• l’année dernière
Symbole de force, de grâce et d'élégance, le cheval est lié à l'homme par une complicité et une amitié ancestrale.

Concernant L’élevage des trotteurs, le département de la Loire se place à la seconde place, juste après La Normandie.

La plaine du forez compte aujourd’hui entre 800 et 900 chevaux.

Le département de la Loire a la chance de disposer d’un savoir-faire ou toutes les disciplines sont mises en pratique.
Les courses, le dressage, le saut d’obstacle, les balades, mais aussi bon nombre d’activités toutes aussi surprenantes les unes que les autres.

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00:22 Avec près de 700 000 licenciés et une trentaine de disciplines différentes,
00:26 la Fédération Française d'équitation est la troisième fédération sportive en France.
00:31 La région Auvergne-Rhône-Alpes nous permet d'aborder tous les aspects que peut couvrir le monde équestre.
00:37 Le département de la Loire a la chance de disposer d'un savoir-faire
00:41 où toutes les disciplines sont mises en pratique.
00:43 Cette spécificité lui a d'ailleurs permis de servir de laboratoire
00:47 à bon nombre d'expériences orchestrées par la filière cheval.
00:50 La filière cheval c'est quoi ?
00:52 La filière cheval regroupe l'ensemble de tout ce qui touche au monde du cheval.
00:58 Donc elle est composée de cinq collèges.
01:00 Le collège des activités, ça reprend tout ce que fait la Fédération Française d'équitation
01:07 dans son organe déconcentré qu'est le comité régional.
01:11 Donc dans ce comité il y a 34 disciplines, ça va bien sûr des disciplines olympiques,
01:16 du saut d'obstacle, dressage, concours complet, etc.
01:19 Il y a aussi le tir à l'arc à cheval, il y a 34 disciplines au total.
01:23 Ensuite le deuxième collège c'est le collège Tourisme Équestre.
01:27 Alors le collège Tourisme Équestre ça regroupe tout ce qui touche à la randonnée,
01:30 c'est les gîtes, c'est les itinéraires, c'est la géolocalisation,
01:33 tout ce qui touche au tourisme.
01:35 Après le troisième collège c'est l'élevage.
01:38 Donc l'élevage ça regroupe toutes les races, tous les éleveurs.
01:43 Le quatrième collège c'est les hippodromes, c'est les courses,
01:47 c'est le trou et le galop.
01:49 Et le cinquième collège c'est les activités connexes,
01:51 donc maréchal, ferrand, vétérinaire, etc.
01:53 Mais surtout, surtout les formations, voilà ce qu'est la filière.
01:57 Les actions de cette filière ça a été aussi de s'occuper du bien-être animal.
02:01 Donc le bien-être animal ça passe par une labellisation,
02:04 et ces labellisations elles passent par des formations.
02:07 On forme des gens sur des labels qui s'appellent "Qualité guidée".
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02:18 Le rôle de la filière en particulier c'est le rapport qu'on peut avoir
02:22 entre tous les intervenants du cheval, les élus.
02:25 J'ai souhaité faire partie du groupe cheval à l'Assemblée nationale pour plusieurs raisons.
02:29 La première raison c'est que je suis issu d'un territoire,
02:32 le département de la Loire, qui est une terre de cheval.
02:36 Nous sommes le deuxième département de France,
02:38 notamment sur l'élevage des trotteurs.
02:40 Mais nous avons aussi beaucoup d'autres activités qui tournent autour de cheval dans ce département.
02:46 J'ai décidé en tant que nouveau député à l'Assemblée nationale,
02:48 avec mon collègue Jean-Pierre Tête, de faire partie du groupe de travail cheval,
02:51 pour différentes raisons.
02:53 Déjà une raison qui m'est personnelle,
02:55 j'ai toujours été très engagé sur les questions touristiques,
02:58 et je sais l'importance du tourisme équestre dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
03:02 J'ai pu auparavant en tant que vice-président à la région chargée de l'agriculture,
03:07 monter ce qu'on a appelé le plan cheval, qui est une première en France,
03:11 et qui aide le tourisme équestre, les hippodromes, le sport équestre.
03:16 Je souhaite défendre au niveau national ce qu'on a pu porter au niveau départemental et régional.
03:22 Et je tiens aussi à remercier tous les acteurs de notre département,
03:25 qui permettent de continuer cet amour qui est ancestral entre l'homme et le cheval.
03:30 L'histoire du cheval dans la plaine du forêt date de Napoléon.
03:34 L'armée napoléonienne venait acheter des chevaux dans la plaine du forêt,
03:38 pour la simple raison que son herbage spécifique produit des chevaux très performants et très solides.
03:44 Avec le temps, l'armée commande de moins en moins de chevaux.
03:47 Les éleveurs sont donc obligés de se reconvertir.
03:50 Ils se dirigent principalement vers l'élevage de trotteurs.
03:54 La plaine du forêt compte aujourd'hui entre 800 et 900 chevaux.
03:58 Le département de la Loire, ça a toujours été un département fort en équitation.
04:02 Ce département, au niveau du sport équestre, il comprend 8400 licenciés à l'heure actuelle.
04:08 Nous avons un hippodrome au centre de la ville.
04:20 On a tous les meilleurs chevaux et driveurs qui viennent à Fort.
04:24 Chez nous, on a le tronc, soit à monter, soit à clé.
04:27 Comme aujourd'hui, c'est les qualifications.
04:29 Ce sont des chevaux qui ont deux ans et qui vont essayer de se qualifier pour pouvoir courir les rires.
04:33 Je suis né en face de l'hippodrome de Fort.
04:51 La passion m'est venue. J'ai fait ce métier-là et j'ai toujours voulu faire ça.
04:56 J'ai une dizaine de poulinières. Je les élève, je les couds et je les mets en course.
04:59 Aujourd'hui, on était au qualif. J'en ai qualifié un.
05:10 Ça s'est bien passé pour une fois. Ce n'est pas tous les jours comme ça.
05:13 Il y a beaucoup d'aléas dans les courses. Comme il y a la pas du gain, c'est très compliqué.
05:17 Celui-là, c'est la huitième fois que je le présente au qualif.
05:19 Il faut beaucoup s'en occuper.
05:21 Aujourd'hui, on gagne sa batterie, mais il ne faudra pas le mener comme ça parce que je vais l'écurer.
05:24 Il faut venir derrière et faire que la dernière ligne droite.
05:27 En apprenant son boulot comme ça, si je lui apprends son métier, ça peut peut-être faire quelque chose d'intéressant.
05:31 Aujourd'hui, c'est la première fois que j'ai débouché les oreilles.
05:34 C'est une ficelle avec un casque.
05:36 On tire sur la ficelle pour déboucher les oreilles, pour leur donner un peu de gaz, comme si on avait une sixième vitesse.
05:51 L'équitation est un sport qui a sa particularité,
05:54 puisque les compétitions ne sont pas séparées entre hommes et femmes.
05:57 C'est sur le même classement.
05:59 Je pratique depuis toute petite parce que mon père est entraîneur de trotteur.
06:06 Et là, je cours depuis six ans.
06:09 Je ne sais pas si je vais en faire mon métier.
06:11 J'ai des études à côté.
06:13 Pour l'instant, je cours, j'en profite et je verrai plus tard.
06:17 On a deux hypodromes dans la Loire.
06:19 On a Feure et Saint-Galmiers.
06:21 Donc, on est complémentaires.
06:23 Saint-Galmier est plus nocturne parce qu'il est équipé en éclairage.
06:27 Un hypodrome comme Saint-Galmier et comme la plupart des hypodromes en France
06:31 sont des associations loi 1900, tout simplement.
06:34 Cet hypodrome est géré par une équipe de bénévoles,
06:36 comme toute association, un président, des vice-présidents, trésoriers, secrétaires.
