• l’année dernière
 Alain Duhamel se confie après la mort de Jean-Pierre Elkabbach, dans le Live Toussaint, ce mercredi 4 octobre.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Est-ce qu'aujourd'hui, vous-même, vous vous dites "bon, le temps passe" ?
00:06 Écoutez, pour dire les choses comme elles sont, je savais comment il allait, je l'ai vu, je l'avais au téléphone, etc. et j'allais le voir.
00:13 Je savais comment il allait, d'ailleurs soit dit en passant, sa femme et sa fille ont été formidables pendant ces deux ans qui étaient très durs.
00:19 Mais quand Nicole m'a envoyé un SMS pour me dire que c'était fini...
00:29 Je me suis senti un peu mort aussi.
00:33 Mais c'était inévitable.
00:36 Alors vous allez me dire que c'est une réaction peut-être égoïste, mais bon, c'était aussi peut-être une surréaction à ce que je sentais venir, que je savais.
00:47 Je savais que c'était inéluctable, je savais que c'était à court terme, etc.
00:51 Mais voilà, c'est 50 ans.
00:55 Ça dit beaucoup de choses du lien que vous aviez tous les deux et de cette passion, évidemment, qui vous animait tous les deux et qui vous anime encore aujourd'hui et pour longtemps, je l'espère, Alain.
01:08 Vous savez les derniers mots que vous avez échangés ensemble ?
01:14 Quand je suis allé le voir pour lui apporter mon livre parce qu'il voulait que je le lui apporte mais il n'était plus en état de le lire, il m'a dit "Est-ce que ça vaut encore la peine ?"
01:28 Évidemment, je ne lui ai rien répondu.
01:33 Ce n'était pas à moi de lui dire si ça valait la peine ou pas.

Recommandations