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NewsTranscription
00:00 de l'union de Comores et le
00:08 Sénégal et ceci malgré la
00:11 distance qui les sépare.
00:13 Merci également à tous nos
00:16 hôtes d'être venus. Comme on
00:20 dit welcome in Sénégal.
00:23 Dallène Agdjama. Je vous
00:27 souhaite euh la bienvenue et un
00:29 grand merci pour cette
00:32 occasion de ce rendez-vous
00:34 annuel de la fondation Bill et
00:36 Melinda Gates plus connue sous
00:37 le label de Grand Challenges
00:40 Annual Meeting qui se tient
00:43 depuis deux mille cinq. Un
00:46 special thanks to you Bill.
00:48 For the trust you have placed
00:51 in our country to host the
00:54 major annual event of your
00:57 choice. La tenue à Dakar de
01:03 cet événement confirme le
01:06 partenariat solide entre le
01:09 Sénégal et la fondation euh
01:12 Bill et Melinda dont nous allons
01:14 abriter très bientôt le bureau
01:17 régional pour l'Afrique de
01:18 l'Ouest et du Centre. Et je
01:20 félicite notre compatriote
01:22 Sheikh Omar Seidi, directeur
01:25 général de l'équipe de la
01:28 fondation et l'ensemble des
01:29 services de l'État qui ont
01:32 préparé pendant plus d'un an
01:35 l'organisation de cette
01:37 rencontre. Mesdames et
01:41 messieurs, je pense qu'après
01:42 les deux discours en particulier
01:45 le cours magistral de Bill
01:47 Gates sur la santé, sur les
01:49 géosciences, sur les vaccins,
01:51 mais également le discours du
01:53 président de l'Union
01:54 européenne pour les
01:57 gouvernements de travailler à
02:00 renforcer le système de
02:02 vaccination dans dans tel
02:05 contexte avec un monde
02:07 exténué dans les conflits
02:09 exténués j'allais dire par les
02:11 conflits la violence les jeux
02:14 d'intérêts du chacun pour soi
02:18 la fondation Bill et Melinda
02:20 Gates offre un modèle achevé
02:23 pour les femmes et les
02:25 femmes de tous les âges à
02:27 travers le monde sans aucune
02:30 distinction je rappelle que
02:33 49 pays africains et
02:35 africains ont participé à la
02:37 rencontre de l'Union
02:39 européenne pour la santé et au
02:41 bien-être des femmes et des
02:43 hommes et des hommes et des
02:46 femmes de tous les âges à
02:48 travers le monde sans aucune
02:51 distinction je rappelle que
02:53 49 pays africains dont le
02:55 Sénégal bénéficient à ce jour
02:58 des programmes de la fondation
03:00 et dans des domaines aussi
03:03 vitaux que la santé la
03:05 nutrition l'eau l'assainissement
03:08 l'hygiène l'agriculture et les
03:10 services financiers pour les
03:13 nécessiteurs pour tout ce
03:16 travail remarquable au service
03:19 de la fondation Bill et Melinda
03:22 Gates mérite notre standing
03:25 ovation
03:28 merci beaucoup
03:34 ah je le sens, thank you
03:37 merci, thank you very much
03:44 alors cette rencontre annuelle
03:47 est aussi dans le même esprit
03:50 de solidarité dont j'ai parlé
03:53 et de fraternité humaine
03:56 elle constitue pour la
03:59 communauté scientifique les
04:02 bailleurs de fonds et les
04:05 décideurs politiques une
04:08 plateforme d'échange et de
04:11 dialogue pour stimuler la
04:14 réconciliation et la
04:17 réconciliation et la
04:20 réconciliation et la
04:23 réconciliation et la
04:26 réconciliation et la
04:29 réconciliation et la
04:32 réconciliation et la
04:35 réconiliation et la
04:38 réconiliation et la
04:41 des maladies par la prévention, par le diagnostic et surtout le traitement. Mais le progrès
04:49 scientifique, vous l'avez rappelé, a un coût. Pour être efficace et répondre aux
04:56 besoins du plus grand nombre, la recherche scientifique doit être soutenue et financée
05:04 de façon adéquate. La course au vaccin et au masque engagée après l'apparition de
05:12 la pandémie de COVID-19 est suffisamment révélatrice à ce sujet. Elle a montré
05:20 au grand jour l'état d'impréparation globale face au péril sanitaire planétaire de plus
05:29 en plus fréquent. En même temps, dans un monde globalisé, un monde d'échanges et
05:37 d'interactions intenses, la pandémie nous a appris que face à ces périls globaux qui
05:46 ignorent les frontières, aucun pays ne peut être en sécurité sanitaire tant que d'autres
05:53 restent vulnérables. Le besoin de collaboration n'en est que plus évident pour les scientifiques
06:03 et les décideurs politiques. Et je salue à ce propos les financements qu'il vient
06:09 d'annoncer pour renforcer la recherche et l'innovation, surtout en matière de production
06:14 de vaccins, mais également l'appui aux scientifiques africains et innovateurs. C'est ce qui se
06:23 fait, cette collaboration au sein de l'Alliance mondiale pour le vaccin et l'immunisation
06:29 Gavi et plus récemment pour l'initiative COVAX en réponse à la pandémie COVID-19.
