pas forcément soignante, mais aussi dans des domaines scientifiques
11:59 dont on a besoin à l'hôpital, qui sont moins connus,
12:01 comme ce qui se passe dans la recherche clinique,
12:05 la personne qui montre les choses à la CUSA est ingénieure,
12:08 il y a d'autres métiers que les métiers du soin,
12:11 mais on sera aussi content de susciter des vocations pour des futurs soignants.
12:14 Peut-être enlever une image négative contre certaines personnes ?
12:17 Oui, ou une appréhension, ou des représentations qui ne sont pas la réalité.
12:21 Puis le fait de discuter en direct avec des professionnels qui sont passionnés,
12:25 ça peut donner des envies.
12:27 Vous attendez combien de personnes demain soir ?
12:30 On espère faire aussi bien que la porte ouverte sur la chirurgie robotique
12:33 qu'on a fait au mois d'avril.
12:34 Donc si on avait au moins 300 personnes, ce serait un beau succès.
12:38 Très bien, écoutez, merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions.
12:41 Merci.
12:42 Vous allez me dire en ce moment, il n'y a pas trop de risques,
12:46 mais il faut savoir anticiper.
12:47 Dans le cadre de la journée nationale de la résilience,
12:50 Saint-Etienne Métropole propose aujourd'hui et demain un village plouf,
12:54 14 stands pour sensibiliser 500 enfants de 20 classes de Londènes
12:58 au risque d'inondations de manière ludique.
13:02 Nathan Vacher y était ce matin, regardez.
13:04 Capter l'attention des plus jeunes sur un sujet aussi sérieux
13:08 a rarement été aussi facile.
13:10 Ces enfants découvrent comment prévenir des risques d'inondations.
13:13 Sur cet atelier par exemple, ils sont invités à créer leur propre ville
13:17 en plaçant différents bâtiments avant de faire une simulation de crues.
13:20 Assez participatif au démarrage, un petit peu moins après au deuxième tour
13:24 quand on fait intervenir les pompiers avec les camions, ils aiment bien jouer.
13:27 Mais d'une manière générale, ils sont assez contents.
13:30 Quand ils partent, ils ont leur ville créée,
13:32 ils ont la satisfaction de se dire qu'elle tourne la ville.
13:36 Des ateliers comme celui-ci, il y en a 14 proposés au village plouf sur les deux jours.
13:40 Avec la prévention du risque s'accompagne une sensibilisation
13:43 sur les gestes de premiers secours.
13:45 Pour les bébés, pour le massage, il faut mettre deux doigts.
13:48 Pour les enfants, il faut mettre juste la paume.
13:51 Et pour les adultes, il faut mettre les deux mains.
13:54 Il faut mettre d'abord une paume, et après tu rajoutes tes doigts par-dessus
13:58 et avec ton dos tu appuies.
14:00 De sauver des vies.
14:02 Par exemple, en attendant que l'ambulance vienne, on peut essayer de le réveiller.
14:08 Les dernières grandes crues remontent aux années 2000 dans la Loire.
14:11 Il est donc important pour cette nouvelle génération
14:14 de comprendre le risque de ces inondations qui n'épargnent pas le département.
14:17 Londres a été un peu moins impactée ces dernières années,
14:20 mais on a eu des situations de crise quand même assez fortes.
14:24 C'est une notion importante que vous soulevez, parce qu'on oublie vite les choses.
14:28 C'est pour ça que la pédagogie a ce rôle-là,
14:31 elle a ce rôle de revenir sur des notions importantes,
14:34 de faire en sorte qu'elles ne tombent pas aux oubliettes,
14:37 et que ce message se répercute de génération en génération.
14:40 D'autres jeunes élèves viendront ce vendredi découvrir le village Plouf.
14:44 Pour information, cette initiative s'inscrit dans le cadre de la journée nationale de résilience
14:48 qui a pour objectif de sensibiliser la population aux différents risques de catastrophe.
14:53 On termine ce journal sur l'événement culture de ce mois d'octobre à Saint-Etienne.
14:58 C'est vendredi que s'ouvre la fête du livre.
15:00 Une fête du livre qui reçoit bien sûr des auteurs ligériens.
