le journal du Cateau du 07 10 23

  • l’année dernière
Reportages :
- présentation de nouveaux salons de coiffure et esthétique
- construction d'une halle d'exposition
- bénédiction des cartables à l'école St Joseph
- David Bowie à la médiathèque
- la chorale La Castellane fête ses 20 ans
- hommage aux harkis
- les archives de BV
Transcript
00:00 Mesdames, Messieurs, bonjour.
00:01 Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition du journal hebdomadaire de Beprovision.
00:07 Commençons avec les titres de cette semaine.
00:10 Notreville accueille trois nouvelles commerçantes.
00:12 Lucie Leduc et Annabelle Delbrouillère, toutes deux propriétaires d'un salon de coiffure,
00:18 ainsi que Marie Poulain, qui possède un salon d'esthétique.
00:22 Puis, nous suivrons la construction d'une halle d'exposition du monde rural au marché aux bestiaux.
00:28 Ensuite, nous irons à l'école Saint-Joseph pour la bénédiction des cartables et des doudous.
00:33 Nous enchaînerons sur une soirée dédiée à David Bowie à la médiathèque municipale.
00:38 Restons dans le domaine de la musique avec le concert anniversaire de la Castellane pour ses 20 ans.
00:44 Nous partirons ensuite au Monument aux Morts pour rendre hommage au Harki.
00:49 Et nous terminerons par nos traditionnelles archives de Beprovision,
00:53 mais aussi pour quelques brèves au ton musical.
00:57 Alors, je vous l'avais annoncé, dans le sommaire, notre charmante ville compte désormais trois nouvelles commerçantes.
01:03 Nous sommes parties à leur rencontre pour faire de plus en plus connaissance.
01:07 Alors, partons au salon El Coiffe, puis au salon Delbrouillère.
01:12 Après cet instant tout en coiffure entre brushing et coloration,
01:15 nous continuerons avec l'Institut Marie Dermo Esthétique.
01:21 Oui, alors je m'appelle Lucie, je suis gérante du salon El Coiffe depuis 4 ans maintenant.
01:29 Et voilà, je suis coiffeuse depuis 15 ans, j'ai commencé en 2008.
01:35 Je faisais du domicile et je suis arrivée sur le kato ici il y a deux ans.
01:39 Et voilà, j'ai décidé d'ouvrir le salon.
01:42 D'accord, vous avez une forte clientèle ?
01:47 Oui, j'ai une très bonne clientèle, une bonne influence, ça se passe très bien depuis 4 ans.
01:52 Franchement, je n'ai pas à me plaindre et j'ai beaucoup de monde.
01:56 Vous n'avez pas de soucis avec ça ?
01:57 Non, aucun souci.
01:59 Bon, alors, je vais vous demander pourquoi vous êtes venue vous installer au kato ?
02:04 Pourquoi le kato ?
02:06 Eh bien, à la base, on était du Valenciennes, on recherchait une maison à acheter.
02:10 Et puis, on est arrivée, on a acheté ici sur Catillon, donc pas loin.
02:15 Et puis, du coup, j'ai vu qu'il y avait une forte demande,
02:19 puisque j'ai commencé à domicile dans un premier temps pendant un an.
02:22 Et j'ai vu qu'il y avait de la demande, malgré le nombre de salons de coiffure.
02:25 J'ai vu qu'il y avait énormément de demandes, donc j'ai ouvert mon salon.
02:28 J'ai cherché un local et j'ai ouvert le salon ici.
02:32 Alors ici, vous êtes plutôt masculin, féminin ?
02:34 Les deux, les deux. J'ai aussi bien une clientèle masculine que féminine.
02:38 J'ai les deux.
02:41 Alors, décrivez-nous exactement comment vous trouvez vos clients, vos clientes et tout ça.
02:47 Très bien. J'ai une moyenne de clientes entre 40 et 50 ans.
02:56 J'ai des jeunes aussi, vous voyez.
03:00 Voilà, c'est une clientèle très agréable.
03:03 Je n'ai pas à me plaindre.
03:05 En tout cas, tout se passe très bien ?
03:06 Tout se passe très bien. Tout se passe très bien pour moi.
03:10 Quelles sont les questions qui vous sont posées très souvent par vos clients ?
03:14 Au niveau du prix, actuellement, c'est beaucoup le prix.
03:19 Les gens regardent beaucoup avec l'inflation, regardent beaucoup au prix.
03:22 Donc, j'essaie d'avoir des tarifs abordables.
03:24 Je reste seule. Alors, on me pose souvent la question, vous êtes toute seule, oui,
03:27 parce que je veux garder, voilà, à se faire belle pour pas trop cher.
03:35 Bon, donc du coup, vous avez arrêté de faire le domicile.
03:37 Oui, j'ai arrêté le domicile parce que j'ai eu une petite fille, je suis maman,
03:40 et ça devenait un peu contraignant le domicile pour moi et fatigant aussi.
03:45 Donc, j'ai beaucoup plus de stabilité en salon et c'est pour ça que j'ai arrêté le domicile.
03:51 D'accord. OK, bon. Je ne sais pas ce qu'il faut vous souhaiter finalement.
03:56 Que du bon et que ça continue, puisque vu à l'heure actuelle,
04:03 on voit comment la dureté des commerces, c'est vrai qu'il ne faut pas se cacher,
04:08 on est dans une période assez difficile pour tout le monde.
04:11 Donc, que du bon.
04:15 Alors, nous vous souhaitons toute bon, alors. Voilà, tout bon. Merci.
04:19 Oui, donc je m'appelle Annabelle Delbrouillère, je vais avoir 22 ans.
04:23 Et donc, j'ai décidé de reprendre le salon de coiffure, mon propre salon.
04:29 Pourquoi vous avez choisi le canton, en fait?
04:32 C'est une ville que j'ai toujours connue. J'habite le Pomeroy, donc je suis vraiment à 5 minutes.
04:36 C'est une ville que j'ai toujours appréciée. C'est une ville vivante.
04:39 C'est une super entente entre les commerçants. C'est vraiment une ville agréable.
04:44 D'accord. Est-ce que vous, vos clients, maintenant, vous les avez nombreux?
04:51 Oui, on a énormément de clients. Je suis vraiment très contente.
04:55 C'est des clients fidèles qui reprennent déjà rendez-vous.
