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00:00 [Musique]
00:05 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce journal de 20h.
00:08 Epilogue dans l'affaire Zinane Materazzi, la FIFA a tranché,
00:12 3 matchs de suspension pour le jeune retraité français contre 2 pour l'italien.
00:16 La fédération estime que les insultes n'avaient aucun caractère raciste.
00:21 Le décès du réalisateur Gérard Roury nous laisse des comédies de légende,
00:25 La Grande Vadrouille, Le Cornu ou Rabi Jacob,
00:28 une qui font partie de notre patrimoine et de notre mémoire.
00:31 Après une journée de légers répits, la canicule va persister sur la moitié Est de la France.
00:36 24 départements sont placés en vigilance orange jusqu'à dimanche.
00:40 Nous verrons qui sont les gagnants et les perdants de cette vague de chaleur.
00:45 Malgré les appels de l'ONU à un cessez-le-feu, le bras de fer continue entre Israël et le Hezbollah,
00:50 les deux camps semblent s'installer dans une logique de durée.
00:54 Les évacuations massives d'étrangers se poursuivent, 2500 français ont déjà quitté le Liban.
01:00 Des saisies quasi quotidiennes de corail par les douaniers d'Orly, menacés de disparition,
01:06 le corail est protégé par la convention de Washington,
01:09 son ramassage et sa commercialisation sont interdits.
01:13 Ouverture aujourd'hui de la 5e édition de Paris Plages, nouveauté cette année,
01:17 les parasols et les transats sont aussi installés rive gauche,
01:20 une bonne façon d'échapper au 31 degrés qui écrasait aujourd'hui la capitale.
01:26 Et on commence par le Tour de France qui a renoué aujourd'hui avec les plus grandes heures de l'histoire de cette compétition.
01:32 L'américain Floyd Landis a fait vibrer les spectateurs.
01:36 Après sa défaillance hier, plus personne ne misait sur lui et pourtant il a remporté l'étape de Morzine.
01:42 Ce soir il est à 30 secondes à peine du maillot jaune, le suspense reste entier.
01:47 Nathael Derinck, Saint-José-Bouillestex.
01:50 Hier, il était à l'agonie. Aujourd'hui Floyd Landis s'est offert un triomphe dans les rues de Morzine.
01:56 Un sacré retournement de situation. En 24 heures l'américain est revenu dans la course au maillot jaune.
02:01 Je veux gagner le tour. Après mon passage à vie d'hier, je devais réagir.
02:07 Dr Floyd et Mr Landis.
02:09 Une bonne nuit de repos pour oublier cette image de l'américain à l'arrêt dans l'ascension vers la tout-suivre.
02:14 Onzième au général avec plus de 8 minutes de retard.
02:18 Ce matin Landis décide d'attaquer dès le premier col de l'étape.
02:22 Le maillot jaune hésite mais le laisse filer.
02:25 Une drôle de stratégie. L'américain réalise un festival.
02:29 Il accentue son avance tout au long du parcours. 100 kilomètres, seul devant le peloton.
02:33 5 cols à franchir sous un soleil de plomb. Un exploit.
02:37 Il a fait un numéro, il a fait un show et il a gagné l'étape.
02:41 C'était un peu trop, mais c'est vrai que c'était un plomb de tues et ça a fait très mal.
02:45 Même Oscar Perreiro, le maillot jaune, est à la traîne.
02:48 Carlos Sastre, son dauphin au général, vient de passer à l'attaque.
02:52 Dans la descente vers Morzine, le maillot jaune de Perreiro ne tient plus qu'à un fil.
02:57 L'espagnol doit prendre tous les risques.
02:59 Ça va vite, trop vite, surtout pour Cyril Descennes.
03:02 Le français quatrième au général s'accroche au meilleur, mais chute à 5 kilomètres de l'arrivée.
03:07 Ce soir, il rétrograde à la 7ème place.
03:09 Mon vélo était un peu endommagé, j'avais les vitesses qui ne marchaient plus après.
03:12 Donc je pense que dans l'histoire, je perds une bonne trentaine de secondes.
03:16 Perreiro peut souffler, son maillot jaune est sauvé.
03:18 Mais Sastre est deuxième à 12 secondes, Lendis troisième à 30 secondes.
03:22 Le tour n'a pas été aussi indécis depuis près de 20 ans.
03:26 L'actualité sportive, c'est aussi l'épilogue dans l'affaire Zidane-Materazzi.
03:31 Cet après-midi, la FIFA a donc tranché.
03:33 Trois matchs de suspension pour le français jeune retraité contre deux pour l'italien.
03:38 La fédération a estimé que les insultes n'avaient aucune connotation raciste.
03:42 Karine Comadie, Frédéric Delarue.
03:45 Une heure d'audition montre suisse en main.
03:48 A suffit à la commission pour se faire une idée.
03:51 Massés devant le siège de la FIFA, les journalistes venus du monde entier
03:54 se contenteront d'une silhouette derrière une vitre fumée.
03:57 Seuls les fans apprécient.
03:59 Je l'ai vu, malheureusement, je ne pouvais pas le toucher.
04:02 Il m'a regardé, c'est tout.
04:04 Tu l'as vu ?
04:05 Oui, je l'ai vu.
04:06 Il avait des gens qui étaient là pour le soutenir.
04:08 Et du soutien, Zidane en a besoin.
04:10 Le coup de tête est une voie de fée.
04:12 C'est ce qu'a décidé la commission de discipline qui condamne le capitaine des Bluts.
