Le 12 Heures 30 de RTI 2 du 10 octobre 2023 par May Sako Gaye

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Transcript
00:00 [Musique]
00:14 Bonjour et bienvenue au 12h30 à la Une de l'actualité.
00:18 [Musique]
00:21 Les élèves des quartiers Carrière 1 et 2 dans la commune de Cocody peinent à se rendre à l'école
00:27 du fait d'un gros ravin qui entrave leur chemin.
00:30 Dans ce journal, nous verrons le constat de nos reporters
00:33 qui se sont rendus sur ce site pour comprendre le calvaire de ces aprunards et autres riverains.
00:39 La guerre entre le Hamas et l'État hébreu a fait plus de 187 500 déplacés dans la bande de Gaza
00:46 depuis samedi selon l'ONU.
00:51 Les élèves du village Carrière situé à Akwédo Atié dans la commune de Cocody
00:57 n'ont pas de voie d'accès à leur établissement EPP Carrière 1.
01:01 Le quartier est complètement enclavé.
01:04 Les élèves et les habitants n'ont d'autre choix que d'emprunter des pistes tumultueuses
01:08 et très glissantes situées sur des pentes.
01:11 Certains parents sont obligés d'accompagner leurs enfants afin de les faire traverser.
01:15 Un calvaire relaté par Clarisse Kanyala, Gilles Thonien et Watara Sidiki.
01:21 [Musique]
01:32 Certains tâtonnent, d'autres s'agrippent aux herbes ou au sol rempli de boue.
01:38 Ces élèves du quartier Carrière 2 dans la commune de Cocody doivent rallier leur école,
01:43 l'EPP Carrière, à environ 500 mètres d'ici.
01:47 [Musique]
01:57 Sur les visages, la peur et la terreur s'élisent.
02:01 La moindre horreur peut être fatale pour ces enfants.
02:05 Pour les plus courageux qui réussissent,
02:07 descendre le long de cette plante est considéré comme une victoire.
02:12 - Quand je descendais, il y avait plein de personnes qui étaient contentes parce que je n'ai pas tombé.
02:19 Certains parents, riverains, n'osent pas s'aventurer sur cette pente dangereuse.
02:25 Ils préfèrent rebrousser chemin.
02:27 Ils espéraient emprunter un autre chemin malheureusement devenu deux fois plus dangereux que cette voie de tous les dangers.
02:34 - Quand je sors pour venir à l'école comme ça, la moquette, je ne suis pas tranquille.
02:39 Quand il pleut, les enfants restent ici.
02:41 Tant qu'il n'y a pas de pluie, ils ne peuvent pas traverser ce trou.
02:44 Ce trou, l'eau, ça prend tout ici.
02:47 On ne peut pas passer.
02:49 Il y a déjà eu un mort ici.
02:51 Il n'y a pas eu un deuxième mort.
02:53 Ici, la planche qui relière les quartiers à la voie principale
02:57 est devenue brouilleuse et glissante à la suite de la pluie.
03:01 [Musique]
03:08 - Un camp et un passant n'ont pu continuer son chemin face à ce calvaire des riverains.
03:13 Ils les aident à traverser.
03:15 - Il y avait une difficulté là.
03:17 Il fallait venir spontanément les aider à passer.
03:19 Sinon, il y aurait eu un souci.
03:20 Je ne sais pas quelle est la profondeur du carnaval.
03:23 Ou bien du tout.
03:24 Au moins, pour éviter un drame, rapidement les aider à passer et puis partir à l'école.
03:28 L'école n'est pas loin de là.
03:29 Ce n'est pas normal.
03:31 Mais la situation est là.
03:32 Qu'est-ce qu'on fait ?
03:33 À travers votre présence ici, d'aider à dépeller les autorités pour que rapidement finissent les travaux.
03:37 Selon les riverains, le quartier Carrière, eux, ne dispose d'aucune voie d'accès depuis environ six ans.
03:44 - Ceux qui ont fait cette route n'ont même pas fait ça à nos enfants.
03:47 Ils n'ont pas fait ça aux riverains.
03:49 Et moi, sérieusement, ça me coeur.
03:51 Parce qu'aujourd'hui, nous, parents qui devons travailler, nous sommes obligés de prendre nos enfants.
03:55 Chaque moment, vous voyez la dynamisme qu'on a fait ?
03:58 Pour venir, pour s'occuper de nos enfants.
04:01 C'est pas normal.
04:03 À l'EPP Carrière, c'est avec beaucoup de difficultés que les enfants arrivent à suivre les cours, selon le directeur de l'établissement.
04:11 - Ils arrivent vraiment très très très sales.
04:14 La boue partout.