06:40 Et puis, nous employons en plus les jours de cours.
06:43 Des salariés vacataires et d'autres vacataires
06:46 qui sont des gens qui viennent de la fédération régionale,
06:49 qui ont des fonctions techniques, tels que photographe,
06:52 tels que les starter qui donnent des départs,
06:54 tels que les juges aux allures qui jugent les courses de trot,
06:57 tels les juges à l'arrivée qui établissent le classement.
06:59 Donc, voilà, on fonctionne comme ça.
07:01 En plus, nous fonctionnons sous l'autorité de deux sociétés maires.
07:05 Une qui s'appelle Le Trot pour les courses de trot
07:07 et l'autre qui s'appelle France Galop.
07:09 Pour les courses de galop.
07:10 Nous avons à Saint-Galmier deux types de journée.
07:13 Les journées dites nationales,
07:15 on joue dans tous les pays-mêmes de France.
07:17 Et comme ce soir, des courses dites régionales,
07:19 on ne joue simplement que sur l'hippodrome de Saint-Galmier.
07:22 Ces courses-là se déroulent sur la piste que vous avez derrière en Pouzelane,
07:26 c'est-à-dire un sol dur.
07:27 Et les courses de plat se déroulent sur la piste en herbe qui est à l'extérieur.
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08:10 C'est grâce aux surfistes que l'on vit,
08:12 c'est grâce aux gens qui vont jouer dans les PMU, etc.
08:14 Donc au niveau du jeu, c'est comme dans tous les jeux,
08:17 que ce soit au casino ou ailleurs,
08:18 on vous en prélève une petite somme pour fonctionner
08:20 et on redistribue le reste aux joueurs.
08:22 Donc nous, notre source de financement,
08:25 c'est un prélèvement sur les enjeux
08:27 et on est là au niveau national,
08:28 par la Fédération nationale,
08:29 avec des barèmes extrêmement précis.
08:31 Et l'autre aspect économique des choses,
08:33 nous sommes là pour faire vivre une filière
08:36 qui fait vivre en France près de 60 000 personnes.
08:39 C'est important sur l'aspect économique
08:41 et c'est important pour le département de la Loire et pour nos régions.
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08:55 Le département de la Loire est aussi un département pilote,
08:58 puisque toutes les disciplines équestres sont représentées,
09:01 et avec aussi les sportifs qui sont très très haut niveau,
09:04 avec le dressage, nous avons Pierre Vollat,
09:06 qui a fait les Jeux Olympiques.
09:08 On a aussi Olivier Perrault,
09:10 qui est un sportiste international.
09:12 Et dans le monde du handicap,
09:13 ce monde du handicap qui nous tient à cœur,
09:15 nous avons aussi Anne-Frédérique Royon,
09:18 qui elle a fait les Jeux Olympiques de Tokyo.
09:20 J'ai été victime d'un accident de voiture en 2004
09:23 qui m'a rendue tétraplégique,
09:25 alors que je venais de m'acheter mon premier cheval.
09:28 J'ai toujours eu la passion des chevaux,
09:30 et j'ai eu un coup de cœur sur un cheval qui s'appelait Little Luck,
09:33 qui porte très très bien son nom,
09:35 parce que ça veut dire petite chance en anglais.
09:37 C'était un cheval qui était assez compliqué,
09:39 j'avais du mal à aller le chercher au près.
09:41 J'ai eu des expériences assez chafouin avec ce petit cheval-là.
09:46 Et puis, ce qui s'est passé,
09:49 c'est qu'un samedi, c'était un 17 janvier 2004,
09:52 sur une petite route un peu verglassante,
09:55 une plaque d'hydrocarbure,
09:57 il neigeait un petit peu dans un virage,
10:00 mon compagnon a perdu le contrôle du véhicule,
10:02 et là, bada boum, accident, la voiture s'est retournée.
10:05 Il a fallu déjà passer un an à l'hôpital,
10:07 je ne sentais plus mon corps,
10:09 à partir des épaules jusqu'au pied,
10:12 je n'avais aucune sensibilité, il n'y avait plus rien qui bougeait.
10:15 Les médecins m'avaient pronostiqué que je ne pourrais plus remonter à cheval,
10:18 pour eux c'était clair, net, précis.
10:20 Et moi, je n'arrivais pas à admettre ça.
10:23 Un événement qui a été très important pour moi,
10:25 ça a été ma première sortie thérapeutique,
10:27 pour aller voir mon cheval.
10:29 Ça faisait deux mois peut-être que je n'avais pas vu mon cheval.
10:32 Du coup, j'arrive devant le prêtre de mon cheval,
10:35 et lui qui était quand même toujours en train de bouger,
10:39 qui ne tenait pas en place,
10:41 qui m'avait fait valdinguer plus d'une fois,
10:43 ce jour-là, il est resté d'un calme olympien.
10:46 J'étais dans mon grand fauteuil à moitié allongé,
10:50 et il est resté d'un calme absolu, la tête sur mon pied gauche.
10:54 Je rentre le soir à l'hôpital,
10:56 il devait être 10h30 du soir,
10:58 et là, mon orteil gauche, sur lequel mon cheval avait mis sa tête,
11:02 j'arrivais à le refaire bouger.
11:04 Et là, j'étais dans une joie.
11:07 Il y avait un signe de réveil qui passait par mon orteil,
11:10 et ce signe de réveil, pour moi, je l'ai identifié,
11:12 c'était mon cheval qui me l'insufflait.
11:14 Et en fait, tout le reste de ma rééducation, ça a été ça.
11:17 À chaque sortie thérapeutique, à chaque fois,
11:20 il y avait un petit réveil supplémentaire.
11:22 Je me suis dit que c'est...
11:24 Enfin, je ne me suis pas dit, en fait.
11:26 J'ai senti que la vie, elle revenait dans mon corps.
11:30 Et ça, même s'ils ne comprenaient pas,
11:32 les médecins le voyaient bien.
11:34 Donc maintenant, et je suis quand même contente,
11:36 parce que depuis quelques années, la médiation équine,
11:38 ça commence à se développer.
11:40 Les gens ont compris vraiment
11:42 l'impact de la relation cheval-humain,
11:45 et à quel point ces animaux-là
11:47 peuvent être des animaux guérisseurs.
11:49 Ce cheval, ça a été le seul être au monde
11:52 qui m'a clairement exprimé le fait
11:55 qu'il me préférait après que avant.
11:58 Ça renforçait l'idée que mon accident,
12:00 qui en apparence est un gros traumatisme,
12:02 ça a été aussi un cadeau.
12:04 J'adorais l'équitation, mais pas au niveau compétition.
12:07 La compétition est venue avec l'accident,
12:09 avec le handicap et avec le fait
12:11 de surpasser son handicap.
12:13 Entre-temps, je m'étais achetée une jument.
12:16 Et puis cette jument, on a eu
12:18 deux ou trois années de compétition,
12:21 donc mes toutes premières années de compétition
12:23 en international, qui se sont plutôt bien passées
12:25 puisque j'ai été championne de France,
12:27 j'ai participé aux championnats d'Europe,
12:29 j'ai participé à mes premiers championnats du monde
12:31 avec cette jument-là.
12:33 Mais en fait, avec cette jument,
12:35 on ne se comprenait pas bien.
12:37 Je me suis beaucoup, beaucoup, beaucoup
12:39 prise de gamelle avec cette jument-là.
12:41 J'ai fait fuir beaucoup d'entraîneurs
12:43 parce qu'ils étaient tous blancs,
12:45 pâles, quand ils me voyaient me casser la figure.
12:47 Aujourd'hui, pour me mettre à cheval,
12:49 il faut que je me mette debout sur mon fauteuil,
12:51 ça j'arrive à le faire,
12:53 parce que j'ai regagné quand même un peu de force dans mes jambes.