04:16 Zinedine Zidane a été punie aujourd'hui de trois matchs de suspension
04:22 et d'une amende de 7500 francs suisses.
04:26 Une sanction que Zidane, joueur retraité mais fidèle à ses idées,
04:29 a convertie en trois jours d'activité humanitaire avec les enfants.
04:33 Le coupable, c'est celui qui provoque.
04:36 L'argument de Zizou a porté.
04:38 Pour avoir insulté Zidane et sa famille, Materazzi est condamné à deux matchs de suspension et 3000 euros d'amende.
04:44 Je comprends la provocation parce que c'est dans le règlement.
04:49 Je n'ai rien à dire pour les deux journées à Materazzi.
04:53 Mais je crois que trois journées pour Zidane, c'est trop.
04:57 France-Italie, en condamnant les deux joueurs, la FIFA n'a réconcilié personne.
05:01 Ce supporter de la Juve, club Boisjouz et Zidane a trouvé un terrain d'entente.
05:06 Zidane a aussi joué chez nous en Italie. C'est un très grand joueur.
05:10 Le prochain match France-Italie aura lieu au Stade de France à Paris le 6 septembre.
05:15 La rencontre éliminatoire pour l'Euro 2008 se jouera sans Materazzi, mais elle promet d'être sportive.
05:21 C'est une grande figure du cinéma français qui vient de nous quitter.
05:26 Gérard Houry est décédé chez lui à Saint-Tropez à l'âge de 87 ans.
05:30 La Grande Vadrouille, Rabi Jacob, Le Corneau, depuis les années 60,
05:34 avaient cumulé les succès commerciaux et s'étaient imposés comme le maître de la comédie populaire.
05:40 Marie Jojouan.
05:42 La partition préférée de Gérard Houry, c'était le rire.
05:54 Sa symphonie la plus jouée, La Grande Vadrouille, devant 17 millions de spectateurs.
05:58 C'était il y a 4 ans. Gérard Houry assistait à la projection de son plus beau succès à l'Opéra Garnier,
06:04 sur les lieux même où il avait tourné 40 ans par avant.
06:07 "Ca va pas ça ? Allons, allons, ne perdons pas de temps à bavarder. Allez, allez, on avance, allons !"
06:10 "C'était pas un rire banal, un rire de petite qualité. C'était pas un petit rire franchouillard.
06:17 C'était un homme très intelligent et très profond."
06:20 Et pourtant le rire n'est venu que vers la quarantaine.
06:23 Juste après la guerre, Gérard Houry s'était engagé dans une carrière d'acteur des films noirs,
06:28 comme Le Miroir à deux faces, co-signé avec André Cayet.
06:31 "Mais c'est affreux !"
06:32 "Mais non, c'est réussi, dans 8 jours tout ça, ça sera effacé, gommé, dégonflé, c'est au poil, je vous dis, comme ça !"
06:36 La rencontre sur le plateau avec Michel Morgan, le début d'un grand amour qui durera jusqu'à la fin de sa vie.
06:42 L'insouciance des années 60, de grands moments pour Gérard Houry, qui passe derrière la caméra.
06:47 Les succès s'enchaînent. En 1965, le corneau est amorti en 3 semaines.
06:52 La France découvre un nouveau duo comique.
06:54 "Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu m'oublies, qu'est-ce qu'il y a ?
06:58 Bah, maintenant, ça va marcher beaucoup moins bien, forcément !"
07:01 Deux acteurs aux antipodes, Gérard Houry a trouvé une recette qui fera ses preuves dans La Folie des Grandeurs
07:07 ou dans Le Cerveau, le plus gros budget de l'époque.
07:11 Mais ce qu'il a apporté au cinéma français n'a pas de prix.
07:14 "Envie de vivre, envie de rire, envie de... le sentiment un peu d'exister à travers des comédies
07:22 époustouflantes de vie, de passion."
07:26 Le duo comique avec des exceptions pour de véritables one-man-show.
07:30 Celui de De Funès dans Rhabi Jacob ou de Belmondo dans Las des As.
07:34 "A mon signe."
07:35 "Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle."
07:39 Belmondo l'a mis encore lui, 30 ans plus tard, citant un verre de Racine
07:42 quand Gérard Houry entre à l'Académie des Beaux-Arts.
07:45 Devenu immortel, l'éternel jeune homme avait choisi pour son dernier film une oeuvre de Pagnol.
07:50 "Il était une fois dans un petit village de Provence, un humble comébissier, bourré de complices."
07:55 "Tu vas me dire que je suis un bourrien. Tu n'es pas bourrien, tu es mauvais à m'tout."
07:58 "Il avait 80 ans, environ 80 ans quand je l'ai rencontré, et j'ai vu un enfant.
08:03 Je vous disais, ce regard rieur, toujours le mot pour rire."
08:07 "Faire rire ses contemporains, les rendre heureux, leur faire oublier leurs soucis."
08:13 "C'est comme le dit Marcel Pagnol, c'est quand même un sacré truc."
08:17 "C'est formidable, ça a été peut-être une des grandes joies de ma vie."
08:21 Voilà, et la fin de ce journal, on reviendra sur cette disparition avec un hommage de la rue.
08:28 Et comme chaque soir, depuis 5 jours, on évoque cette canicule qui nous concerne quasiment tous.
08:33 Météo France a placé 24 départements en vigilance orange jusqu'à dimanche soir.
08:38 Vous le voyez, il s'agit surtout de la moitié est de la France.
08:41 Aujourd'hui, c'est à Lyon qu'il faisait le plus chaud avec 35 degrés.