04:58 Donc, clientèle super agréable, vraiment très contente.
05:02 C'est très bien tout ça. Alors, qu'est-ce que vous avez?
05:06 Qu'est-ce que vous avez en plus? Est-ce le féminin ou le masculin?
05:10 On a vraiment une clientèle diversifiée. On fait femmes, hommes, enfants.
05:15 Et on a vraiment un peu de tout et de tout âge aussi.
05:19 Ne me dites pas que vous êtes surchargée?
05:22 Quand même un petit peu, si, si. Il y a du monde, si, si.
05:25 Ah bon, à ce point là? Oui.
05:28 Comment vous faites pour... Vous allez plus vite? Vous faites comment?
05:32 Ah non, du tout, justement. On aime bien prendre le temps avec notre cliente.
05:36 On offre à tous les clients un soin du cœur chevelu avec massage crânien.
05:42 On prend vraiment le temps avec notre clientèle.
05:45 Une petite causerie? Voilà, c'est ça.
05:48 Un petit café, un petit thé. D'accord, ok.
05:51 Bon, je ne sais pas exactement ce qu'il faut vous souhaiter.
05:55 Que ça continue comme ça. Qu'il y ait toujours autant de clientèle.
06:00 Une clientèle toujours aussi partante.
06:05 Bon, dites-moi, je vois des produits derrière vous. C'est aussi pour la coiffure tout ça?
06:10 Oui, c'est ça. On travaille essentiellement avec des produits d'origine naturelle.
06:14 Les shampoings sont véganes, d'origine naturelle, sans sulfate.
06:18 On utilise des colorations sans ammoniac.
06:21 Donc, c'est vraiment des produits naturels qui n'abîment pas le cœur chevelu.
06:25 Et on propose également une partie esthétique.
06:28 Pendant que les mèches posent, la couleur pose, ça permet au lieu d'attendre que la cliente fasse en même temps ses soins.
06:36 Donc, on propose épilation visage, sourcils, lèvres, menton, les maquillages, jours et mariés.
06:43 Et également la pose de semi-permanent main.
06:46 Ça, c'est demandé uniquement par les femmes ou les hommes aussi?
06:50 Non, on a beaucoup d'hommes qui viennent aussi faire leurs épilations visage.
06:55 Maintenant, je vais vous demander pendant qu'ils nous regardent de dire quelque chose à votre clientèle.
07:00 Vous leur dites quoi?
07:01 Je vous remercie tous et toutes d'être venus si nombreux, de me faire de la publicité, de laisser des super commentaires et d'être fidèles.
07:12 Je ne sais pas comment vous appelez votre établissement? C'est intitulé comment?
07:16 Marie Dermo Esthétique.
07:18 Voilà, bon alors donc, je vais vous demander un peu de vous présenter vous-même.
07:22 Alors, je suis Marie, j'ai 32 ans et j'ai ouvert l'institut il y a une semaine et demie.
07:28 Donc, c'est un institut de beauté et un centre de formation.
07:31 D'accord, alors est-ce que vous avez déjà une belle clientèle ici?
07:35 J'avais déjà ma clientèle d'avant qui était du Kato et de ses alentours.
07:39 Et du coup, c'est pour ça que je suis venue m'installer ici.
07:42 Alors, vous recevez les hommes et les femmes?
07:46 Uniquement les femmes.
07:47 Uniquement les femmes?
07:48 Uniquement les femmes.
07:49 Donc, je n'ai pas ma place ici moi?
07:51 Bah, vous êtes bien gentil.
07:52 Bah, allez dites-moi, quels sont les principaux soins que vous pratiquez ici?
08:01 Alors, je suis esthéticienne, mais les principales prestations, c'est surtout la prothésie angulaire et les extensions de cils.
08:08 Mais sinon, je fais un peu de tout.
08:10 Des épilations, des soins du corps, de l'amincissement, du bronzage, un peu de tout.
08:16 D'accord.
08:17 Et comment est-ce que les gens font pour vous découvrir?
08:19 Dites-moi.
08:20 Je suis déjà en activité depuis cinq ans.
08:23 D'accord.
08:24 Et avant, je faisais du domicile et j'étais beaucoup dans ce secteur.
08:27 Et après, du coup, je me suis installée ici et ça s'est fait beaucoup de bouche à oreille.
08:32 Voilà.
08:33 Alors, quels sont vos horaires d'ouverture finalement?
08:35 De 9h à 18h, les lundis, mardis, jeudis et vendredis et le samedi de 9h à 13h.
08:41 Après, vous prenez votre petit repos pour le week-end?
08:45 Il faut.
08:46 Quand même.
08:47 Oui, pour les enfants.
08:49 Si de temps en temps, c'est cela même.
08:51 Alors, je vois que vous avez beaucoup, beaucoup de produits.
08:54 Là, vous utilisez beaucoup de produits pour faire tout ce que vous faites?
08:58 Oui, énormément.
08:59 Ce ne sont que des produits qui sont français et je travaille aussi avec le Bonedane de Maroilles et je vends leurs produits aussi.
09:06 En collaboration.
09:07 Tous les savons qu'on voit là, ça vient de Maroilles?
09:10 Oui, c'est le Bonedane de Maroilles.
09:11 C'est tous les cosmétiques oledanais.
09:13 Ah oui?
09:14 Ah oui.
09:15 Bah voyez-vous.
09:16 Je ne savais pas tout ça, donc j'ai le droit de savoir quand même, de demander plus tôt.
09:21 Oui.
09:22 D'accord.
09:23 Alors, aujourd'hui, qu'est-ce que vous dites à vos clientes?
09:27 Qu'est-ce que vous leur dites aujourd'hui?
09:30 Je leur dis que je suis contente qu'elles me suivent et qu'elles développent mon entreprise.
09:35 Je suis très contente d'avoir des nouvelles clientes tous les jours parce que je reçois avec et sans rendez-vous.
09:40 Ah d'accord.
09:41 Vous recevez avec ou sans rendez-vous?
09:44 Oui.
09:45 Et ça vient toute la journée comme ça?
09:46 Toute la journée.
09:47 Vous ne chômez pas?
09:48 Jamais.
09:49 D'accord.
09:50 Qu'est-ce qu'on doit souhaiter à votre établissement?
09:53 Longue vie et un développement et peut-être un deuxième institut dans une plus grande ville.
