Jaleh Bradea reçoit Jean-Baptiste Serot, fondateur de ColombAge Cohabitation, et Caroline Delage, journaliste et productrice. A travers cette association, Jean-Baptiste lutte à la fois contre l’isolement des personnes âgées et la précarité du logement pour les étudiants. La cohabitation intergénérationnelle permet à de nombreux jeunes de se loger avec un budget moins important et contre quelques services. En contreparties, le propriétaire reçoit un soutien moral et physique au quotidien. Caroline Delage montre aussi les bienfaits de reconnecter le troisième âge avec les plus jeunes à travers son documentaire “Une vie d’écart”.
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00:07 Bonjour et bienvenue dans ce nouveau numéro d'Envie d'agir.
00:11 Nous accueillons aujourd'hui des acteurs de notre société
00:14 qui, face à la crise du logement, ont peut-être trouvé une très bonne idée
00:18 qui est la cohabitation entre les générations
00:21 mais qui finalement se pratiquait il y a des décennies.
00:23 Jean-Baptiste Serrault, bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Donc vous êtes l'un des cofondateurs de Colombage,
00:29 avec un A à accent circonflexe,
00:31 une structure qui vise à faciliter la vie des seniors et des étudiants
00:35 par le partage de logement.
00:37 Caroline Delage, bonjour.
00:39 Bonjour.
00:40 Vous êtes journaliste et une productrice engagée.
00:42 Vous vous êtes aussi emparée de cette question de relations intergénérationnelles,
00:46 notamment par la production de documentaires dont vous allez nous parler.
00:50 Ma première question est pour tous les deux.
00:52 Je commencerai par Jean-Baptiste.
00:53 Avant, on trouvait trois ou quatre générations sous le même toit
00:57 et ça s'est perdu.
00:58 Qu'est-ce qu'on a perdu avec ça ?
01:00 Effectivement, aujourd'hui en Europe, on voit beaucoup moins
01:03 cet écosystème de vie de même génération sous un même toit
01:08 qui est de plus en plus absent.
01:11 Je crois qu'on a beaucoup perdu,
01:13 notamment dans tout le partage de connaissances
01:16 que nous transmettent les anciens.
01:18 Et les jeunes, on a beaucoup perdu aussi
01:20 parce qu'effectivement, on a moins ce regard,
01:23 ce recul sur la société que pouvaient nous transmettre les anciens.
01:27 Et Caroline ?
01:28 Oui, je suis d'accord.
01:29 Pour moi, le lien intergénérationnel, c'est vraiment une richesse
01:32 dont on se prive, alors heureusement pas partout dans le monde,
01:35 mais dans nos sociétés occidentales.
01:37 Donc quelque part, on s'est appauvri en solutions
01:40 parce que je trouve que l'intergénérationnel,
01:41 c'est une solution gratuite, simple,
01:44 pas à tous les problèmes, mais à certains problèmes quand même.
01:46 Et donc, il est temps de réhabiliter le lien intergénérationnel.
01:50 Tout à fait, et justement, c'est ce que fait Colombage.
01:53 En mettant en lien des seniors et des jeunes étudiants
01:56 qui, eux, ont du mal à trouver un logement,
01:58 ça, je crois que tout le monde le sait aujourd'hui,
02:00 et des seniors qui, parfois, ont les mètres carrés et sont seuls,
02:03 expliquez-nous rapidement comment ça marche.
02:06 Alors nous, chez Colombage, on permet à des seniors
02:09 qui ont une chambre inoccupée à leur domicile
02:11 d'accueillir un jeune, qui peut être un étudiant ou un jeune actif,
02:14 en échange de quoi ils vont recevoir un loyer
02:16 qui peut être plus ou moins élevé, en fonction de leurs besoins.
02:19 C'est plutôt pas trop élevé, je crois.
02:21 Voilà, exactement. C'est en général en dessous du marché.
02:23 Après, ça dépend de ce que veut le senior.
02:25 Et également, ils peuvent recevoir des services au quotidien
02:28 qui visent à leur faciliter toutes leurs petites tâches du quotidien
02:31 et améliorer leur bien-être.
02:33 D'où vous est venue cette idée ?
02:35 Alors, cette idée, elle m'est venue de ma propre expérience.
02:37 Moi, je suis arrivé en 2017 en classe préparatoire à Neuilly-sur-Seine.