08:45 La mort hier d'un ouvrier sur un chantier a montré que la chaleur peut être mortelle dans certaines conditions de travail.
08:52 Les autorités appellent donc les entreprises à la vigilance,
08:55 et certaines ont dû adapter leurs horaires et leurs modes de fonctionnement en forte chaleur.
09:00 Reportage dans une fonderie à Vaux-en-Velin dans le Rhône.
09:03 Stéphanie Labrousse, Olivier Jacquelin.
09:05 Encore une journée sous un soleil écrasant.
09:08 Une journée qui n'en reste pas moins besogneuse dans cette petite fonderie de Vaux-en-Velin.
09:12 Et c'est cet ouvrier qui a ouvert les portes ce matin.
09:15 "Moi je viens ici, je suis à 3h30, 4h du matin."
09:18 "Quand je rouvre l'atelier, il y a 62 degrés dedans."
09:21 "J'ouvre et je sens un courant dehors."
09:25 Les températures nocturnes ne permettent même pas à cet atelier de se rafraîchir entre deux journées de travail.
09:30 Une fois les machines en route, l'atmosphère se gorge de chaleur.
09:33 Neuf salariés, dont ceux qui savent faire autour de creusets où l'aluminium est fondu à 720 degrés.
09:39 "Au bout d'un moment, on sent que nous-mêmes on a du mal à encaisser, qu'on a nos limites."
09:43 "Il y a un moment où on est au maximum de nos possibilités, et là il faut savoir s'arrêter un petit peu."
09:49 La température dans le bureau paraît presque rafraîchissante.
09:52 Le thermomètre flirte pourtant avec les 34 degrés.
09:55 Les pauses se font donc très fréquentes.
09:57 6 à 7 litres d'eau par jour et par personne sont consommés dans cette salle.
10:00 "Actuellement, on y vient très souvent, surtout en début d'après-midi."
10:04 "Sur une heure, on doit y passer facilement 25 minutes."
10:09 Les horaires de travail ont été décalés, commencés plus tôt pour finir en tout début d'après-midi.
10:14 Pas de climatisation, mais quelques ventilateurs.
10:16 Et si la chaleur s'accentue, le responsable envisage un aménagement supplémentaire.
10:21 "À l'extrême, on peut faire des jours chômés."
10:24 "Vraiment, il y a un jour particulièrement pénible."
10:27 "Donc ça, c'est toujours à la pause."
10:29 "On discute avec l'équipe, et puis on franche."
10:32 14h30, la journée de ces salariés se termine.
10:35 Une bonne douche, du repos, avant d'affronter de nouveau la chaleur dès 6h du matin demain.
10:41 Le gouvernement continue à afficher sa vigilance.
10:44 Dominique de Villepin préside aujourd'hui un comité interministratériel.
10:48 Chaque jeudi, Météo France et l'Institut de Veille Sanitaire feront un point sur les températures et les victimes de la canicule.
10:55 Les fabricants de ventilateurs, de climatiseurs ou de fontaines à eau sont comme chaque fois les grands gagnants en période de canicule.
11:02 Et quand on est commerçant, mieux vaut être équipé pour attirer les clients.
11:06 Séverine Lebrun, Valérie Labonne.
11:08 Un soleil aux zénithes et des rues commerçantes totalement désertées.
11:14 Pour séduire le client, tous les moyens sont bons.
11:17 Il y a donc les magasins climatisés comme celui-ci et les autres où personne n'ose se risquer.
11:24 Ils rentrent et ils sentent qu'ils sont pas bien au niveau chaleur et je pense qu'ils font juste un petit tour et ils s'en vont tout de suite.
11:31 En terrasse, c'est pareil. Il y a celles qui sont totalement vides.
11:35 Les gens ils cherchent le coin frais et ils veulent plus manger au soleil.
11:39 Le midi, on a facilement moins de 30%.
11:42 Et les autres qui ont eu la bonne idée, le brumisateur pour rafraîchir tout le monde.
11:48 En réalité, c'est le seul endroit que nous avons trouvé qui n'était pas au soleil et au frais.
11:55 Pour de la clim, il faut en moyenne prévoir 100 watts.
11:58 Dans ce magasin, il y a encore du stock. On peut donc s'acheter une clim, mais après, il faut être patient.
12:05 On arrive à 15 jours, 3 semaines pour pouvoir se la faire installer par des professionnels.
12:10 Dans cette entreprise de Fontainehaut aussi, on s'active.
12:14 50% de chiffre d'affaires en plus par rapport à l'année dernière. Pas une minute à perdre.
12:19 Au quotidien, c'est à peu près entre 50 et 80 appels jours. Entre 100 demandes par internet. C'est le grand rush effectivement.
12:28 Le soleil en revanche n'est pas l'ami des bêtes.
12:30 Les champs sont desséchés, il faut déjà nourrir le bétail avec du foin.
12:34 On entame les stocks d'hiver qui n'étaient pas déjà exceptionnels.
12:41 La canicule ne fait donc pas les affaires de tout le monde. Il va falloir s'accrocher car elle pourrait durer.
12:46 Même si cette vague de chaleur n'est pas comparable avec la canicule de 2003,
12:52 les spécialistes s'interrogent sur la répétition de ces périodes de température très élevée.
12:57 Alors, y a-t-il un lien avec le réchauffement de la planète dont on parle tant ?
13:01 Éléments de réponse avec Sophie Maizel, Michel Hiver, Olivier Combe.
13:06 Paris et avec elle, toute la France accablée de chaleur.