12:55 Et par contre, j'ai besoin de quelqu'un
12:57 pour me passer ma jambe droite sur le cheval,
12:59 ça je ne suis pas assez mobile.
13:01 J'ai des coques sur mes étriers,
13:03 pour que si en cas de chute, mon pied ne reste pas coincé.
13:05 Après, j'ai une poignée à l'avant de ma selle
13:07 pour que je puisse me tenir.
13:09 Je n'ai absolument pas récupéré l'appréhension
13:11 au niveau de mes doigts,
13:13 donc il a fallu aménager des boucles
13:15 que j'arrive à tenir à la force du poignet.
13:17 Pour descendre, je descends un peu à l'envers,
13:19 je descends côté droit,
13:21 donc voilà, c'est à peu près les seuls aménagements
13:23 dont j'ai besoin.
13:25 Puis Anne-Frédérique tombe amoureuse d'un autre cheval extraordinaire,
13:27 lui aussi, Quaterboy.
13:29 Pour moi, je reste persuadée que c'est le cheval parfait,
13:31 en tout cas le cheval parfait pour moi.
13:33 Quaterboy, voilà, c'est mon cheval de compète actuellement.
13:35 C'est le cheval avec qui j'ai participé au jeu
13:37 à Tokyo en 2021.
13:39 C'était une vraie cour de miracle,
13:41 je n'exagère pas.
13:43 Il y avait tous les handicaps possibles et inimaginables,
13:45 même des choses que je n'imaginais même pas.
13:47 Je n'ai jamais été en contact d'autant de gens
13:49 qui avaient autant la joie de vivre
13:51 et qui étaient contents d'être en vie
13:53 et qui le manifestaient tout le temps.
13:55 Et là, je me suis dit,
13:57 "Waouh !"
13:59 Je me suis dit, dans la société civile normale,
14:01 avec des gens qui sont en train de se faire
14:03 des choses normales,
14:05 avec des gens qui en apparence vont bien
14:07 et n'ont pas de problème,
14:09 je n'ai jamais ressenti ces vibrations-là.
14:11 Donc en fait, dans la vie, ce n'est pas compliqué.
14:13 Soit on réussit et tout va bien,
14:15 soit on échoue, mais c'est pour avoir une occasion de grandir.
14:17 Donc voilà, c'est le message que j'ai à faire passer
14:19 et ce message-là,
14:21 c'est le cheval qui me l'a appris.
14:23 Je suis cavalier de dressage,
14:29 membre de l'équipe de France
14:31 pendant quelques années.
14:33 J'ai participé à deux championnats d'Europe
14:35 et aux Jeux Olympiques de Rio.
14:37 On fait un sport où on dépend beaucoup des chevaux.
14:39 D'ailleurs, c'est le seul sport
14:41 qui, aux Jeux Olympiques,
14:43 est pratiqué avec un animal,
14:45 qui est mixte aussi.
14:47 Alors le dressage, c'est une discipline qui est très très longue.
14:49 Un cheval est vraiment compétent
14:51 et compétitif à partir de 10 ans.
14:53 Donc vous voyez un petit peu
14:55 le chemin qu'il y a à parcourir.
14:57 On dépend aussi de leur bon vouloir
14:59 de se laisser faire.
15:01 Donc c'est un sport qui dépend pas que du sportif
15:03 et de l'athlète qui est sur le cheval,
15:05 mais qui dépend aussi du cheval,
15:07 de son mental,
15:09 de ses allures intrinsèques de base.
15:11 C'est une discipline qui demande
15:13 énormément de concentration à un cheval.
15:15 C'est des épreuves qui durent entre 6 et 8 minutes
15:17 avec une technique
15:19 qui est énorme aussi pour le cheval.
15:21 Donc c'est des heures et des heures de travail
15:23 pour en arriver là.
15:25 Des heures de complicité aussi
15:27 parce qu'on dit souvent qu'on travaille en couple,
15:29 le cheval et le cavalier.
15:31 Et puis autour de tout ça aussi, il y a toute une équipe
15:33 derrière moi et derrière les chevaux
15:35 qui sont là pour
15:37 gérer leur état de forme, leur moral.
15:39 Je fonctionne avec cette machine
15:41 qui est un marcheur tout simplement
15:43 où les chevaux marchent
15:45 et soit s'échauffent, soit récupèrent,
15:47 soit c'est une séance de travail.
15:49 Ils peuvent avoir de la montée, marcher à plat.
15:51 Il y a des programmes qui sont faits pour.
15:53 On dit souvent qu'on a un cheval de tête.
15:55 Alors le cheval de tête, c'est le cheval
15:57 qui va nous permettre de faire les plus grosses épreuves.
15:59 Mais si on veut perdurer dans ce sport,
16:01 il faut qu'on fabrique d'autres couples,
16:03 de les dresser pour aller
16:05 le plus loin possible et le plus longtemps possible.
16:07 Après c'est un sport quand même
16:09 qui est intéressant dans le sens
16:11 où en tant que sportif,
16:13 on peut aller très vieux
16:15 encore à haut niveau.
16:17 On n'a pas de limites.
16:19 On peut aller très loin,
16:21 encore à haut niveau.
16:23 On n'a pas de limites d'âge.
16:25 C'est-à-dire qu'on peut envisager
16:27 plusieurs Jeux Olympiques dans notre carrière
16:29 ou plusieurs grosses échéances.
16:31 C'est un sport qui est très onéreux.
16:37 C'est un métier et une passion à la fois.
16:39 Les grosses difficultés
16:41 de notre sport, c'est justement
16:43 de gérer des entreprises,
16:45 d'être le palfroignier, le chauffeur,
16:47 le groom et le sportif
16:49 en même temps. Nous on a quand même
16:51 toute une gestion qui est autour.
16:53 Certains ont des écuries de propriétaire,
16:55 d'autres de l'enseignement. On est obligé
16:57 de faire des activités à côté.
16:59 C'est un sport qui est très peu médiatisé aussi.
17:01 Du coup, on n'intéresse pas forcément
17:03 beaucoup d'investisseurs.
17:05 Je suis Olivier Perrault, éleveur
17:11 et cavalier de Seul Obstacle.
17:13 J'évolue depuis 4-5 ans au niveau
17:15 5 étoiles avec des juments de l'élevage.
17:17 J'ai environ 15 chevaux
17:19 pour courir sur le circuit international.
17:21 Je monte environ 8 chevaux
17:23 par jour et je suis souvent
17:25 en concours du mercredi
17:27 après-midi jusqu'au dimanche soir.
17:29 De mi-janvier à mi-décembre.
17:31 Avec l'objectif
17:33 des championnats d'Europe cette année
17:35 et les Jeux Olympiques de Paris l'année prochaine.
17:45 Dans le département de la Loire,
17:47 on a un rôle très important
17:49 sur les gens qui font naître des chevaux.
17:51 L'élevage est quand même très important
17:53 avec une panoplie de races
17:55 de chevaux qui est très diversifiée.
17:57 Ça va de l'âne en passant par
17:59 les chevaux de trait et en passant
18:01 aussi par les chevaux de sport
18:03 et sport de très haut niveau.
18:05 On a énormément d'éleveurs
18:07 sur le département de la Loire.
18:09 Ce ne sont pas des très gros éleveurs
18:11 qui parfois n'ont que 3 juments. Il vaut mieux s'occuper
18:13 de quelques chevaux et les emmener
18:15 au très haut niveau plutôt que d'en avoir beaucoup
18:17 et que ces chevaux soient recalés.
18:19 Ce qu'il faut savoir c'est que tous les hauts niveaux
18:21 et tous les grands athlètes que nous avons,
18:23 s'il n'y avait pas de l'élevage, il n'y aurait pas de chevaux de haut niveau.
