Retrouvez "La chronique de Tristan Lopin" dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/la-chronique-de-tristan-lopin
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AmusantTranscription
00:00 J'ai fait l'expérience ultime les amis, celle dont tout le monde parle sans jamais
00:09 oser franchir le pas, celle dont certains disent qu'on n'en revient pas.
00:12 Alors non, je n'ai pas écouté le nouvel album de Pascal Obispo, ni même vu le dernier
00:16 Luc Besson.
00:17 Non, pire encore, j'ai fait un enterrement de vie de jeune fille.
00:21 On a donc fêté l'IVG de ma cousine, pardon, le VG, enfin le VJF de ma cousine.
00:27 C'est le fameux week-end où on se retrouve pour faire la fête une dernière fois.
00:32 Comme si c'était le dernier jour où on pouvait encore avoir un peu de fun dans sa
00:36 vie.
00:37 Comme si une fois mariés, on était tous condamnés à vivre dans une conversation
00:41 avec Ségolène Royal.
00:42 Très étrange d'ailleurs d'allier cette conception d'ultime moment de lâcher prise
00:47 au fait de porter des chapeaux en forme de teub.
00:49 Je sais pas, enfin moi, les moments de ma vie où j'ai eu le plus de fun avec un pénis,
00:53 c'est certainement pas sur mon front.
00:54 En tout cas, pas que.
00:55 Bref, pour le coup, j'ai eu de la chance.
01:00 Pour ce week-end-là, j'étais le seul homme face à 10 femmes.
01:03 Oui, le temps d'un week-end, j'ai été le bachelor.
01:06 Cet homme élégant, séduisant, mystérieux, oui c'est toujours de moi dont je parle.
01:10 Une sorte de James Bond, mais déconstruit, viril, mais pas toxique.
01:14 Et heureusement puisque les 10 femmes en question étaient de la team féministe/déconstruite.
01:18 En gros, j'ai passé le week-end avec des meufs qui s'attachent les cheveux avec des
01:21 crayons à papier qu'elles utilisent pour prendre des notes sur leur mollet.
01:25 48h, elles envient à me passer régulièrement les mains dans les cheveux en espérant une
01:30 poussée fulgurante.
01:31 Mais rien.
01:32 Que des femmes fortes, indépendantes, que des nanas qui bossaient dans l'édition, l'enseignement
01:37 ou des créatrices de podcasts.
01:39 C'est même pas qu'elles en écoutent, elles les créent.
01:41 C'était carrément des gourous du wokisme.
01:43 Et moi j'adore ça.
01:44 Menu végétarien, activité yoga, produit du terroir, on a bu du vin naturel en lisant
01:50 du Annie Ernaud le long de la rivière, on a dansé en cercle autour d'une grande maquette
01:54 grandeur nature de Sandrine Rousseau.
01:55 J'ai même craint que l'une d'entre elles soit une taupe pour une deuxième édition
02:00 du point d'infiltré chez les wok.
02:02 Mais personne en perruque rose, donc pas de Nora Bussini à l'horizon.
02:05 On a utilisé régulièrement les mots « personne racisée » ou « déconstruction ». Autant
02:09 vous dire que j'ai eu une grosse pensée pour Michel Sardou qui, la semaine dernière
02:13 sur BFM, a dit qu'il trouvait très bien que les femmes se battent pour leurs droits
02:16 mais qu'il ne fallait pas aller trop loin non plus.
02:18 On en a beaucoup parlé avec les filles et après un long débat constructif, on a décidé
02:22 que la prochaine canicule déciderait de son sort.
02:25 Il l'a dit lui-même, il déteste ce siècle vu qu'on n'en est qu'au début.
02:29 J'ai peur que ce soit une grosse souffrance pour lui toutes ces années à venir.
02:32 Un gros coup de chaleur, ça pourra pas lui faire de mal et puis ça lui rappellera le
02:35 bon vieux temps des colonies.
02:37 Bon vieux Michel ! Bref, on a surtout passé un super week-end à débattre sur le réchauffement
02:42 climatique, la montée de l'extrême droite et du privilège blanc entre personnes blanches.
02:47 On a donc une petite marge de progression.
02:49 Mais bon, on a le VJF de Mathilde dans 3 mois, donc on est à la recherche active de
02:54 nouveauxamis.es pour plus d'exclusivité.
02:57 Si vous êtes intéressé ou que vous connaissez quelqu'un, n'hésitez pas à toustes nous
03:00 contacter.
03:01 Merci !
03:02 (Applaudissements)