13:10 Des températures qui dépassent 35 degrés la journée, qui se maintiennent au-dessus de 20 degrés la nuit.
13:15 Et ce, plusieurs jours durant, les conditions de la canicule sont réunies.
13:19 Le responsable, l'anticyclone des Açores, qui stagne au-dessus de la France,
13:24 agit comme un couvercle qui compresse l'air et le réchauffe.
13:27 Ces épisodes, de plus en plus fréquents, sont liés au réchauffement climatique.
13:32 On sait que la température moyenne a augmenté en France d'environ 1 degré dans une période d'une centaine d'années.
13:39 Le siècle passé a connu deux très fortes canicules.
13:42 L'été 1947 reste dans les mémoires de ceux qui faisaient, comme ici, la queue à l'entrée des piscines.
13:50 On suffoquait aussi en 1976, et la canicule s'est ajoutée une sécheresse dévastatrice,
13:55 citée encore aujourd'hui en référence.
13:58 Impossible encore de savoir si l'été 2006 atteindra les sinistres bilans d'il y a trois ans.
14:03 Mais 2003 ne sera plus à l'avenir une année exceptionnelle, selon les climatologues.
14:08 Nos modèles projettent qu'un été sur deux sera du type de 2003 à partir de 2050.
14:14 À moins de ralentir l'activité de l'homme responsable du réchauffement.
14:18 Réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour le moment, c'est le seul espoir de calmer le climat.
14:24 Et puis, comme prévu depuis hier soir, les orages ont éclaté sur l'ouest et dans le nord.
14:29 Images ici de la région de Douai, dans le nord.
14:32 Ces orages ont été d'autant plus violents qu'il avait fait très chaud.
14:35 Il y a même eu une mini-tornade.
14:37 Météo France a enregistré sur place une centaine d'impacts de foudre.
14:41 Il n'y a eu heureusement que des dégâts matériels.
14:44 Pour fuir la chaleur, certains ont choisi de passer leurs vacances en altitude,
14:48 où les nuits apportent une fraîcheur appréciable, un petit 15 degrés.
14:52 Ce reportage a à Loudenviel, dans les Hautes-Pyrénées, Muriel Lasaga, Olivier Comte.
14:57 Il y a ici comme un petit goût de fraîcheur printanière.
15:01 En un clin d'œil, c'est comme un souffle d'air qui rejaillit.
15:05 Au pied des montagnes, l'herbe s'est gorgée d'eau grâce aux orages des derniers jours.
15:09 Ses vacanciers l'attendaient avec impatience.
15:13 - Vous venez d'où, monsieur ? - Région parisienne, là où il fait très chaud.
15:16 Là où il y a du béton et ça chauffe énormément.
15:19 - Pour vous, ici, c'est un petit... - C'est le bonheur, oui.
15:21 - On est en altitude, il y a plus d'air, donc c'est vrai que c'est bien.
15:26 On s'en rend pas compte, quoi. Il y a pas de foule.
15:28 Mais même à 1 000 m d'altitude, le thermomètre affiche est aujourd'hui 30 degrés.
15:33 Sauf qu'ici, on ne parle pas de canicule, car le soir venu, c'est une tout autre histoire.
15:39 - C'est-à-dire que les nuits se passent comment ?
15:42 - Bah, normalement, on dort. Il y a pas 40 degrés à l'ombre, quoi.
15:47 - Et c'est bien pour cette raison que Mélanie amène chaque année ses enfants à la montagne.
15:52 - Les enfants n'arrivaient pas à s'endormir des fois jusqu'à 10h30, 11h le soir,
15:56 parce qu'il faisait trop chaud. Il fallait vraiment rafraîchir par tous les moyens possibles.
16:01 Et puis là, c'est le rêve, ils se couchent tout de suite, les fenêtres sont ouvertes toute la nuit,
16:05 et il n'y a pas de moustiques, en plus. C'est génial.
16:07 - Et le virus gagne au fur et à mesure que le mercure grimpe.
16:11 - Pour une toute dernière manque des personnes de Toulouse qui avaient trop très chaud,
16:14 qui nous ont dit "on vous appelle pour venir se mettre au frais,
16:17 on voudrait venir passer 2 jours le week-end prochain, est-ce que vous avez des disponibilités ?"
16:20 Et on a eu le plaisir de les accueillir dans la vallée.
16:22 - Au vu des prévisions de Météo France, il pourrait bien être de plus en plus nombreux à se réfugier dans nos belles montagnes.
16:29 - À l'étranger, c'est toujours le Proche-Orient qui domine l'actualité de cette journée.
16:35 Au 9e jour de l'offensive israélienne au Liban, les étrangers continuent à évacuer en masse le pays.
16:41 Selon le Quai d'Orsay, 2500 français ont déjà fui et le rythme des évacuations s'accélère.
16:47 Les troupes américaines ont refait leur apparition pour gérer le retour de leurs ressortissants.
16:52 Yasmina Farber.
16:54 - 23 ans après leur départ de Beyrouth, les marines américains débarquent.
16:58 Leur mission, récupérer leurs ressortissants sur cette plage de Dbaïé, à 10 km de la capitale.
17:04 Ces passagers ont pour la plupart la double nationalité.
17:09 Après quelques rotations, 1000 personnes sont prises en charge à bord de ce transporteur de troupes, l'USS Nashville.
17:17 "Bienvenue", dit la pancarte, "c'est la fin du cauchemar".
17:22 - C'était l'horreur. On est très heureux d'être arrivés ici sains et saufs.
