Philippe Bouvard : sa révélation glaçante sur Jacques Mesrine qui aurait tenté de le...
Philippe Bouvard a bien failli être la victime de l'ennemi public numéro un. Comme il l'avait révélé sur RTL, Jacques Mesrine aurait eu pour projet de se débarrasser de lui peu de temps avant sa mort.Pour certains, il était le "Robin des bois français". Pour d'autres, il était avant tout l'ennemi public numéro 1. Au début des années 1970, Jacques Mesrine était le cauchemar des forces de l'ordre françaises. Connu pour toutes sortes de méfaits, dont des vols à main armée, des enlèvements, des évasions et même des meurtres, il était toutefois apprécié par certains en raison de son fort charisme médiatique. Pourtant, il n'aimait pas beaucoup les journalistes. Après avoir laissé pour mort Jacques Tillier, qui officiait pour Minute, en 1979, il aurait eu pour projet de s'en prendre à Philippe Bouvard, vedette de la station de radio RTL. C'est ce qu'a révélé ce dernier dans l'émission L'heure du crime. Comment le sait-il ? Il aurait reçu un coup de téléphone inattendu le soir du 2 novembre 1979, jour où Jacques Mesrine a été abattu par les forces de l'ordre à Paris. "Cette année-là, j'étais chez moi sur la Côte d'Azur. Le téléphone a sonné et j'ai entendu une voix qui me disait : 'Ici, Devos', alors j'ai dit 'Bonjour Raymond', comme d'habitude. Et là, il m'a dit 'non, non, c'est pas le comique, c'est le commissaire Serge Devos, chef de la Brigade de répression du 'banditisme'", s'est souvenu Philippe Bouvard.Ce jour-là, le commissaire a fait une révélation qui a glacé le sang de Philippe Bouvard. "Je voulais vous avertir que nous venons d'abattre Jacques Mesrine il y a une demi-heure, et, dans son veston, nous avons découvert un plan de votre villa du Vésinet et les numéros d'immatriculation de vos voitures, ainsi que les itinéraires que vous empruntez chez vous, pour rentrer le soir", lui aurait confié le policier au téléphone. Philippe Bouvard a donc très vite compris qu'il aurait dû être "le dernier client" de Jacques Mesrine. Mais pourquoi le célèbre fugitif lui en voulait-il à ce point ? Tout simplement car il n'aurait pas apprécié les critiques du journalistes formulées dans sa chronique sur France Soir. "J'avais consacré deux ou trois chroniques assez vengeresses à Mesrine pour protester contre le fait que cet ennemi public numéro 1, parce qu'il avait sorti un best-seller et qu'il savait manier la langue française, était devenu un maître à penser de la société française. C'était lui faire beaucoup d'honneur et ce n'était pas un exemple pour les jeunes", a expliqué le journaliste. Une prise de position qui a bien failli lui coûter la vie.
Philippe Bouvard a bien failli être la victime de l'ennemi public numéro un. Comme il l'avait révélé sur RTL, Jacques Mesrine aurait eu pour projet de se débarrasser de lui peu de temps avant sa mort.Pour certains, il était le "Robin des bois français". Pour d'autres, il était avant tout l'ennemi public numéro 1. Au début des années 1970, Jacques Mesrine était le cauchemar des forces de l'ordre françaises. Connu pour toutes sortes de méfaits, dont des vols à main armée, des enlèvements, des évasions et même des meurtres, il était toutefois apprécié par certains en raison de son fort charisme médiatique. Pourtant, il n'aimait pas beaucoup les journalistes. Après avoir laissé pour mort Jacques Tillier, qui officiait pour Minute, en 1979, il aurait eu pour projet de s'en prendre à Philippe Bouvard, vedette de la station de radio RTL. C'est ce qu'a révélé ce dernier dans l'émission L'heure du crime. Comment le sait-il ? Il aurait reçu un coup de téléphone inattendu le soir du 2 novembre 1979, jour où Jacques Mesrine a été abattu par les forces de l'ordre à Paris. "Cette année-là, j'étais chez moi sur la Côte d'Azur. Le téléphone a sonné et j'ai entendu une voix qui me disait : 'Ici, Devos', alors j'ai dit 'Bonjour Raymond', comme d'habitude. Et là, il m'a dit 'non, non, c'est pas le comique, c'est le commissaire Serge Devos, chef de la Brigade de répression du 'banditisme'", s'est souvenu Philippe Bouvard.Ce jour-là, le commissaire a fait une révélation qui a glacé le sang de Philippe Bouvard. "Je voulais vous avertir que nous venons d'abattre Jacques Mesrine il y a une demi-heure, et, dans son veston, nous avons découvert un plan de votre villa du Vésinet et les numéros d'immatriculation de vos voitures, ainsi que les itinéraires que vous empruntez chez vous, pour rentrer le soir", lui aurait confié le policier au téléphone. Philippe Bouvard a donc très vite compris qu'il aurait dû être "le dernier client" de Jacques Mesrine. Mais pourquoi le célèbre fugitif lui en voulait-il à ce point ? Tout simplement car il n'aurait pas apprécié les critiques du journalistes formulées dans sa chronique sur France Soir. "J'avais consacré deux ou trois chroniques assez vengeresses à Mesrine pour protester contre le fait que cet ennemi public numéro 1, parce qu'il avait sorti un best-seller et qu'il savait manier la langue française, était devenu un maître à penser de la société française. C'était lui faire beaucoup d'honneur et ce n'était pas un exemple pour les jeunes", a expliqué le journaliste. Une prise de position qui a bien failli lui coûter la vie.
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