Hector Obalk apprend la peinture aux Grosses Têtes

  • l’année dernière
Hector Obalk a fait sa première aux Grosses Têtes ce 5 octobre. Spécialiste de l'histoire de la peinture, il a enseigné aux sociétaires des compétences que peu de Grosses Têtes maîtrisent...









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Transcript
00:00 Les Grosses Têtes de Laurent Ruquier, c'est de 15h30 à 18h sur RTL.
00:08 Bonjour, heureux de vous retrouver avec pour vous aujourd'hui, tout d'abord, une nouvelle
00:15 Grosse Tête, une vraie Grosse Tête, un historien de l'art français, commissaire d'exposition,
00:22 mais aussi homme de scène puisqu'il parle peinture dans son show "Toute l'histoire de
00:27 la peinture", je vous demande d'accueillir pour la première fois chez nous Hector Obaïk.
00:32 Monsieur Obaïk, laissez-moi vous présenter les autres Grosses Têtes, une Grosse Tête
00:41 qui n'aime pas voir les nouveaux en peinture, Isabelle Mergaux.
00:45 Une Grosse Tête qui connaît mieux la chanson que la peinture et les coups de tambour que
00:54 les coups de pinceau, Caroline Diamant.
00:56 Une Grosse Tête qui agite son pinceau tous les soirs sur les réseaux sociaux, Jean-Phil
01:06 Janssen.
01:07 Une Grosse Tête qui pourrait être un commentateur sportif sculpté par Botero, Yoann Rioux.
01:20 Et une Grosse Tête qui vient trop rarement nous rendre visite mais qui la vient de peindre
01:29 différentes villes de France à toute berzingue, Laurent Dutsch.
01:34 Alors, Monsieur Rioux, est-ce que vous pouvez donner quelques conseils à notre nouvelle
01:40 Grosse Tête, Hector Obaïk ?
01:41 Oui, il faut vraiment.
01:42 Oui, à chaque fois j'écorche votre nom.
01:44 Obaïk ! Obaïk on va dire !
01:46 Moi j'ai cru que c'était Jacques Iberoyer.
01:50 J'ai dit tiens, on va bien se marrer !
01:53 C'est vrai qu'il ressemble un peu à Jacques Iberoyer.
01:55 J'ai cru de loin !
01:56 Vous avez un air aïrie, c'est génial !
01:59 Un air aïrie !
02:00 Les cheveux hirs ! Et quand vous êtes arrivé, M.
02:03 Obaïk, c'était génial, vous êtes passé, et là, il y a Isabelle qui a dit à Caroline
02:07 "c'est qui ? c'est qui ? c'est qui ?"
02:09 Oui, enfin, j'ai vraiment été payée de ma pièce parce que M.
02:13 Obaïk m'a dit "excusez-moi, c'est quoi votre prénom ?"
02:15 "C'est Isabelle."
02:17 "Alors, c'est Isabelle, voilà."
02:20 Est-ce que vous pouvez parler M.
02:21 Obaïk ?
02:22 Il va parler !
02:25 Attendez, parce que s'il décide de ne pas parler devant des cons, il est mal !
02:30 Il parle beaucoup, vous le connaissez Laurent Dorel ?
02:32 Oui, bien sûr, spectacle magnifique sur l'histoire de la peinture.
02:35 Mais surtout, j'ignorais que votre maman était cette grande linguiste, la moelle terre,
02:38 qui est une des plus grandes linguistes françaises à l'Arrêt.
02:40 Oui, moi aussi, j'ignorais.
02:42 Moi, je vais vous dire, tout le monde l'ignorait.
02:45 Mais vous êtes dans quel théâtre ?
02:47 Il fait plusieurs théâtres.
02:49 Il fait le théâtre de l'Atelier, par exemple, le 8 octobre prochain, à 11h et à 15h.
02:54 Et surtout, il est au théâtre du 13e Arche, Place d'Italie, tous les lundis soirs à 20h.
02:59 Que des grands théâtres de boulevard !
03:02 Le théâtre de l'Atelier, c'est quand même un beau théâtre.
03:05 Le 13e Arche, c'est un nouveau théâtre, Place d'Italie, théâtre très populaire.