18:25 Au niveau de l'élevage,
18:29 on essaie toujours de grouper les chevaux
18:31 par sexe et par âge de façon à ne pas avoir
18:33 de concurrence entre les animaux.
18:35 On les voit tous les jours pour vérifier qu'il n'y a pas de bobos,
18:37 que tout le monde aille bien. Si un cheval est malade,
18:39 celui qui ne vient pas comme d'habitude
18:41 manger tous les matins, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas.
18:43 Surtout que le cheval est un animal qui est extrêmement
18:45 casanier, donc c'est important
18:47 pour eux qu'ils aient toujours le même rythme
18:49 de vie. On voit qu'ils sont réglés
18:51 comme des horloges. Si vous n'êtes pas à l'heure
18:53 au bon moment, ils vont tous être à la porte sans s'en attendre.
18:55 Notre façon de faire,
18:57 c'est de laisser les juments au maximum
18:59 au naturel. Elles vivent au près
19:01 toute l'année sans couverture.
19:03 Elles ont quand même des abris pour les hivers
19:05 un peu froids quand il y a un peu de vent et un peu de pluie.
19:07 Plus on laisse faire à la nature, mieux c'est.
19:09 Au niveau des chevaux, on en fait naître
19:11 entre 7 et 8 par an.
19:13 La spécificité, quand vous faites saillir sur des pursans,
19:15 c'est qu'il faut emmener la jument
19:17 à l'acéi. Il n'y a que la monte
19:19 naturelle qui est autorisée,
19:21 contrairement aux autres
19:23 studs de boucs des rats chevaliers.
19:25 Pour les chevaux de sport, l'insémination artificielle
19:27 est autorisée, donc dans ce cas-là,
19:29 les vétérinaires font la mise en place de la
19:31 semence pour la jument. Vous êtes ici
19:33 au Haradobini,
19:35 centre d'insémination et de reproduction équine.
19:37 Nous sommes deux associés vétérinaires,
19:39 Benoît Vins et moi-même, Pierre Vallette.
19:41 On procède à des inséminations
19:43 en semences fraîches, des inséminations
19:45 en semences réfrigérées et congelées.
19:47 Et en plus, on propose du
19:49 transfert d'embryons. Sur toute une
19:51 saison, il y a environ
19:53 600 juments qui passent ici,
19:55 pour être suivis, inséminés,
19:57 et une centaine de porteuses
19:59 tous les ans, qui reçoivent des embryons.
20:01 C'est tout le panel de la reproduction équine
20:03 dans notre département de la Loire,
20:05 et même en département.
20:07 Normalement, si tout suit bien son cours,
20:09 11 mois plus tard, vous avez un joli poulet,
20:11 comme on l'espère à chaque fois.
20:13 Au niveau du croisement, on fait ce qu'on appelle
20:15 du croisement correctif et
20:17 cumulatif. On connaît les qualités
20:19 des juments et on connaît leurs défauts.
20:21 Donc on va essayer de cumuler les qualités
20:23 et de corriger les défauts
20:25 de la jument, en apportant
20:27 tel ou tel étalon, suivant ce qu'on veut
20:29 avoir derrière. Il y a des études
20:31 qui sont de plus en plus poussées, c'est sur
20:33 ce qui concerne la génétique.
20:35 C'est flaquant, c'est dans le monde des courses,
20:37 peut-être, parce qu'on se retrouve avec des chevaux
20:39 qui sont beaucoup plus allégés, de plus petite taille,
20:41 mais qui sont beaucoup plus musclés
20:43 pour se projeter et gagner
20:45 les quelques secondes qui leur permettent
20:47 de gagner une course.
20:49 Bien entendu, il faut bien savoir
20:51 qu'il n'y a pas de science exacte.
20:53 Sinon, ça serait trop facile, tous nos chevaux gagneraient.
20:55 Au niveau des naissances, on gère
20:57 tout nous-mêmes. On a investi dans des ceintures
20:59 de poulinage, qui sont un petit peu
21:01 des détecteurs de mouvements. Donc, si vous croisez
21:03 des juments dans les prés qui ont un
21:05 espèce de surfait avec une antenne sur le dos,
21:07 ce sont ces détecteurs de poulinage.
21:09 Et en fait, ça fonctionne tout simplement
21:11 si la jument se couche dans une certaine position,
21:13 qu'elle reste couchée assez horizontalement,
21:15 ça déclenche une alarme.
21:17 Et donc, depuis qu'on a ce système-là,
21:19 on a vu naître pratiquement tous nos poulins.
21:21 La spécificité, chez les chevaux,
21:23 le poulinage est extrêmement rapide.
21:25 Si tout se passe bien, en 10-15 minutes,
21:27 tout est fini.
21:29 Le poulinage du cheval est une des étapes
21:31 les plus importantes de sa vie.
21:33 Ce travail habitue le cheval à différentes
21:35 sortes de stimulus, et notamment à l'homme.
21:37 La dernière étape, avant de passer
21:39 au montoir, va consister à
21:41 préparer le cheval au cavalier.
21:43 Donc, l'habituer à avoir quelque chose
21:45 au-dessus de son dos.
21:47 Je les déboure, après je les sors en concours,
21:49 et donc, je m'occupe aussi
21:51 de la vente, de leur vente aussi,
21:53 par la suite. On a un très bon cheval de course,
21:55 qui s'appelle Ola La Forêt.
21:57 L'année dernière, il a gagné le Quintet,
21:59 par exemple. C'est un cheval qu'on a vendu tôt,
22:01 par contre, à 6 mois, et après, qui a été
22:03 valorisé, exploité, donc, par des propriétaires
22:05 de chevaux de course. La spécificité
22:07 entre les deux mondes, c'est que le
22:09 cheval de course va gagner sa vie,
22:11 et le cheval de sport peut gagner un petit peu
22:13 sa vie, mais il est surtout destiné à faire plaisir
22:15 à ses propriétaires, alors que le cheval de course,
22:17 c'est vrai que vous avez beaucoup de chevaux de course
22:19 qui gagnent très bien leur vie, et qui donc,
22:21 permettent de faire vivre les éleveurs.
22:23 Vous avez tout un système de primes à l'éleveur,
22:25 donc, sur les gains que vont gagner les chevaux
22:27 de course, l'éleveur va quand même récupérer
22:29 quelque chose. Donc, ce n'est pas négligeable,
22:31 parce que c'est quand même 15% des gains du cheval.
22:33 Quand vous avez un bon cheval, même s'il n'est
22:35 plus à vous, pour l'éleveur, il lui rapporte toujours quelque chose.
22:37 C'est une source de revenus qui est quand même
22:39 non négligeable quand vous faites des chevaux de course, et il faut
22:41 compter là-dessus, parce que ça rapporte beaucoup.
22:43 On gagne beaucoup plus sur les gains des chevaux qu'au moment
22:45 de leur vente, par exemple.
22:53 Vous avez les gens qui sont naisseurs,
22:55 qui font naître le cheval et qui vont le garder,
22:57 certains jusqu'à 3 ans, d'autres
22:59 jusqu'à 6 ans, et puis vous avez aussi
23:01 des éleveurs qui, eux,
23:03 jouent beaucoup sur la génétique,
23:05 mais par contre, ils ne sont que
23:07 naisseurs. Lorsque le cheval est au
23:09 sevrage, il l'envoie
23:11 chez un autre professionnel qui, lui,
23:13 fait de la valorisation de chevaux.
23:21 J'ai 42 ans,
23:23 je suis entraîneur depuis l'âge de 25 ans.
23:25 Sur le site, j'entraîne une cinquantaine
23:27 de chevaux. C'est notre activité
23:29 principale, on fait exclusivement
23:31 de l'entraînement de trotteurs.