04:15 Il y en a qui sont tombés, il y en a qui sont pas tombés.
04:17 Vraiment, c'est difficile pour eux.
04:19 C'est vraiment difficile d'arriver ici.
04:21 Surtout quand il pleut.
04:22 Quand il pleut, beaucoup de membres restent à la maison.
04:25 Jusqu'à quand ces élèves pourront-ils parcourir ce chemin tumultueux ?
04:30 Dans l'espoir d'une suite favorable, les riverains et élèves n'ont d'autre choix que de prendre leur mal en patience.
04:38 - Bonne chance à ces élèves et surtout à leurs parents.
04:47 Vivement qu'ils trouvent une solution.
04:49 La pluie qui s'abat sur la ville d'Abidjan depuis samedi a plongé des riverains d'Akwédo-Athié dans la commune de Belgerville, sous les eaux.
04:58 Des voies d'accès au quartier sont inondées.
05:01 Certains riverains ne peuvent pas sortir de leur maison.
05:04 D'autres évacuent l'eau sans cesse depuis plus de trois jours.
05:07 Les riverains demandent l'aide des autorités compétentes.
05:10 C'est reparti avec Clarisse Kanyala.
05:13 Cette cour est sous les eaux depuis trois jours.
05:19 La pluie qui s'est abattue sur la ville d'Abidjan a plongé ses habitants dans une situation précaire.
05:26 - Hier, samedi nuit jusqu'à dimanche, aujourd'hui nuit, on n'a pas pu dormir.
05:32 Tout est inondé. À quatre heures, je suis à pied pour vider l'eau dans la maison.
05:36 - Chacun de nous on a besoin d'évacuer l'eau, l'eau rentre dans la maison, dans les chambres, tout.
05:40 Ça gâte tous nos fauteuils, tout le truc.
05:42 Depuis quatre heures, depuis hier à quatre heures, on est en six pieds.
05:45 On évacue l'eau sur ma porte.
05:46 Ici, certains riverains, surpris par les eaux, observent depuis leur balcon les eaux de pluie envahir leur espace de vie.
05:55 Ils restent impuissants face à la montée des eaux.
05:59 Mais il faut bien vaquer à ces occupations malgré la situation qui prévaut.
06:04 C'est ce qu'a compris Noël.
06:06 Élève, il doit se rendre à l'école.
06:09 Pour ce faire, il est à moitié vêtu dans sa tenue d'école et doit braver ses eaux à la marche.
06:16 - Voilà à l'école, je suis obligé de donner mes chaussures, mon kaki attrapé et traverser l'eau.
06:21 En dehors de l'eau, je me habille, je vais à l'école et quand je rentre, je fais aussi pareil.
06:26 Donc c'est un peu ça. Et vraiment, c'est pas du tout facile.
06:29 Les riverains qui ont un peu plus de chance peuvent encore se faufiler à quelques endroits pour rejoindre leur domicile.
06:37 Dans ce quartier, les maisons sont au bord de l'inondation.
06:41 - A l'époque, on n'avait pas ce problème.
06:43 Et puis il y a eu des aménagements.
06:45 Ils ont creusé un bassin de recueillement.
06:49 À partir de cet instant, le bassin reçoit l'eau, mais il ne l'évacue pas.
06:54 Donc l'eau a commencé à déborder, à déborder, à déborder.
06:58 Et aujourd'hui, nous avons ce problème.
07:00 On a adressé beaucoup de courriers au ministère.
07:03 Beaucoup de courriers.
07:05 Ils sont venus, ils ont constaté, ils ont promis.
07:09 Ils ne viennent pas.
07:11 Donc voilà les dégâts que nous subissons.
07:13 - Quand ça fait au moins un mois comme ça, quand il pleut, les gens ne peuvent pas rester dans les maisons.
07:18 Ils sont obligés de déménager, de loger.
07:20 Cela fait deux jours que ces garagistes ne travaillent pas.
07:25 Leur lieu de travail est inondé.
07:28 Les véhicules dont ils ont la lourde charge de réparer sont au milieu des eaux.
07:33 Mais ils craignent de lourdes pannes.
07:36 - Pour une histoire par exemple de moteur, vers la fin, on finit de changer le moteur,
07:41 mais l'eau rentre encore dans le véhicule et ça rentre dans les moteurs et puis les circuits électriques et tout ça.
07:46 Ça nous cause beaucoup de difficultés.
07:48 Souvent, on se retrouve en prison pour ça.
07:50 - Toutes les voies d'accès au quartier Aquédot-Athier, non loin du carrefour Bernard, sont inondées.
07:57 En saison sèche, les habitants de ce quartier ne se sentent pas du tout dans une zone à risque.