09:58 D'accord.
09:59 Vous avez décidé, vous recevrez jamais des hommes?
10:04 Bah, tant que je travaille seule, je ne prends pas d'hommes.
10:07 Ah, d'accord.
10:09 Bon.
10:10 Je veux la sécurité.
10:11 D'accord.
10:12 Bah, vous avez bien raison.
10:13 Ouais.
10:14 Bon, voilà.
10:15 En tout cas, nous avons été très heureux d'être ici et puis on vous souhaite une très bonne continuation.
10:20 Merci beaucoup et merci d'être venu.
10:23 Maintenant, nous quittons le centre-ville pour un endroit en pleine évolution.
10:28 Et ce, depuis la fermeture du marché au bestiaux d'Arras.
10:32 Je vous parle bien évidemment de notre marché au bestiaux où des travaux pour la construction d'une aile d'exposition sur le monde rural a lieu.
10:40 Découvrons ensemble ce chantier avec Mathieu Davoine.
10:44 Alors aujourd'hui a été organisé un petit point presse.
10:48 Donc sur le site de la future halle d'exposition du monde rural.
10:55 Donc a été décidé il y a une bonne année maintenant la création et la construction d'une surface d'exposition d'une halle avec l'orientation donc rurale.
11:04 Donc l'idée c'est de générer des événements, de créer des nouveautés, d'apporter de l'événementiel, de l'animation pour la ville du Cateau.
11:13 Et plus largement en fait dans l'orientation du centre-bourg, dans l'esprit du monde rural de la ville du Cateau et des villages environnants.
11:22 Du cathésie, également de l'agglomération, de l'arrondissement.
11:27 Effectivement, on a travaillé dès le printemps 2023 en commission municipale, la commission tourisme et rayonnement de la ville.
11:35 Beaucoup de choses ont été, beaucoup de bonnes idées ont été posées.
11:39 L'idée c'est justement de ne rien s'interdire, de réfléchir très largement à des concepts nouveaux.
11:44 Qu'est-ce qu'on peut apporter aujourd'hui de nouveau à la ville, qu'est-ce qu'on peut apporter en termes d'animation.
11:48 Rester sur nos fondamentaux bien sûr, les faire évoluer, que ce soit autour de la fête de la foire Saint-Mathieu.
11:54 Mais voilà, apporter simplement de la nouveauté, de la création.
11:58 C'était l'origine, l'idée première en fait de nos commissions.
12:03 Alors je disais, on préambule beaucoup de choses, beaucoup de bonnes idées ont été exposées.
12:08 On a réfléchi à créer par exemple un championnat de France de barbecue, ou tout au moins une édition on va dire régionale.
12:18 Un Lotto-Booze, le concept vous savez, parce qu'on est très fiers de notre ruralité.
12:24 C'est un élément très important et justement dans cette idée de ne pas avoir de dogme, de ne pas s'interdire les choses.
12:29 Donc de créer des choses très originales.
12:31 Donc le concept du Lotto-Booze, tout simplement c'est de faire venir une vache ou plusieurs.
12:35 Et donc de jouer, de diviser en fait une partie, une prairie, une parcelle de terre.
12:40 Et donc de parier sur l'endroit où la vache ira poser sa bouse.
12:44 Voilà autour d'animations tout aussi originales et récréatives.
12:49 Donc des championnats de bûcherenage par exemple aussi, pourquoi pas.
12:53 Voilà, tout a été mis sur la table.
12:55 On va terminer cette séquence de réflexion dans les commissions municipales.
13:00 Et on va trouver des éléments importants.
13:03 Alors, ce qu'on donnait un peu en avant-première comme idée, il y a quelque chose qui nous tenait à cœur,
13:08 qui a été réfléchi et qui a été posé justement dans les diagnostics.
13:11 C'est la création, donc dès le printemps prochain, fin avril, début mai, il faut qu'on bloque la date
13:17 et qu'on voit aussi par rapport aux autres événements en place dans la ville.
13:22 La création donc d'un troc autour des plantes en fait.
13:29 Une fête des fleurs, une fête de la fleur, un troc de plantes, un troc de fleurs.
13:33 L'idée donc c'est d'associer un maximum la population, donc de la ville et des villages environnants.
13:39 Et pourquoi pas d'y greffer aussi quelques petits producteurs locaux,
13:42 Cambrésie, Avénois, Valenciennes, donc dans notre arrondissement direct.
13:46 Voilà, ça c'est une des premières choses sur lesquelles on va travailler et c'est à peu près acté.
13:50 Donc l'idée maintenant c'est de trouver le format original
13:54 et après de commencer à préparer la communication autour de tout ça
13:57 et de proposer donc à la population cathésienne un nouvel événement autour du végétal.
14:03 Mais toujours dans cette idée du monde rural, de la ruralité,
14:07 de la fierté de vivre en fait dans notre environnement rural,
14:12 de montrer la chance qu'on peut avoir aussi d'être dans une ville
14:15 où on a pratiquement tout sous la main et où on y vit bien tout simplement.
14:19 On va être sur une surface d'exposition à peu près équivalente à 1000 m²,
14:25 même déjà, vous verrez par rapport aux images, c'est déjà assez conséquent.
14:29 Ça va nous permettre de faire quand même pas mal de choses.
14:32 On va être sur une longueur totale de 43 mètres et demi, sur une largeur de 24 mètres.
14:36 Donc quand vous faites le ratio, vous voyez que vous arrivez à peu près à 1000 m²
14:40 et pour une hauteur sous fêtage à 7 mètres 80, donc assez haut également.
14:44 Couverture bac à acier.
14:47 Je peux vous détailler tous les lots,
14:50 donc on va partir sur un lot grosse oeuvre à 225 000 euros, toujours hors taxe.
14:54 Je parle toujours en hors-taxe, bien sûr.
14:56 L'écharpente métallique, 145 000 euros.
14:58 La couverture, le bardage, 227 000 euros.
15:00 Menuiserie, 20 000 euros.
15:02 Électricité, 22 000 euros.
15:03 La plomberie, 22 000 euros.
15:05 Pour un ensemble complet, compris à 660 000 euros, toujours en hors-taxe.
15:10 Au niveau des subventions, nous avons donc un accord PTS auprès du département du Nord, bien sûr,
15:16 avoisinant les 200 000 euros, qui est validé.