17:30 Mais on pense beaucoup à nos familles, à nos proches qui sont des citoyens libanais.
17:35 Mais certains américains sont restés à quai, coincés derrière les grilles fermées du port.
17:40 Scène de panique, de fuite en avant, tout tenté pour arriver au bateau.
17:45 - Il faut rentrer chez vous maintenant.
17:49 - Je suis sur une liste de l'ambassade américaine. Je veux partir d'ici.
17:54 Je ne sais pas ce qui est arrivé à mes enfants, à mon mari.
17:57 Au large de Tyr, un navire chypriote attend une toute première vague d'évacuation.
18:02 - S'il vous plaît, soyez prêts avec vos bagages.
18:05 Les casques bleus de la Finule, des français, organisent le rapatriement de 400 compatriotes.
18:11 Ils sont conduits vers le port de cette ville particulièrement visée par les bombes.
18:16 - On a été déjà morts, on a été coincés dans la maison, on n'a pas bougé.
18:22 - Parce que les routes étaient mitraillées, en fait, c'était trop dangereux.
18:25 Par mer ou par les airs, les opérations françaises de secours se multiplient.
18:31 2500 personnes ont pu être rapatriées.
18:34 Ils quittent leur pays avec un mélange de tristesse et de dégoût.
18:40 - On a l'impression que c'est un terrain de foot où tout le monde règle ses problèmes
18:46 sans aucune réaction de la communauté internationale.
18:50 Pour le moment, les militaires étrangers jouent uniquement un rôle humanitaire.
18:57 Depuis 9 jours, l'offensive israélienne a fait au moins 327 morts au Liban.
19:02 Et aujourd'hui encore, l'aviation a poursuivi ses actions ciblées ce matin
19:07 puisqu'elle a déversé un tapis de bombes sur un bunker du Hezbollah au sud de Beyrouth,
19:11 un site censé être occupé par des hauts responsables du mouvement chiite libanais.
19:16 Les tirs ont touché aujourd'hui le village chrétien de Qiam, dans le nord du pays.
19:20 Vous en voyez des images.
19:21 L'offensive israélienne a déjà causé des dégâts évalués à plusieurs milliards de dollars.
19:26 Destruction de ponts, de routes, de canalisations centrales électriques endommagées.
19:31 Et face à cette situation, Philippe Douste-Blazy a annoncé son départ ce soir pour le Liban et Israël.
19:37 Le premier vol français transportant de l'aide humanitaire a quitté Paris ce matin, direction Chypre.
19:43 A son bord, des médecins, du personnel de la Croix-Rouge, des groupes électrogènes et des médicaments
19:48 qui permettront de venir en aide aux 500 000 Libanais déplacés à cause de ces bombardements.
19:54 Certains villages, notamment au sud du Liban, se retrouvent totalement isolés à cause de ces bombardements.
20:00 Nos envoyés spéciaux Jacques Herdoz et Romain Potokhi ont fait la route entre Beyrouth et la grande ville de Nabatier,
20:07 une ville considérée comme un des chefs du Hezbollah et qui a donc été particulièrement visée par les frappes israéliennes.
20:14 Pour se rendre dans le sud du pays bombardé, il faut éviter les grands axes.
20:19 Les ponts, cibles quotidiennes de l'aviation israélienne sont presque tous détruits.
20:23 Les autoroutes coupées, au loin, on aperçoit la fumée qui se dégage de la principale centrale électrique de la région.
20:30 Les bombardements ont poussé les habitants à partir.
20:33 5 000 vivent à Gimalié, aujourd'hui il n'en reste que 30.
20:37 Ils ont bombardé trois fois, ils ont lâché 12 bombes rien que cette nuit.
20:43 Maintenant, on n'a même plus d'eau.
20:45 On préfère rester ici.
20:48 Pourquoi ?
20:49 Parce que nos maisons sont là. Si on veut partir, peut-être qu'on ne peut pas revenir. C'est pour cela.
20:56 Ces jours-ci, lorsque les curés de l'église regardent vers le ciel, c'est le son de l'aviation israélienne qu'ils entendent.
21:03 En approchant de Nabatier, on comprend mieux.
21:07 Une usine a été rasée. Au milieu des décombres, un employé vient récupérer ce qui peut l'être, les registres de l'entreprise.
21:17 Ici, plus question de drapeaux blancs, ce sont les jaunes du Hezbollah qui flottent au vent.
21:21 Quelques affiches à la gloire de la milice chiite.
21:24 Une ambiance de chaos ? Pas de doute, nous arrivons à Nabatier.
21:28 Deux missiles ont ravagé tout ce quartier, 15 victimes que les habitants ont dû secourir eux-mêmes.
21:34 Hier, toutes les personnes qu'on a levées sous les débris, c'était des enfants. Il n'y avait même pas un homme parmi eux.
21:41 Les humanitaires, ils ne viennent pas ici ?
21:43 Ils n'arrivent pas à venir parce que c'est dû au bombardement de tous les camions qui passent.
21:48 Alors, ça craint ou quoi ? Ça craint.
21:51 À Nabatier, il n'y a ni électricité ni eau courante.
21:55 Et c'est la population elle-même qui se charge de réparer entre deux bombardements.
21:59 La ville a payé un lourd tribut parce qu'elle est réputée pour abriter des combattants du Hezbollah.
22:06 Atmosphère tendue dans le quartier du Hezbollah à Beyrouth, des rues désertées mais surveillées de près par la milice libanaise.
22:14 Gilles Marinet et Jean-François Monnier s'y sont rendus.