08:03 Mais la saison des pluies vient leur rappeler la triste réalité.
08:08 Beaucoup de courage à ces habitants d'Aquédot-Athier, le récit est signé Clément Beaucoup.
08:14 Le 11 août dernier, le littoral de Grand Bassam a été secoué par une montée spectaculaire de la mer.
08:20 En quelques secondes, l'eau est montée de 4 mètres de hauteur et 30 mètres du continent, détruisant des habitants et des commerces.
08:27 Le phénomène a perduré pendant toute une semaine.
08:30 D'énormes pertes économiques ont été enregistrées chez les habitants, les propriétaires de restaurants et hôtels jusqu'à Mondoukou.
08:38 Que devient la plage de Grand Bassam après ce phénomène naturel ?
08:42 Des réponses avec Bintou Pekele et Gilles Thonnier.
08:46 Racines de cocotis apparentes, or durs, du sable en trop.
08:50 Voici le nouveau décor des plages de Grand Bassam, deux mois après la montée de la mer.
08:56 Mais rien de tout ceci ne semble freiner l'envie de se baigner.
09:00 Je viens du Mali. Vraiment, la fois passée, on voulait venir, mais on a vu que c'était gâté.
09:04 Mais dans tout ça, on n'est pas découragé.
09:06 Le constat un peu amer, c'est de voir un peu tous les déchets qui sont remontés en bordure.
09:13 Mais quoi qu'il en soit, il ne faudrait pas qu'on laisse notre patrimoine se détériorer.
09:18 Pourtant, les plages de Grand Bassam sont interdites d'accès depuis le 14 août dernier.
09:23 L'information a été donnée dans une circulaire de la mairie de Grand Bassam.
09:27 Ce dimanche, ces quelques visiteurs enfreignent à l'interdiction.
09:31 Quelques commerçants aussi. Fatigués de se tourner les pouces, ils tentent de reprendre les affaires.
09:37 Des affaires qui tout nous ralentit.
09:39 Le marché est long. C'est très, très long. On se promène, mais il n'y a pas de clients.
09:43 Tous les clients qui viennent, on se débrouille avec eux. Sinon, ça ne va pas.
09:46 Actuellement, il y a eu deux clients seulement. J'ai deux murs seulement sur moi.
09:50 Quand les clients viennent, donc ce retour n'est pas... Je ne veux pas rester comme ça.
09:54 J'ai monté même sur Tanga avant-hier. Je viens de monter deuxième, mais vraiment, la poche est vide.
09:58 D'autres opérateurs économiques ne peuvent reprendre de si tôt.
10:02 Boni a vu 95 millions d'infrastructures partir dans la mer, qui avait atteint 4 m de hauteur et 30 m du continent.
10:10 Une première à Grand Bassam. Au niveau de ces piliers se trouvait une piscine.
10:15 Ça a commencé la nuit. Dans la journée, jusqu'à 10 heures, tout était déjà parti.
10:19 La mer a emporté la piscine, une des chambres en hauteur, et puis tout l'espace où les gens s'assiedaient pour manger, pour prendre du beau temps.
10:30 On a resté impuissants. On a gardé la mer, détruit tout un investissement sans pouvoir réagir.
10:36 On est totalement fermés. Il nous faut faire des travaux avant de pouvoir reprendre, sécuriser le peu qui nous reste,
10:42 et puis voir dans quelles mesures on peut améliorer pour pouvoir accueillir des clients.
10:46 Boni est le secrétaire général du collectif des hôteliers et restaurateurs embordus de mer à Grand Bassam.
10:52 Deux mois après la catastrophe naturelle, ses opérateurs économiques attendent toujours un appui de l'État.
10:58 Quand on dit Bassam, c'est d'abord les plages. Et si la plage devait disparaître avec tous les complexes hôteliers, restaurants et autres,
11:05 je ne suis pas sûr qu'on parlie encore de Bassam. Que l'État nous regarde, nous sommes des opérateurs économiques.
11:10 Nous avons perdu beaucoup, mais derrière nous, il y a tout un lot de personnes que nous employons, qui sont au chômage aujourd'hui,
11:15 puisque on est fermés. Ceux qui essaient de travailler, travaillent au minimum.
11:19 Et donc, ça fait beaucoup de personnes que nous avons été obligés de libérer.
11:24 Donc, on a fait des courriers un peu partout. On attend le résultat de ces courriers.
11:29 Car le littoral de Grand Bassam perd de son attractivité, c'est toute la population et les autorités communales qui en sont touchées.
11:37 C'est pourquoi le premier magistrat de la commune est à pied d'œuvre depuis le sinistre. Tout s'attende le gouvernement.