15:19 Nous sommes en attente d'une subvention régionale à hauteur de 165 000 euros,
15:23 qui devrait être étudiée à la prochaine commission permanente de la région à Lille,
15:27 au mois d'octobre prochain, avec un reste à charge qui sera sensiblement supérieur à 300 000 euros,
15:33 sur nos fonds propres de la ville du Câteau.
15:37 Alors il y aura effectivement un point de haut, il y aura bien sûr de l'électricité,
15:40 mais la volonté justement c'est de ne pas recréer un équipement communal déjà existant.
15:46 L'idée est forcément toujours l'importance d'associer le monde associatif du Câteau.
15:53 C'est fondamental, mais l'idée c'est par exemple de ne pas organiser,
15:57 ce n'est pas le concept de venir faire des lotos par exemple dans cette salle.
16:02 L'idée justement c'est d'avoir un environnement extérieur qui pourra donc s'utiliser,
16:07 on va dire d'avril à septembre facilement, pour les conditions climatiques les plus optimales,
16:12 et donc de pouvoir avoir un espace suffisant et d'avoir une structure assez légère finalement,
16:16 parce qu'il n'y aura pas de chauffage dans ce bâtiment par définition.
16:20 On sera sur quelque chose qui sera assez facilement utilisable,
16:23 qui sera modulable, qui sera interchangeable.
16:26 Comme je l'ai dit tout à l'heure, on n'a pas défini l'intégralité des choses,
16:29 de ce qu'on pourra y faire, le concept en fait, ça sera de générer des ballons d'essai.
16:34 Là on part avec cette idée du troc de plantes, d'un marché aux fleurs,
16:38 mais on ne s'interdit absolument rien pour la suite.
16:42 On va voir les propositions qui vont sortir finalement des commissions,
16:45 et puis aussi on attend un relais de la population.
16:48 Si vous avez des idées, si vous avez des concepts, on ne se ferme à absolument rien,
16:52 on n'a aucune dogmatique par rapport à ça.
16:54 Mon souhait le plus profond, ça serait de faire non pas un exemple,
17:01 mais de se dire qu'effectivement on est parti d'un concept un peu inverse
17:05 au niveau de la municipalité du Câteau,
17:08 de se dire qu'est-ce qu'on pourrait faire en création d'événements,
17:11 sans avoir une idée bien précise au départ,
17:13 mais d'avoir ce bâtiment qui pourrait être un relais territorial.
17:16 En fait, c'est ce qui est le plus important aujourd'hui,
17:18 c'est d'associer la population à son mode de vie,
17:21 et à la rendre fière indirectement.
17:24 Donc l'espoir vraiment le plus important en ce qui me concerne,
17:28 ce n'est pas forcément de faire quelque chose qui soit rentable,
17:31 ou qui va générer un trafic important.
17:34 L'idée c'est de, comme toujours, apporter quelque chose à la population,
17:38 quelque chose de concret, et simplement la rendre fière.
17:43 La rentrée à l'école Saint-Joseph était sous le signe de l'olympisme et de ses valeurs.
17:49 Avec la bénédiction des cartables et des doudous des élèves par l'abbé Jean-Denis,
17:53 depuis plusieurs années, les élèves débutent l'école par ce rituel,
17:57 dans une ambiance festive.
18:00 [Chant]
18:03 [Chant]
18:31 Nous nous voici rassemblés pour célébrer l'ouverture de notre année pastolympique,
18:36 en lien avec une année tournée vers les Jeux Olympiques de Paris 2024.
18:42 Mais également pour vénir tous ces jolis doudous et cartables que j'ai pu apercevoir.
18:49 Depuis la rentrée, chaque classe a réfléchi à la manière de répondre à l'appel suivant.
18:56 Sportive de Dieu, tu nous rejoins ?
19:00 Par l'écriture d'une devise par classe, sur vos étendards,
19:05 vous dites déjà votre souhait de vous engager à essayer de vivre les valeurs olympiques et paralympiques,
19:12 telles que le courage, la détermination, le respect ou encore l'amitié.
19:18 Sans plus attendre, mettons-nous en route pour une année pastolympique à la suite de Jésus-Christ.
19:26 Et à la suite de ces porteurs d'étendards, nous allons mettre les nouveaux élèves,
19:34 ainsi que les nouveaux enseignants et personnels de l'école.
19:39 Alors, la flamme allumée lors d'une cérémonie d'ouverture brille sur le monde
19:43 pendant toute la durée des Jeux Olympiques.
19:46 Le cierge qui va être ici allumé nous rappelle la présence du Christ ressuscité au milieu de nous.
19:51 Il éclaire nos cœurs et il éclaire notre monde.
19:56 Il est là, il est là !
19:58 Il est là, il est là !
20:00 [Rires]
20:03 [Rires]
20:06 [Rires]
20:11 [Cris]
20:14 [Cris]
20:20 [Cris]
20:30 [Cris]
20:33 [Cris]
20:38 [Cris]
20:42 [Cris]
20:46 [Cris]
20:50 [Chant]
20:59 [Chant]
21:02 [Chant]
21:09 [Chant]
21:24 [Chant]
21:27 Aux amateurs, que dis-je aux grands fans de David Bowie,
21:40 je vous propose de redécouvrir cette soirée en l'honneur du chanteur disparu il y a sept ans.
21:45 La médiathèque lui a rendu hommage le temps d'une soirée,
21:49 notamment grâce à la conférence d'un journaliste de la radio belge, Classique 21,
21:54 puis de la projection d'un film documentaire.
21:57 Alors, vous avez des titres en tête ? Écoutons-les.
22:02 Oui, bonjour, je m'appelle Thierry Destrier, je fais partie de l'association Or Exquise.
22:07 C'est nous qui avons organisé cette manifestation "Musique vidéo-art",
22:11 qui en fait est une manifestation qui se développait d'abord largement dans la métropole lilloise,
22:15 qui présentait effectivement des documentaires sur toutes les musiques, et surtout sur la musique actuelle.
22:20 Et en fait, grâce à la médiathèque départementale du Nord, nous avons pu faire ce qu'on appelle le "Somusique vidéo-art hors les murs",
22:26 c'est-à-dire présenter dans d'autres médiathèques notre programme,
22:30 et surtout inviter Laurent Rieppi à faire ses conférences sur les Queen, sur Bowie, sur les Beatles.