22:17 Depuis les bombardements, Hassan a placé sa famille hors de Beyrouth.
22:22 Aujourd'hui, il revient dans son quartier prendre quelques affaires dans l'appartement.
22:26 Quand ce pont a été bombardé, je venais juste de passer, c'était à 3 heures du matin.
22:30 C'est la zone contrôlée par le Hezbollah, une frontière dans Beyrouth.
22:34 A partir de là, les rues sont vides mais la milice veille et la caméra n'est pas la bienvenue.
22:39 Hassan peut repartir. Dans cette rue, une épicerie est restée ouverte. Le discours est sans équivoque.
22:53 Hassan Nasrallah, notre maître, nous a appris à résister jusqu'au bout.
22:58 Qu'ils nous bombardent encore, on reste là, on s'en fiche.
23:01 Nous n'avons pas encore utilisé les missiles qui vont atteindre Tel Aviv.
23:04 On n'a pas encore été très méchants. Ça va venir.
23:07 Le conducteur de la voiture a cité le nom d'Allah et celui de Nasrallah, le chef du Hezbollah,
23:15 l'homme qu'Israël veut abattre. Son effigie est omniprésente.
23:19 Hassan parvient enfin à son immeuble. Il veut nous faire visiter son appartement.
23:25 Rencontre avec un homme qui a été tué par un Hezbollah.
23:28 Il veut nous faire visiter son appartement. Rencontre avec un voisin qui s'en va.
23:33 Alors, est-ce que ça va la famille ?
23:36 Ça va. On est dans un abri juste à côté. Il n'y a plus personne dans l'immeuble.
23:40 Cet homme et sa famille nombreuses n'ont pas eu les moyens de partir.
23:47 On a à peine de quoi survivre, de quoi acheter nos aliments.
23:52 Heureusement que les gens du Hezbollah nous aident.
23:55 Ils nous ont aidés à manger, à manger, à manger.
23:58 Le voisin repart vers un abri souterrain que nous ne pourrons pas visiter.
24:02 La milice interrompt le reportage. Cette fois, il faut partir.
24:06 500 000 personnes, dont beaucoup de sympathisants du Hezbollah, vivaient dans ces quartiers.
24:10 Une ville dans la ville, devenue la cible des obus israéliens.
24:13 Malgré la résistance inattendue du Hezbollah, malgré la mort aujourd'hui de 4 soldats,
24:20 la population israélienne fait corps derrière son armée et son gouvernement.
24:24 À la télévision, dans les journaux, dans la rue, l'heure est à la cohésion nationale.
24:28 Reportage Charles Anderlin, Mossi Harman.
24:31 L'armée israélienne a fini par utiliser les grands moyens pour conquérir cette position du Hezbollah
24:38 à quelques centaines de mètres de la frontière.
24:41 Car les combattants chiites opposent une résistance acharnée et infligent des pertes aux Israéliens.
24:49 4 soldats ont été tués au combat et 6 blessés.
24:53 Aujourd'hui, les échanges de tirs se poursuivent dans tout le secteur.
24:57 La destruction des blocos et des tranchées du Hezbollah au sud-liban s'annonce difficile.
25:03 Les pertes augmentent, le pays se mobilise.
25:07 Sans grincer des dents, les réservistes revêtent l'uniforme pour une période indéterminée.
25:13 En pleine urgence, ces réservistes étaient, il y a seulement 24 heures, des employés de banque, des chefs d'entreprise, des étudiants.
25:21 Le ton en Israël est au patriotisme.
25:27 Même dans le centre du pays où la vie est au ne peu plus normal.
25:31 Mon mari est à l'armée et il se trouve dans le nord.
25:35 C'est une situation très difficile pour nous.
25:38 Mais nous devons arrêter tout ce terrorisme.
25:42 Bien peu prennent au sérieux les risques d'attaque de missiles sur Tel Aviv.
25:47 Il n'y a pas de nation plus forte que nous.
25:50 Tout autre peuple aurait plongé dans la déprime dans une telle situation.
25:55 Face à ce conflit qui risque de durer, la société israélienne a retrouvé presque par réflexe tous ces points de repère des temps de guerre.
26:05 Dans ce contexte, la diplomatie a tenté de reprendre le dessus.
26:09 Aujourd'hui, Kofi Annan a lancé un appel au cessez-le-feu.
26:12 Une trêve pour permettre de stopper cette crise.
26:15 L'ONU, vous le savez, veut mettre en place au sud-liban une force de stabilisation.
26:20 Parmi les réactions à noter, celle du prince héritier d'Arabie Saoudite, arrivé hier à Paris.
26:25 Il a dénoncé les agissements d'Israël au Liban.
26:28 Il a lui aussi rappelé qu'il était favorable à la mise en place d'une force de stabilisation.
26:33 Et puis, la Croix-Rouge lance un appel au don.
26:36 Dès maintenant, vous pouvez les adresser à l'adresse qui s'affiche sur votre écran.
26:40 En Belgique, la justice a décidé de prolonger la détention préventive de l'assassin présumé des petites Stécie et Nathalie.
26:48 Abdelahid Houd a été entendu par le juge d'instruction.
26:52 Malgré les éléments qui l'acclament, il continue à clamer son innocence à Maurie Guibert, Samuel Humez.
26:58 Toujours le même visage, fermé, impassible.
27:02 Abdelahid Houd, le principal suspect dans l'affaire, doit pourtant faire face à des éléments de plus en plus accablants.
27:08 Et au fil des interrogatoires, ses explications sont de plus en plus confuses.