23:33 Je suis patron de l'écurie GRU Guay,
23:35 et mon rôle principal, c'est simplement
23:37 d'entraîner des chevaux de tout âge.
23:39 Ça peut aller de 18 mois jusqu'à
23:41 10 ans, puisque la limite en France
23:43 pour courir des trotteurs, c'est 10 ans.
23:45 Mon rôle, c'est d'amener des chevaux
23:47 au top de leur capacité physique.
23:49 Tous nos chevaux vivent à l'extérieur,
23:51 on n'a aucun cheval qui vit au box,
23:53 parce qu'un cheval, il est fait pour vivre dehors,
23:55 pour avoir de l'espace, naturellement,
23:57 il est fait pour être à l'extérieur, donc c'est beaucoup mieux
23:59 pour tous les ulcères gastriques, pour la récupération
24:01 musculaire, puis pour le moral, surtout,
24:03 c'est important que les chevaux soient toujours dehors.
24:05 Donc le matin, on rentre les chevaux qui
24:07 vont s'entraîner, on fait une prise de température
24:09 pour vérifier que nos chevaux ne soient pas malades.
24:11 On prépare nos chevaux et on les entraîne,
24:13 donc oui, ils font exclusivement du trot,
24:15 ils courent, ils font de la piste ronde,
24:17 qu'on appelle une piste en anneaux,
24:19 et on a une piste aussi en ligne droite, une droite de 1000 m.
24:21 Alors il y a plusieurs possibilités
24:23 quand on entraîne nos chevaux, au niveau financier,
24:25 c'est-à-dire qu'on peut avoir un propriétaire
24:27 qui va payer une pension tous les mois
24:29 pour faire entraîner son cheval,
24:31 après, nous, on va prendre 15% des gains,
24:33 après, ce qui s'appelle la location de carrière de course,
24:35 c'est ce qu'on fait souvent avec les éleveurs,
24:37 quand on prend des jeunes chevaux,
24:39 on ne paye pas le cheval, l'éleveur place son cheval
24:41 chez nous, là, on prend 80%
24:43 des gains pour nous et 20% pour l'éleveur.
24:45 On s'en occupe comme si c'était le nôtre.
24:47 Je suis éleveur, entraîneur et driveur
25:01 de trotteur.
25:03 Ça fait cinq générations
25:05 qu'on est sur place,
25:07 et c'est une exploitation agricole
25:09 qui était au départ
25:11 uniquement élevage de bovins,
25:13 un peu de chevaux,
25:15 et puis la partie chevaux a pris le pas
25:17 sur l'élevage des bovins, qu'on a quand même
25:19 encore, parce que c'est indispensable
25:21 d'avoir les deux pour l'équilibre
25:23 des prairies. On fait naître
25:25 une quinzaine de poulains tous les ans,
25:27 qu'on élève jusqu'à 18 mois, qu'on dresse
25:29 dans le but de les faire courir.
25:31 On a un site
25:33 très fonctionnel, par la force des choses,
25:35 par le manque d'employés,
25:37 on ne trouve pas de main d'œuvre dans le métier
25:39 comme dans beaucoup de métiers actuellement,
25:41 donc on s'est beaucoup mécanisé,
25:43 on dispose de deux manèges,
25:45 deux marcheurs automatiques,
25:47 un tapis roulant et une
25:49 piscine pour finir la
25:51 musculation et
25:53 les soins de thalassothérapie adaptés.
25:55 [bruit de la mer]
26:11 On élève une quinzaine de chevaux,
26:13 c'est pour qu'ils finissent
26:15 chevaux de course, on espère, qu'ils seront
26:17 tous bons, qu'ils seront tous aptes à courir.
26:19 Notre unique gain de pain,
26:21 c'est les courses.
26:23 On met en valeur des chevaux de course pour
26:25 obtenir des allocations en course.
26:27 Pour ça, ils sont entraînés tous les jours.
26:29 C'est un travail
26:31 chronophage, comme on dit.
26:33 [musique]
26:59 La ferrure, elle est capitale aussi,
27:01 ça fait partie des réglages du trotteur,
27:03 comme l'embouchure. Sur un
27:05 effectif de 30 chevaux, il y en a au moins
27:07 la moitié qui sont ferrées différemment.
27:09 Alors la mode est au
27:11 déférage. C'est sûr qu'un cheval
27:13 déféré, il y a deux avantages.
27:15 Le premier, c'est le poids.
27:17 Si vous courez avec moins de poids,
27:19 on va plus vite. Et le deuxième, c'est
27:21 la fonction du pied. Le pied,
27:23 il est composé de la fourchette.
27:25 Et la fourchette, c'est le deuxième coeur.
27:27 La fourchette renvoie le
27:29 sang au coeur et donc
27:31 active la circulation du sang
27:33 et l'oxygénation. Donc
27:35 le cheval est capable d'aller plus vite et plus
27:37 longtemps.
27:39 [musique]
27:47 Notre entreprise comprend plusieurs
27:49 activités, qui est l'école d'équitation,
27:51 donc des cours à cheval,
27:53 des cours à poney, pension
27:55 de chevaux, d'organisation de concours,
27:57 concours chevaux, concours
27:59 poney, de tous niveaux, régional
28:01 et national.
28:03 En même temps, on fait une partie
28:05 depuis 5-6 ans, une partie
28:07 d'élevage, donc d'élevage de chevaux
28:09 avec des juments qui ont fait des bons résultats
28:11 en concours de haut niveau. Donc on fait des
28:13 transferts d'embryons avec ces bons juments-là, ce qui nous permet
28:15 de produire des poulains de
28:17 bonne qualité, qu'ensuite on valorise
28:19 en concours, donc en concours jeune-chevaux,
28:21 puis après en concours
28:23 national puis international.
28:25 Donc je travaille en collaboration avec mon fils,
28:27 Romain, qui travaille avec moi depuis
28:29 3 ans et qui, lui,
28:31 s'occupe essentiellement de la valorisation
28:33 des chevaux, travaille des chevaux
28:35 pour les propriétaires, des jeunes chevaux
28:37 et puis de la mise en valeur des chevaux pour les concours
28:39 internationaux, donc qui tourne
28:41 en niveau pro-élite
28:43 et puis en niveau en grand national à 1,50 m.
28:45 On a aussi un
28:47 partenariat avec le lycée agricole
28:49 de Suril-Contal,
28:51 qui vient de monter à cheval la semaine.
28:53 [bruits de la foule]
28:55 C'est un centre de formation
28:59 pour adultes, un centre de formation
29:01 par apprentissage ainsi qu'un lycée agricole.
29:03 C'est 400 jeunes
29:05 qui viennent se former à l'année.
29:07 Nous accueillons des jeunes à partir de
29:09 la 4e jusqu'au bac pro
29:11 et donc
29:13 avec des formations essentiellement autour
29:15 des animaux de compagnie. Et nous avons
29:17 au sein de l'établissement une animalerie
29:19 pédagogique avec la présence
29:21 de rongeurs, d'oiseaux,
29:23 de poissons et notamment de reptiles
29:25 tels que des serpents et des lézards.
29:27 [musique]
29:29 Nous proposons le bac pro
29:35 ventant d'animalerie, le bac pro
29:37 élevage canin-félin
29:39 et plus particulièrement des formations
29:41 autour de la filière équestre.
29:43 L'établissement a la particularité de travailler
29:45 avec 400 équestres partenaires
29:47 autour de l'établissement
29:49 avec notamment un établissement
29:51 qui nous accueille pour toute la partie
29:53 maréchalerie.
29:55 L'établissement permet
29:57 par la suite aux jeunes de pouvoir
29:59 trouver des débouchés directement
30:01 dans le monde professionnel, que ce soit
30:03 aussi bien en tant que palfreuniers-soigneurs,
30:05 groumes.