02:41 Je me suis rendu compte que se loger là-bas dans des bonnes conditions
02:44 était très compliqué.
02:46 Parce que les loyers sont très, très élevés.
02:48 Les loyers sont très élevés en bord de Paris et à Neuilly-sur-Seine.
02:51 Et j'ai décidé de prendre mon bâton de pèlerin,
02:53 d'aller à la rencontre de seniors, là où on peut les trouver,
02:55 dans des associations, à une sortie d'église.
02:58 Et j'ai pu rencontrer quelques-uns, leur expliquer un petit peu mon idée.
03:02 Vive chez eux et en échange, leur rendre des services
03:05 et leur assurer une certaine tranquillité aussi, en étant là régulièrement.
03:09 Et cette initiative a eu un beau succès, auquel je ne m'attendais pas forcément.
03:15 Et j'ai pu vivre une magnifique expérience, absolument incroyable,
03:19 avec une personne âgée.
03:21 - Et du coup, sur quels critères est-ce que vous sélectionnez les jeunes ?
03:25 Parce que quand on est jeune, on sait ce que c'est.
03:29 On a envie de faire la fête.
03:31 - On essaie de se souvenir de ce que c'est.
03:33 - Oui, c'est ça. Mais on s'en souvient bien.
03:35 Faire la fête, amener les copains.
03:37 Bref, ce n'est peut-être pas exactement le plus adapté pour une vie avec un senior.
03:40 Du coup, comment vous faites ? Comment vous les sélectionnez, ces jeunes ?
03:43 - Effectivement, je pense qu'il y a des moments de sa vie
03:45 où on est plus apte à vivre avec un senior que d'autres.
03:48 En tant que jeune étudiant, j'étais en prépa,
03:50 donc j'étais tout à fait dans une vie compatible avec celle d'un senior.
03:54 - Parce qu'il fallait faire des études sérieuses, quoi.
03:56 - Exactement.
03:57 - Donc pas la fête pendant deux ans encore.
03:59 - Mais ce n'est pas forcément le cas de tous nos étudiants.
04:01 Il y en a qui travaillent chez eux, mais qui ne sont pas forcément en prépa,
04:03 qui font d'autres choses.
04:05 On a des étudiants en graphisme, on a de tout.
04:07 En tout cas, nous, les étudiants, on les sélectionne selon trois piliers.
04:09 Le premier, c'est la compatibilité qu'ils vont avoir à vivre avec des seniors,
04:13 c'est-à-dire leur rythme, leurs horaires.
04:15 Aussi, s'ils ont des expériences en maison de retraite, ça, on le valorise beaucoup.
04:19 Notre deuxième pilier, ça va être tout simplement leur affinité interpersonnelle avec le senior,
04:25 c'est-à-dire qu'est-ce qu'ils vont s'apporter mutuellement,
04:27 quelle richesse va naître de cette cohabitation.
04:31 Et puis, on a un troisième pilier, ça, c'est tout simplement la motivation du jeune,
04:34 qu'on évalue avec des entretiens, etc., et puis des questionnaires.
04:38 Et c'est comme ça qu'on a de très bons jeunes.
04:40 - Mais quand même, ça se passe toujours bien,
04:43 parce qu'on a quand même besoin d'un peu d'autonomie.
04:46 - Bien sûr.
04:47 - Quels sont les retours que vous, vous avez sur la façon dont ça se passe ?
04:51 - Alors, je pense que ce qui fonctionne très bien chez Colombage,
04:55 c'est qu'on fait des séances de coaching aux jeunes,
04:59 qui sont à la fois des séances de coaching génériques,
05:02 comment vivre avec un senior, et puis une partie du coaching qu'on adapte
05:05 en fonction du senior, de ce qu'on a repéré en se déplaçant chez lui,
05:08 en visitant les lieux, etc.
05:10 Et ce qui fait que, pour l'instant, on a de très bons retours.
05:15 Toutes nos cohabitations se passent très bien.
05:17 On a eu deux cohabitations qui se sont interrompues
05:19 parce qu'un senior a changé de projet et est parti en maison de retraite,
05:22 et puis une autre parce que le jeune ne se sentait pas très à l'aise,
05:25 mais globalement, notre taux de satisfaction est quasiment de 100 %,
05:29 donc on est extrêmement bien.
