Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 11 octobre 2023 avec Philippe Caverivière.
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00:05 L'œil de Philippe Cavrivière.
00:07 Il est 7h56. Bonjour Philippe. Alors, on vient d'écouter un député de la CNESET, l'équivalent de l'Assemblée Nationale en Israël.
00:13 Oui, les plus observateurs
00:15 d'entre vous auront remarqué que ça fait trois jours de suite que l'interview d'Amandine est consacrée à la situation au Proche-Orient.
00:21 Pour ne rien vous cacher, Amandine a hésité jusque très tard ce matin avec une spéciale Halloween
00:26 et des bons plans pour confectionner des déguisements sans ruiner. Puis elle s'est dit que l'antenne y perdrait peut-être en crédibilité
00:32 journalistique, ce qu'elle y gagnerait en surprise.
00:35 La journée d'hier a été marquée par la déclaration notamment de soutien sans faille de Joe Biden à Israël.
00:40 Nos cœurs sont peut-être brisés mais notre détermination est claire. J'ai été bon, Joseph Robinet Bidon,
00:46 le président des Ehpad Unis d'Amérique, il a parlé avec son cœur,
00:49 façon pacemaker, mais l'intention, c'est l'intention quiconque. Bidon a dit "Nous sommes"
00:54 "We stand by Israel" en se tenant aux pupitres là, nous sommes aux côtés d'Israël.
00:59 Alors c'est bien, c'est bien, ça rassure Israël, mais c'est Joe Biden.
01:04 Donc est-ce qu'il sera encore là fin de semaine ? Est-ce qu'il sera encore de ce monde ?
01:08 En tout cas il ne verra pas la finale de la Coupe du monde de rugby, c'est beaucoup trop loin.
01:12 On attendait beaucoup de l'entretien entre Biden et Bibi, Nathan Yahou, car Biden connaît très bien la région, il a quand même connu Jésus de son vivant.
01:20 Et à noter qu'il a été réactif, papy, il y a des armes américaines, elles sont déjà arrivées en Israël.
01:25 Bonjour le bilan carbone !
01:28 Alors là, la France insoumise et Jean-Luc Mélenchon sont critiqués pour tous les portils politiques,
01:32 pour ne pas avoir condamné clairement les terroristes du Hamas.
01:34 Oui, le grand Charles de Gaulle a dit un jour "La vieillesse est un naufrage".
01:37 Là, Mélenchon, il est déjà en train de marcher au fond de l'eau, lui avec son petit panier à pas lourdes,
01:41 entre les cabillauds. Alors c'est devenu Jacques Mayol Jean-Luc Mélenchon.
01:46 Il faut avouer que ces événements tragiques ont bouleversé toute la classe politique française,
01:49 la preuve, même Marine Le Pen et Jordan Bardella ont défendu la communauté juive.
01:53 Les gars, ils font "moi chier", t'as vu, ils nous aiment bien l'extrême droite.
01:56 "Bah oui, méfie-toi quand même, Jacob".
01:58 Alors, non, c'est vous dire si c'est le bordel, c'est le balagan, comme on dit là-bas.
02:03 Alors j'espère que Jean-Marie Le Pen n'a pas entendu ça, sinon il va rejoindre notre Jean-Pierre Elkabbach.
02:08 "Ah, bien fait, t'es mouru, t'es mouru aussi !"
02:10 Alors on sent que chez le RN,
02:12 le RN, il surjoue un peu la compassion envers Israël pour bien se démarquer de la gauche.
02:16 Bientôt, on va voir des députés du RN qui vont débarquer à l'Assemblée en criant
02:20 "Je me suis fait circoncire le Zgeg en solidarité avec les Juifs, tiens, regarde, j'ai apporté mon petit bout".
02:25 Doucement, les gars, vous en faites trop, ça se voit.
02:28 Alors, vous noterez, au passage, qu'on n'a plus rien à foutre des Arméniens, du Haut-Karabakh.
02:33 Poutine et Zelensky, c'est devenu totalement has-been.