22:37 On est très très content de travailler avec lui, également dans d'autres médiathèques,
22:42 mais surtout sur le territoire des Hauts-de-France.
22:45 C'est une vaste question, pourquoi Bowie en fait ?
23:01 Pourquoi Bowie ? Parce qu'en fait il est absolument différent de tous les autres artistes.
23:05 Bowie, ce n'est pas uniquement de la musique, c'est un univers entier,
23:09 avec énormément de codes différents, ce sont des codes vestimentaires,
23:14 c'est quelqu'un qui a développé aussi un univers au cinéma,
23:18 donc c'est un artiste que je pourrais presque décrire comme un artiste multimédia.
23:22 Et c'est ça qui est fascinant chez lui, c'est qu'il est aussi une porte ouverte vers d'autres formes d'art,
23:27 c'est-à-dire c'est une porte ouverte vers la littérature, c'est une porte ouverte vers la poésie,
23:31 et donc toutes ces références qu'on trouve en fait dans la musique de Bowie,
23:35 ça permet de développer notre curiosité artistique, et c'est ça que je trouve fascinant chez lui.
23:42 Évidemment, impossible de ne pas évoquer la période Ziggy Stardust,
23:46 qui a été son premier grand moment de gloire,
23:49 où il va travailler ce personnage androgyne, bisexuel,
23:53 ce qui est une véritable révolution pour l'époque, on est dans l'Angleterre des années 70,
23:58 donc un personnage haut en couleur et flamboyant.
24:02 L'autre période, on va dire plus artistique, qui est très intéressante,
24:06 c'est cette fameuse trilogie berlinoise, où il va en fait se rendre sur place à Berlin
24:10 pour s'inspirer de la musique allemande planante, la musique ambient, qui est en plein développement.
24:16 Et puis, si on doit retenir une autre période, c'est la période, je dirais aussi des dernières années,
24:22 où il va, malgré la maladie, continuer à travailler sur des choses très expérimentales, très osées aussi,
24:29 notamment son dernier album Black Star, qui est un magnifique adieu,
24:32 c'est finalement un album testament, où il décide de travailler avec des jeunes musiciens de jazz,
24:36 et à nouveau de se remettre en danger, et de se réinventer encore et encore.
24:41 Et c'est ça vraiment le talent de David Bowie, c'est de pouvoir chaque fois surprendre son public,
24:46 changer de visage, changer de personnage.
24:49 - Pour vous, quel est le titre qui vous a marqué le plus dans sa carrière ?
24:54 - C'est difficile, je pense que ça changerait tous les jours chez moi,
24:58 mais on va dire peut-être qu'aujourd'hui, ce serait l'album Diamond Dogs,
25:02 parce que c'est un album qui m'a particulièrement touché en tant qu'adolescent,
25:06 notamment parce qu'il plonge l'auditeur dans une histoire un petit peu dystopique,
25:11 inspirée notamment du roman 1984 de George Orwell, que j'ai toujours adoré.
25:17 Et donc ce personnage qui évolue dans ce futur assez sombre, a un côté très fascinant,
25:24 et c'est aussi à ce moment-là que David Bowie finit par laisser un petit peu côté le rock
25:29 pour épouser le son de la musique soul américaine, et c'est une de ses premières prises de risque,
25:36 et c'est ça que j'apprécie chez Bowie, c'est de pouvoir aller vers autre chose,
25:40 et donc c'est peut-être pour ça qu'on fit cet album.
25:42 Et puis voilà, petit cocorico, il ne faut pas oublier que je suis belge,
25:45 et ça a été réalisé par la pochette de Diamond Dogs,
25:48 par un artiste qui s'appelle Guy Pellard, qui est un artiste belge.
25:51 - Oui, parce que vous êtes journaliste à la base, c'est ça ?
25:53 - Oui, je suis journaliste musical pour la RTBF, sur une radio qui s'appelle Classic 21,
25:56 et je suis aussi conférencier et auteur de bouquins en tant qu'indépendant.
25:59 - Vous avez rencontré, je crois, pas mal d'entourage de David Bowie,
26:03 alors qu'est-ce qu'ils vous ont dit, et quel artiste a laissé comme trace ?
26:08 - Eh bien en fait, ce qui est intéressant quand on rencontre les personnes qui ont travaillé avec David Bowie,
26:12 que ce soit dans les années 60, 70, 80, 90, ou à la fin de sa vie dans les années 2000,
26:17 eh bien c'est vraiment de se rendre compte d'à quel point c'est quelqu'un qui avait le chic,
26:22 c'était une sorte de directeur de casting,
26:24 il savait trouver les bons musiciens qu'il avait besoin au bon moment,
26:27 et l'intelligence qu'il avait, c'était de ne pas trop les diriger,
26:31 c'est-à-dire de les laisser s'exprimer artistiquement,
26:34 et c'est comme ça qu'il arrivait finalement à tirer le meilleur d'eux-mêmes,
26:37 pas en disant "voilà, il faut faire ça, il faut faire ça", et en catenassant l'artiste,
26:41 mais en laissant finalement cette expression artistique libre,
26:44 et c'est ça en fait qui fait la qualité de ses albums, la qualité de ses chansons,
26:49 c'est d'avoir laissé exprimer artistiquement les musiciens qui l'ont entouré
26:54 à travers les différentes époques et les différents personnages qu'il a incarnés.
26:58 On l'a retrouvé dans les vidéos que vous avez proposées pendant les lives,
27:01 par exemple les concerts, ou c'était très expérimental ?
27:05 C'était très expérimental, il a eu différentes phases,
27:07 des phases où il avait envie de plaire à son public en jouant les grands tubes,
27:12 et puis des moments où il voulait en fait se réinventer totalement,
27:15 quitte à choquer son public, quitte à le troubler, en proposant des morceaux parfois moins célèbres,
27:20 en jouant l'album qui venait de sortir en entier.
27:23 C'est quelqu'un qui, quand il avait envie de se faire plaisir artistiquement,
27:27 pensait qu'il pouvait transmettre des nouvelles choses au public,
27:31 en permettant justement à ce public de se remettre un petit peu en question,
27:34 et de sortir à nouveau de cette zone de confort dans laquelle le public pouvait se retrouver.