27:13 Ce matin, à l'audience qui devait statuer sur son maintien en détention, son avocat n'a pas plaidé la remise en liberté.
27:19 La position de son client, qui nie tout en bloc, lui paraît difficile à tenir.
27:24 Je suis surpris, effectivement, qu'il n'ait pas encore changé d'avis, alors qu'il existe de plus en plus des éléments matériels
27:32 qui pourraient le confondre, ou en tout cas, lui faire douter, effectivement, que sa position soit nécessairement la bonne.
27:40 C'est après la découverte des corps de Nathalie, 11 ans, et Stécie, 7 ans, que l'enquête s'est accélérée.
27:45 Pas de traces ADN exploitables, car les victimes ont reposé trop longtemps dans l'eau,
27:49 mais la police scientifique pratique d'autres analyses.
27:52 Elle retrouve ainsi le même type de fibre sur les vêtements des fillettes et ceux du suspect.
27:56 Celui-ci aurait donc été en contact avec elle le soir des fêtes.
28:01 En fin de matinée, les enquêteurs ont interrogé une nouvelle fois Abdallah et Houd.
28:05 Hors de question pour eux de relâcher la pression, ils ont la conviction que l'affaire sera bientôt résolue,
28:10 une conviction forgée par la qualité du travail de police scientifique réalisé jusqu'ici.
28:15 En France, Fernand Blanc est sorti de prison aujourd'hui, en 2002.
28:19 Cet automobiliste de 84 ans avait tué cinq pompiers de l'Oriole dans la Drôme.
28:24 Condamné à cinq ans de prison, il a obtenu d'être placé sous surveillance électronique.
28:29 Il a l'obligation de rester à son domicile.
28:32 Quasiment chaque jour, les douaniers d'Orly saisissent du corail dans les colis postaux en provenance des Antilles et de la Guyane.
28:39 Le corail menacé d'extinction est protégé par la Convention de Washington.
28:43 Il est donc interdit de le sortir de son milieu naturel.
28:46 Sophie Rodier, Tristan Le Bras.
28:49 Centre de tripostale d'Orly.
28:53 Ce colis vient d'arriver des Antilles.
28:56 A l'intérieur du corail.
28:59 - Ça c'est des corails, donc c'est prohibé.
29:06 - Voilà, donc c'est bien dissimulé quand même, un truc de toilette.
29:10 Les douaniers en saisissent presque tous les jours pendant l'été.
29:14 Des souvenirs de vacances ramassées illégalement sur les plages ou arrachées directement sur la barrière de corail.
29:20 Les touristes les envoient par la poste vers la métropole.
29:24 - Les gens en ramènent beaucoup et sont surpris après que la marchandise a été subie par la douane.
29:29 Menacés d'extinction, les coraux sont protégés par la Convention de Washington.
29:35 Il est donc strictement interdit d'en ramasser, vivant ou mort.
29:39 Cette espèce met des années à se reconstituer.
29:42 Parfois, elle ne réapparaît jamais.
29:45 Malgré les avertissements, les douaniers continuent d'en trouver dans les colis des touristes.
29:49 200 pièces ont été saisies depuis le début de l'année à Orly.
29:53 - C'est assez volumineuse quand même.
29:56 - Si tous les gens qui savent que c'est interdit n'en prennent plus, le marché se tarie de lui-même.
30:02 Donc on a atteint notre but en fait.
30:05 En théorie, les touristes encourt une amende.
30:08 Mais dans les faits, les autorités se contentent de saisir la marchandise.
30:12 Les coraux confisqués sont confiés à des musées.
30:15 - Aujourd'hui, plus de 600 personnes s'étaient rassemblées devant le tribunal de Saint-Gaudens en Haute-Garonne
30:22 pour soutenir 10 éleveurs poursuivis par la justice.
30:25 En avril dernier, ils avaient occasionné des dégâts lors d'une manifestation contre la réintroduction de l'ours.
30:31 Le procureur a requis jusqu'à 4 mois de prison avec sursis.
30:36 - À grands coups d'annonces et de publicités dans les journaux,
30:39 l'État continue à vendre une partie de son patrimoine immobilier.
30:42 L'État qui espère bien récupérer plusieurs centaines de millions d'euros cette année
30:47 des hôtels particuliers et des immeubles de standing qui n'auront pas de mal à trouver des acquéreurs.
30:52 François Beaudonnet, Bernie Mériot.
30:55 - Ce petit écrin de nature est niché au cœur de l'un des quartiers les plus prisés de la capitale.
31:04 Un hôtel particulier des années 20 qui, pendant quelques mois encore,
31:09 abritera les fonctionnaires de la direction de l'aménagement du territoire.
31:14 Un chef-d'œuvre d'architecture de 90 pièces sur 2500 mètres carrés.
31:19 Isabelle Adjani avait gravi cet escalier dans le film Camille Claudel.
31:23 Mais ce bijou du patrimoine de l'État n'est pas fonctionnel.
31:27 Comme des centaines d'autres immeubles, il sera vendu.
31:30 Et pour se séparer de bâtiments comme celui-ci, l'État emploie les grands moyens.
31:35 Sites internet, pleines pages dans les journaux, on y trouve tous les détails, sauf les prix de vente.
31:42 Nous les avons demandé à un spécialiste de l'immobilier.
31:45 - Et sur cette page, il y a 5 immeubles, 2 hôtels particuliers qui valent entre 20 et 25 millions d'euros probablement.