06:38 Il faut donc féliciter la Fondation Bill et Melinda Gates pour son soutien actif à
06:44 ces deux mécanismes, le Gavi et donc COVAX, pendant la crise COVID, mais le Gavi c'est
06:51 encore plus permanent. Aujourd'hui, l'Afrique doit se mobiliser davantage pour asseoir une
07:01 véritable industrie biotechnologique, y compris, bien entendu, la fabrication des vaccins.
07:09 Nous devons continuer le plaidoyer pour que les vaccins produits sur le continent accèdent
07:17 aux plateformes de commercialisation, vous l'avez si justement dit, Monsieur le Président
07:23 Azali. D'autant plus qu'il y a des expériences en la matière, dont celle de l'Institut Pasteur
07:29 de Dakar, IPD, qui fabrique, comme vous le savez, depuis plus de 90 ans, le vaccin contre
07:37 la fièvre jaune. Au demeurant, l'IPD et l'Institut de recherche en santé de surveillance
07:46 épidémiologique et de formation, IRESEF, du professeur Mbouk, constitue deux de nos
07:53 laboratoires de référence au Sénégal, qui contribuent régulièrement au progrès de
07:59 la science en matière de santé. Ils méritent nos applaudissements.
08:04 Je voudrais également saluer ici l'initiative Grand Challenges Sénégal, lancée en octobre
08:18 2022 et coordonnée par l'Institut Pasteur de Dakar, pour soutenir des projets de renforcement
08:26 de la surveillance épidémique et la promotion de l'intelligence artificielle appliquée
08:33 à la santé. Dans le même esprit, je suis heureux de constater que deux du prix de
08:42 lauréat du président de la République pour l'innovation numérique, édition 2023, ont
08:52 lancé avec succès deux plateformes d'intelligence artificielle, Seytour Robotics et Telework.
09:00 Je voudrais les féliciter. En matière d'innovation, il n'y a pas que
09:09 les sciences. Je voudrais aussi citer un programme spécial connu au Sénégal, le programme
09:15 Badié Nougor. C'est un programme lancé bientôt il y a près de 15 ans, qui met en
09:24 avant le leadership féminin pour soutenir les politiques publiques dédiées à la santé
09:31 maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Les Badié Nougor sont des actrices communautaires
09:39 préparées par les responsables de services de santé pour servir de conseillères pendant
09:48 les périodes de grossesse, mais également pendant les périodes d'accouchement et de
09:53 suivi post-natal. Ces braves dames aident à assurer la veille pour l'espacement des
10:01 naissances et la planification familiale. Les rendez-vous pour la vaccination du bébé.
10:09 En matière de vaccination, je suis heureux de dire que notre programme national de vaccination,
10:15 nous l'avons élargi, aujourd'hui compte 14 vaccins, dont le dernier a été le papillomavirus
10:25 contre le cancer du col de l'utérus. Et les Badié Nougor font également le suivi
10:33 nutritionnel et la protection contre les mutilations génitales féminines. Je voudrais remercier
10:44 vivement la Fondation Suzanne Thompson Buffett pour son soutien précieux qui aide à pérenniser
11:04 le programme Badié Nougor. En ce mois d'octobre rose, marquant la campagne
11:11 de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, notre thème doit aussi nous rappeler
11:19 que la science reste toujours confrontée aux défis majeurs du fléau du cancer qui
11:25 continue de faire des ravages à travers le monde. 19 millions de nouveaux cas en moyenne
11:33 par an pour 10 millions de décès, c'est énorme, plus de 60%. Dont sur les 10 millions
11:44 de décès, nous en avons plus de 700 000 en Afrique, selon les estimations.
11:49 En réponse à cette situation préoccupante, l'Agence internationale de l'énergie
11:56 atomique a lancé l'initiative "Rays of Hope", Rayons de l'espoir, afin de soutenir
12:05 les capacités des pays membres, africains en particulier, dans la lutte contre le cancer,
12:12 notamment en équipement d'imagerie médicale, de médecine nucléaire et de radiothérapie.
12:18 Et là, il y a encore beaucoup de pays qui n'ont pas ces dispositifs de radiothérapie.