30:07 Les jeunes peuvent aussi, grâce à la Chambre d'Agriculture,
30:09 monter leur propre entreprise
30:11 et devenir chef d'entreprise.
30:13 Ils peuvent aussi travailler
30:15 en tant que moniteur d'équitation
30:17 ou aide
30:19 au monitorat d'équitation.
30:21 Certains jeunes s'orientent aussi
30:23 plus sur la partie élevage.
30:25 Pour le coup, on a vraiment une diversité
30:27 de travail qui peut être
30:29 réalisé, aussi bien un travail auprès
30:31 des chevaux pour le saut d'obstacle,
30:33 le hunter ou après pour
30:35 la course sur hippodrome.
30:37 Je monte en concours depuis que j'ai 13 ans.
30:39 J'ai toujours eu des chevaux à moi. Je suis montée en compétition.
30:41 Je suis deux fois vice-championne de France.
30:43 J'ai toujours eu à cœur de former
30:45 des cavaliers et de former
30:47 aussi des enseignants. Je m'occupe depuis plus de 20 ans
30:49 de la formation des moniteurs.
30:51 J'ai créé une formation de certificat
30:53 de spécialisation de travail du jeune équidé.
30:55 La formation consiste à préparer
30:57 des chevaux de 0 à 3 ans
30:59 pour les préparer pour le concours d'élevage.
31:01 Aujourd'hui, on va prendre des chevaux
31:03 qui ont 4 et 5 ans
31:05 pour les préparer
31:07 aux épreuves d'élevage pour la suite, pour la valorisation
31:09 des chevaux, de manière
31:11 à pouvoir soit continuer
31:13 à les former pour les 6 ans,
31:15 soit les commercialiser à la suite de la formation.
31:17 J'ai 20 ans.
31:19 Je suis actuellement en CS
31:21 Jeunes chevaux au lycée
31:23 sur Elkontal. Avant, j'ai fait
31:25 un bac professionnel
31:27 conduite et gestion d'une entreprise éthique
31:29 à Essingeau.
31:31 Après, j'ai passé mon
31:33 BPGEPS pour donner des cours
31:35 du débutant
31:37 au Gallo 7.
31:39 [Musique]
31:41 J'ai toujours monté à cheval
31:49 depuis petite.
31:51 Cette année, je voulais vraiment pouvoir
31:53 continuer à évoluer à cheval et pouvoir
31:55 préparer les chevaux
31:57 au quotidien.
31:59 Ce CS, ça paraissait
32:01 plutôt évident. J'ai rencontré
32:03 Emmanuel,
32:05 qui m'a permis de pouvoir échanger
32:07 avec elle et d'être vraiment sûre que c'était
32:09 là où je voulais venir.
32:11 Au quotidien, on s'occupe
32:13 des chevaux vraiment dans la totalité,
32:15 autant dans la préparation
32:17 physique que les soins
32:19 de grisser les pieds, faire la tonte,
32:21 les crinières.
32:23 [Musique]
32:25 Ce qui est important aussi, c'est de vérifier en fonction du travail de la veille, en fonction de comment ils vont.
32:49 On va programmer le travail.
32:51 Alors, écoute aussi, ça fait partie
32:53 du bien-être animal,
32:55 de se dire, aujourd'hui, il est un petit peu plus fatigué
32:57 qu'hier, ou il est en forme,
32:59 on va pouvoir faire un peu plus.
33:01 Le fait de les avoir au quotidien nous
33:03 permet quand même d'avoir un suivi du
33:05 mental et de leur préparation physique
33:07 qui est important à suivre par rapport à leur âge.
33:09 J'ai décidé de faire le CS
33:11 jeunes chevaux à Saint-André
33:13 pour apprendre à s'occuper
33:15 et de travailler les jeunes chevaux.
33:17 Je sors en compétition assez régulièrement
33:19 les week-ends, compétition de saut
33:21 d'obstacle, des parcours de 1 mètre
33:23 à 1,50 mètre. La semaine,
33:25 travail des chevaux, vieux-jeunes
33:27 chevaux et le week-end, sortie en compétition.
33:29 Et en même temps,
33:31 la formation
33:33 du CS sur un an.
33:35 En complément d'activité,
33:39 on a, avec le partenariat du lycée agricole
33:41 de Suril-Comtel, une école de maréchalerie.
33:43 Je suis maréchal
33:45 furent depuis 40 ans, et puis un jour
33:47 on m'a sollicité pour être enseignant au lycée
33:49 agricole Saint-André à Suril-Comtel.
33:51 Nous avons ouvert la seule école
33:53 de maréchalerie de la Loire, une des très
33:55 rares de France, parce qu'il n'y en a quand même pas beaucoup.
33:57 Il y en a deux dans la région Rhône-Alpes et dans tout le
33:59 quart sud-est de la France. Nous avons
34:01 des élèves ici en formation initiale,
34:03 qui sortent de 3e, des adultes en reconversion,
34:05 des apprentis, qui apprennent le métier de maréchal
34:07 ferrant. C'est un métier qui s'apprend sur 2 ans.
34:09 On passe un CAP. Le CAP
34:11 est nécessaire et obligatoire pour s'installer
34:13 pour être artisan. Moi, j'apprends
34:15 aux élèves la forge et le ferrage.
34:17 Aujourd'hui, un maréchal ferrant ne forge
34:19 plus ses fers, mais par contre, il est
34:21 nécessaire de savoir forger pour
34:23 bien ajuster un fer et il est
34:25 nécessaire de savoir forger pour avoir son examen,
34:27 pour avoir son diplôme. Donc je leur apprends
34:29 à forger des fers à partir d'une barre de fer
34:31 et je leur apprends à ferrer des chevaux, renouveler
34:33 des ferrures qui sont existantes sur des chevaux.
34:35 On part les pieds, on coupe le pied qui pousse régulièrement.
34:37 On a juste des fers à la forme
34:39 du pied qui sont là pour
34:41 protéger le pied du cheval.
34:43 [bruit de ferrage]
34:45 [bruit de ferrage]
34:47 [bruit de ferrage]
34:49 [bruit de ferrage]
34:51 [bruit de ferrage]
34:53 Le ferrage, c'est une opération qu'on renouvelle toutes les 6 semaines.
34:55 Au bout de 6 semaines, le pied a poussé, le fer est cuisé.
34:57 Donc on renouvelle.
34:59 La grande majorité des gens
35:01 qui sortent du CAP vont s'installer
35:03 à leur compte. La plus grosse difficulté
35:05 du métier, c'est probablement
35:07 la fatigue physique.
35:09 C'est un peu la connaissance des chevaux
35:11 même. On ne peut pas se mettre
35:13 sous les chevaux si on ne les connaît pas.
35:15 On ne peut pas apprécier la plombe d'un cheval
35:17 si on ne les connaît pas. Donc ça, ça demande beaucoup
35:19 de temps, l'examen du cheval dans
35:21 sa locomotion. Il y a une difficulté technique
35:23 puis après une difficulté physique. Puis en plus de ça,
35:25 les chevaux ne sont pas toujours coopératifs. Donc parfois,
35:27 c'est même un peu sport. Après, les techniques
35:29 sont ancestrales. On forge des fers
35:31 comme on forgeait il y a 2 siècles. On n'a pas changé
35:33 grand-chose.
35:35 [musique]
35:37 [musique]
35:39 [musique]
35:41 Je sors de 3 ans de soins pour un cancer
35:43 et je me suis bien rendue compte que les chevaux
35:45 m'apportaient beaucoup dans la guérison
35:47 et dans le quotidien parce que
35:49 le parcours de soins, c'est quelque chose qui est compliqué.