11:44 Nous avons perdu 25 à 30 mètres de côte. Fort heureusement, les alertes avaient été lancées en amont.
11:52 Et il n'y a pas eu de perte en vie humaine à déplorer.
11:54 Nous avons parcouru le littoral, tous les villages et les quartiers impactés, pour pouvoir d'abord prendre la mesure de la situation,
12:02 ensuite apporter notre soutien, notre confort. Et ensuite, nous avons adressé au gouvernement un mémo, une note,
12:08 avec l'état des lieux et l'état des sinistres, surtout, en espérant qu'une action puisse être menée au niveau du ministère de tutelle,
12:16 qui est le ministère du tourisme, pour pouvoir soutenir et soulager tous ces opérateurs économiques qui ont perdu tous ces biens.
12:23 Mais Jean-Luc Mouleau rassure de l'ouverture prochaine de la plage.
12:26 Nous avons conscience, évidemment, que cette mesure a une incidence sur l'activité économique, sur le secteur du tourisme, de l'hôtellerie.
12:34 Et nous espérons pouvoir lever cette mesure prochainement. On suit l'évolution de la situation.
12:41 Et lorsque nous aurons une mer un peu plus calme, qui ne présentera pas de risque pour les baigneurs, nous allons lever la mesure.
12:48 À 90 jours de la canne qui séjourne en Côte d'Ivoire, autorités locales, opérateurs économiques et visiteurs espèrent une reprise totale de la vie
12:57 sur les 14 kilomètres du littoral de Grand Bassam, première destination touristique de Côte d'Ivoire,
13:02 mais aussi une solution durable pour contrer une éventuelle montée de la mer.
13:09 Sans plus tarder, rendons-nous à Mbayakro pour prendre part à la première édition du tournoi Kandiyakamara.
13:15 C'est en compagnie de Théodore Zouzou et d'Alassane Drabou.
13:19 Unir davantage les jeunes des différents quartiers de Kwasi Kro, village de la sous-préfecture de Mbayakro, région de Lifu,
13:28 et consolider la cohésion, c'est la vision de Kobenon, fils de cette localité.
13:33 Et cela, à travers le sport, facteur de rassemblement. Un tournoi de maracana a donc été organisé.
13:40 C'est un tournoi pour la cohésion de la jeunesse Agui Abe, afin que nous puissions fédérer toutes nos énergies,
13:47 pour créer une synergie d'action, pour construire notre canton.
13:50 Et à travers ce tournoi, nous voulons donner un signe fort, afin que toute la jeunesse Agui Abe reste unie,
13:56 et que nous puissions ensemble développer notre canton.
14:02 Ce tournoi a mis en opposition 16 équipes. Parmi elles, deux finalistes, Galaxie en jaune, et les Vétérans.
14:09 La finale a été remportée par l'équipe des anciens, ou les Vétérans, par un score de 2 buts à 0.
14:14 On a tenu à jouer ce tournoi en éunique équipe de Vétérans, pour montrer un peu comment la cohésion et la paix
14:21 peuvent réunir au moins une jeunesse dans toute la population.
14:24 Le football permet de nous rassembler à tout moment. Et si ça pouvait continuer, je pense que ça apporterait le développement, oui, dans le canton Agui Abe.
14:32 Les cadres de Kwasi Kroh veulent, à travers ce genre de compétition, inculquer aux jeunes l'esprit de groupe.
14:39 Un atout pour leur permettre de plus tard mener des activités coopératives génératrices de revenus.
14:45 Une façon pour ces cadres de les sortir de la précarité.
14:52 A l'étranger, au Libéria, 2,4 millions d'électeurs sont appelés à départager le président Georges Weah et 19 autres candidats de l'opposition à des élections présidentielles et législatives.
15:04 Les électeurs éliront également des membres de la Chambre des représentants et du Sénat.
15:09 Les bureaux de vote ont ouvert dès 8h au Libéria et le resteront jusqu'à 18h.
15:14 Loin du Libéria, la guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël a déplacé plus de 187 500 personnes à l'intérieur de la bande de Gaza, ce, depuis samedi, selon les Nations unies.
15:26 La plupart se réfugient dans les écoles de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens.
15:31 L'Organisation mondiale de la santé, OMS, a pour sa part demandé ce mardi l'ouverture d'un couloir humanitaire vers la bande de Gaza,
15:39 qui a été attaqué et bombardé par les forces israéliennes après des attaques du Hamas qui ont fait des centaines de morts en Israël.
15:46 Fin de ce journal. Merci de votre attention. Bonne suite de programme sur RTI 2.
15:51 [Musique]

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