12:23 En tant que parrain de cette campagne, j'engage les pays et institutions partenaires et toutes
12:32 les bonnes volontés à appuyer l'initiative "Rays of Hope" qui veut contribuer à la
12:39 réalisation des ODD. J'encourage la communauté scientifique dans ses efforts pour l'amélioration
12:48 du diagnostic et du traitement du cancer et la mise au point de vaccins efficaces et
12:54 accessibles à tous. J'espère que nous pourrons relever le défi d'ici les prochaines assises
13:03 annuelles de la Fondation Bill et Melinda Gates. C'est sur cette note d'espoir et
13:08 de confiance que je déclare ouverts les travaux de Grand Challenges Annual Meeting 2023.
13:14 Je vous remercie de votre aimable attention. Alors, Monsieur le Président, quel est selon
13:19 vous le rôle que doit jouer un gouvernement, le rôle le plus important, notamment dans
13:25 la promotion et le soutien de l'innovation scientifique ? Merci beaucoup. Je suis très
13:30 heureux de partager ce plateau avec Bill Gates et je vous remercie ainsi que l'autre modérateur
13:38 que j'ai souvent rencontré en Afrique. C'est Lara, je crois. Larry. Larry Madoro. Voilà.
13:47 Je voudrais dire que le rôle des leaders politiques, c'est de créer l'environnement
13:53 pour permettre à tous les talents d'éclore. Un État, un gouvernement, un leader politique
13:59 doit avoir une vision. Cette vision doit permettre de relever les défis du temps présent, mais
14:07 aussi du futur. En Afrique, nous avons eu un grand retard dans le développement des
14:17 sciences. C'est dû aussi à notre histoire, parce qu'après la colonisation, il a fallu
14:23 se battre pour les indépendances, pour la décolonisation. Donc, l'urgence de l'heure,
14:28 c'était de travailler dans les sciences humaines et dans le droit pour construire
14:34 des États, puisque c'était des États nouvellement indépendants. Donc, tous les efforts ont
14:39 été faits dans l'enseignement des sciences humaines, du droit, puis de l'économie,
14:46 au détriment un peu des sciences. D'autres pays, comme l'Asie, en Asie, la Chine, le
14:53 Japon, la Corée, le Pakistan, l'Inde, ont fait le pari inverse. Et c'est ça, le pari
15:00 gagnant. C'est-à-dire qu'il faut développer une culture de la science, de la mathématiques,
15:09 de l'engineering, de la technologie, non pas pour simplement faire genre, mais c'est
15:16 pour permettre à notre jeunesse, l'Afrique ayant la plus grande progression démographique,
15:24 de capter les dividendes démographiques. Et comme le monde évolue vers l'intelligence
15:28 artificielle, vers la numérisation, la digitalisation du monde, il nous faut former notre population
15:37 dans ces domaines. Sinon, nous allons perdre totalement le contrôle et nous allons être
15:43 en périphérie. Donc, développer les thèmes sciences, techniques, engineering et mathématiques,
15:51 ça commence déjà au préscolaire, parce que c'est une question d'environnement.
15:58 Les enfants, déjà, dès le préscolaire, on leur donne des outils ludiques, bien sûr,
16:04 il ne s'agit pas d'apprendre de X, Y ou Z, mais c'est déjà de les mettre dans cet
16:09 environnement où déjà ils auront la curiosité, la volonté. Et au primaire, on pousse vers
16:17 la vocation. Déjà à partir du secondaire, ils seront aptes facilement à capter, puisque
16:25 la science, elle est à la disposition du monde entier. Elle n'est pas faite que pour
16:30 les gens du Nord. Au contraire, les plus grands scientifiques par le passé, c'était des
16:35 Noirs la plupart. Donc, il nous faut apprivoiser cette technologie et cet environnement pour
16:42 nous permettre demain d'être aptes dans les biosciences. On l'a vu, la fabrication de
16:47 vaccins, toute cette évolution nouvelle sur les gènes, sur les géosciences. Nous avons
16:52 les meilleures ressources naturelles, mais il nous faut maîtriser ce domaine là. On
16:57 ne peut pas les maîtriser si on ne crée pas l'environnement et on ne développe pas ces
17:03 matières pour la population africaine. Cela ne veut pas dire que les autres matières
17:07 ne sont pas bonnes. Non, il ne s'agit pas de ça. Il faut continuer à former des historiens.
17:12 Il faut continuer à former des littéraires, des sociologues, des psychologues, toutes
17:16 sortes de catégories. Mais pour ces démographiques, on doit l'orienter vers les nouveaux métiers
17:22 de la numérisation et de la digitalisation pour la société, donc de la communication.
17:29 Cette quatrième révolution industrielle dont Bill a beaucoup participé à la création.
17:34 Absolument. Oh, un autre invité, Bill Gates. Il a fait notre ordre national.
17:41 Monsieur William Gates, nouveau président de l'Assemblée nationale de l'Indonésie.
17:48 Monsieur William Gates, nous vous faisons commandeur dans l'ordre national d'Illion.
18:14 Merci.
18:38 Merci.