35:51 Les traitements de chimio, les opérations,
35:53 reprendre une vie normale
35:55 n'est pas si simple. On peut surmonter
35:57 quand même ces épreuves-là
35:59 et même si
36:01 ce n'est pas évident au quotidien,
36:03 on peut quand même repasser
36:05 des capes. Et l'idée, c'est que petit à petit,
36:07 je remonte vraiment à cheval pour aller
36:09 faire du haut niveau.
36:11 [musique]
36:13 [musique]
36:15 Le département
36:17 de la Loire offre de nombreuses possibilités
36:19 de randonnées. Au sein
36:21 de la filière cheval, le CDTE Loire,
36:23 Comité Départemental
36:25 de Tourisme Équestre, est là pour aider
36:27 les cavaliers et associations de cavaliers
36:29 à organiser leur randonnée.
36:31 Pour randonner, il faut des circuits,
36:33 il faut également des hébergements équestres.
36:35 [musique]
36:37 [musique]
36:39 [musique]
36:41 Ces circuits
36:43 ont été créés par des bénévoles
36:45 du CDTE. Tout ça
36:47 est disponible sur une brochure qui a été
36:49 éditée par le Comité Régional
36:51 de Tourisme Équestre. Ces circuits
36:53 sont disponibles également sur
36:55 Internet. On peut les télécharger
36:57 sur les smartphones.
36:59 [musique]
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37:15 J'ai 17 ans et
37:17 je suis joueur de Pony Games depuis
37:19 mes 5 ans. Là, je me prépare
37:21 pour les Championnats du Monde en individuel
37:23 cet été. Mon but, c'est d'obtenir
37:25 ce titre pour clôturer
37:27 mon palmarès.
37:29 Le Pony Games, c'est un jeu d'équipe qui
37:31 Alli, adresse et agilité. Il y a une trentaine de jeux et chaque compétition on fait trois sessions sur chaque session on a une dizaine de jeux.
37:58 Je suis Célia Nacher dans mon entreprise, Mente à cuir.
38:02 Nous sommes trois, j'ai avec moi deux apprentis et nous fabriquons essentiellement des selles d'équitation haute gamme à sur mesure donc pour une clientèle
38:10 de professionnels et d'amateurs, de type selles anglaises pour tout type de choses. Pour la durée de fabrication il faut compter à peu près 20 heures.
38:16 Pour nos selles nous utilisons donc des arçons en bois lamé et collé.
38:20 C'est du hêtre.
38:25 Nous avons tous types d'arçons avec différentes hauteurs et formes de troussicats et puis différentes largeurs et longueurs pour les cavaliers.
38:32 Donc après ces arçons on vient les habiller donc on vient tendre des sangles de cuir
38:36 et ensuite on vient rajouter différents types de mousse dessus pour pouvoir avoir une forme comme celle-ci.
38:41 Une fois l'arçon réalisé donc nous allons faire les quartiers en cuir
38:51 et assembler toute la selle. En fonction de la longueur de jambe du cavalier, la position du cavalier, le type d'équitation du cavalier
38:58 et bien on va faire vraiment la selle qui lui correspond. Pour nos découpes nous utilisons une machine à commande numérique.
39:04 Cette machine nous permet de découper, de tracer, de poinçonner le cuir.
39:09 Nous sélectionnons les pièces à réaliser ensuite nous lançons la coupe.
39:13 [Musique]
39:35 Je suis masseur animalier et nutritionniste équin. Mes clients principaux sont les chevaux.
39:43 [Musique]
39:51 Déjà je commence par ce qu'on appelle une anamnèse, c'est-à-dire de poser plusieurs questions au propriétaire
39:57 pour connaître un peu l'information sur l'environnement du cheval, son mode de vie, ce qu'il mange, ce qu'il fait tous les jours.
40:05 Si c'est plutôt un cheval qui reste, qui est au repos, si c'est plutôt un cheval qui va faire de la compétition,
40:10 s'il y a eu des blessures, des choses comme ça qui auraient pu avoir des conséquences par la suite.
40:15 Il y a eu une blessure là, donc comment le cheval a pu compenser par rapport à cette blessure ?
40:20 Des fois on retrouve des choses qui datent de quelques années. Le corps du cheval s'est réadapté, ça ne veut pas dire qu'il ne fonctionne pas,
40:26 ça veut juste dire qu'on peut retrouver une certaine symétrie puisque l'objectif quand on est en équitation, c'est d'avoir une certaine symétrie.
40:34 Plus on est symétrique, mieux on est dans son corps et l'objectif c'est ça.
40:38 Grâce au massage, on a une discipline qui trouve tous ses bénéfices auprès des animaux, notamment des chevaux.
40:44 Parmi les chevaux, on a principalement à 50% des particuliers qui ont leur cheval, qui font du loisir, et à 50% on a du cheval de compétition.
40:58 Je m'adapte vraiment à chaque animal. Ce sont des milieux qui sont très variés, ce qui fait que mon métier est très varié aussi.
41:07 Quand j'ai commencé à m'installer en tant que masseur équin, j'ai compris en regardant les chevaux qu'il y avait un gros travail sur la nutrition du cheval.
41:18 Je réalise des bilans nutritionnels. Je pense que c'est un élément important à prendre en compte dans l'étude globale de l'animal et de son bien-être.
41:28 Je m'occupe du Poney Club. S'il est vrai que le Poney Shetland est un cheval miniature, l'enfant lui n'est pas un adulte miniature.
41:37 Pour apprendre à nager à un enfant, il ne suffit pas de savoir lire ou de savoir nager. Il faut connaître l'enfant.
41:44 Et après, bien sûr, il faut connaître l'animal.
41:48 Pour apprendre à nager à un enfant, il ne suffit pas de savoir lire ou de savoir nager. Il faut connaître l'enfant.
41:56 Et après, bien sûr, lorsqu'on connaît l'enfant, on peut adapter l'enseignement.
42:00 Ça a été mon cheval de bataille, mon grand dada pour mettre en place une pédagogie qui corresponde aux âges et qui corresponde aux attentes, surtout, aux attentes des enfants.
42:11 Donc il faut que la pédagogie soit adaptée, que la monture soit adaptée. On n'enseigne pas à un enfant comme on enseigne à un adulte.
42:17 Et ça, ça passe par le jeu. L'enfant, il se construit autour des jeux. L'enfant, il a horreur du vide.
42:23 On ne part pas comme ça. Allez, amusez-vous, faites ce que vous voulez. Non, non, c'est pas ça du tout.
42:27 Le terrain, il est construit pour, par exemple, la vitesse ou la direction.
42:31 Et on lâche l'enfant là-dedans et il expérimente un certain nombre de situations. Et on attend.
42:38 Et une fois qu'il a expérimenté ces situations, il y a des situations de réussite, des situations d'échec.
42:42 Donc nous, on répond à ces situations d'échec et on crée un enfant qui est demandeur de la technique.
42:49 Mais on ne commence jamais à apporter de la technique en lui disant la main, il faut la mettre comme ça, ça, ça, ça.
42:53 Non, tu n'arrives pas à réussir. Pourquoi ? Tu veux que je te dise pourquoi ?
42:57 Oui, je vais te le dire. Tu n'arrives pas pour telle raison, telle raison. Et on répond à une demande.
43:01 On a l'habitude de dire quelquefois, ouais, mais ils n'écoutent rien, ils ne retiennent rien, ils n'apprennent rien.
43:08 Oui, bien sûr, ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre. Pourquoi ?
43:12 Eh bien, tout simplement parce qu'on a pris la mauvaise habitude de répondre à des questions qui n'ont pas été posées.
43:19 Il existe différentes tailles de poney et différentes races de poney. La taille, ça a une grande importance.
43:29 Donc vous avez les A, les B, les C, les D. Les A, c'est 1,05 m, c'est les petits Shetland.
