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00:00 des années 80, mes femmes russes...
00:02 Oui, c'était ça au Patrick Sébastien,
00:04 donc on n'a pas dit quelles chansons.
00:06 Nous sommes mercredi, c'est le jour des enfants.
00:08 Et écoutez bien les bambins,
00:10 car aujourd'hui nous allons parler de nichons.
00:12 Bonjour Isabelle Sarfati, vous êtes chirurgienne
00:14 plasticienne, ce qu'on appelle trivialement
00:16 un chirurgien esthétique,
00:18 ou ce que Jacques Langue et Sheila appellent
00:20 leur médecin traitant.
00:22 Isabelle, vous réparez la poitrine des femmes,
00:24 alors je ne dirais pas que vous êtes la Valérie
00:26 d'Amido des Lolo, car vous ne marouflez pas.
00:28 Je dirais plus que vous êtes la Léonard de Vinci,
00:30 la Raphaëlle des Seins.
00:32 Oui, ce sont des peintres de la Renaissance,
00:34 car pour ces femmes, être opérée par vous,
00:36 c'est une renaissance.
00:38 Oupopopop, dans ta gueule France Inter.
00:40 Magnifique.
00:42 Notre invité est venu nous alerter sur le manque
00:44 criant de chirurgiens plasticiens en France.
00:46 60 000 femmes sont en effet en attente
00:48 de reconstruction mammaire à la suite d'un cancer
00:50 ou, plus rare,
00:52 d'un accident de thermomix.
00:54 Donc, mon conseil mesdames,
00:56 ne soyez jamais cousinés topless,
00:58 surtout après 85 ans.
01:00 Déjà, c'est très désagréable visuellement pour vos petits-enfants.
01:02 "Qui veut du goûter ?"
01:04 "Personne, mamie, on va gerber."
01:06 Alors, Isabelle, vous avez une double spécialité,
01:08 puisque vous pratiquez la chirurgie des seins
01:10 et du visage, et quand votre regard s'arrête
01:12 sur une personne du studio,
01:14 on devient tous un peu parano.
01:16 C'est-à-dire, on sent que dans la tête,
01:18 vous avez un devis qui arrive.
01:20 Alors, ce n'est pas de votre faute, c'est une déformation professionnelle.
01:22 Mais on voit dans le regard, vous dites
01:24 "Oh là là là là là là, lui, il y en a au moins pour 5 000."
01:26 - Oui, il y en a pour 5 000.
01:28 Alors, Isabelle a une très jolie formule,
01:30 pleine d'humilité, "Je ne sauve pas des vies,
01:32 je sauve les apparences."
01:34 - Très jolie, elle ne sauve pas des vies, elle sauve des boobs,
01:36 et c'est au moins aussi important.
01:38 Mais elle a raison, les oncologues, les cancérologues
01:40 sont admirables. On ne peut pas parler du cancer
01:42 sur cette antenne sans parler
01:44 de l'immense Axel Kahn,
01:46 chercheur généticien, qui est parti du cancer.
01:48 Comme quoi, c'est souvent les cordonniers
01:50 les plus malchaussés.
01:52 L'élégance dont a fait preuve ce monsieur
01:54 au moment de tirer sa révérence est juste admirable.
01:56 Je précise qu'Axel Kahn n'a aucun lien
01:58 avec Dominique Strauss-Kahn,
02:00 qui a fait beaucoup pour les détections
02:02 mammaires, y compris sur ses heures
02:04 de boulot. Alors, elle n'est pas simple
02:06 à renter. Putain, on attaque, on n'a pas
02:08 trop le moral. Poum, septembre, cancer pédiatrique.
02:10 Octobre, cancer du sein.
02:12 Novembre, cancer prostate, testicule.
02:14 Décembre, on parle des cancers du pancréas ?
02:16 Non, ça va aller, merci.
02:18 Alors, bien sûr qu'il faut en parler, il faut se renseigner
02:20 les assos, pleines d'énergie, y a le gang des crânes rasés.
02:22 Au hasard, l'association Léo,
02:24 j'embrasse mon petit Rafi à Marseille.
02:26 Faut remercier ceux qui témoignent, Hélène Horguet,
02:28 la journaliste Mathieu Larteau,
02:30 Rugby, Florent Pagny, tous les anonymes
02:32 qui se battent. J'ai Sophie, l'amie de Katia,
02:34 en plein combat, qu'elle va gagner, je reçois plein de messages.
02:36 Bref, le message, c'est allez-vous
02:38 faire dépister, mesdames, c'est important.
02:40 Puis c'est pas si terrible, vous allez juste enlever le haut.
02:42 Je rappelle que pour nous, la prostate, c'est
02:44 légèrement plus intrusif.
02:46 arrêtez de faire vos gonzesses !

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