02:35 On va les retrouver, Poutine et Zelensky, avec Herbert Léonard et Michel Thor,
02:39 ils vont reprendre "Emmenez-moi danser ce soir" dans une salle polyvalente de Bardelu.
02:44 Bon, ça aurait de la gueule aussi, de voir danser tous les deux.
02:47 Un mot de sport, société, l'entraîneur de l'équipe de foot de l'US Orléans,
02:54 Bernard Cazony, est accusé de racisme par plusieurs joueurs.
02:56 Bonne nouvelle pour le monde du football, le racisme n'est pas que dans les tribus,
03:00 il est sur le terrain et sur le banc de touche aussi.
03:03 Alors, on ne va pas se faire l'intégrale de toutes les sorties choquantes de Bernard Cazony,
03:07 parce qu'on n'a pas deux fois 45 minutes devant nous,
03:10 mais on peut revoir les meilleures actions.
03:12 Devant les journalistes, Bernard a déclaré "mes joueurs, ils ne sont pas plus cons que des maghrébins".
03:17 Alors là, on est sûr, ça c'est du racisme détendu, décontracté,
03:20 presque limite on ne peut pas lui en vouloir parce qu'il le dit devant les journalistes,
03:25 c'est-à-dire qu'il ne se rend même pas compte.
03:27 C'est du racisme bon enfant, attention suivant.
03:30 À une équipe composée uniquement de joueurs de couleur, il a dit "pas besoin de chasubles,
03:34 pour eux ils sont déjà noirs".
03:35 Alors là, sens de l'observation de Bernard.
03:38 Et puis, il y a ma petite pépite, tout est vrai.
03:41 Après qu'un de ses joueurs ait craqué une Louise en vestiaire,
03:46 qu'il ait flatulé en gros, parce que voilà...
03:48 - Ce n'est pas l'expression. - Oui, craqué de Louise.
03:51 C'est de l'humour de footballeur.
03:52 À l'Académie française, ils le font aussi, mais involontairement.
03:55 "Tiens, j'ai fait caca pour rire, non, non, sans faire exprès."
03:59 Alors, un de ses joueurs flatule dans un objectif humoristique
04:03 de déclencher l'hilarité de l'Assemblée.
04:06 Et Bernard Cazeny de déclarer "ça c'est un pédo noir".
04:11 Alors, tout est vrai, c'est dans l'équipe.
04:13 Alors Bernard, c'était dans l'équipe mot pour mot.
04:15 Bernard Cazeny est donc un petit peu un onologue de la flatulence.
04:18 - Non, c'est pas possible. - Si, j'ai le droit.
04:23 Il y a des notes de Cameroun, il y a une zeste de Congo aussi.
04:28 Il est charpenté, il tient bien en harine.
04:32 À mon avis, il y a un peu de dépôt aussi, je dirais Djibril.
04:36 Oui, bonne réponse Bernard Cazeny, c'était magnifique.
04:39 Bon, écoutez, la défense de Bernard Cazeny est assez curieuse.
04:41 - Oui. - Il a déclaré "je suis un gars du Sud".
04:43 Il y a un très gros problème en défense.
04:46 Oui, alors il y a un gros problème en défense.
04:47 Ce qui est remarquable, c'est que les arguments de Bernard
04:49 pour se défendre sont presque pires que les déclarations.
04:52 Alors, pour justifier le port du pantacourt
04:55 ou la consommation d'anisette, on peut dire
04:57 "Oh putain, je suis un gars du Sud".
04:59 Mais en revanche, pour justifier le racisme, on ne peut pas dire
05:02 "je suis un gars du Sud", ce n'est pas entendable.
05:03 C'est comme le pédophile qui dit "Oh, ça va, je suis un gars du Nord".
05:07 "Ah, pardon, on vous relâche, monsieur".
05:09 Je viens du Sud
05:13 Et par tous les chemins
05:15 - Un petit peu de sardeau pour se détendre derrière le sable. - Oui, ça me permet de se détendre.
05:18 [Rires]