05:30 - Bravo, en tout cas.
05:31 En tout cas, pour l'instant.
05:32 Mais il peut y avoir des ratages, mais ce n'est pas grave.
05:33 - Bien sûr.
05:34 Non, non.
05:35 En tout cas, on ne laisse jamais un jeune de côté.
05:37 On relâche toujours le jeune qui devrait partir.
05:39 - Le jeune qui devrait partir, oui.
05:40 - Et on n'impose jamais un jeune à un senior
05:42 qui voudrait changer de projet ou alors accueillir un autre jeune éventuellement,
05:45 ce qui n'est jamais arrivé, mais ce qui pourrait arriver,
05:48 on propose toujours une solution.
05:50 - C'est une jolie formule, hein, Meroline ?
05:51 - Oui, très jolie.
05:52 - Justement, cette question de relations intergénérationnelles,
05:54 ça fait déjà plusieurs années que vous vous y intéressez.
05:57 Vous avez d'ailleurs produit une série documentaire qui est super,
06:00 je l'ai vue, donc je peux en témoigner,
06:02 qui s'appelle "Une vie d'écart" qui est passée sur Canal+.
06:05 Je vous propose d'abord qu'on regarde une bande-annonce
06:08 et on s'y reparle.
06:10 - Il y a un très fort sentiment de solitude
06:14 parce que les gens vivent ensemble, mais ne se connaissent pas.
06:17 L'intergénérationnel peut être une solution,
06:22 c'est pour cette raison qu'on va faire cette expérience.
06:24 Pendant 6 semaines, des enfants de 5 ans vont venir tous les jours
06:28 rendre visite aux résidents et faire des activités avec eux.
06:31 - Bonjour les enfants.
06:35 - L'objectif est vraiment de voir ce que cette expérience peut apporter
06:38 à des adultes de 90 ans et plus,
06:41 mais aussi à des enfants qui sont en pleine vitalité,
06:44 en pleine croissance.
06:46 Et de voir comment cette expérience arrive à créer
06:50 des choses que l'on ne soupçonne pas.
06:52 - Quand on est vieille, tu perds ta peau, mais tu es douce.
06:55 - J'ai même pas la même coiffure.
06:57 - Tu es âgé, j'ai des cheveux blancs.
06:59 - Et des fois, on en a un peu moins.
07:01 - Et toi, pourquoi tu ne pars pas au ciel ?
07:03 - La honne a dit que ce n'est pas fini, et tout n'est pas cassé.
07:06 - Allez, tourne bien.
07:08 - Je ne peux pas, j'ai mal au bras maintenant.
07:10 - Pour évaluer ça, on va faire pratiquer des tests aux personnes âgées.
07:13 - Et le moral, comment est-il ?
07:15 - On n'est pas heureux quand on a 95 ans.
07:17 - Et on va faire aussi des tests avec les enfants.
07:19 - Tu trouves qu'ils sont vieux ?
07:21 - Il s'agira donc pour nous d'évaluer ce que ça peut apporter aux adultes.
07:24 - Ouvrez, ouvrez !
07:26 - Il y en a assez, non ?
07:28 - Moi, ce que j'ai envie de voir, c'est vraiment,
07:31 est-ce que le lien va se créer ?
07:33 - En somme, est-ce qu'ils vont devenir copains ?
07:35 - Est-ce que c'est ta copine et moi, je suis ton copain ?
07:38 - Oui.
07:39 - Oui, c'est bien !
07:41 - Caroline, bravo, c'est touchant, c'est émouvant,
07:49 c'est rafraîchissant en même temps.
07:51 - Oui, de revoir les images, ça me fait remonter des souvenirs.
07:54 - Oui, oui, et puis franchement, ça prend au cœur, en fait.
07:58 Et les résultats étaient propres,
08:00 parce que là, on voit quelqu'un dit, justement,
08:02 qu'on essayait de voir s'ils pouvaient devenir copains.
08:04 - C'est ça. En fait, c'était une expérimentation sociale
08:06 qu'on a mise en place.
08:07 Donc, pendant six semaines, on a emmené une classe de maternelle
08:09 tous les jours à l'EHPAD.
08:10 Donc, les enfants, au lieu d'aller à l'école l'après-midi,
08:12 allaient à l'EHPAD, faire les mêmes activités.