27:39 Est-ce qu'on trouvait par exemple, ce qui n'est pas du tout expérimental,
27:42 les Zenz par exemple, c'était assez commercial ?
27:44 Les Zenz c'était un album tout à fait commercial, voulu comme un album commercial.
27:48 Clairement à ce moment-là, David Bowie voulait devenir le numéro 1 des classements à travers le monde,
27:53 c'est ce qu'il est devenu, c'est son album d'ailleurs le plus célèbre.
27:56 Mais très rapidement, cette envie de succès, cette envie de gloire l'a lassé,
28:00 parce que ça l'a mis dans une sorte d'habitude, de routine,
28:05 qu'il a très vite voulu quitter pour revenir à des choses plus expérimentales et plus artistiques.
28:10 Alors est-ce que la nouvelle génération peut continuer à écouter David Bowie ?
28:14 Oui je pense, parce qu'en fait, comme je l'expliquais tout à l'heure,
28:18 David Bowie c'est quelqu'un qui a marqué la musique, mais qui a marqué aussi la mode.
28:22 Et donc par exemple, ce fameux éclair sur le visage qu'on voit sur la pochette d'Alain Hyssen
28:28 a influencé le milieu de la mode, influencé le milieu des créateurs de vêtements.
28:36 Donc c'est quelqu'un qui peut inspirer par sa musique, mais aussi par d'autres médias.
28:40 Et je crois que justement c'est ça qui fera qu'on ne l'oubliera certainement jamais,
28:44 c'est qu'il a touché à différentes formes d'art et que sa trace est retrouvable un petit peu partout.
28:49 Ne serait-ce que récemment, je me suis retrouvé à Londres, à la National Portrait Gallery,
28:53 qui est quand même un endroit très très sérieux, où on retrouve pas mal de photos,
28:58 pas mal de portraits aussi, de grands portraits historiques.
29:01 Eh bien aujourd'hui, cette pochette d'Alain Hyssen avec le fameux maquillage et l'éclair
29:08 se retrouve en fait à la National Gallery comme un des trésors de cet espace qui est quand même très très important.
29:16 Je voudrais commencer à la suite de cette conférence magnifiquement menée par Laurent Rieppi de Classic 21,
29:29 que je remercie affinément parce que déjà, c'est une radio exceptionnelle
29:35 que nous avons la chance de pouvoir capter nous, l'imitrof de la Belgique.
29:41 Je voudrais remercier la ville de Lecateau et le département,
29:49 tout simplement parce que c'est une manière de faire venir la culture dans la ruralité, chose qui n'existe jamais.
30:03 Les événements majeurs se déroulent toujours dans les grandes villes, etc.
30:09 Et là, honnêtement, nous avons eu ce soir quelque chose de merveilleux.
30:17 Et dans cette petite ville de Lecateau, j'aimerais que ce soit reproduit x, x, x fois dans d'autres communes du Cambrésie ou ailleurs.
30:33 Et franchement, grand merci, grand merci aux organisateurs. Voilà, c'est tout ce que je voulais dire.
30:40 Continuons musique avec la chorale La Castellane qui fête ses 20 ans cette année.
30:46 Pour l'occasion, les choristes ont invité les chanteurs de l'Académie musicale de Fontaineau-Bois.
30:52 Ensemble, ils ont proposé aux auditeurs un concert de qualité qui les a fait voyager.
30:58 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:04 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:10 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:16 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:22 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:28 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:34 Le concert a été réalisé en partenariat avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:40 L'occasion de ce concert a été de faire un concert de qualité avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:46 L'occasion de ce concert a été de faire un concert de qualité avec les chanteurs de la Académie musicale de Fontaineau-Bois.
31:50 C'était un moment de plaisir, un instant de bonheur.
31:52 Je dirais que ceux qui n'ont pas pu pousser ou n'ont pas voulu pousser la porte du théâtre municipal cet après-midi ont eu tort.
32:00 Franchement, la KCL a remercié la présidente de nous avoir offert un si bon programme.
32:06 Merci à Pascal, également le chef de chœur, de nous avoir fait partager ces moments à travers des contrées lointaines.
32:15 On est passé de l'Italie, on est passé en Nouvelle-Zélande, on est allé aux Etats-Unis.
32:21 Vraiment, nous a fait voyager en étant ici. C'est formidable.
32:24 Voilà, un moment de musique exceptionnel cet après-midi à l'hôpital de Quatorze-Moisy.
32:28 Merci à la KCL et merci à tous ceux qui ont participé à la réalisation de ce super concert de musique hétéroclite,
32:38 puisqu'il y en a eu pour vraiment tous les goûts.
32:41 Ne nous amènes pas à nos confiances, à nos demandes, et nous finis l'indifférence.
32:52 Parce que l'heure vient de l'hiver, et que la chanson te préfère.
33:01 C'est la chanson des feuilles mortes, c'est la chanson de mon souvenir.
33:12 Et ce jour-là, les amours mortes, en nous ont-ils fait mourir ?
33:25 J'ai 20 ans de présence quand même, parce que je suis arrivée au tout début.
33:29 Il y avait quelques semaines que la chorale venait d'être créée par Pascal.
33:35 Quand je suis arrivée, poussée par une amie, par Cécile, qui m'en a parlé, et j'ai intégré.
33:43 Et puis, je ne regrette pas, mais alors vraiment pas du tout.
33:46 On aboutit aujourd'hui à un super concert, mais on le savait.
33:51 Parce qu'on n'a pas invité Francis comme ça pour rien.
33:55 On se doutait bien qu'on allait faire quelque chose d'exceptionnel aujourd'hui.
34:00 Et il fallait faire quelque chose d'exceptionnel pour les 20 ans de la Castellane.
34:04 C'était un super après-midi.
34:06 Je voudrais en profiter pour remercier toute l'équipe qui est derrière nous, derrière Pascal, derrière moi.
34:12 Parce que, comme je le disais tout à l'heure, une chorale, c'est un chef et des choristes.
34:16 Mais une association, c'est aussi un bureau, un comité, des gens qui travaillent par derrière,
34:21 qui organisent, qui s'occupent du fonctionnement.
34:25 Et ma foi, ce n'est pas un petit travail.
34:27 Donc, je les remercie tous, particulièrement Freddy, qui s'est bien donné ici pour ce concert.
