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Une balade bucolique, un jour de printemps pluvieux, heureux, longeant le bord de l’étang une odeur émane de l’eau saumâtre.
Le renouveau égaie cette marre XXL, le croassement répéter a l’unisson dialogue de fête, le banquet est ouvert attabler aux nénuphars l’on attend la promise et ses presque têtards.
Transcription
00:00 Une balade bucolique, un jour de printemps pluvieux, heureux,
00:05 Longeant le bord de l'étang, une odeur émane de l'eau somare,
00:09 Le renouveau aigué, cette mare XXL,
00:13 Le croassement répété, un unisson, dialogue de fête,
00:17 Le banquet est ouvert, attablé au nénuphar,
00:21 L'on attend la promise, et c'est presque têtard.
00:25 La vie accrochée ici et là, le son, tel un écho,
00:29 S'en met en presque trance, c'est la magie de l'espace partagé.
00:33 L'homélidé sur la pointe des pieds laisse se dérouler le concerto à la note majeure,
00:39 L'agencement parfait des êtres des choses, chacun à sa place, prédestination,
00:46 Ressentir l'importance de notre présence dans cet univers humide aux couleurs de l'espérance,
00:53 Le vert se décline en toutes les teintes, palette de l'artiste créant et retouchant son tableau sans cesse,
01:01 Les rayons d'un soleil se réveillant d'une longue léthargie caressent chaque mètre carré,
01:08 La fin de l'obscurité, de la froidure, c'est ce que nous gazouillent, les minuscules volatiles aux 20 grammes assurés,
01:16 Magnifique moineau, chamailleur pour de faux,
01:19 Innocence de la pas tout à fait, insignifiance, fragilité, force d'une nature nous racontant l'harmonie,
01:27 C'est une belle histoire, il était une fois charmant, conte de la mer loi,
01:33 Écoutez la tranquillité des arbres se balançant avec indolence,
01:38 Vous êtes accablés ? Un seul remède, le cœur lent d'une terre millénaire à la sagesse évidente,
01:46 Nous invitant au spectacle, silence, les artistes entrent en scène,
01:52 Le printemps est là, tout simplement.