08:14 C'était validé par l'académie,
08:16 mais avec des camarades qui avaient 90 ans et plus.
08:18 Et on a essayé d'évaluer, en effet, les bienfaits,
08:22 à la fois sur les personnes âgées et sur les enfants.
08:24 Donc, il y avait des gériatres, enfin, une gériatre et un pédiatre.
08:28 Un pédiatre qui ont suivi toute l'expérimentation,
08:30 avec des tests avant et après, pour améliorer,
08:34 enfin, essayer d'avoir une estimation des améliorations,
08:38 donc sur la force physique, sur le moral,
08:40 sur le déplacement pour les personnes âgées,
08:42 et les enfants aussi.
08:43 Alors, c'est difficilement quantifiable,
08:45 mais on observe un changement de comportement
08:47 par cette mise en commun, en relation, absolument.
08:51 - Donc, c'était une expérience réussie.
08:53 C'est ça que montre aussi cette série documentaire.
08:55 - Exactement, et tellement réussie qu'elle a inspiré un maire
08:58 de la ville de Barlin, dans le nord de la France,
09:01 qui a vu le documentaire,
09:02 et qui a été convaincu par les résultats,
09:04 et qui, du coup, a décidé de déménager une école maternelle
09:06 de sa ville, dans un Ehpad.
09:08 - C'est génial, vous avez inspiré le réel.
09:10 - Exactement.
09:11 - Ça, c'est magnifique, quand les médias inspirent le réel.
09:14 - Le petit écran inspire des gestes au public.
09:16 - Génial. Donc, maintenant, ça existe vraiment dans la vraie vie.
09:19 - Exactement, dans le nord, et j'espère que ce maire
09:21 va inspirer d'autres maires à leur tour,
09:23 et qu'ils vont s'emparer de l'expérience.
09:25 - Et aujourd'hui, votre nouveau projet, il est presque plus proche
09:27 de ce que fait Jean-Baptiste, puisque vous allez lancer
09:30 prochainement une cohabitation intergénérationnelle.
09:33 Expliquez-nous rapidement.
09:34 - Oui, ça s'appelle "La coloc", donc nouveau documentaire
09:36 pour Canal+. En fait, l'idée, c'est de pousser un petit peu
09:39 votre modèle un peu plus loin pour expérimenter, là encore,
09:42 moi, c'est un peu ma marque de fabrique dans mes productions,
09:44 j'aime bien mettre en place des expérimentations sociales
09:46 pour faire la preuve par l'image.
09:48 Donc, ce mode de cohabitation que vous développez,
09:50 on le pousse pour être quelque chose de plus collectif,
09:53 donc dans une maison qu'on a aperçue, là, qui se situe à Orléans,
09:56 où il y a six chambres, de quoi accueillir trois seniors
09:59 et trois jeunes, pour le coup, donc même profil,
10:01 jeunes actifs ou jeunes étudiants, des seniors qui,
10:04 soit souffrent de solitude, qui ne peuvent plus trop
10:07 rester seuls à la maison, où il y a aussi un argument,
10:09 évidemment, économique pour les jeunes,
10:11 mais parfois aussi pour les seniors.
10:12 Donc, c'est une vraie colocation, comme on la connaît
10:15 dans des films, comme l'Auberge espagnole,
10:17 mais intergénérationnelle et partagée.
10:19 Donc, on teste le co-living, le mode d'habitat
10:21 qui se développe de plus en plus et qui, pour moi,
10:23 est une des solutions, un des habitats de demain,
10:26 sur une formule qui n'existe pas vraiment encore,
10:29 en collectif.
10:30 - Ils ont quel âge, les seniors, là ?
10:32 - Alors, ils ont... On est en cours de recrutement, là,
10:34 pour l'instant, donc avis aux amateurs
10:37 qui vivent à Orléans. - Exactement.
10:39 - Ils ont, ben, au moins 70 ans et jusqu'au...
10:43 Il n'y a pas d'âge limite. Le tout, c'est quand même
10:46 d'avoir une autonomie, d'être capable de vivre
10:48 dans une maison. En plus, on a des escaliers
10:51 pour accéder aux chambres, même si on va mettre en place
10:53 des aides pour faire en sorte que tout le monde,
10:56 même s'il y a une difficulté de mobilité,
10:58 ait un minimum d'autonomie, quand même,
11:00 pour pouvoir partager le quotidien d'une maison
11:02 avec les jeunes.