34:32 Il se donne à longueur d'année, mais je dois dire qu'ici, au niveau des affiches, de la promotion,
34:38 c'est vrai, au niveau de la promotion du concert, de la communication avec Francis, il a beaucoup donné.
34:44 Merci à eux tous. Et puis, la prochaine fois, prochain rendez-vous.
34:51 On cherche une date. Le programme, il sera très facile à monter, parce qu'avec Pascal, entre musiciens,
34:58 on arrive à trouver des choses avec une facilité déconcertante.
35:02 Et puis, avec le chœur, maintenant, ce sont des amis.
35:06 Alors, nous, notre petite association de Fontaineaux-Bois, on peut amener éventuellement quelques solistes.
35:12 Zoé, notre pianiste, pour faire des programmes qui peuvent attirer le plus grand monde.
35:16 Parce qu'aujourd'hui, on a eu de la musique classique, on a eu de la chanson, chanson française.
35:20 On a eu plusieurs langues. On a eu aussi du ragtime, on a eu de la comédie musicale.
35:25 Et ça, je pense que dans ce beau théâtre du Cateau, que je ne connaissais pas, que je découvre,
35:29 c'est un endroit qu'on aura envie d'investir à nouveau. Voilà. Merci, Pascal et bravo.
35:34 Francis, un grand merci pour, encore une fois, avoir accepté tous ces projets
35:39 qu'on fait depuis plusieurs mois, plusieurs années.
35:43 J'ai pris beaucoup de plaisir à diriger ce concert, à m'occuper des choristes pendant les mois d'été,
35:50 puisqu'on travaille sur ce projet depuis le mois d'août. Et beaucoup d'assiduité.
35:54 Le résultat est là aujourd'hui. Vraiment, je crois qu'on a fait une belle prestation.
35:58 Saluté par le public. Encore une fois, merci à tout le monde. Merci à Francis.
36:04 Alors, cette médaille, c'est 20 ans de direction. Je dirige la Castellane.
36:09 Vous savez tous que je suis au Cateau depuis maintenant 1990. Donc, je dirige l'harmonie municipale.
36:14 Et j'ai arrivé au Cateau, j'ai commencé à travailler le chant lyrique sur un tard, comme on dit.
36:20 Et avec monsieur Marnier, Philippe Marnier, j'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec lui.
36:25 Et après, d'autres professeurs sont arrivés. J'ai eu mon prix.
36:29 Et si j'avais pas eu mon prix aussi vite, j'aurais peut-être pu travailler avec Francis. Voilà.
36:35 Voilà. Donc, c'est pour ça que j'ai créé, en suite à mon prix de conservatoire, j'ai souhaité créer un chœur.
36:41 Voilà qui est là aujourd'hui.
36:43 We are marching in the light of dawn
37:01 We are marching, marching, we are marching, we are marching in the light of dawn
37:21 We are marching, marching, we are marching, we are marching in the light of dawn
37:41 (Applaudissements)
37:46 La journée nationale d'hommage aux Harkis a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis
37:52 et des sévices subis du fait de leur engagement au service de la France lors de la guerre d'Algérie.
37:58 Au Cateau, une gerbe a été déposée au Monument aux Morts.
38:02 Mesdames et Messieurs, comme chaque année, depuis 20 ans maintenant,
38:05 puisque c'est en 2003 que le président Chirac a décidé de cette journée hommage,
38:10 le 25 septembre, la France rend hommage à l'engagement des anciens Harkis
38:14 et autres membres des formations supplétives ou assimilées, comme on dit,
38:18 qui ont servi la France dans l'Algérie de 1954 à 1962.
38:21 Qui étaient donc ces Harkis ?
38:23 Les Harkis étaient des supplétifs de l'armée française
38:25 qui avaient choisi de se battre avec elle contre les nationalistes algériens.
38:29 Pendant la guerre d'Algérie, l'armée française comptait des appelés et des engagés musulmans.
38:33 Elle a aussi recruté des supplétifs sous contre-hommes en Suez sans statut militaire.
38:38 Certains étaient rétribués de façon maudite, comme les Harkis,
38:41 certains étaient bénévoles, comme des hommes des groupes d'autodéfense formés dans les villages.
38:46 En un mot, ces hommes tenaient le terrain au profit de l'armée française.
38:51 En mars 1962, la France évaluait à 263 000 le nombre total de musulmans pro-français
38:56 qui étaient menacés, dont 58 000 Harkis.
39:01 Le 18 mars 1962, les accords d'Evian, qui scellent l'indépendance de l'Algérie,
39:04 ne prévoient aucune protection pour eux.
39:07 La France les a abandonnés. En Algérie, ils furent l'objet de massacres.
39:10 Les familles des combattants n'étant pas épargnées.
39:13 Ceux qui avaient gagné la France furent traités en paria,
39:16 abandonnés dans des sortes de camps d'internement,
39:19 sans le moindre soutien économique ou social.
39:22 Ils ont été marginalisés, frappés d'ostracisme, victimes du racisme,
39:27 comme si la France les reniait, en avait honte après les avoir utilisés.
39:31 En ce 25 septembre, nous sommes à nouveau réunis pour revenir sur ces années d'ignorance
39:37 et à défaut de pouvoir les effacer, contribuer à les dissiper.
39:41 L'histoire des Harkis a nourri une mémoire douloureuse et lancinante,
39:45 car elle est tissée d'abandon, de relégation et d'oubli.
39:49 Aujourd'hui, si nous voulons éviter de nous égarer sur les chemins obscurs
39:53 qui conduisent là où l'avenir ne construit plus rien,
39:56 il est indispensable de consolider les liens profonds,
39:59 parfois abîmés, qui unissent la France et chacun de ses enfants.
40:03 Nous devons continuer de prouver toujours et partout que la communauté de destin
40:07 qui existe entre les Harkis, leurs descendants et la France,
40:10 si elle a été trop longtemps oubliée par la République,
40:13 est désormais reconnue et solidement rétablie.
40:16 Le gouvernement continue d'œuvrer pour que demain,
40:18 entre l'histoire de France et la mémoire des combattants Harkis,
40:21 il ne demeure plus de distance triste.
40:24 Vive la République et vive la France.
40:27 Passons maintenant à une rubrique que vous attendez tous avec impatience,
40:31 ce sont les célèbres, que disent les sublimes archives de Béfravesion.