03:10 Et M. Obaïk parle de la peinture, justement, de façon, on va dire, il vulgarise la peinture.
03:16 Ça vous va, ça, monsieur ?
03:17 Toute l'histoire de la peinture en moins de deux heures.
03:19 Voilà.
03:20 Et votre histoire est extraordinaire, parce que je crois, à 19 ans, vous avez eu la révélation,
03:24 vous étiez devant un tableau, il y avait trois pommes !
03:27 Il y avait trois pommes et deux châtaignes !
03:31 Et votre vie a été transfigurée par cette découverte de trois pommes et deux châtaignes.
03:34 C'est vrai, M. Obaïk ?
03:36 En fait, très vite, j'ai compris qu'il ne fallait pas essayer de comprendre un tableau.
03:40 L'important, c'était de savoir distinguer un tableau d'un tel, d'un tableau d'un quelqu'un d'autre.
03:44 Il n'y a rien à comprendre dans un tableau.
03:46 Vous avez raison, deux pommes, trois châtaignes, c'est quoi le truc ?
03:50 On ne va pas chercher de la symbolique dans le fait qu'il y a trois pommes et deux châtaignes.
03:53 Tout ce qui compte dans un tableau, c'est de se dire, est-ce qu'il est tellement mieux peint
03:56 que celui d'un autre siècle, d'un autre artiste ?
03:59 Mon show, il n'est que là-dessus. Je ne fais rien comprendre, je fais tout aimer.
04:02 Et ça fait deux heures !
04:03 Et pour aimer un truc, il faut juste voir qu'il y a quelqu'un qui soit le professeur, qui soit moi,
04:12 qui dit, vous voyez ça, c'est quand même beaucoup moins bon que ça.
04:15 Et donc je mets un mauvais Raphaël à côté d'un bon Raphaël.
04:18 - Mais c'est subjectif là, quand même !
04:20 - Alors justement, c'est là où on partage les subjectivités de chacun.
04:23 - Bon.
04:24 - Donc par exemple, j'ai pareil pour comprendre...
04:25 - Sinon j'ai l'histoire de deux putes qui se font...
04:27 - Souvent, souvent, souvent...
04:31 Souvent, on dit subjectif, on veut dire, c'est chacun le sien.
04:36 Oui, sauf que non.
04:37 Il y a un moment où les subjectivités se rejoignent.
04:39 Comme par hasard, trois siècles plus tard, tout le monde aimera moins.
04:41 C'est là qu'il ne faut pas déconner.
04:43 Il faut arrêter avec l'histoire des subjectivités.
04:45 Non, ça, je l'ai dit !
04:46 Non, ça, je l'ai dit, maintenant !
04:48 Parce que si vous renvoyez tout...
04:50 - Il m'a fermé, ça !
04:52 - Mais vous parlez de l'âge, j'ai perdu !
04:54 - Je n'arrive pas à dire quelque chose, là !
04:55 - Mais il est fadin, ça, monsieur !
04:56 - Mais tu es quoi, toi ?
04:57 - Tu vois ce que ça te fait quand on te rencontre !
04:59 - Mais Laurent, vous l'avez pêché, ouf !
05:01 - Laissez parler monsieur Obale, qui dit des choses fort intéressantes.
05:05 - C'est vrai, oui.
05:06 - Ça nous change !
05:07 - Donc le principe, c'est de faire toute l'histoire de l'art en moins de deux heures.
05:11 Vous allez me dire, il y a cinquante artistes.
05:13 Cinquante artistes, ça veut dire deux minutes par artiste.
05:15 Deux minutes par artiste, ça veut dire qu'on fait de la merde.
05:17 Donc, en vérité, je traverse sept siècles d'histoire de la peinture
05:21 en prenant seulement un artiste par siècle.
05:23 Ce qui fait que, du coup, je peux rentrer dans le détail, du détail, du détail d'un Léonard.
05:27 Et ce qui ne m'empêche pas d'avoir parcouru sept siècles de peinture.
05:31 - Et bien voilà ! Vous avez l'explication, vous savez tout !
05:34 (Applaudissements)

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