11:03 - Donc, vous avez trouvé ou vous avez trouvé
11:05 des candidats qui sont prêts à quitter
11:07 tout un appartement, toute une vie, déménager...
11:09 - À déménager, pour tenter cette expérience
11:11 d'un nouveau mode d'habitat.
11:12 - C'est bien !
11:13 - Partager. C'est pas évident, quand on a 70, 80 ans...
11:15 - Non, ben non ! C'est sûr que non !
11:17 - De laisser ses petites habitudes, son logement,
11:20 peut-être parfois dans lequel on a passé toute sa vie,
11:22 dans lequel on a des souvenirs, mais parce qu'on a envie
11:24 de s'engager dans autre chose, d'être dans le partage,
11:27 dans la richesse des rencontres et dans ce qu'on peut
11:29 s'apporter mutuellement. Moi, ce qui m'intéresse,
11:32 de mettre en image, c'est ça, c'est le vivre ensemble,
11:34 c'est comment chacun apporte à l'autre, aide l'autre
11:36 à progresser, à s'enrichir. Donc, c'est ça qu'on va essayer
11:39 de conserver au fil des mois, en leur rendant visite régulièrement.
11:42 - Oui, effectivement. Et du coup, c'est quoi vos envies d'agir
11:45 dans les cinq prochaines années, Jean-Baptiste ?
11:48 - Nous, évidemment, on a envie de démocratiser au maximum
11:51 ce concept. Je pense qu'aujourd'hui, c'est une belle alternative
11:54 aux maisons de retraite, aux EHPAD. Je pense que la ville
11:57 de demain, elle doit aussi se penser selon ses écosystèmes
11:59 qui sont écologiques, qui sont sociaux, qui ont tellement
12:02 d'avantages et qui nous enrichissent tellement.
12:04 Donc, nous, on va développer de plus en plus cette solution
12:06 partout en France. Et puis, on va essayer de permettre
12:09 aussi d'autres solutions autour de la cohabitation
12:12 intergénérationnelle pour permettre aux seniors de rester
12:14 le plus longtemps à domicile. Je pense que c'est quelque chose
12:17 que les seniors le souhaitent beaucoup. En tout cas, 75%
12:19 des personnes interrogées le souhaitent.
12:22 - Très bien. Et vous, Caroline ?
12:24 - Oui, essayer de me servir toujours de l'image pour mettre
12:29 en lumière des solutions, comme elles sont développées
12:31 dans la vie civile par des sociétés et des équipes
12:34 comme les vôtres, pour leur donner un peu plus d'ampleur
12:37 et essayer que d'autres acteurs s'en emparent et les reproduisent
12:40 et qu'on puisse construire une société tous ensemble
12:43 un peu différente, plus inclusive, plus ouverte
12:46 et plus solidaire.
12:47 - Très bien. Merci beaucoup à tous les deux.
12:49 - Merci beaucoup.
12:50 - Je fais un rapide point agenda pour vous dire que
12:53 cette BD écrite par Gabriel Alpern que j'avais reçue
12:56 en saison 1 de l'émission parle justement de cette question
12:59 de vie intergénérationnelle et les seniors.
13:02 Et le mois d'octobre, c'est aussi, comme vous savez sûrement,
13:05 Octobre rose. C'est une sensibilisation pour les cancers du sein.
13:10 Et vraiment, les cancers du sein peuvent se guérir
13:12 en très grande majorité si on les dépiste à temps.
13:15 Alors, un maître mot, dépistage, dépistage, dépistage.
13:19 Pensez-y pour vous-même ou pour les femmes qui vous entourent.
13:23 Et je voudrais aussi vous dire qu'on est très fiers
13:25 parce qu'Envie d'agir vient d'obtenir le label Eco-Prod.
13:29 C'est l'une des premières émissions du PAF à l'avoir obtenue.
13:33 Donc voilà, vous voyez ce petit label qui est ici.
13:36 Merci à toutes les équipes pour tout le travail accompli pour cela.
13:40 Évidemment, c'est une évidence pour notre émission
13:42 qui doit être vertueuse dans le fond et dans sa forme.
13:46 Et je vous dis à très vite sur C8 pour plus d'Envie d'agir.
13:49 Merci.