31:51 Rue Saint-Dominique au cœur du 7e arrondissement, probablement le même tranche de valeur, 20-25 millions d'euros.
31:57 Et enfin, rue d'Astorgue, plein 8e, entre 70 et 80 millions d'euros.
32:01 Au total, près de 120 millions d'euros pour cette seule publicité.
32:05 Une somme impressionnante, mais ne rêvons pas, elle ne représente que 0,01% de la dette de l'État.
32:12 - La chaleur a marqué l'ouverture de la 5e édition de Paris Plage.
32:17 On attend 4 millions de visiteurs.
32:20 Pendant un mois, la capitale va prendre des airs de station balnéaire.
32:24 Avec une température supérieure à 30 degrés, les familles étaient nombreuses à venir profiter des brumisateurs, points d'eau et piscines.
32:31 Anne-Sophie Chemier-Lecomte, Mathieu Birdan.
32:34 - L'exercice exige un zeste de souplesse.
32:38 À chacun sa méthode, les jeunes plagistes urbains cherchent avant tout à s'hydrater.
32:44 - C'est très chaud en ce moment à Paris, donc c'est idéal.
32:47 Voilà, donc on se rafraîchit avec tous les moyens à bout bord.
32:50 - Paris Plage redéplie ses transats.
32:53 La chaleur étouffe la capitale depuis plusieurs jours.
32:56 Cette pause sur la croisette parisienne était très attendue.
33:00 - Quand on vient en ville ou on reste à la maison, c'est plus étouffant.
33:05 Ici, on est bien quand même. On est au bord de la Seine et c'est assez aéré.
33:09 - Grand classique, la forêt des brumisateurs a toujours autant de succès.
33:13 Les touristes semblent apprécier.
33:16 - Je trouve ça vraiment formidable, ce qu'ils ont fait.
33:19 Et je me demande pourquoi ils ne le gardent pas pendant tout l'été.
33:24 Un mois, c'est déjà bien, doivent se dire certains.
33:27 Déjà loin, très loin des tracas de la ville.
33:30 Mais attention, le coup de chaud peut vite arriver.
33:33 La Croix-Rouge circule en permanence sur les quais, histoire de rappeler quelques règles.
33:38 De l'autre côté de la Seine, certains ont trouvé la solution.
33:42 Plonger dans la toute nouvelle piscine, juste en face des fenêtres de Bercy.
33:46 Les finances, justement, 10 euros pour 3 heures, une exception à Paris-Plage.
33:51 Toutes les autres attractions sont gratuites.
33:54 - Cette image de l'éruption du Python de la Fournaise à La Réunion.
33:58 La préfecture a décidé d'interdire l'accès au site du volcan.
34:02 L'activité se situe au niveau du cratère Bory, au sommet du volcan.
34:06 Le Python de la Fournaise est l'un des plus actifs au monde.
34:10 Et puis, on termine comme prévu par un hommage à Gérard Roury.
34:14 Hommage de la rue, de tous ceux qui appréciaient ses comédies
34:17 avec les plus grands acteurs, Bourvil, De Funès ou Belmondo.
34:21 Des morceaux d'anthologie qui restent dans toutes les mémoires.
34:24 Olivier Lenouza à l'inlocation.
34:27 - Les Oliviers à Saint-Tropez.
34:29 Gérard Roury s'est éteint ce matin dans cette villa.
34:31 Un lieu d'une grande douceur, un endroit qu'il aimait,
34:33 a souligné Daniel Thompson, la fille du réalisateur.
34:36 Le port d'attache d'un homme qui laisse le souvenir d'un grand éclat de rire, en cinémascope.
34:40 - On s'est installés sur le canapé avec mes parents, mes grands-parents,
34:44 et on partageait ça tous ensemble.
34:46 Une sorte de jubilation intergénérationnelle.
34:49 On ne zappe pas quand il y a un Gérard Roury qui passe à la télé.
35:09 - Le personnage d'Alice Apriche dans "Le lit" avec Yves Montand, très drôle.
35:14 - J'ai beaucoup aimé la scène avec l'oiseau.
35:27 De Funès imité sous le perroquet.
35:31 - 11h, au plocher !
35:34 - Au plocher !
35:36 - Coco ?
35:40 - Il flippait, dit !
35:42 - Ravie Jacob !
35:44 - Ah bah oui, Salomon, vous êtes juif !
35:46 - Moi, par exemple, je suis juif.
35:48 - Vous êtes juif ?
35:54 - Comment, Salomon, vous êtes juif ?
35:56 - Salomon est juif !
35:59 - J'ai vécu ma vie à travers lui.
36:02 - Son coup d'essai fut un coup de maître, le corneau, 1964.
36:05 Pendant plus de 40 ans, Gérard Roury réalisa un bien joli voyage.
36:09 - Quel voyage, hein ?
36:12 - Ça compte dans la vie d'un homme ?
36:14 - Le voyage de toute une vie dans le monde du rire.
36:17 - La récompense de 100 millions pour les counes-counes !
36:20 - Ah bah, je ne suis pas si coune-coune que j'en ai l'air, là !
36:30 - Voilà, c'est la fin de ce journal.
36:32 Merci à vous de l'avoir suivi.
36:34 Tout de suite, la météo, suivie du point route.
36:36 20h50, Dancing Show, présenté par Anthony Cavana.
36:39 Et je vous retrouve avec plaisir à 23h30 pour une immersion totale
36:42 au coeur d'une clinique de chirurgie esthétique.
36:45 A tout à l'heure. Excellente soirée sur France 2.
36:48 [Musique]