15:03 Et ce sera le cas de Jean-Marc Chaveau pour son troisième ouvrage et premier roman,
15:07 Asperger Forever, un roman qui décrit la rencontre de deux enfants, Antoine et Valentine.
15:14 Valentine étant diagnostiquée autiste Asperger,
15:17 un autisme évoqué dans un monde rural paysan à la fin des années 60.
15:21 L'approche des deux enfants passe par leur sensibilité naturelle et aussi par la nature.
15:26 Chantal Joissart.
15:28 Il semblerait que tout soit dit dans le titre de ce roman Asperger Forever.
15:33 L'autisme Asperger qui est cité et ce forever qui évoque des histoires d'amour.
15:38 L'histoire c'est effectivement celle de deux enfants, leur rencontre en été à la compagne chez les grands-mères.
15:43 C'est le temps des vacances, la liberté, le temps de s'apprivoiser aussi,
15:47 tellement important pour les enfants autistes, qui fait écho chez l'auteur.
15:51 Oui, ce sont des enfants qui ont des aventures d'enfants.
15:54 Et donc ça donnait à cette histoire, très agréable à écrire et j'espère agréable à lire.
16:01 Ça lui donnait un côté peut-être trop sucré, trop mièvre.
16:04 Et donc pour le relever, il y a ces moments de souffrance, de séance dans un institut psychologique
16:12 qui rappelle beaucoup les difficultés à vivre normalement pour les personnes autistes.
16:21 Je me balance à mon ivré jusqu'à ce que mon cerveau étourdi se déconnecte enfin.
16:25 En 90 pages, Jean-Marc Chaveau, l'auteur des Nous sans Pathos, l'autisme,
16:30 mutique de Valentin, son discours est dans les pages en italique,
16:33 "Vacances et séances psy à l'institut".
16:36 C'est ce qui me distingue des autres, de leur côté gris, de la mise en avant de leur personne,
16:40 des vérités qu'ils taisent, de leur double langage, de leur naturel anxieux.
16:44 Face à Valentin, Antoine lui est ailleurs dans cette part du roman où l'auteur du Nous,
16:48 à la fois la différence de classe des deux gamins qui se lie dans les tenues brodées de Valentin,
16:52 la jaguar décapotée de sa mère, mais aussi la mini-guerre des boutons
16:56 que déclenchent les copains d'Antoine face à cette fille dite "gogole", parce que différente.
17:02 Il a fallu aussi créer en quelque sorte un scénario qui fasse que les deux enfants aient vraiment envie de se raccrocher,
17:08 qu'ils aient vécu en quelque sorte des mêmes expériences négatives avec le monde des adultes,
17:13 et qui fasse que leur rapprochement, malgré le handicap, puisse se faire plus facilement.
17:20 Valentin ne parle pas, Antoine lui parle pour deux.
17:23 "Des balades en pleine campagne, herbes hautes et sauvages, papillons, un oiseau ou un chien blessé".
17:28 90 pages qui permettent à l'auteur de parler de ce syndrome qui touche son fils.
17:34 Vraiment parler comme ça de l'autisme, ça permet aussi à des personnes qui n'y sont absolument pas sensibilisées
17:41 de briser le plafond de verre et de décloisonner, et de prendre ses êtres d'une manière beaucoup plus naturelle.
17:51 Pour cette Asperger Forever, sortie il y a à peine un mois,
17:54 Jean-Marc Chabot, père d'un enfant autiste, sera pour la troisième fois à la Fête du Livre
17:58 et le signera samedi et dimanche à la Grande Librairie.
18:01 Et c'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
18:04 Attention, demain, vendredi 13 octobre, sera une journée de mobilisation pour les syndicats.
18:09 Ils organisent la première grande manifestation de cette rentrée sur le thème du pouvoir d'achat.
18:14 Le cortège prendra le départ de la Bourse du Travail à Saint-Etienne à 10h30.
18:19 Quelques perturbations sont donc à prévoir, notamment dans les transports.
18:23 Le journal revient vendredi 19h et l'actu continue sur nos réseaux sociaux et notre site internet.
18:28 Merci de votre fidélité.
18:30 [Musique]
18:45 [SILENCE]

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