40:35 Cette fois-ci, nous retournons à l'école Saint-Joseph, mais 20 ans en arrière.
40:39 Les élèves de l'époque découvraient les goûts en aigustant des mets
40:43 que leur avait préparé un chef.
40:45 Peut-être vous reconnaîtrez une de nos présentatrices
40:48 de notre journal qui avait 20 ans de moins à l'époque.
40:52 "Musique"
40:55 Semaine du goût, les élèves de l'école Saint-Joseph découvrent les saveurs.
41:05 - Vous l'avez vu, vous l'avez senti, vous l'avez entendu aussi.
41:09 - Oui.
41:10 - Quand vous faites cuire du beurre dans de la poêle, ça crépite ?
41:14 - Oui.
41:15 - Ça fait du bruit. Vous avez envie de le manger ?
41:17 - Oui.
41:18 - Donc avec les oreilles aussi, vous mangez.
41:21 Et après, vous goûtez. Mais pour le goûter, vous le mettez à votre bouche.
41:24 - Oui.
41:25 - Et vous le mettez à votre bouche, vous servez de quoi ?
41:28 - La langue.
41:29 - La langue ? Et puis vos mains ?
41:31 - Oui.
41:32 - Donc vous le touchez ? Vous le touchez aussi.
41:34 C'est là que vous savez si c'est mou, si c'est de la sauce, si c'est de la soupe.
41:38 Il y a une chose aussi qui travaille beaucoup pour le goût, la mémoire.
41:43 - Oui.
41:44 - Ça, c'est quoi ?
41:45 - Du citron.
41:46 - Du citron.
41:47 - D'abord, quand vous l'avez amené sur votre langue,
41:50 vous l'avez senti qu'il y avait quelque chose dans votre bouche ?
41:52 - Oui.
41:53 - C'est le toucher de la langue.
41:57 On appelle ça la sensibilité tactile.
41:59 Ça veut dire... Sensibilité, c'est le sens.
42:02 C'est votre sens d'avoir goûté et tactile parce que vous l'avez touché.
42:06 Donc vous l'avez senti parce que vous l'avez touché à la langue.
42:09 Ça, vous aimez mieux les chips ?
42:11 - Oui.
42:12 - Donc voilà, on va goûter des chips.
42:13 - Des chips, c'est comment ?
42:14 - Des chips, c'est comment ?
42:15 - Des chips, c'est comme ça.
42:16 - Sucré, non ?
42:17 - Non, c'est pas sucré, des chips.
42:19 - Sucré.
42:20 - Salé.
42:21 - C'est salé, des chips.
42:22 Alors, qu'est-ce que quelqu'un peut me dire ?
42:24 Quel goût ça a, les andives ?
42:25 - Ah, le goût, c'est bon.
42:28 - J'aime pas ça.
42:30 - On va goûter cru.
42:33 Puis on va goûter cru.
42:35 - Ah.
42:36 - Ah, non, faut pas faire "ah".
42:38 C'est bon, les andives.
42:39 Alors, quel goût ça a ?
42:40 - Salé.
42:41 - C'est amer.
42:42 - C'est amer.
42:43 - On va faire des petits bateaux, puis on va mettre ça sur l'eau, sur le jus d'orange.
42:47 - Ouais, c'est bon.
42:48 - Puis on va les faire cuire à l'orange.
42:50 Vous entendez ?
42:52 - Ouais.
42:53 - En vrai, c'est pour aller plus vite.
42:56 - C'est pas pour aller plus vite, mais pour... on a fait ça des temps.
42:58 Déjà, c'est pour empêcher que le caramélie brûle.
43:01 On le radoucit.
43:05 Et sinon, il va être trop fort, il va être un petit goût brûlé.
43:08 Donc on met du beurre.
43:09 Ça sent bon.
43:10 - Ouh, ouais.
43:11 - Là, ça fait beaucoup de bruit.
43:12 Vous avez vu ?
43:14 On va rajouter du jus d'orange.
43:17 Écoutez encore.
43:18 - Oh là là !
43:21 Oh là là, la lumière !
43:23 - Gilles.
43:24 - Vous voulez tous goûter ?
43:30 Est-ce que c'est bon ?
43:31 Est-ce que c'est bon ?
43:34 Vous aimez bien ?
43:36 - Oui.
43:41 - On a appris les goûts qui étaient sucrés, amers et acides.
43:48 - Acide.
43:49 - On a goûté.
43:51 - On a goûté quoi ?
43:53 - On a goûté des engues, des crêpes, des crêpes à l'orange.
44:02 - On a fait du caramel.
44:07 - Il nous a aussi donné des chips.
44:10 - Et je suis venu faire la semaine du goût à l'école primaire du Câteau.
44:14 On a présenté aux enfants la façon de voir et de ressentir les aliments.
44:19 D'abord, on y part comment il les percevait au niveau tactile, au niveau du goût, de l'odorat et autres.
44:25 Et après, on leur a fait découvrir les quatre sens, les quatre goûts véritables des aliments.
44:32 Le sucré, le salé, l'acide et l'amer.
44:35 En faisant plusieurs choses, des petites recettes.
44:37 Et puis, on a surtout bien amusé puisqu'on leur a fait découvrir des crêpes à l'orange.
44:41 Donc, on a fait une petite variante de la crêpe Suzette et ils ont très régalé.
44:44 - Et maintenant, l'annonce d'une manifestation.
44:47 Je vous invite à assister à un concert ce dimanche 15 octobre à 16h à la Bastiale Saint-Martin.
44:54 Par l'Orchestre symphonique du ONO à Caen-Parfait, au programme Titanic de James Horner
45:01 et la Symphonie du Nouveau Monde d'Antoine Jouvac.
45:04 L'entrée est à 10 euros au profit des jeunes scolaires du NOUMA au Buik-Nafaso.
45:09 Voilà, notre journal touche à sa fin.
45:12 J'espère qu'il vous aura plu et informé sur la vie de notre ville.
45:15 Vous pourrez nous retrouver sur nos divers réseaux sociaux, comme notre page YouTube,
45:20 ainsi que Facebook et Instagram.
45:22 Et à bientôt sur B3 Vision.
45:25 Et n'oubliez pas, ce mois-ci, c'est octobre rose.
45:28 Pensez à prendre soin de vous.
45:30 Merci.
45:31 [Musique]

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