43:35 Les B, c'est jusqu'à 1,20 m. Les C, c'est 1,30 m au garrot. Et puis après, c'est 1,47 m.
43:40 Le garrot, c'est là où on mesure. Le garrot, c'est cette bosse ici. Donc le garrot, ce n'est pas là.
43:45 Ce n'est pas là. C'est au moment où, regardez bien, ma main va basculer. Regardez, hop, vous la voyez ? Hop, voyez-le ? Hop, c'est là, c'est ici.
43:52 Alors j'ai un petit appareil là dans mes cannes. C'est une canne anglaise. Ça vient se mettre comme ça et là, il y a un niveau.
44:00 On pose la chose ici. Vous faites descendre la bécane ici. Voilà. Ici. Et là, on descend, on descend. Et voilà.
44:12 Un mètre tout rond, en dessous d'1,05 m, c'est un Shetland.
44:18 [Musique]
44:26 Donc nous, on a un Poney Club un peu particulier en ce sens que c'est un Poney Club où on essaye des choses, où on crée des choses.
44:33 Déjà, il n'y a pas de propriétaire. Tous les chevaux, les petits poneys, les grands, les moyens, les chevaux lourds, tous nous appartiennent.
44:41 C'est une entreprise complètement familiale. Il n'y a pas de séance à l'heure. On ne vient jamais pour une heure. On vient pour trois heures.
44:47 Voilà. Donc on arrive à 1h30, on part à 4h30-5h. Ça nous permet d'aborder plein de choses.
44:53 Ça nous permet de s'occuper de son cheval. Ça nous permet, dans le cadre du bien-être, de faire le travail à pied.
44:58 Ça nous permet de travailler aux longues graines. Ça nous permet de faire de la pédagogie. Voilà.
45:02 On n'a pas de parents qui viennent nous dire « je veux qu'il sorte en concours, je veux qu'il ait tel résultat, je veux ceci, je veux cela ».
45:07 Non, non, non, non. Les gens viennent pour se faire plaisir. Donc on apprend un certain nombre de choses. On fait des longues graines ou du tir à l'arc.
45:13 [Musique]
45:43 Par contre, on commence en équitation. Il faut acquérir de la confiance. Et avant de leur apprendre à monter, une fois qu'ils sont dessus, il faut leur apprendre à descendre.
45:53 Les gens ne comprendront jamais assez que pour obtenir de la confiance, il faut que le gars, quand il est dessus, il se dise « attends, si ça va pas, je saute, je descends ».
46:00 Voilà. Et bien sûr, il y a une façon, c'est une technique la descente. Il y a tout un cours. Il ne faut pas prendre les choses à l'envers.
46:06 Les gens confondent trop souvent « appris » et « acquis ». Il y a le savoir et puis le savoir-faire. Ça passe par la répétition, ça passe par l'amélioration.
46:15 C'est la différence entre l'acquis et l'appris. Tous les vendredis soirs, on fait des spectacles. On fait le spectacle équestre.
46:22 Et le spectacle, c'est la résultante de ce qu'on fait au club. Mais le spectacle, c'est une activité complètement particulière et je vais vous expliquer en deux mots pourquoi.
46:31 Un, d'abord, quand un gamin monte à cheval, il monte pour lui. Quand il fait du saut d'aubstacle, il fait du saut d'abstacle pour gagner.
46:39 Et bien quand il fait du spectacle, il ne monte pas pour lui. Il monte pour les spectateurs et il travaille, il essaie de s'améliorer pour leur offrir ce qu'il sait faire de mieux.
46:49 Ce n'est pas une finalité, le spectacle. Le spectacle, il reste un moyen. Et il reste un moyen au service des apprentissages.
46:56 [Musique]
47:23 Je suis éducatrice spécialisée. Je travaille avec les enfants et les chevaux depuis 27 ans maintenant.
47:30 Je ne suis pas monétrice d'équitation et je ne fais pas d'équitation. Moi, je suis éducatrice à cheval.
47:35 Et je propose essentiellement de la relaxation et du bien-être auprès des chevaux.
47:41 Et en 2013, on a souhaité monter une petite association où il n'y ait que des bénévoles qui travaillent pour pouvoir accueillir des personnes en situation de handicap.
47:51 Alors soit des enfants, soit des adultes, toutes sortes de handicaps. Handicaps sociaux, handicaps psychiques.
47:56 On a aussi des handicaps physiques. On a des fauteuils roulants. On a aussi beaucoup de personnes autistes qui viennent.
48:03 Et du coup, l'idée, c'était de pouvoir ouvrir le monde du cheval à une plus grande population.
48:09 On a des chevaux qui sont tranquilles, qui sont apaisants et apaisés, qui nous permettent de travailler dans de bonnes conditions.
48:16 Et moi, je suis formée à la thérapie à cheval depuis 20 ans maintenant.
48:22 Ça me permet du coup de pouvoir former les bénévoles, de pouvoir accompagner et accueillir les personnes dans de bonnes conditions.
48:29 Notre idée, c'est leur permettre aussi d'accéder au monde du cheval qui reste une activité un peu chère.
48:35 On ne veut pas que l'argent reste une barrière.
48:45 Il y a aussi la possibilité de faire de la médiation animale. Alors, nous avons des chevaux, nous avons un âne et on a aussi des chèvres.
48:51 Ce qui permet aussi de pouvoir faire de la médiation avec différents animaux.
48:55 Et puis, on peut tout simplement se relaxer, monter dessus.
48:59 Alors, nous, on monte souvent avec des selles américaines qui sont enveloppantes.
49:03 On préfère souvent la monte à creux, c'est à dire la monte sans selle, de manière à être directement sur le dos du cheval pour ressentir la chaleur, les vibrations, les mouvements.
49:14 Parce que c'est le mouvement et la chaleur du cheval qui fait que c'est apaisant et rassurant.
49:19 On s'adapte aux projets des établissements, des projets de groupe, on s'adapte aux projets des familles, aux projets de l'enfant ou de l'adulte qui vient.
49:38 Souvent, le retour de l'activité cheval est très apaisante, très zen.
49:43 On est en lien aussi avec les psychologues des établissements, avec les psychomotriciens.
49:49 J'essaye de travailler aussi en lien quand il y a des kinés, qu'on soit aussi complémentaires.
49:54 Nous, notre objectif premier, quand on fait venir les personnes chez nous, c'est d'avoir un sourire en fin de séance,
50:00 de pouvoir voir la personne sourire.
50:03 À partir du moment où on voit le sourire, pour nous, on se dit qu'on a gagné notre journée.
50:08 Le cheval, c'est un animal qu'on retrouve sur toutes les latitudes.
50:11 Vous le retrouvez par +35 degrés, vous le retrouvez aussi par -35 degrés.
50:15 Il a su s'adapter aux différentes températures de notre planète.
50:19 L'équitation, on peut dire que c'est quelque chose qu'on peut pratiquer à tout âge.
50:24 Ça va être un peu plus facile, mais ça va être plus facile.
50:28 On va pouvoir le faire à tous les âges.
50:31 L'équitation, on peut dire que c'est quelque chose qu'on peut pratiquer à tout âge.
50:36 Ça va du bébé-poney jusqu'au papy-randonneur.
50:41 Symbole de force, de grâce et d'élégance, le cheval est lié à l'homme par une complicité et une amitié ancestrale.
50:48 Voilà maintenant 7000 ans que ce fidèle compagnon fait partie de nos vies au quotidien.
50:53 Loisirs, sports, procédés thérapeutiques.
50:57 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:01 Traitons-le comme un ami.
51:03 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:07 Traitons-le comme un ami.
51:10 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:14 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:18 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:22 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:26 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:30 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:34 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:38 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:42 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:46 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:50 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:54 Le cheval pense, ressent les choses, prend des décisions.
51:58 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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